Les choses entre eux n'ont pas vraiment changé depuis cette fameuse nuit, évidemment, ça aurait pu. Devenir un énorme foutoir et qu'à leur amitié si précieuse, elle aurait dû dire au revoir. Mais le fait est que le sexe, entre eux, n'a pas eu cet effet destructeur qu'il peut provoquer, parfois. C'était un accord, une envie, un truc certainement un peu con du point de vue d'autrui. Mais c'est qu'elle se refuse, la belle, à sortir Ulrik de sa vie, et puisque entre eux il n'y a, pour ainsi dire, aucun sentiment amoureux. Alors pourquoi se débarrasser de lui ? Pourquoi virer un homme qui est celui qui compte le plus dans son quotidien ? Pour quelques coups de reins ? Non, la Joey, elle n'est pas aussi stupide, pour elle, ses émotions, elles sont limpides.

Alors ce soir, elle a pris un taxi, après s'être assurée que le Bulgare serait chez lui. Chose rare, il est vrai, surtout en début de soirée, mais elle avait besoin de se retrouver, d'être avec quelqu'un qui la connaît, qui ne juge pas ses étranges façons de penser. Et quand elle arrive devant sa magnifique maison, les prunelles bleutées de la rousse s'attardent sur le calme de l'océan. Le nombre de fois où lorsqu'elle est en crise, elle envisage de se jeter dedans. Elle les hait, ses démons, aussi fort qu'elle a pour eux une néfaste addiction. Et ses phalanges ne frappent pas la porte d'entrée, non, elle se sent chez elle ici, Joey, alors elles ouvrent seulement, et elle passe de l'autre côté. Cette bâtisse, son agencement et le reste, elle les connaît par cœur, et c'est de suite qu'elle comprend que sur le sol se trouve une erreur.

Un sac. Un sac dont dépassent des vêtements, qui ne sont pas à son ami devenu récemment amant. Elle en est perturbée, elle se demande même s'il est occupé. Mais ce ne serait pas son genre, non, parce qu'il sait, comme la rouquine aime être une priorité. Combien aussi elle ne veut pas le partager. « Ulrik ? » interroge sa voix, plus elle approche du salon, où l'homme se tient, sur le canapé, et quand leurs regards se croisent, le visage de la belle s'en devient taquin. « Tu rentres de voyage ? » évidemment, c'est à la valise échouée dans le corridor qu'elle fait référence, si bien que sa curiosité, en elle, fait déjà des ravages. Elle s'en veut, ô juste un peu, plus à lui d'ailleurs, de ne pas être au courant des derniers évènements de sa vie et de ses nouvelles couleurs.      

il n’a pas fini de déballer ses affaires...faute au bulguare. l’autre est rentré et l’homme l’a directement accaparé, laissant leurs corps se trouver, encore et encore. mauvaise idée, probablement, que de laisser son ex et son amant élire domicile chez lui. une demande faite sans réfléchir, là où des sous-entendus ne cessent d’intervenir. mais l’homme est du genre à exister au jour le jour, à faire ce que bon lui semble, sans jamais promettre la fidélité qui se faufile avec. lit partagé, armoires et commodes qui détiennent plusieurs vêtements qui ne sont pas à lui...étrange idée, et pourtant, la vérité est là. ses fiançailles foutent le bordel dans sa tête, il cherche à s’accrocher à quelque chose de...véritable, et ezra lui offre ce sentiment, là où lilas le dévore de l’intérieur, où joséphine lui brûle les veines. clope entre les lèvres, son amant est au travail et lui, étudie ses notes, ses graphiques, ses obligations. ce soir, pas de sortie, pas d’alcool, un peu de drogues pour ne pas être totalement conscient de son environnement. porte qui s’ouvre, nom qui résonne dans le couloir. la voix est familière, il se tend… “joey?” il ne s’attendait pas à de la visite, ou peut-être, avait-il simplement oublié? c’est fort probablement. elle apparaît dans le salon, il la fixe avec attention, ne montre rien des derniers événements bien que les éléments soient là. une veste pas à lui au porte manteau, des chaussures qui ne sont pas de sa pointure, près de la porte du salon...salle de bain coupée en deux, dressing aussi, commodes de lits également. les signes sont palpables, discrets, mais la demeure a changé, un peu. a ses paroles, il ricane, ferme son ordinateur en silence qu’il pose devant lui. “non, je n’ai pas bougé de boston.” et il s’attend déjà au pire, retarde le moment où elle comprendra qu’il n’est plus seul à habiter dans sa villa, où son lit n’est plus vide, où sa chambre est partagée. une cohabitation étrange, qui mène davantage à une installation de couple non officiel. “on devait se voir?” il devrait s’abstenir, car il offre là, un second indice. jamais il ne lui avait demandé une telle chose, comme pour lui susurrer qu’elle aurait pu prévenir, sans le dire à voix haute. après tout, il ne cesse de s’envoyer en l’air avec son ex, elle aurait pu tomber sur une vision peu agréable...cependant, n’a-t-elle pas été elle-même, une de celles qu’il a parsemer de baisers dans son bureau? rien a changé pour autant, entre eux...sûrement. une amitié plus forte ou plus cruelle.

Elle l'observe, la Joey, elle en fronce les sourcils, son expression contrariée. Plus encore lorsqu'il se met à ricaner. Elle comprend, pertinemment, qu'elle a loupé quelque chose de grand. Et ne pas savoir quoi, ça la met hors d'elle, et elle sent qu'il s'est passé un événement irréel. Elle a cette impression qu'il ne moque, ouvertement, et elle n'aime pas lorsqu'il la considère comme les autres gens. Comme ceux qu'il jette et qu'il prend. Elle n'est pas comme ça, c'est bien plus entre ces deux là. “non, je n’ai pas bougé de boston.” Qu'il prononce, le garçon, après avoir fermé son ordinateur, et il y a un truc qui déraille en Joséphine, à l'intérieur. Il n'a pas bougé, mais alors, il signifie quoi, le sac, dans l'entrée, et les affaires qu'elle ne connaît. Parce qu'elle a traîné sa carcasse jusqu'ici bien assez de fois pour savoir qu'il y a des effets personnels qui ne lui appartiennent pas.

Elle se retient, la rousse, de ne pas éclater, de laisser ses questions sur les murs de sa baraque exploser. “on devait se voir?” Touchée. Elle en soupire pour se reprendre une contenance parce qu'elle n'est pas encore coulée. De deux doigts, elle replace ses cheveux, sur le côté, elle cligne plusieurs fois les paupières, car pour une fois, elle avait fait les choses de la bonne manière. Elle a envoyé un texto, elle a souligné le fait qu'elle allait passer. Elle se sent vexée qu'il ait oublié et surtout qu'il pose une telle question, ça lui prouve qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond. Parce qu'il ne lui a jamais refusé l'accès de sa maison.

Elle déglutit, en s'approchant de lui. C'est comme si un compte à rebours s'était déclenché. Elle sent, elle sait, qu'il y a une grenade qui vient d'être dégoupillée. « Je t'ai prévenu. » parce que certes, elle a beau être une fille perdue, elle n'invente pas encore des messages au goût de mirages. « Ulrik... » elle commence tout en s'asseyant, presque trop loin de lui, surtout à présent qu'ils sont amis mais aussi amants. Seulement, elle a la sensation, qu'il lui faut garder une distance, parce qu'elle la sent monter, la véhémence. L'information qui va provoquer sa violence. « Il se passe quoi ? » elle ne lui demande pas, comment il y va, ce qu'il devient, elle ne passe pas par quatre chemins, elle ne veut pas faire semblant, pas avec lui, parce qu'elle se dit que ce serait malsain. Elle veut savoir pourquoi il semble perturbé de la voir ici et maintenant sur son canapé. Elle veut comprendre ce qu'elle a pu louper, elle qui se sent tellement mise, par lui, de côté. Elle qui est trop possessive, trop encline à vouloir de son amitié, et du reste parfois..., l'exclusivité. « Explique. » Parce que ces terminaisons nerveuses, ce sont toutes qui piquent. Qui deviennent électriques.      

Trop absorbé par sa propre existence, il en avait oublié son téléphone sur la table basse. Pas de vibrations, pas de sonneries. Coupé du monde, de l’univers. Besoin irrationnel de faire le vide, de s’isoler dans sa propre bulle comme il sait si bien le faire par moment. Ca n’aurait pas été aussi grave si Joey n’avait pas décidé de se ramener aujourd’hui, au moment même où les choses changent, où son chemin prend un tournant qu’elle ne peut apprécier, ne peut accepter. Elle l’a prévenu. “ah.” c’est tout ce qu’il sait répondre. Tendant la main vers son téléphone, il ouvre enfin l’écran, observe ses messages. Effectivement, elle l’avait prévenu. Elle avait laissé le message qui aurait dû l’alerter, faire en sorte qu’il camoufle un minimum les preuves de son propre changement. Silencieusement, il repose le téléphone, devine la suite. Les hurlements ou peut-être, la déception. Décidément, il n’est pas préparé pour une telle chose. Elle s'assoit, mais loin de lui, comme pour échapper à sa cruelle réalité. Il dégage quelque chose de froid, d’invisible alors que ses jambes se croisent, qu’il observe sa meilleure amie. Prénom murmuré, la question tombe. Il doit s’expliquer, mais il prend le temps de mesurer ses mots. “Ezra…” le prénom tombe sans qu’il ne détourne les yeux de son amie, de son amante d’une nuit. Parce qu’il sait que rien que ce prénom va l’irriter, lui donner des envies de meurtres. Il laisse quelques secondes s’évaporer dans les airs avant de soupirer, relâchant la pression dans ses poumons. L’apocalypse va se déclencher, et encore, il la sait plus calme que lilas...heureusement, parce qu’avec cette dernière, il aurait été s’enfermer dans une pièce avant de balancer la nouvelle. Joey, il peut encore la contenir, lui faire face. Le monstre peut gronder autant qu’il veut, mais lilas est bien plus violente. “Il vient s’installer quelques temps à la villa.” une mise en ménage imprévue, faite sur un coup de tête. un acte irréfléchi, comme il sait si bien le faire. Elle le connaît, sait comment il fonctionne...ulrik réagit à l’instinct, aux envies qui sont souvent fugaces, changeantes. mais la villa? sa villa...personne n’y a jamais foutu les pieds de façon définitive, parce que c’est son antre, son repère. Il ne la quitte pas des yeux, attends que l’information vienne jusqu’à ses neurones. Déjà, ses muscles sont crispés, il est prêt à bondir pour tempérer l’humeur de la belle, pour calmer la colère de la furie.

Elle entend son cœur battre à l'intérieur d'elle. Elle est même persuadée que son palpitant est un compte à rebours. Comme si les mots, prochains, du Bulgare allaient avoir la force d'engendrer sa fin. Joséphine, elle a envie de vomir putain. Elle l'observe regarder son téléphone, vérifier des mots de la rouquine, la véracité et constater que pour une fois, elle n'a pas été une sombre conne. Qu'elle a prévenu de son arrivée, qu'elle ne voulait pas, encore une fois, tomber sur une de ces personnes qu'il s'évertue à sauter.

Mais voilà, elle le connaît assez pour comprendre directement que c'est plus grave que ça. “Ezra…” Ce prénom, il sonne le glas. Et le regard d'Ulrik, elle le soutient, elle doit faire un effort énorme pour se contenir, pour ne pas exploser, elle veut d'abord connaître la finalité de ses dires. Le voilà qu'il soupire, et Joséphine s'attend au pire. “Il vient s’installer quelques temps à la villa.” C'est une baffe. Une incommensurable claque qu'elle vient de prendre en plein visage, et elle ne sait même pas comment elle peut ressentir une si violente rage. Il va vivre avec Ezra. Juste comme ça, en un claquement de doigts. Bon dieu, mais c'est n'importe quoi.

« Pardon ?! » elle crache. Sous le choc, ses terminaisons nerveuses, elles débloquent. Ses ongles s'enfoncent dans le cuir de son canapé. Elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas dérailler. Mais c'est trop tard, l'aliénation est enclenchée. C'est une bombe à retardement. C'est elle qui va exploser finalement. Bien qu'elle n'ait pas son mot à dire. Mais il ne peut pas. Il ne peut pas s'installer avec Ezra. Ulrik n'est pas comme ça, il est solitaire, vicieux, mauvais. Ce n'est pas un homme qui est du genre à … laisser quelqu'un emménager. « Non. » Elle refuse, catégoriquement, cette information. Elle la nie en bloc. Elle ne peut pas lui donner sa bénédiction. « Donne-moi une seule bonne raison à ça ? » Elle n'est personne pour lui, ce n'est pas son petit ami. Elle n'a pas son mot à dire sur les personnes qui pourraient habiter ici. Alors pourquoi, bordel, pourquoi elle ressent cette foutue jalousie ?        

ezra. le prénom est lancé, comme pour amorcer la bombe, laisser entrevoir le commencement, les sensations. il sait, la connaît. il sait que ça va piquer, qu’il va devoir gérer. et le pire, c’est qu’il adore cette idée, cette situation. parce qu’il aurait fait la même chose, si elle avait été à sa place, si lui avait été à la sienne. il aurait fait pire...fracassant chaque meuble, dégageant l’homme à coups de poings, de menaces. il aurait été jusqu’à s’imposer, briser la négociation. parce qu’il n’a pas de limites, parce qu’il s’amuse du malheur des autres, pas du bonheur. parce que quand il veut quelque chose, il l’obtient. alors oui, il aurait été bien plus ténébreux que la belle, pour diverses raisons. mais ce soir, il est en position de faiblesse, en quelque sorte. il va devoir se montrer malicieux, intelligent. il va devoir caresser la bête du bout des doigts, pour empêcher sa belle de gronder, de mordre. la réaction ne se fait pas attendre. elle crache un mot, refuse l’évidence avec une négation. il hausse un sourcil, ne peut s’en empêcher. habitude tenace qui s’accroche à lui, que de jouer au dominant sous son propre toit. lui donne une seule bonne raison. il doit être malin. “parce que je m’ennuie ?” et c’est un peu vrai, en quelque sorte. avoir quelqu’un dans son lit, jour et nuit. se lever avec quelqu’un à ses côtés, éloignant la solitude. il en ressent le besoin, petit à petit. c’est éphémère, il le sait. passade. mais il aime combler ses propres désirs, alors, il agit en conséquence, sans songer aux blessures qu’il peut infliger. “puis, il prend pas beaucoup de place, il est discret et il piquera pas une crise dès qu’il me verra prendre ma dose.” haussement d’épaules, il minimise l’évidence, ne parle pas des émotions, de son histoire. ça serait suicidaire, dans son état, dans sa relation avec joey. il n’est pas stupide, le bulgare, il sait ce qu’il doit taire, ce qu’il peut dire, comme mensonges… mais pourquoi ment-il? avec d’autres, il n’aurait pas hésité à cracher la vérité, mais joey est différente, elle l’a toujours été. la laisser partir, la perdre, c’est perdre une partie de lui-même. elle est importante. sa meilleure amie, devenue amante, devenue très proche, trop proche. jeu dangereux qu’il tente de freiner, pour justement, ne pas la perdre totalement. mélanger sexe et amitié, il connait, ça ne fait jamais bon ménage. mais les dégâts ne sont-ils pas déjà enclenchés? bien sûr que si.

Comment ? Putain Ulrik, comment sérieusement ? Et pourquoi, pourquoi ça provoque tout ça en elle de cette manière-là Une perfidie, un poison. Elle a envie de le baffer, face à cette énormité, sa déraison. “parce que je m’ennuie ?” Pauvre con. Parce qu'elle sait à quel point cette relation peut causer sa perdition. Parce que de toutes les manières, elle refuse catégoriquement cette information. Ezra, vivre ici, avec lui ? Bordel cette connerie. Alors elle la sent grimper, petit à petit, à un crescendo incontrôlé mais surtout incontrôlable, cette jalousie. Celle qui fait mal, qui appuie. Qui montre à Joséphine que dans la vie de Ulrik, elle ne sera jamais une priorité, qu'ils passeront toujours avant elle, ses jouets. Si possessive qu'à chacune de ses « relations » elle a cette sensation de péter les plombs. “puis, il prend pas beaucoup de place, il est discret et il piquera pas une crise dès qu’il me verra prendre ma dose.” Mais il prend la sienne de place, et c'est bien pour ce côté que ça la fracasse. Et quand il hausse les épaules, elle ne peut s'empêcher de cracher. « Tu me donnes envie de gerber. » Ce n'est pas simplement une expression pour elle, elle désire vraiment oublier dans cet acte qu'il lui permet d'essayer de s'effacer.

Et par la suite prendre un rail de coke pour ne pas, tout de suite, s'écraser, se heurter au fait que dans tous les cas, quelqu'un, son Ulrik, lui volera. Puis cette limite entre l'ami et l'intime, elle est à présent bien trop infime. Peut-être qu'ils n'auraient jamais du, que le défi de leur dernière nuit ce n'était pas judicieux, que dans son esprit, elle est encore plus une fille perdue. « Je ne te donne pas une semaine. » elle crache, avec haine. Elle ne peut pas, dire plus que ça. Elle n'a pas le droit, de lui dire qu'il ne devrait pas. Elle n'est ni Laïka, ni Lilas, et à l'évidence encore moins Ezra... Joséphine, elle n'est personne et surtout « J'n'ai rien à foutre ici. » Elle l'a eu, elle, sa dose, aujourd'hui.        

l’insulte n’atteint pas la bête, pas vraiment. il savait, sentait arriver l’explosion. avait-il seulement la force de jouer à ça? non, bien sûr que non. “évite de gerber sur le tapis, il est nouveau.” qu’il ricane froidement. claquement de langue, le prédateur cache son malaise pour mieux paraître normal, pour mieux paraître fort. parce que les apparences sont trompeuses, toujours, à jamais. parce qu’il savait que la nouvelle allait frapper, allait faire des dégâts. mais à quoi bon éviter la conversation? elle aurait compris, rapidement, le subterfuge. n’est-ce pas? elle devrait savoir, que le bulgare ne tient jamais longtemps...qu’il doit jouer, manipuler, s’amuser. solitude qu’il éteint, par instant, en invitant x ou y à rester à ses côtés. parce qu’il ne respecte pas les coeurs, les âmes...la sienne est trop froissée pour comprendre le mal qu’il peut infliger. soupire qui caresse ses lippes alors qu’elle annonce qu’elle ne lui donne pas plus d’une semaine. “peut-être, peut-être pas. je ne vois pas en quoi c’est la mort.” parce qu’il ne veut pas reconnaître qu’elle a raison, que ça sera sûrement le cas. il rapproche ezra pour mieux l’étouffer, pour mieux le faire plier. parce qu’il aura quelqu’un sous la main pour épancher ses besoins, son comportement malsain. parce qu’il détruit, pour mieux faire semblant de reconstituer. crapule. monstre. prédateur. son coeur est tellement fissuré, son âme tellement noircie, qu’il en vient à devenir de ceux qui finiront seuls à force d’anéantir. elle n’a rien à faire ici. “c’est faux et tu le sais, mais comme tu le sens. parler, dans le contexte actuel, n’est pas possible.” haussement d’épaules, il prend ça à la légère, par habitude. cependant, elle a tout faux. elle a sa place dans sa vie, mais il la respecte trop pour l’écraser autant que les autres. elle ne le comprend pas...son esprit tordu cache bien son jeu, il s’y prend comme un pied. tant pis. “tu connais la sortie.”