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    (one-shot - simon) take me home, my brother
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    Lien du postVen 23 Avr - 22:30
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    take me home, my brother

    a history by simon for neal
    incomplète, morceau de terre qui flotte dans l’air - triste, l’air, il n’y a que les nuages comme compagnie. gris. fades. lui susurrent les naufrages. d’une âme qui tangue - comme c’est curieux, d’en étaler des métaphores et des odes au rien, juste la poésie pour savoir bien parler. lui murmurent des faveurs, ou des horreurs, les amas d’air. elle est laide, la lune, le sais-tu, ça ? nue, incomplète, elle ne reflète pas l’humanité, ni même la divinité. te souviens-tu, de la bouteille de verre tanguant dans l’air ? marine sous la buée nocturne de boston. baignée dans l’obscurité, noyée dans les éclats de rire, dans les chagrins d’amour. divine elle aussi, quand elle rythme la vie adolescente, jusqu’aux iris qu’elle fait briller, là-bas, au loin, des lumières qui inondent le crépuscule. take me home, please, my brother… soufflé dans les salines malines, les démons qui se superposent. c’est qu’un amas de couleurs froides, juste la superposition de l’abandon, à tes dépends. comme tu sais, ce qu’elle est mauvaise, ta mémoire. vilaine jusqu’aux mauvais tours qu’elle te joue. traîtresse dans sa tendresse. dis-moi, qu’est-ce qu’elle ose te rappeler ? à te parler à travers mes songes, comme les nuits sont tuées, chimiques. insomnies, à compter les moutons funèbres. se suicident à travers les sanglots étouffés - ils me prennent à la gorge, me traînent jusqu’aux abysses. et sont-elles réellement effrayantes ? dis-moi, grand-frère, est-ce que tu as les réponses à mes questions ? les iris, elles observent la foule dansante - manège funèbre, de médecins qui confient les espoirs, des muscles assassinés dans un rythme effréné. et le reflet là, à travers la fenêtre de ta chambre. vide, sans vie, sans goût. fade, blanche, presque pure dans sa frénésie désespérée. take me home. et là, le corps frêle s’abandonne, les poumons reprennent l’air accrocheur - me déchire, m’arrache un semblant de vie. et les curieux observent, les passants murmurent, susurrent, quand le bâtiment me surplombe, et que ça m’effraie. que faire ? parmi toute cette foule qui t’appelle à tes souvenirs, que dois-je faire ? à ne pas oser t’approcher, les sanglots qui me prennent comme une folie assassine. à l’incapacité d’oser encore, vivre dans ton regard, quand je n’y existe plus. je suis si fier de toi, simon, que tu me disais. le poing blessé frappe machinalement contre la cage thoracique, m’arrache un cri d’effroi - je suis l'œuvre de munch. je t’aime, petit-frère. et moi, je t’aime, éparpillé aux fragments de ta mémoire abîmée. et moi, je t’aime, comme un enfant bercé par ses montres, sous le lit, à ceux qui viennent lui retirer toute joie. et moi, je t’aime, comme un enfant perdu, sans qu’on ose lui tenir la main. le corps recroquevillé - coquille des entières déceptions, d’un cauchemar qui possède sans jamais savoir offrir une once de bien. et ça fait juste mal, neal, de t’avoir perdu quelque part, égaré là où je ne serais m’aventurer. pourquoi, alors, le noir t’aime tant ? mains tremblantes - ô comme les plaies font mal, bandage encore imbibé de l’odeur métallique. ô comme je pleure, neal. ô comme j’ai mal, neal. à m’abandonner là, corps contre bitume, à ces félines qui dansent autour de moi, monstrueuses impuretés qui me susurrent : ô mon doux ange, tu n’es plus que l’ombre d’un effacé.
    @Neal T. Hood

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