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I LOVE HARVARD
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    alexito - the things we lost in the fire
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    Lien du postDim 20 Sep 2020 - 23:02
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    the things we lost in the fire
    w/ @Alexis Callaghan
    ~~~~
    A peine installé en Californie que je reçois un message de Peyton, mon ancienne collègue de présidence Currier. Paolina, disparue, puis réapparue sur terre dans un état pitoyable. Police, hôpital, ce sont les seuls mots que j'ai retenu. Elle ne m'a pas dit clairement quand est-ce qu'on pourra la voir mais qu'importe. Je prends le premier vol direction Boston en emportant seulement quelques affaires dans un sac. Je n'ai même pas eu le temps de défaire ma valise, autant la laisser là. Le vol me semble long, plus long que mon aller pour Los Angeles. A peine débarqué sur le sol du Massachusetts que je prends un taxi, direction l'hôpital. J'ai mon coeur qui bat à cent à l'heure. Je n'ai rien mangé depuis la nouvelle et je sens la fatigue me donner des maux de tête. J'ai peur, peur de perdre la seule amie qu'il me reste. Y compris Hope, qui devait normalement venir me rejoindre la semaine prochaine. Le temps défile lentement, pourtant, les gens sont pressés dans les rues et sur la circulation. J'ai abandonné mon taxi un peu avant le parking de l'hôpital pour continuer le reste à pieds. Je rentre dans l'établissement médical, cherche la chambre de Paolina Diestrovitch à l'accueil en me faisant passer pour son petit copain. Je les connais, ces failles, mentir pour avoir ce qu'on veut. Je l'ai bien trop souvent fait en étant gamin, lorsque les services sociaux nous retrouvaient dans la rue pour nous envoyer à l'hôpital faire des examens en tout genre. Arrivé à son étage, je remarque un policier qui surveille la porte. Je m'emporte, leur explique que je dois la voir. Mais il refuse, se montre presque menaçant et je descends en pression quand il m'explique que sa vie est saine et sauve, qu'ils doivent juste lui poser quelques questions avant de laisser des potentielles visites. Aujourd'hui, ou demain. Mon coeur bat à cent à l'heure, mes poings se serrent. Calme-toi Quito. Il faut juste attendre. Sois patient. Je finis par hocher la tête calmement à l'agent et fais demi-tour. Je vais attendre, toute la nuit s'il le faut. Je m'en vais au distributeur de café le plus proche en fouillant dans ma poche après une pièce. Ma maladresse en fait tomber une qui ricoche sur le sol et se retrouve à plusieurs mètres de moi. Je râle dans ma tête et je m'abaisse pour la ramasser. Lorsque je me redresse, je te vois toi. Celle que j'ai fuis pendant deux jours, en vain. Avec tout ça, je n'ai même pas pensé que je pouvais la retrouver déjà. Le hasard est bien trop malsain. « salut. » que je lance naturellement. Ce n'est pas courant de croiser des connaissances à l'hôpital, encore moins une ex. Cette ex.


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    Lien du postJeu 24 Sep 2020 - 22:01
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    the things we lost in the fire
    w/ @Quito Halgrove
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    Les pieds qui martèlent le sol et qui piétinent, qui errent aussi, se perdent un peu puis se retrouvent dans une des salles d’attente. Deirdre fait quelques examens de routine, et Lex s’oblige à ne pas assister à tout, à ne pas devenir tarée avec cette grossesse. Vous savez, ne pas vivre ça par procuration. Puisque sa plus proche alliée est, elle, capable de faire ça, ce petit miracle que l’amazone est bien incapable d’exécuter. Le prix à payer de sa colère. Les nerfs sont anxieux, la tête cogite, et le corps a besoin de bouger. Ca a l’air si fragile à l’échographie, que demoiselle ne sait pas bien comment elle peut le défendre. Les armes semblent bien inutiles face à minuscule tas de chair en devenir. Alors, elle a aussi le cœur qui bat à cent à l’heure, et la respiration pénible. Mais c’est pas assez, hein ? Faut en rajouter encore, secouer le pauvre battant et le soumettre à de nouvelles péripéties, tester sa résistance, maintenant qu’on sait qu’il survit aux chagrins et aux pulsations amoureuses. Mettre Quito, là, en propriétaire d’une pièce qui court sur le sol de l’hôpital. Qui s’approche. J’la vois, cette pièce, et j’en suis à me demander si ça sera pile ou face. Pile, tu relèves les yeux vers moi. Face, une infirmière passe devant au moment où tu te redresses. Laisser faire le destin, et voir avec lui si on mérite cette chance-là. J’sais plus quoi espérer. J’sais même pas ce que tu fous là. J’ai vu la photo, j’ai vu la destination, j’ai compris le départ. Tu m’l’a pas dis. T’es partie, et tu me l’as pas dis. Tu m’as laissé deviner, regarder les sous-titres, voir d’autres prévoir de te retrouver. Je suis dans aucun de tes plans. Mais, tu vois, c’est pile. C’est pile, et je serre le ventre et les dents. Regarde-moi. J’t’en supplie, regarde-moi. Parce que c’est ma seule obsession depuis que mon regard s’est posé sur toi y a quelques instants. « Salut » Répondu en simultané, les doigts fébriles qui viennent remettre une mèche derrière l’oreille. Presque timidement. « Tu t’es coupé les cheveux. » C’est plus facile de parler de ça, que du reste. L’espèce de sourire que je sers est peu assuré. Pathétique. « Ca te va bien. » T’es beau. T’es vraiment beau. De toute façon j’ai plus le droit d’agripper mes mains à tes boucles, alors t’as raison, coupe-les, que personne d’autre n’y perde quelques soupirs. Les doigts s’engouffrent dans les poches, et les lèvres se pincent. Adieu combattante. « .. Je pensais pas te voir ici. » Toi qui vise ailleurs. Partout sauf là où je suis.


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    Lien du postVen 25 Sep 2020 - 10:56
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    w/ @Alexis Callaghan
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    Décidément, elle me colle à la peau. Quand je pense la fuir, elle s'accroche un peu plus, suit mon ombre, veut se fondre dedans. Je remets encore ceci sur la faute du hasard. Ce destin auquel j'ai arrêté d'y croire depuis un moment qui s'amuse avec mes nerfs, avec mes émotions. Les montagnes russes, on a assez pratiqué tous les deux, je crois. Il est temps de passer à autre chose, à quelque chose de plus platonique, pour éviter encore des chutes violentes. Difficile. Plus dur qu'à faire qu'à dire. La demoiselle ne fuit pas mon regard, plante ses longs cils aux miens, m'accroche tel un insecte coincé dans sa toile. Tais-toi, fichu battant qui ne me sert plus à rien. T'as plus le droit de battre aussi fort. Je te l'ai interdit le jour où j'ai tourné les chevilles en la laissant en Thailande, sous ce bleu azur. Voyage qui devait être signe de rapprochement, de retrouvailles. Se retrouver comme dans son appartement, laissant les crêpes à l'abandon. C'est drôle, j'ai l'impression d'être la crêpe maintenant. Je lève les sourcils et passe une main sur mon crâne quand elle remarque ma nouvelle coiffure. J'avais presque oublié. Tu sais ce qu'on dit, nouvelle vie, nouvelle coupe de cheveux. Nouveau style. J'ai même changé de parfum. Mais pour le remarquer, il faudrait que tu te rapproches un peu plus, et que tu respires la peau douce dans ma nuque. « merci, j'avais besoin de changer. » je réponds tout naturellement. Tu les vois tous les changements qui s'opèrent dans ma vie ? Bien-sûr, vu que tu es aussi sur la liste des choses à rayer. Je n'ai pas encore réussi à cocher la case, mais un jour, j'y arriverais. Je fais rouler la pièce de monnaie entre mes doigts puis je pivote pour l'insérer dans la machine et sélectionner un café. Alexis reste à mes côtés, me souffle qu'elle ne pensait pas me voir ici. Mon dos qui se tend légèrement, je déglutis, reste le regard fixé sur les boutons lumineux. « moi non plus, je ne pensais pas revenir si vite. » les deux derniers mots m'échappent. Je ne comptais pas dire ça mais c'est sorti. Comme si mon inconscient voulait me pousser à avoir cette discussion avec elle, sur le fait que je suis parti de la ville sans rien lui dire. « je suis là pour paolina, elle... » en parler tout haut me fait un mal de chien. Je peux cacher beaucoup d'émotions, ne rien dire, mais mon visage finit toujours par me trahir. « quelqu'un la séquestrée. » la petite musique qui indique que le café est servi, je le prends entre mes doigts et fixe le liquide chaud.


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    Lien du postMer 30 Sep 2020 - 22:36
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    w/ @Quito Halgrove
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    Allez, assume et dis-le, au Quito adolescent, que tu t’es barré encore une fois. Que t’as changé de ville, encore. La dernière fois que tu m’as laissé, j’y ai abandonné une partie de moi-même ; une flaque de sang et une descendance. Cette fois, j’vais juste éclater encore davantage mon cœur contre le mur, j’vais le repeindre en rouge. Et toi tu regardes pas, tu détournes les yeux et tu presses le pas loin de moi. Tu m’laisses. Quand on s’est retrouvé, j’ai cru que cette fois, on avait consolidé nos liens, qu’il faudrait s’acharner sur les chaines pour les faire céder, qu’il faudrait regorger d’inventivité pour en venir à bout. J’pensais pas être si facile à oublier. Mais tu vois, j’me plante encore. Deux fois. Deux fois qu’on m’aime et qu’on part, qu’on me laisse même pas le temps de le dire. Juste le ressentir, laisser le sentiment envahir, prendre possession du ventre et du cœur, mais pas le temps d’aller jusqu’à la gorge. La langue commence à apprendre la leçon, mais à quoi ça sert, si j’ai personne à qui le dire ? « Un nouveau départ. » A quoi ça sert, si je fais pas partie de ce nouveau plan ? Le ton laconique, et les lèvres en feu. Ton livre est terminé, alors que j’suis encore au beau milieu du mien, à rajouter des pages et des histoires. Des histoires où tu veux pas être mon héros ; aux cheveux courts, longs, ça sera comme tu veux. Et la respiration est compliquée, quand je suis à tes côtés sans saisir tes doigts. Le regard qui te fixe dans le reflet de la machine à café. « Peut-être ne pensais-tu pas revenir tout court. » Sont-elles aussi jolies là-bas ? L’air est-il plus respirable, quand on ne le partage pas ? Et, les prunelles quittent le reflet pour regarder furtivement vers le sol, comme un manque de courage évident quand la réplique passe la bouche. « Tu ne m’avais pas dit que tu comptais partir. » Y a pas que sur un ring que j’aime la douleur. Je l’aime aussi quand elle est aussi aisée qu’une réplique. Allez, dis-le que tu l’as décidé après nous, après nos déceptions et nos colères ; que là-bas, c’est mieux puisque je n’y suis pas. Marque un temps. « Je suis désolée pour ton amie.. » C’est faux, j’en ai rien à foutre, parce que j’suis égoïste, et que là, j’pense qu’à toi, à toi qui est parti sans moi. J’en ai rien à foutre de Paolina, mais j’reprends : « Comment va-t-elle ? » Puisque-toi, ça te touche, je suppose que finalement j’m’en fous pas tant que ça.

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    Lien du postJeu 1 Oct 2020 - 17:55
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    w/ @Alexis Callaghan
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    J'ai pas envie que la conversation s'éternise, non. Je veux que ça soit rapide, comme la dernière fois que je t'ai vue avant mon départ, dans ta salle de boxe. Bref, c'est tout ce qu'il faut. Car plus je t'écoute, plus je te réponds et j'échange avec toi, plus je sens mon coeur partir un couille. Non. J'ai dit non. Plus de sentiments, plus rien, alors tais-toi, traitre. Les jeux de mots qui changent la phrase sur mon départ, je vois que la brune est légèrement froissée. Peut-être qu'elle aussi, tout compte fait, ne s'attendait pas à me voir si vite car elle n'en avait pas envie. On n'était plus officiellement en couple mais c'est moi qui ai dit merde, qui ait mis le signale d'alerte, le panneau de signalisation danger sur notre route. Reculons, prenons d'autres chemins plutôt que celui qui nous amène directement dans le ravin. Au lieu de laisser le gps chercher après une autre alternative pour être ensemble, j'ai pris le premier raccourci : la fuite. LA, ma douce, ma maison. Santa Monica et ton soleil réconfortant. Mes lèvres se délient et cherchent les mots sur les phrases dures de Callaghan. Du son parvient à sortir de ma bouche, presque spontanément, lui coupant la fin de sa phrase. « c'était le but. » est-ce que j'ai été trop sec ? Moi et l'angoisse de toujours mal faire, mal parler. Je me pince les lèvres et je reprends, tête baissée : « j'avais besoin de tout couper et... je craignais que tu m'en empêches, ou que tu trouves le moyen de me faire changer d'avis. » parce que tu vois, je suis faible ma belle. J'ai beau avoir le cran de partir sur un coup de tête mais je peux très bien aussi revenir sur cette même pulsion qui m'a prise. Vouloir me séparer de ta vie ne veut pas dire que j'en suis forcément capable à cent pour-cent. J'ai encore du travail, un cheminement pour y arriver. Et tu vois, si t'es dans les parages, j'y arriverais pas. Le sujet dérive sur ma venue ici et honnêtement, je n'attends pas grand chose d'Alexis. Si je lui montre à quel point je me sens mal pour Paolina, elle risquerait de profiter de ma vulnérabilité. C'est dur, vous savez, de repousser de toutes vos forces quelque chose que vous ne cesserez de désirer. « bien, enfin, c'est un grand mot. » je ne l'ai pas encore vue pour le moment. J'attendrai le temps qu'il faudra pour être à ses côtés et veiller sur elle. « et toi, tu es là pour... ? » est-ce que ça m'intéresse ? Pas vraiment, sauf si ça la concerne directement.


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    Lien du postJeu 1 Oct 2020 - 22:15
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    w/ @Quito Halgrove
    ~~~~
    Pourquoi t’y arrives et pas moi ? A tourner la page, à te barrer en me montrant le dos, à me repousser. A me faire du mal. Tu vois, j’y mets de la volonté, mais j’arrive jamais à me blesser plus que tu ne le fais. Halgrove, on l’mets dans le camp des gentils, on lui donne toute la bonté du monde ; mais il a du sang sur les doigts. J’sais plus si c’est toi qui a plongé tes mains au fonds de mes entrailles, ou si c’est moi qui me suis couchée, sanguinolente, sur ton corps. J’sais plus qui a attaqué le premier. Qui est tombé le dernier. Mais t’es parti. Tu tiens pas tes promesses Quito, et moi j’avais plus que ça pour me maintenir à la surface. Je tousse et je m’étouffe. Tu reviens pour une autre. Allez, accrochez mes poignets, promis j’me débattrais, je me briserais quelques os pour que tu viennes à mon chevet. Tu viendras, hein ? Est-ce que tu te rappelleras de moi, quand les mois passeront ? Je savais même pas que ta bouche pouvait être si acide, j’étais habituée à la côtoyer délicate et aimante. Tes traits se sont endurcis, les cheveux sont raccourcis, et ta demeure est désormais ailleurs. Le cœur éloigné du mien. Tu les entends s’appeler, quand la nuit tombe ? « Je t’aurais fait changer d’avis. » Avec une certitude qui s’affirme. J’aurai trouvé, n’importe quoi, j’aurai bossé mes arguments, aiguisé mon chantage. L’inspiration est douloureuse, et elle regarde ailleurs, une ou deux secondes. « Alors.. je suppose que tu as bien fais de ne rien me dire. » Si vraiment ton désir était de partir, tu as bien fait de taire tes projets. Je ne peux empêcher ce que je ne connais pas. Je ne peux empêcher la réplique de passer la bouche : « Qu’est-ce qu’il y a de plus, là-bas ? » Un lot de consolation, une blonde au rire bruyant ? Me parle pas de soleil ; ça dénature les vacances, de voir le soleil en permanence. C’est ici ta maison Quito. C’est ici que ta meilleure amie convulse, et c’est ici que je t’attends. Je suppose qu’il serait mal venu de remercier une blessée, mais cette inconnue de Paolina m’a permis de te revoir, et de te rappeler mes traits. Tu vois, tu peux partir, accélérer le pas, j’trouverai toujours un chemin pour surgir sur ta route. Pour hocher la tête, et graver ce prénom quelque-part. Cette excuse pour revenir vers toi, sous couvert d’une empathie simulée. « Deirdre. » Dans ce chaos, ces tempêtes qui portent ton nom, ce prénom suffit à m’envelopper d’un peu de réconfort. Je suis plus solide quand elle est dans les parages. « Elle fait des examens. » Et, les lèvres se soulignent d’un sourire plus doux que ceux habituels. « Elle est enceinte, alors.. j’essaye d’être là pour elle. Pour eux. » Partager une demeure, du temps, et un cœur. C’est plus léger, quand le sujet est pensé. « Autant te dire qu’il aura la tata la plus tarée et possessive au monde. » Un instant, j’oublie. Le reste, tout le reste, tout ce qu’on a gâché. Un instant, j’veux que tu vois combien j’peux aimer déjà un gosse qui est pas encore né. J’veux que tu vois ce qu’il y a de bien, dans ma carcasse. Et le sourire éclaté se fane un peu, se maitrise, quand je me rappelle. « Enfin, voilà. » Les doigts qui s’attrapent, et se serrent, se tortillent. Les yeux qui se posent sur toi puis se défilent sous les lamentations du cœur.


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    Lien du postVen 2 Oct 2020 - 10:55
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    w/ @Alexis Callaghan
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    Je ne veux pas avoir cette discussion. Je ne veux pas devoir me justifier de mon départ devant tes beaux yeux. Chaque phrase que je dis, chaque mot est bien pensé, dans le but que tu n'essayes pas de déformer mes phrases, de me retourner le cerveau pour que tu puisses accéder de nouveau à ma fragilité. Je suis un homme certes, mais un homme sensible qui cache bien sa corde. Sauf que toi, Callaghan, tu sais très bien comment la trouver et la titiller. Bien sûr que tu m'aurais fait changé d'avis. Ma main a couper. Mais tu n'as pas eu le temps de le faire et je ne te laisserai pas le faire. Mes épaules se haussent et après avoir trempé mes lèvres dans le café brûlant, je soupire : « j'en doute pas. » je pensais que tu faisais attention à tes mots, Quito. Qu'importe, elle est déjà en train de m'envouter de ses yeux de lynx. Je la laisse dire des choses que je ne voulais pas entendre. Imbécile d'équatorien. Je relève le regard sur elle et me mords la lèvre, pensif. Ouais, c'est juste aussi ça ; j'ai bien fait de ne pas la prévenir. Elle reconnait donc la mauvaise influence qu'elle pose sur moi ? Je suis la fleur qui gèle au petit matin quand le gel Callaghan l'effleure de ses doigts. Qu'est-ce qu'il y a de plus ? Un monde sans toi. C'est dur mais paisible à la fois. Mais ce n'est pas ce que tu veux entendre. Voyons, un petit mensonge peut-être ? Vu qu'elle excelle dans le domaine, je pourrais m'y prêter au jeu. Et de toute façon, je ne lui dois plus rien. « je viens presque d'être engagé dans une école à LA. je dis presque car j'attends encore la confirmation. » je garde mes yeux loin de toi pour vérifier que tu ne remarques pas que je me mens. « et puis... je suis plus proche de ma famille. » enfin, je peux les retrouver, mes parents et ma soeur. Mes cousins, mes oncles, etc. S'il y a bien un point positif dans ce déménagement soudain, c'est de retrouver mes êtres chers. J'ai toujours été quelqu'un de très famille. J'étais désireux de potentiellement en construire une avec toi, Alexis, mais ça n'a plus d'importance. Elle aussi est donc là pour sa meilleure amie. Nouvelle plutôt positive quand on sait que la mienne est entre la vie et la mort sur son lit d'hôpital. Regardez-là, s'inquiéter pour un petit bébé qui n'est même pas encore né. Je suis... dubitatif. Mais surpris. Je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse donner du sien pour la grossesse d'une amie, sachant qu'elle n'aura jamais la chance de donner la vie. C'est plutôt beau. J'ai un sourire tendre qui étire mes lèvres. « tu seras parfaite. » ça c'est le Quito avec ses belles paroles qui touchent sans compter. J'y crois, je sais que quand quelque chose lui tient à coeur, elle s'y donne à cent pour-cent. Content qu'elle ait trouvé plus d'intérêt à s'occuper de la grossesse de Dierdre plutôt que notre relation. C'est de bonne guerre. Et de toute façon, c'est trop tard. « remets-lui mes félicitations. » poli Halgrove, comme toujours.


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    Lien du postDim 4 Oct 2020 - 20:00
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    w/ @Quito Halgrove
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    T’as pas joué le jeu. Tu t’es barré sans me laisser le droit de jouer, t’as sauté mon tour et j’me retrouve sur le bord du chemin, ne voyant plus que ton dos tellement tu t’enfuis vite. Quand est-ce qu’on a commencé à se cacher ce genre de choses ? Quand est-ce qu’on a décidé qu’on pourrait quitter la vie de l’un, sans l’accord de l’autre ? J’me serais mise en travers de ta route, j’aurai trouvé quelque-chose. J’aurai croisé les doigts dans le dos, et j’aurai menti. Encore une fois, et malgré la promesse. J’aurai fais n’importe quoi pour que tu restes. Tu trouveras pas d’autres mots à me balancer, qui écorchent davantage ma peau. Alors tu vois, j’ai pas grand-chose à perdre, puisque tu es déjà loin. Loin, et à quelques centimètres désormais. Si proche que j’pense pouvoir refermer mes doigts sur ton poignet, t’empêcher de partir à nouveau. Si proche que t’as pas l’air d’être parti. On efface tout et on dit qu’on est venu ensemble ici ; qu’on a rien raté de nos vies respectives. Que j’ai pas tout raté avec toi. Parce que t’es si proche, ton corps est immobile, mais j’ai l’impression que tu recules quand ta bouche me mord de cette nouvelle. Retire tes canines de ma carotide, lâche mon cœur, arrête de t’amuser à voir combien je tiens en apnée. « Oh. » Ca devait être une passade, des vacances, un coup de tête que tu regrettes juste après. Pas des projets. Pas des arguments que tu me balances à la gueule, l’un après l’autre, les deux touchant mon espoir de plein fouet. Réduit à s’ramasser sur le sol, l’espoir. « Je.. je pensais pas que tu cherchais déjà du travail là-bas. » Que t’avais trouvé. Presque. Désarçonnée, tellement qu’elle ne voit pas le mensonge, obnubilée par cette vision de ton corps qui s’éloigne du mien. Du futur où je n’apparais plus. « Ils seraient idiots de ne pas t’embaucher. » Et si j’leur envoie une lettre anonyme, un truc qui raye ton nom de la liste ? Et si j’foutais encore un peu plus ta vie en l’air, hein ? Juste parce que j’suis égoïste, et que j’veux que tu restes. J’veux pas qu’ils t’aient eux. J’veux pas, alors j’balance un truc gentil que j’pense pas, et j’enchaine avec une autre carte, la seule qu’il me reste : « Et ton garage ? » Puisque je ne suis plus une carte désormais. J’suis juste une fille qui se raccroche à cet être qui grandi dans le ventre d’une autre. Et, parfaite, j’essayerai de l’être, au moins pour lui. Nous trois, dans une maison qui panse les cœurs à coup de cris d’enfant. Les lèvres se pincent, et mes prunelles ont le courage de chercher les tiennes. De ne pas les trouver. « Elle aussi, elle a dû partir pour se souvenir que c’était ici, chez elle. » Près de moi. Comprends le message que je ne code même pas. Je l’expose, je te l’écris, je te le graverais dans la chair, jusqu’à ce que tu l’apprennes par cœur, que ça te hante. Ta place est ici. Et je ne sais plus si c’est uniquement pour moi que je le pense, mais c’est ici que tu reviens, si peu de temps après ta distance. Et, j’ai les lèvres brûlantes, et impatientes. Elles s’énervent du silence, et des phrases qu’elles ont oublié de dire. Elles se font mordre, puis livrent : « Est-ce que.. » Reine qui demande, guerrière qui quémande permission avant de lâcher quelques soldats sur nos cœurs. Qui piétine. « J’ai le droit de te dire que tu me manques ? » C’était si simple, et désormais tout est compliqué. Les mots, verbes, comment les assembler pour préserver notre tas de cendre ?

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    Lien du postDim 4 Oct 2020 - 22:01
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    w/ @Alexis Callaghan
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    Pendant un instant, j'ai cru qu'on se replongeait dans une vieille conversation. Tous les deux, à parler de tout et de rien. Sauf que ce n'est pas le cas. Je ne sais pas réellement pourquoi on discute. Pour éviter le blanc ? Le malaise ? Car on est deux adultes civilisés qui savent engager une discussion normale dans un endroit public ? Qu'importe. Je mentirais si je disais que je n'étais pas content d'entendre sa voix. Elle me fait souffrir, Alexis, mais elle me fait du bien aussi. Comme une drogue douce qui te détruit peu à peu mais que t'as besoin de reprendre car il te faut ta dose. J'ai besoin que la Callaghan coule dans mes veines, jusqu'au battant. Est-ce plutôt une envie ? Comment faire la différence entre un besoin et un plaisir ? Je vais me brûler, je le sais, mentir n'est pas dans mes gênes. D'ailleurs, je n'ai jamais osé lui cacher quoi que ce soit depuis que je la connais. Elle sait que je suis du genre honnête, ce qui me rend sans doute trop gentil. Ce qui explique aussi pourquoi je suis encore seul à vingt-cinq ans. Vingt-six, bientôt. Pitoyable vieillesse qui veut faire sa place. La jeunesse s'en est envolée et me laisse en cadeau quelques rides sur le front. Et des cheveux gris, je les ai trouvés. C'est aussi pour ça que j'ai voulu couper court. « comme j'hésitais où faire ma vie, j'ai décidé de postuler dans les deux coins. » ce qui est vrai, j'ai envoyé quelques candidatures en Californie mais beaucoup plus dans le Massachusetts. Cela me permet d'avoir plus de chance. « LA m'a choisi. » je hausse les épaules et affiche un léger sourire. C'est faux, c'est moi qui ai choisi Los Angeles, non le contraire. J'en fais surement trop. Plus je parle, et plus j'ai l'impression que le le mot mensonge apparait à l'indélébile sur mon front. Mon garage... c'est sans doute la chose à laquelle j'ai eu le plus de mal de me détacher. Rectification : la deuxième. Toi la première. « j'ai confié le garage à un collègue de confiance. ça a l'air de bien fonctionner pour le moment. » ce petit pincement au coeur quand j'ai quitté le garage le dernier jour à me demander si je le reverrais un jour, ou pas. On en vient à parler de sa meilleure amie enceinte qui fait actuellement des examens. Sa phrase me fait froid dans le dos. Qu'est-ce que je dois comprendre ? Je le sais, mais je ne veux pas l'écouter. Je suis tellement déterminé dans ma nouvelle vie que j'ai peur de me faire rattraper par la réalité. Je suis sur mon petit nuage, à fuir tout le monde, m'imaginant que l'herbe est plus verte ailleurs. Je culpabilise déjà d'avoir laissé Paolina ici et je sais que d'autres personnes vont me rappeler que ma vie ne devrait pas être si loin d'eux. Je me pince les lèvres et perds un peu patience. Ne me fais pas de remarque de ce genre Alexis, t'en as perdu le droit. « ça sera toujours chez moi ici, quoi qu'il arrive, où que j'aille. » et c'est la phrase que je répéterais à mes amis. M'en aller loin ne veut pas dire forcément couper les ponts avec tous. Cette discussion commence à me tendre. Je voulais pas me justifier devant son nez. Non, ce sont mes affaires, mes histoires et elle n'en fait plus partie. Intérieurement, j'espérais qu'on coupe court à cette discussion, qu'un agent m'appelle pour me prévenir que je pouvais voir Paolina, ou la venue surprise de Deirdre qui vient tout juste de terminer ses examens. La boxeuse, elle rouvre la bouche, m'accroche de son regard de lynx et sort la phrase qui fait saigner mes entrailles. Je cligne des yeux, stupéfait. Est-ce que tu le vois dans mon regard que je te déteste ? Que je déteste le fait que tu me dises ça et que tu le penses. Allons Quito, sois courageux. Ne mets pas tous tes efforts à la poubelle. J'te manque, ok. Et ? Qu'est-ce que ça change ? A part me faire encore plus de mal. Non, je dois fuir ça, ne pas craquer. La porte de sortie est encore là, mais il faut être assez fort pour pivoter et ne pas attraper la main que te tends Alexis. Une partie de moi a envie de la prendre dans mes bras, de l'embrasser à perdre la raison et lui susurrer à l'oreille qu'elle me manque nuit et jour. Mais la partie rationnelle, celle que j'essaye de développer de plus en plus me dit de fuir. Alors fuis Halgrove. Trop de choses se bousculent dans mon cerveau, tellement que j'en perds ma motricité et mon café me glisse de mes doigts pour s'écraser au sol. « merde, imbécile ! » le liquide brun laisse sa trace sur mon t-shirt, me brûle la peau, mais ce n'est rien comparé à la douleur que je ressens intérieurement.


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    Lien du postJeu 15 Oct 2020 - 23:09
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    the things we lost in the fire
    w/ @Quito Halgrove
    ~~~~
    Et, j’te dirais bien que ta vie c’est ici, là où on peut faire des cabanes dans les draps. Ta vie c’est là où je peux te trouver, au détour d’une pièce qui roule. Ta vie, c’est pas dans ces villes surfaites, où on achète le bonheur à coup de vagues. La vague, on s’l’ai prise et je crache encore du sel. J’ai pas envie de croire à ton histoire, celle où je fais pas partie du plan et où les bagages ont été fait de manière réfléchie. Car mon téléphone reste vide de tes messages, et mon quotidien vide de ton souffle. Comment tu fais ? Est-ce que toi aussi, t’écris puis t’effaces ? Est-ce que tu regardes les photos, sans être capable de calmer le ventre qui se serre sous l’emprise du cœur ? Alors, ouais, on va se parler comme deux gens qui se retrouvent. Des gens qui se croisent, et qui se séparent. Des gens qui s’aiment pas tant que ça. Pas tant que nous. La mâchoire qui cherche à se maintenir droite, et les automatismes qui prennent le relai pour ne pas laisser gagner les émotions, et tous ces gestes qui pourraient trahir l’intérieur. « T’as joué ta vie à pile ou face, quoi. » Et, le sourire en coin est faux. J’t’assure que j’essayerai pas davantage de le rendre véritable ou sincère. Parce que c’est ce que t’as fais. Tu t’es barré, et t’as jeté la pièce. Pas de bol, elle a transpercé ma peau. Elle est retombée sur moi. Elle retombera toujours sur moi, qu’importe la force avec laquelle tu la lanceras. J’suis douée pour hanter les esprits. J’les marque pas assez pour que vous restiez ; vous les hommes. Mais j’t’assure que j’te hanterais. Dans les femmes suivantes, pas assez sombres ou trop douces avec ta peau. J’peux pas imaginer que vous ayez massacré mon attachement pour finalement, que je ne vous condamne pas un peu à mon souvenir. Les prunelles remontent un peu, et les épaules pareil, pour retomber aussi sec. « Boston n’a pas eu de chance. » Mélange les lettres et lit mon prénom. Je sais plus sur laquelle de mes erreurs avoir des regrets. J’ai retourné les scènes, je les ai joué différemment, j’ai demandé pardon et je t’ai embrassé davantage. Mais dans tous mes scénarios, tu finissais par partir. Disons que j’ai accéléré le processus. Tu vois, j’t’aime tellement que je te pousse droit vers un bonheur dont mes mains sont vides. Guerrière désarmée. Guerrière avec une esquisse de sourire, puisant dans l’espièglerie qui reste à ses travers. « Parce que tu reviendrais, si ça ne marchait plus ? » Ne me donne pas d’argument, de moyen, ne me donne pas d’arme dans ma lutte. J’abattrais l’empire, si seulement ça peut faire revenir le roi. L’égoïsme suinte de tous les pores, puisque désormais que tu te tiens devant moi, je te revois partir. J’imagine la voiture, l’avion, l’autre maison. La vie où tu vas te terrer, jusqu’à gommer mon visage et la courbure de mes reins. Tu changeras d’habitudes, et tu finiras par distancer tes allées et venues. Tu ne reviendras plus. Les toujours se fane, même dans ta bouche. Alors, j’suis désolée de rayer légèrement ta peau, d’attaquer à nouveau, j’suis désolée de laisser les mots se barrer d’entre mes lèvres. Et, j’pourrais être plus cruelle. Je pourrais déballer tout ce que pense l’organe romantique, sans les filtres de ma pudeur. Là, à l’entente de tous, juste pour que tu restes quelques secondes supplémentaires. Que tu me regardes. Juste pour que tu m’effaces moins vite. Ca passe la bouche avec un naturel dont se moque l’esprit. Lui, il sait qu’elle cherchait qu’à t’agripper les doigts, ou un bout de conscience à défaut de capturer tes phalanges. Gamine désespérée, qui s’flinguerait les genoux pour que tu te retournes, et que tu la soignes à nouveau. Les prunelles qui s’ouvrent, et le corps qui recule quand le café choisi d’abandonner notre guerre. Le corps qui s’approche, à nouveau. Le ballet est ridicule ; on ne danse pas dans une salle d’attente. On n’accroche pas ses doigts sur un tee-shirt tâché de café, et l’urgence n’anime par les billes orageuses. Interdite puis enragée. Y a les yeux qui s'accrochent à ceux d'en face, et les lèvres qui manquent encore de courage. « Tu t’es brûlé ? » Tu m’as trop reproché de manquer les moments, pour que je n’agrippe pas celui-là. Mes doigts qui lâchent le tissu pour fondre sur ton poignet, et mon cœur qui veut se jeter dans ton dos pour te garder là. J’te tire vers les toilettes pas loin, sans écouter une réponse qui ne changera rien. Je recharge ma peau contre la tienne, dans cette prise que j’essaye délicate. « On va trouver un lavabo, tu vas pas rester comme ça. » Comme si ça m’importait, cette tâche. Je me battrais contre les aiguilles de l’horloge si ça pouvait nous faire gagner du temps. Alors à défaut, je vais tout rejouer. Ca sera pas la glace des toilettes de la fac, dans laquelle tu me regarderas, mais celle de l’hôpital ; on s’en fout non ? Puis, tu m’aimeras à nouveau. Sur le sol d’un garage, sur le sable chaud ou dans un restaurant que je quitte trop tôt. Je referrais tout en mieux. Et à la fin, la pièce retombera sur Boston.

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