and night accidentally fell
★ ─ w/ @Léonie Burgess

il essaye de gérer la situation comme il le peut, trouve qu’il ne s’y prend pas trop mal. elle s’accroche à lui, il laisse ses doigts caresser ses cheveux. autrefois, il faisait pareil avec son ex-femme, pour apaiser ses pleures quand elle avait perdu leur bébé. ça ne fonctionnait qu’à moitié...mais avec léonie, ça semble le faire. maintenant, le degré de tristesse est différent, forcément. alba avait fait une fausse couche, léonie était juste enfermée dans le noir, terrorisée, avec lui. il n’y a pas de comparaison à faire. sortant les m&m, un paquet de mouchoir. elle lui dit merci, il se contente d’un signe de tête avant de sourire à ses paroles. “bon, si tu essayes, c’est déjà ça. au pire, si tu pleure, je pleurerais aussi, mais ma fierté en prendra un coup.” qu’il tente de s’amuser, de l’aider. prendre les choses à la légère, malgré l’angoisse et la situation. mais il se focalise sur elle, de ce fait, il a plus facile à gérer ses propres émotions négatives. elle aime bien ce genre de garçon...il sourit, rougit un peu en se grattant l’arrière du crâne. peu habitué à ce genre d’échanges. “bon, alors tu devrais m’apprécier, c’est déjà une bonne chose. puis, je t’offre mes m&m, ça fait un point pour moi.” qu’il tente de nouveau, un brin de malice sur le visage, bien que l’obscurité n’aide pas à voir ses traits avenants et souriants. il change de tactique, décide de lui changer les idées en faisant connaissance avec elle. ils n’ont rien d’autre à faire, de toute façon...passer le temps comme ils le peuvent, ça peut apaiser les tensions. elle lui répond et il sourit, repliant une jambe contre lui, enroulant ses bras autour de celle-ci. son menton repose sur son genoux, mais il garde cependant les yeux sur la jeune femme. “sympas la mission humanitaire, c’est cool, j’aime l’idée. moi, je suis arrivé y’a quelques années, mais j’ai intégré la adam récemment. avant, j’étais juste un étudiant parmi tant d’autres, perdu dans la foule.” il rit un peu, haussant les épaules. “mais ça m’allait bien, j’aimais l’idée...comme j’aime l’idée de faire partie d’un groupe. sinon, je suis étudiant en langues étrangères, et je viens d’italie.”

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Tu ne sais pas tellement pourquoi mais, Frédérico arrive à t'apaiser d'une certaine manière. C'est surement le son de sa voix. Il te calme et il arrive même à te faire sourire alors que tu étais au bord de la crise de larmes. T'es encore une enfant et une salle sombre comme celle-ci, aussi grande, ça te fait vraiment flipper. Tu t'imagines un tas de choses horribles. T'as une imagination débordante et celle-ci est soutenue par tous les films que tu vas voir au cinéma. Tu esquives un petit sourire en haussant les épaules pour lui montrer que même s'il pleure et bien toi, tu t'en fiches. Au pire, tout ce qui se passe au Kendall Square Cinema reste au Kendall Square Cinema. Tu trouves que c'est un bon compromis. Comme ça, les gens ignoreront que tu crois aux fantômes, au zombies et autres espèces de créatures venues de science fiction. Tu arrives, malgré le stress et la peur, à lui faire un compliment tout en acceptant ses m&m's et son paquet de mouchoirs. T'en auras certainement besoin. Tu lui tends quelques bonbons pour qu'il se serve s'il le désire. Si on était en maternelle, j'te jure que je t'aurais déjà demandé de m'épouser. Tu rigoles en te revoyant toi, petite fille, en train de craquer pour tous les mecs qui osaient te tendre un bonbon. T'es toujours aussi fleur bleue. Oui, tu crois au prince charmant et à toutes ces conneries également. Trop naïve la petite ! Il s'installe différemment et t'en profites pour rassembler tes jambes contre toi également. Tu lui parles de la mission humanitaire, du fait que tu es à la Adam mais que tu étais à la Lowell avant ça. Il te parle de ses études et du fait qu'il était Student avant de se décider à rejoindre un groupe. J'adore l'Italie ! Mon meilleur ami vient d'Italie. Tu parles combien de langues ? Que tu demandes curieusement. Toi, t'as eu l'occasion de pas mal voyager dans la vie donc, t'en connais plusieurs aussi mais, ce n'est pas ton domaine d'études pour autant. Je suis étudiante en deuxième année en arts visuels. Je ne sais pas trop quoi faire dans la vie... Il y a tellement de choses qui m'intéresse que je ne sais pas m'arrêter à un seul métier... Au plus grand malheur de tes parents qui aimerait que tu sois un peu plus posée et que tu t'intéresses davantage à ton avenir. Et je viens de Newcastle. T'as déjà été en Australie ? Finalement, c'est bien quand on discute. T'as tout de suite l'esprit occupé. @Frédérico Mancini

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elle semble s’apaiser et ça le rassure. au moins, il se trouve utile, en quelque sorte. c’est toujours agréable à savoir. les paroles de la jeune femme le font sourire, presque rire. il prend un air sérieux, même si la noirceur des lieux pourrait effacer ses traits dans l’obscurité. tant pis, lui, il sait exactement ce qu’il fait, ou pas. “faisons-ça. ce qui se passe ici, reste ici. trop cool, on a notre propre pacte.” qu’il pouffe comme un débile, finissant par lui offrir des mouchoirs et de quoi grignoter. le chocolat a toujours eu l’art d’apaiser les maux, pour des raisons qu’il ignore. apparemment, ça déclenche des hormones ou il ne sait pas trop, mais c’est surtout le chocolat noir...enfin, il n’est pas médecin et n’est pas un adepte de la thérapie par la bouffe non plus. aux paroles de léonie, il rit de bon coeur. “et si on était en maternelle, j’aurais accepté ta demande et j’aurais juré de te protéger contre les serpents de sable du bac à sable…” le pire, c’est que c’est fort possible. il est certain qu’enfant, elle était tout aussi ravissante que maintenant. il s’installe confortablement et pioche un m&m’s, enclenchant la conversation pour détourner les pensées de la jeune femme. une tactique qui semble merveilleusement bien fonctionner, étant donné qu’ils se mettent à parler de ce qu’ils sont, de ce qu’ils ont vécus, en quelque sorte. “ah oui? il vient d’où?” qu’il demande avec curiosité. “je parle l’italien, l’anglais, l'espagnol, l’allemand et le français. mais j’étudie pour apprendre le mandarin, le coréen et le latin.” qu’il sourit calmement. il a toujours été avide de changements, de nouvelles expériences. curieux de nature, de cette soif d’intelligence. il veut parcourir le monde sans que les langues l’en empêchent. l’univers est tellement vaste, après tout. “ce n’est pas une tare de ne pas savoir s’arrêter à un métier, puis, tu as encore le temps de te poser. j’estime que la curiosité est une qualité, le besoin de s'enrichir, de vouloir explorer de nombreux univers. je suis comme ça aussi…” haussement d’épaules, il estime que c’est même une très grande qualité de l’âme. “non, je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup voyager. je suis parti de milan y’a trois ans, puis je suis venu directement ici pour étudier à harvard, quittant l’université de mon pays. depuis, je rêve de voyager, mais je prends le temps qu’il faut.” qu’il sourit. “mais sinon, j’aimerais beaucoup voyager en grèce pour l’histoire, le japon, l’inde aussi...et toi, tu as déjà voyagé?”

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Tu essaies de te rassurer comme tu peux. Ça pourrait être pire. Tu pourrais être coincée ici, toute seule, sans Frédérico pour te rassurer et te tenir compagnie. Tu te demandes quand même s'ils savent que vous êtes coincés ici. Est-ce que quelqu'un va réussir à remettre le courant ? Est-ce que quelqu'un va venir défoncer la porte. Peut-être ton prince charmant qui sait ? C'est quand même mieux qu'une attaque de zombie. Ou que de méchants fantômes plein de mauvaises intentions. En tout cas, le petit brun, tu l'aurais demandé en mariage si t'étais plus jeune et plus naïve que tu l'es encore. Tu lui fais part de cela et sa réponse te fait sourire. Ça va, il ne te prend pas pour une folle. Il rentre naturellement dans ton délire. C'est vraiment sympa de sa part. Peut-être que de faux semblants, juste pour ne pas que tu pètes les plombs, peut-être parce que vous êtes coincés ici ensemble et qu'il ne souhaite pas rendre la situation plus compliquée qu'elle ne l'est déjà. T'en sais vraiment rien mais, ce n'est pas si grave en soit. Wow, t'es vraiment mon prince charmant. Tu rigoles et ça fait du bien de ne plus autant stresser, d'être plus détendue. Tu lui proposes des m&m's à ton tour et vous commencez à discuter de tout et de rien pour faire passer le temps et ne plus avoir de pensées négatives, surtout. De Rome. Quand tu vas raconter cette histoire à Roméo d'ailleurs ! Tu lui demandes combien de langues il parle. Il te fait la liste. Elle est impressionnante. Ah oui, rien que ça ! Tu aimerais en connaitre autant toi aussi ! Tu lui racontes un petit peu ton parcours. Il ne te juge pas au contraire, il dit être comme toi. Ca fait vraiment du bien de ne pas se sentir juger ! Peut-être qu'il dit cela uniquement pour ne pas te blesser ou juste pour te faire plaisir. En tout cas, ça fonctionne ! J'ai beaucoup voyagé. Mon père est politicien alors, pour les vacances, on partait un peu à droite et à gauche comme ça, il pouvait bosser mais, il disait qu'il faisait cela pour nous. Enfin, tu vois le genre. Tu te mets à rire. en réalité, il y avait ton frère et toi. Et la nourrice évidemment. Vos parents avaient peu de temps à vous accorder. J'aimerais trop aller en Inde moi aussi ! Tout à l'air si magnifique et différent d'ici ! Qu'est-ce que tu aimais voyagé. Pourquoi tu as tout quitté pour Harvard ? Par choix ou par force ? Ok, c'est une grande université mais, il y en a d'autres qui sont toutes aussi bien. @Frédérico Mancini

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un prince charmant? lui? non...bien sûr que non. il n’est pas parfait, mais a toujours fait de son mieux. comme aujourd’hui. il essaye d’aider quand on a besoin de lui, quand il est capable d’offrir un certain soutiens. mais de là à être un prince charmant? “malheureusement, les princes charmants sont souvent accompagnés d’une princesse, mais pour l’instant, je n’ai pas trouvé ma cendrillon.” annonce-t-il en faisant une petite moue malheureuse, tout en riant en même temps. au moins, prendre les choses à la légère semble être plus facile...mais parfois, ça le pèse. depuis son mariage, il enchaîne les échecs...il ne parvient plus à trouver chaussure à son pied. à croire qu’il n’est pas fait pour cette foutue vie de couple. l’espace de quelques secondes, de quelques instants, son sourire s’évapore, son regard se noircit. heureusement, le pénombre de la salle cache ses émotions, du moins, il l’espère mais se reprend également très rapidement en main. plongeant pour prendre quelques friandises, il sourit de nouveau à l'énonciation de rome. “bel endroit avec de belles infrastructures.” elle est heureuse de ne pas se faire juger, mais une fois encore, c’est souvent ce qu’évite l’italien. entrer dans le jugement...ça ne lui sert à rien, puis, c’est souvent mal perçu, également. “j’évite de juger les gens trop rapidement, j’essaye davantage de les comprendre. je trouve que c’est de un, plus poli et de deux, plus intéressant. une erreur de jugement est souvent plus horrible qu’une erreur de compréhension.” il ne sait pas trop si ce qu’il dit est compréhensible en soit, si elle va comprendre le sens de ses mots...mais lui, il sait ce qu’il veut dire et c’est le principal. énonçant les langues qu’il connaît, il finit par hausser les épaules. “mes parents voulaient absolument que je sache communiquer...je suis fils d’un avocat et d’une chirurgienne, donc, ils avaient des emploies fixes...mais oui, je vois le genre, ça devait pas être amusant tout les jours.” répond-t-il en imaginant parfaitement ce que ça doit être, bien que lui, n’ait jamais vécu ce genre de chose. “j’avoue, les paysages ont l’air sublime. puis, ils ont une autre façon de voir le monde, d’évoluer, d’autres coutumes ect...ça doit être super enrichissant à mes yeux.” sourit-il, content de voir qu’il est tombé sur une jeune femme qui partage au moins quelque chose de positif avec lui. cependant,la dernière question de léonie le crispe légèrement et il détourne les yeux. “j’ai...j’ai fuis une peine de coeur...j’avais besoin de m’éloigner. et toi?”

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Tu lui expliques que si tu étais plus jeune, tu l'aurais demandé en mariage à l'aide d'une bague faite en pâquerette. T'es heureuse de savoir qu'il aurait accepté ta proposition. Avec tes petits yeux et ton sourire d'ange, t'aurais eu le coeur brisé si ça n'avait pas été le cas. Tu te revois en train de pleurer dans la cours de récré parce qu'on t'avait volé ton prince. Qui sait, je suis peut-être ta princesse ! Que tu déclares avant de te mettre à rire. Tu ne le connais pas assez pour savoir si c'est le cas. Tout en mangeant des m&m's, vous tentez de faire plus ample connaissance afin de faire passer le temps. C'est très long d'être enfermés dans le noir absolu et encore, heureusement que vous avez vos portables pour vous éclairez. Tu te demandes pour combien de temps encore vos batterie vont vous sauver. J'y suis allée une ou deux fois, je ne peux que confirmer. De toute façon, tu aimes découvrir de nouvelles choses, de nouveaux endroits, de nouvelles architectures, différentes coutumes. Bref, tu apprécies voyager. Ne change pas parce que les gens comme toi, les hommes comme toi, ils sont rares de nos jours. Ouais, t'es souvent trop gentille, trop souriante, trop drama queen, trop fleur bleue, trop excessive, trop possessive, trop enthousiasme, trop attachée, trop engagée... Bref, tu en as entendu des choses à ton sujet et souvent, même le positif se transforme en quelque chose de mal. Tout le contraire de ta façon de penser toi qui vis dans le monde des bisounours. Tes parents ont l'air cool. Mon père nous emmenait avec eux pour faire croire que c'était un bon père... Enfin, je ne dis pas qu'il ne l'est pas c'est juste que je ne le connais pas plus que ça... Ma mère est infirmière, plus occupée par son travail aussi que par ses enfants. Mais ma nourrice était vraiment trop cool. Tu esquives un petit sourire en te rappelant tout ce que tu lui as fait enduré avec Zed. Il te parle de ses destinations de rêve. Le jour où tu y vas, t'as intérêt à prendre pleeeeeein de photos pour me montrer. Mais qui sait, peut-être que tu le visiteras avec lui. Tu lui demandes pourquoi il a quitté son pays natal pour Harvard parce qu'il y a beaucoup d'autres universités et parce que tu es une personne très curieuse. Il parle d'une peine de coeur et tu baisses instinctivement les yeux en secouant la tête de haut en bas. T'es apte à comprendre, vraiment. Je suis du genre à fuir aussi... Je suis venue à Harvard parce que mes parents tenaient à ce que je fasse des études et parce que mon frère étudie ici. Et je suis partie au Sri Lanka sur un coup de tête, ce qui m'a valu une peine de coeur aussi donc... Je comprends ton raisonnement ! @Frédérico Mancini

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sa princesse? il ne peut s’empêcher de rire de nouveau. “qui sait. on le saura bien un jour ou l’autre, si c’est le cas. mais ça ne me dérangerais pas.” qu’il répond simplement en lui envoyant un petit clin d’oeil. au moins, cette conversation est détendue, plus calme que le début de cette situation dramatique. il parvient à la détendre, lui faire penser à autre chose que la pénombre, que la salle vide et cette panne complètement chiante. seul point fort, il peut faire connaissance avec léonie. rien que pour ça, il n’a pas spécialement envie de changer d’endroit. ça a du bon de se retrouver coincé avec des gens sympas, ça donne l’impression qu’ils sont seuls au monde l’espace de quelques heures. quand elle lui dit de ne pas changer, que les hommes comme lui sont rares, il sourit légèrement mal à l’aise, par timidité aussi. il n’a pas vraiment l’habitude de recevoir des compliments comme ça, généralement, c’est lui qui en fait. “c’est gentil et je ne compte pas changer...mais crois-moi, nous ne sommes pas rares, on est juste difficiles à trouver.” qu’il s’amuse un peu. parce qu’il ne veut pas croire que tous les hommes sont des crétins, sont des salops. mais il est vrai que cette nouvelle génération ne jure que par le sexe, l’alcool, les drogues, les fêtes. oh, il aime s’amuser, mais possède des valeurs que ses parents ont fait en sorte de lui inculquer. comme le respect envers le genre féminin. ils en viennent à parler de leur famille et il écoute attentivement. décidément, ils ont vécu dans des univers très différents, l’un comme l’autre. “oui, mes parents sont sympas...ils ont quelques défauts, mais rien d’alarmant. notamment le fait qu’ils sont extrêmement croyants, alors que moi, non. mais je pense que des parents, au fond, ont tous une façon particulière de montrer leur affection. parfois, c’est juste plus difficile pour certains.” enfin, il ne peut pas s’avancer non plus...après tout, il ne connaît pas toute l’histoire et, parfois, certaines personnes ne sont pas faites pour être parents, simplement. comme ses géniteurs qui avaient décidé de l’abandonner. mais ça, il préfère éviter de le dire. “promis, si j’y vais un jour, je t’enverrais des photos et des vidéos. enfin, pour ça, faudra que j’arrive à garder contact avec toi.” qu’il s’amuse en souriant légèrement. cependant, la conversation touche un point plus sensible...et vu le regard de léonie, elle semble également concernée. “parfois, la fuite n’est pas une preuve de lâcheté, mais la meilleure des solutions pour se préserver...il faut juste savoir quand fuir, et quand faire face et c’est probablement ça le plus compliqué.” qu’il soupire. brusquement, les lampes s’allument et il sursaute, se protégeant les yeux. “merde, ils auraient pu prévenir! je suis devenu aveugle d’un coup.” qu’il grogne, les pupilles brûlantes. les portes résonnent dans un clik sonore, annonçant que celles-ci étaient déverrouillées, laissant apparaître un employé qu’il s’excuse de là où il est, prévenant que la coupure était réparée. “bon ben...je pense que nous sommes libres.”

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Au cas où il ne l'ait pas remarqué, tu es non seulement un peu rêveuse mais tu débordes également d'imagination. Après avoir discuté zombie, fantôme et autres créatures maléfiques pouvant vous attaquez dans l'obscurité, tu viens à parler prince et princesse des bacs à sable. Mais ça va, tu n'as pas l'impression d'être une folle furieuse à ses yeux et c'est peut-être pour ça que tu poursuis dans ton délire. T'aurais peut-être du le prévenir avant d'entamer la conversation, qu'il fallait t'arrêter et que tu pouvais être une catastrophe ambulante, un boulet collé à la cheville. Ravie de savoir que je ne t'ai pas fait trop peur. Tu rigoles mais si ça se trouve, c'est juste de la politesse. Qui voudrait d'une enfant comme toi ? T'as failli chialé parce que tu te retrouves enfermée dans une salle de cinéma obscure, si ce n'est pas de la lâcheté, un comportement immature, tu ne sais pas à quoi cela pourrait bien faire référence. En tout cas, quand il te parle de lui, tu constates que c'est quelqu'un de bien et les hommes comme lui sont rares de nos jours alors, tu l'encourages à poursuivre sur cette voie. Ah ouais, vous faites partie de ces Pokémon rares, quasiment impossible à attraper. Tu. secoues la tête comme pour montrer que tu as bien compris ce qu'il voulait dire mais comme toujours, tu en fais des caisses. Il te parle ensuite de ses parents et de son envie de voyager. Tu te mets d'accord avec lui sur l'Inde, toi aussi tu aimerais avoir l'occasion de mettre les pieds en terre inconnue pour découvrir leur culture mais aussi les animaux et les nombreux bâtiments à l'architecture exceptionnelle. Je pourrais te donner mon numéro... Si tu veux. Tu hausses un peu les épaules. Tu ne sais pas si c'est ce qu'il souhaitait dire par là. Peut-être que c'est juste qu'il n'arrivera pas à rester en contact avec toi jusque là parce que tu es chiante. Qui sait ! Il parle d'amour, de peine de coeur. Tu exprimes la tienne à ton tour. Il tente d'y voir le positif. Tu n'es pas sûre d'être d'accord cette fois-ci. J'espère que ça pourra s'arranger pour toi... Tu tentes d'esquiver un petit sourire. Tu n'as pas le temps d'ajouter quoique ce soit que les lumières s'allument d'un seul coup. Cette fois-ci, tu es d'accord avec Frédérico, ils auraient pu vous prévenir. Toi aussi t'as fait un bond ridicule avant de porter ta main au coeur pour t'assurer que celui-ci était toujours en état de marche. Tu te redresses avant de lisser tes vêtements puis, tu te lèves et attends qu'il en fasse de même. Merci d'être restée avec moi... Enfin, je me doute que tu n'avais pas le choix mais, t'étais pas obligé de me faire la conversation et... C'était sympa ! @Frédérico Mancini

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un pokémon rare? l’italien ne peut s’empêcher de rire de bon coeur à cette comparaison. “faut carrément une pokéball mystère pour m’attraper tu crois? genre, le truc super difficile à trouver?” étrangement, il aime bien ce grain de folie qui alimente la personnalité de léonie. cette petite flamme qu’il ne faut absolument pas éteindre, à ses yeux, mais davantage, alimenter. il aime ce genre de personnalité, de personnes. lui aussi peut démarrer et aller loin dans ses délires, cependant, la conversation tourne différemment. elle lui propose son numéro de téléphone et il secoue la tête positivement. après tout, pourquoi pas? “ben écoute ouai, avec plaisir même. je peux te donner le miens aussi, comme ça, on peut facilement rester en contact.” parce que rencontrer des personnes avec qui le feeling passe bien, aussi rapidement, c’est loin d’être chose aisée. elle semble vraiment gentille, débordante d’imaginations, cependant, il voit également des blessures peut-être partagées. l’amour, notamment. ils semblent avoir partagés la même chose, une peine semblable et c’est quelque chose qui, au fond, n’est pas si rare. la douleur du coeur est universelle...c’est bien connu, et c’est souvent la pire de toute. celle qui laisse des marques, qui brûle et qui dévore. “merci. pour toi aussi…” mais la lumière s’allume et la noirceur disparaît, vient agresser ses iris. il en tomberait presque à la renverse. prenant le temps de s’habituer, il voit léonie au bord de la crise cardiaque et se retient de rire. “ça va ton coeur?” qu’il demande un sourire en coin avant de se redresser également, replaçant ses vêtements convenablement. putain, il a les jambes endormies...passant une main dans ses cheveux, il sourit avec sincérité. “t’inquiète, c’était sympas pour moi aussi. étrangement, je regrette pas qu’il y ai eu cette coupure pour le coup.” qu’il avoue en haussant les épaules. “d’ailleurs, attends, avant de partir.” il sort automatiquement son téléphone portable pour le lui tendre. “oublie pas ton numéro, ça serait con.” ben oui quoi...ça serait dommage qu’il la voit brusquement disparaître, bien qu’il sache où la trouver. elle est chez les adams, donc, il la croisera très probablement et dans le fond, il espère que ça arrivera rapidement.

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Forcément, y a ton côté petite geek qui ressort et tu te mets à parler Pokémon sans même t'en rendre compte mais, très rapidement, il te le fait remarquer et tu grimaces un peu. Mais, quand tu vois qu'il le prend bien, tu secoues la tête positivement, de haut en bas avant de confirmer tes dires. C'est exactement ce à quoi je pensais, oui ! Les mecs dans son genre sont très difficiles à trouver. Lorsque l'on en a un sous le coude, il ne faut pas le laisser s'échapper. Toi, en partant pour le Sri Lanka, t'a tout abandonné. Tes amis, tes cours, des bons Pokémon. Le Pokémon de l'amour, il s'est enfuit et une autre semble avoir réussi à l'apprivoiser. T'es certaine qu'elle arrivera très rapidement à mettre la main dessus si ce n'est pas déjà fait aujourd'hui. Un boule se forme au travers de ta gorge lorsque tu te mets à penser à cela mais malgré tout, tu gardes le sourire et vous décidez de garder contacter. Après tout, s'il a réussi à te supporter pendant ta crise de panique, au beau milieu d'un cinéma vide, tu te dis que ça devrait être simple autour d'un verre. Tu es presque déçue que la salle se rallume parce que l'espace d'un instant, t'as réussi à oublier tout tes problèmes et le poing pèse à nouveau sur tes épaules quand la réalité revient au galop. Frédérico met des mots sur tes pensées et tu inspires profondément. Je crois que c'est tout pareil pour moi ! Tu hausses un peu les épaules et t'apprêtes à tourner les talons pour rejoindre la sortie quand il te retient pour l'échange de numéros. Tu pivotes pour prendre son portable entre tes mains. Tu tapes ton numéro et le rendre dans tes contacts. Tu t'envoies un message pour avoir le sien également. C'est alors que tu retrouves le tien au fond de ton sac. Toi qui le cherchais depuis le début de la panne ! Tu peux m'appeler quand tu veux ! Tu le lui tends, sourire aux lèvres. Finalement, ce n'était pas si terrible que ça. Tu n'aimerais pas rester coincée dans le noir tous les jours mais une fois de temps en temps, finalement, ça ne fait pas de mal. Les gens sont tellement matrixés par les nouvelles technologies qu'ils en oublient les vraies rencontres et toi la première, tu ne peux pas le nier. @Frédérico Mancini

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