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I LOVE HARVARD
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    sorry for my mess • Hayley
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    Lien du postMer 18 Nov 2020 - 21:31
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    Je ne pouvais pas cacher mon amour pour la scène, pour la musique puisque c'était clairement ce qui me rendait encore vivante à l'heure actuelle. Je pouvais dire tout ce qui me passe par la tête. Je travaillais dure en effet, je voulais arriver à ce que j'avais de plus beau à donner. Je ne sais pas si sortir un album pour le moment était la bonne façon d'aller de l'avant. Il fallait déjà quand même une chanson qui marque assez les esprits et je pense l'avoir trouver. C'était pour cela que je travaillais maintenant sur le clip, je bossais derrière en plus sur la promotion, qui sera minime je n'ai pas l'argent à investir dans une personne payer pour cela. C'était plus complexe. Mais ça sera ma petite promo lors de mes concerts dans les bars. "Oh mais oui bien sur, je te l'enverrais sans soucis! J'espère pourvoir le sortir début de l'année prochaine." Je souris, oui là c'était la création, j'ai encore le mois de décembre pour travailler. Mais en effet le temps passait si vite quand on s'amuse. Enfin je ne voulais quand même l'ennuyer avec ma vie relativement compliqué, même si oui j'aime bien discuter avec elle puisque je ne l'a connais pas. Le courant passe très bien, et elle était naturelle, d'une simplicité. C'était ce qui avait surement dut me pousser à lui laisser la place à ma table puis à lui répondre quand elle m'a posé une question. Et nous voici maintenant. Enfin oui je ne pensais pas discuter aussi longtemps dans cette salle commune, là où j'évite le plus les personnes, car il y des moments je n'aime pas répondre aux diverses questions qui sont "comment ça va?" alors que la réponse était tout trouver. Il n'y en avait pas. Mais voila, que je m'ouvre à elle, comme si c'était plus simple de le faire à cette inconnue, plus trop inconnue qu'à mon psychologue. Je lui avais expliquer en grossomodo ce qui c'était passé durant des années au primaire, au collège ainsi qu'au lycée. Et encore elle n'avait pas les détails car c'était bien plus sombre, bien plus compliqué. Et ça expliquait pourquoi j'étais comme ça. Il y avait des jours ou même des semaines entières où j'étais si vive, si en forme, où je m'habillais comme "tout le monde", dans la norme du lycée. Puis un jour, une remarque, je ne savais plus où donner de la tête, je voulais simplement arracher ses vêtements, les bruler et retrouver mes pulls XXL.. Et là je partais dans une boucle compliqué à sortir. Je n'arrivais plus à sourire à mes parents pour faire genre. Je disais que j'étais juste fatiguée car deux semaines après j'étais normal. C'était comme ça voulait, il y avait des éléments déclencheur. Mais bon bien sur mon frère qui me connaissait m'a aider à sortir de tout cela. Bref, je voulais plus parler de moi sur ce point là, car j'étais déjà assez mal en ce moment et je ne voulais pas empirer les choses, même si les souvenirs revenaient. Les paroles aussi. La jeune femme devant moi décide de me montrer ses dessins. Je les regarde, ils étaient vraiment beau, puis bon je dis pas mais les soutifs étaient les plus beaux aussi. Je pouvais les imaginer. Rien de plus beau qu'un soutif en faite, des sous vêtements bien porter, un ensemble et ça peut refaire une soirée. Mais bon je suis du genre à baver sur les sous vêtements quand je rencontre une fille. Bon bien sur le regard va vers sa poitrine l'air de rien, ça va encore elle en avait quand même ça va.. Il y a pire. "Ca va t'en a un peu quand même.. Enfin pas que je matte tes seins hein." Je rigole. JE ne veux pas l'a rendre mal à l'aise justement. Mais en effet elle avait eu de très bon écho c'était toujours compliqué quand on avait une grosse poitrine pour trouver un soutien gorge adapté à notre poitrine, qui tiennent bien et sans trop de rembourrage. Je ne les supporte pas ceux là.. Avant j'étais pas fière de ma poitrine, est-ce que je le suis maintenant? Non toujours pas car je les trouve disproportionné par rapport à ma taille, à mon poids. Mais ils sont là et présent. Ils restent beaux des fois. "Oui à partir de la taille E c'est compliqué... Dans les magasins il y a que des push up mais nous.. On en a pas besoin.. Alors tout ressort quand on sort, ça nous prend mal. Bref.. Pas la joie et puis ils sont laid, enfin rien de sexy.." Tous les beaux et sexy ils étaient pour les petites tailles, pour celles qui font du C/B voir du A. A partir du D ça devient compliqué ou alors faut payer bien cher. "Je l'espère pour toi en tout cas, je serais cliente!" Je rigole. Puis on discute d'un possible arrangement qu'on pourrait faire entre elles sont graphisme et ses idées, et moi mon métier. Mais oui les produits dérivés sont un très bonne initiative. Je suis partante pour qu'on fasse équipe à un moment pour cela ! Elle me donne alors son numéro, je souris, en sortant mon téléphone pour le noter, je lui donne le mien rapidement. Puis bon je pense aussi la trouver rapidement sur Meetsa au cas où si elle en a un. Vraiment je m'attend à continuer à lui parler. Elle me confirme qu'elle était américaine. Ahh c'était simple j'avoue. Elle me dit qu'elle était de Los Angeles, oh oui rien n'a voir comme ville par rapport à Boston. "Oh... Le soleil te manque pas? Surtout en ce moment.. Il fait un peu frais.." Je l'a regarde, oui le froid arrive, à New York c'était bien mais à Boston je vais tester. Je pense que c'est la même chose. "Je viens d'Irlande du Nord, de Belfast plus précisément. Je fais un effort dans mon accent car sinon il est puissant quand je parle vite." Je rigole, mais c'était tellement vrai. Et encore dans le sud de l'irlande c'était pire et même moi j'avais du mal à les comprendre. On avait aussi des expressions que les autres personnes parlant anglais n'utilisent pas. On était différent mais comme dans tous les dialectes. "Je me défini comme irlandaise par contre. Par rapport à l'histoire de Belfast, je suis du côté de l'irlande... C'est encore tendu ces histoires je dois bien l'avouer..." Et oui les quartiers étaient toujours séparé, il y avait toujours une sorte de "mur" fermé la nuit entre les quartiers sur Falls Road. Mais j'habitais pas par là fort heureusement.

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    Lien du postDim 22 Nov 2020 - 12:54
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    C’est une fille très agréable, cette Aisling. Simple, gentille, intéressante. Une fille qui laisse une inconnue rentrer dans sa vie, qui semble lui faire assez confiance puisqu’elle lui raconte des moments difficiles passés qu’elle a malheureusement dû affronter. Une fille qui accepte de partager sa passion avec elle, la même inconnue, ainsi que ses créations, acceptant de lui montrer son clip – le jour où il sera terminé, bien entendu. Hayley est excitée à l’idée de pouvoir vivre ce genre de chose : ce n’est pas tous les jours qu’elle fréquente une chanteuse qui commence à se produire dans des bars et qui fait en sorte de mettre toutes les chances de son côté en créant des clips ! Enfin, elle avait eu la chance de pouvoir… bien… fréquenter une musicienne trois ans auparavant – et quelle fréquentation ! –, mais il lui semble que ce n’était pas allé jusqu’à la création de clips musicaux.
    « Je vais prendre mon mal en patience alors, mais j’ai hâte de le découvrir ! Après, si tu veux un avis extérieur sur ce que tu as déjà réalisé, n’hésite pas non plus. »
    Elle sourit, puis rit à son commentaire sur sa poitrine, sentant tout de même une pointe de rouge flirter avec ses joues. Pas qu’elle mate ses seins. C’est bien la première fois qu’une fille lui sort ce genre de chose. Bah, au pire, elle peut se le permettre ! Parce que très honnêtement, Hayley préfère que ce soit des jolies filles qui la matent plutôt que des garçons. Mais ça, elle ne peut pas le dire à haute voix. Jamais. Enfin bref.
    « Entre nous, j’aurais quand même préféré en avoir un peu plus. Mais… je fais avec ce que j’ai, j’ai pas trop le choix de toute façon. Elle rit de nouveau, avant de grimacer. Quel enfer, la lingerie, en fait. Je comprends pas vraiment les marques qui s’occupent des soutiens-gorges grande taille mais qui ne les rendent pas jolis ou sexy. J’veux dire, oui, d’accord, il y a certaines femmes qui veulent juste un truc comme ça à enfiler… mais je pense que la majorité des femmes aiment bien porter de la lingerie relativement sensuelle. Regarde, la preuve avec nous deux déjà : j’adore porter de la belle lingerie, parce que je trouve que c’est canon ; et toi, tu préfèrerais que les soutifs de ta taille soient beaux et sexy. Je pense que ça veut tout dire. Et c’est bien dommage, parce qu’au final, ils perdent de la clientèle, – il ne faut pas oublier que cela reste tout de même un business comme les autres – et, en plus, on se retrouve avec des femmes qui apprécient de moins en moins leur corps. C’est horrible. Parce que je trouve que la lingerie, ça peut aider une femme à voir son corps sous un nouveau jour, se dire qu’il n’est peut-être pas si mal et mieux l’accepter. »
    Parce que les complexes ne prennent certainement pas leur source dans la lingerie, puisque cela reste un achat comme tous les autres. C’est donc quelque chose que l’on contrôle : on n’aime pas cette couleur, on n’est pas fan de cette forme, alors on n’achète pas. En revanche, l’évolution du corps d’une femme, de ses formes, les transformations que toutes subissent à un moment donné… Là, elles n’ont pas vraiment le choix et ne peuvent que voir la manière dont leur corps se développe. Ce que beaucoup vivent mal.
    « Mais merci, future cliente ! Je te ferai une carte de fidélité. »
    Les numéros une fois échangés, la discussion s’enchaîne sur les accents et leur nationalité, l’endroit d’où elles viennent. La Californie pour Hayley, Los Angeles plus précisément. Elle est toujours un peu fière quand elle l’annonce à quelqu’un, étant donné que ça fait classe et chic, d’un côté. Los Angeles, dite la cité des anges, une mégalopole vaste qui rappelle le soleil omniprésent, l’été, la chaleur, ses plages célèbres comme Malibu Beach, ses surfeurs ; mais également Hollywood, les stars, les blockbusters, le Walk of Fame, en plus du Sunset Boulevard et son fameux The Strip, puis Beverly Hills, Downtown, le mélange des nombreuses ethnies qui la font vivre, le luxe, les nuits interminables car la population semble ne jamais dormir au sein de cette gigantesque ville.
    « Ça me manque un peu, oui… Et je suis frileuse donc ça me change de Los Angeles, rit-elle. Mais paradoxalement, j’adore l’hiver ici. J’ai l’air d’une gosse devant des bonbons ou des cadeaux de Noël quand il neige ! Même si je suis une fille du soleil et la chaleur et tout, ça m’émerveille à chaque fois. J’adore quand il neige. »
    C’est vrai que la neige en Californie du Sud… peut-être est-ce différent en Irlande du Nord, étant donné qu’Aisling vient de là-bas ? Quoique, l’Irlande du Nord, c’est plutôt la pluie… non ?
    « C’est comment, Belfast ? Il fait froid là-bas, non ? Et dis-moi si je ne fais pas trop attention à mon accent ou si je parle trop vite, d’ailleurs ! Même si tu remarqueras que j’ai plus des tics de langage qu’autre chose. Genre like et hella, ce sont mes mots passe-partout. C’est horrible, mais je peux pas m’en empêcher ! »
    Des mots qui sont devenus comme une seconde nature après avoir fréquenté les plages et des groupes de surfeurs au lycée, très probablement. Avant que tout ne parte en vrille entre les filles et elle, il est vrai qu’elles aimaient bien organiser des journées ou des soirées entre elles sur la plage. Après des moments shopping au cœur des quartiers bondés de L.A.
    « Je ne suis pas très… douée au niveau de l’histoire des pays, par contre. Tu as été tiraillée au niveau de tes origines ? »
    Elle ouvre sa bouteille thermos, comme si elle s’installait avant d’écouter une histoire qu’on allait lui raconter, et en profite pour goûter ce nouveau thé acheté un peu plus tôt dans la semaine. Du thé à l’hibiscus. Très fleuri, et assez spécial… mais loin d’être répugnant et malodorant, bien au contraire !


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    Lien du postMar 24 Nov 2020 - 19:38
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    Je souris, puis je hoche la tête, elle voulait m'aider à me donenr son avis, elle m'avait même donner son numéro c'était parfait, puis bon je pense l'a retrouvé sur MEetsa je pense. C'est aussi une manière facile quand on a pas le numéro de la personne. Mais je suis contente que cette rencontre se passe bien. Bien sur le sujet part directement sur la lingerie féminine et les tailles de poitrines. Les créateurs oublient énormément les problèmes de taille, puis faut aussi qu'on soit à l'aise. Et ça.. On oublie aussi ce détail. C'était dommage. Quand je me balade dans les boutiques de vêtements, je vois tout ce que je peux pas porter et ça me désole... La jeune femme en face de moi, me dit qu'elle aimerait en avoir plus. Je souris, bon d'après ce que je peux voir d'ici ou je suis, sans être trop perverse, et comme la nana qui l'a mate, elle avait clairement ce qui suffisait. Après je peux partager. "La nature t'as donné ceux là, donc voila.. Puis tout ce qui est petit est mignon non? Sinon je partage, je suis partante! " Je souris, j'avoue que généralement j'ai plus un faible pour les petits poitrines, c'était comme ça, moi j'avais déjà la mienne qui était assez grande donc je préfère quand ma partenaire en face de moi en possède une plus petite. Oui je suis bizarre j'avoue mais vous savez les gouts et les couleurs... "Je pense que c'est juste une question de prix tu sais. C'est moins cher de faire des moches.. Après perso tant qu'ils prennent bien c'est le principal mais ça c'est pour quand je suis sur scène ou alors dans la journée. Mais le soir quand t'as des rendez vous t'as envie d'être un peu sexy... " Je rigole même si bon je n'aime pas mon corps, des fois ça m'aide à l'apprécié un peu plus. Ca me permet de me dévoiler sous un autre jour, je n'aime pas montrer mon corps que ça soit sur scène ou dans la vraie vie, j'ai toujours des vêtements plus large que moi. Puis voila, quand je me dévêtes pour quelqu'un c'est parce que j'en ai envie. "Je fais partie de ces nana.. Je n'aime pas ma poitrine, je n'aime pas mon corps mais pour les soirées relativement chaude, j'aime me montrer en valeur tu vois?" Je rigole. J'ai toujours été dans le plus grand des complexes dès que ma poitrine a commencé à pointer le bout de son nez, dès la 5ème je faisais déjà une taille que certaines n'ont jamais atteint. Je faisais déjà du C en 4ème... Puis au lycée ba voila, j'avais atteins ma taille actuellement et encore j'ai du prendre une taille au dessus. Maintenant je fais du E à la limite du F des fois. C'était pas possible. Pour le sport au collège et au lycée c'était infernale, les autres filles avaient de la chance, je les ai toujours détester pour cela, même si j'appréciais de les mater en même temps dans les vestiaires. Je sors de mes pensées, en souriant. "J'attend les -20% hein." Je tire la langue, non vraiment cette nana en face de moi était vraiment adorable. La conversation se passait très bien, je ne pensais pas que ça irait aussi bien. Bon voila qu'on quitte la conversation boobs et soutif pour en venir à parler de nos origines, d'où on venait avant de poser les pieds ici à Boston. C'est vrai que la jeune femme devant moi venait de LA? Et bien... C'est sur que le temps n'avait rien à voir ici, je veux dire, quand je vois des photos de stars à LA, elles sont toujours en T-Shirt avec un bonnet en hiver comme si ils faisaient froid. C'était dingue, ce décalage qu'il peut y avoir quand même.. Les hivers à New York ils étaient assez intense aussi mais ça faisait le charme, quand il neige bien, c'était magnifique, je partais souvent voir les maisons décorer pour les fêtes à cette période, car c'était magique. Sur Boston, je ne sais pas si la neige arrive tôt ou pas. LEs températures diminuent bien sur, mais il n'y avait pas encore les gelées matinales. "Oh c'est beau Boston sous la neige? J'ai fais New York pendant les 3 ans où j'y étais et il y avait des coins magiques." Je souris. "Un jour j'irais voir LA, qui sait quand je serais connu pour les Grammys" J'explose de rire, ouais non ça n'arrivera jamais, je ne vise pas les Grammys, je vise déjà la petite salle des concerts ici ou sur Belfast mais c'est tout. Je ne pourrais jamais aller si loin, je ne pense pas y arriver. Parlant de Belfast, elle me demande comment c'est là bas. C'est vrai que la neige c'est bien rare.. Ca arrive, mais j'y étais pas l'année où il avait neigé pas mal. "Oui non c'est surtout la pluie qu'on a. Mais ça c'est genre toute l'année.. On va dire qu'il pleit environ 90% du temps.. Après c'est nuageux et des fois avec un coup de bol t'as 10 minutes de soleil. " Je rigole mais c'était si vrai... C'était ce qui faisait le charme de Belfast. "Pourquoi je suis aussi blanche tu crois? Le soleil il nous aime pas." Elle me parle de son accent, et je secoue la tête. "Je ne fais même pas attention moi je place H24 des "you know" ou alors des "wee" ouu alors "craic". Et les gens me regardent avec un air... WTF? Alors que pour moi c'est normal. " Et oui il y avait des avantages ou pas. C'est vrai que la petite Hayley faisait 100% californienne maintenant qu'on en parle et que j'ai mis un état sur elle. Elle avait vraiment tout pour. Elle avait ramener le soleil ici. Elle me demande ce qu'il se passe sur Belfast après avoir dis que j'étais irlandaise en faite. Et oui il ne faut pas oublier qu'on ne peut pas toujours dis ça lorsqu'on vient d'Irlande Du nord. C'est dans les moeurs toujours... "Depuis des années, ça a commencé Dans les années 60 jusque dans les années 90 mais on continue aujourd'hui encore de voir des différences entre les quartiers.. Il y a eu une guerre de religion, il y avait d'un côté les anglais qui sont protestants et de l'autre les irlandais qui sont chrétiens. Et il y avait un mur entre les deux parties construit dans la ville.. Tu sais à l'image de Berlin. Enfin bon il y a eu vla des attentats à l'époque... Et il y a toujours plus ou moins des émeutes encore avec les pro anglais et ceux qui veulent la réunification... Les soirs la grille entre les quartiers est encore fermés.." Je l'a regarde, pas grand monde ne connait cette partie de l'histoire mais moi ça faisait partit de ce qu'on apprenait vraiment jeune à l'école. Et ça me dérange pas d'en parler.

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    Lien du postDim 29 Nov 2020 - 18:52
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    w/ @Aisling S. Moore

    Toute cette conversation, et les images qui s’installent dans son esprit, finissent par faire véritablement rougir Hayley. Véritablement. Pour de vrai, cette fois. Même si elle soutient le fait que Dame Nature aurait pu être un poil plus généreuse avec elle, les compliments dissimulés d’Aisling lui font chaud au cœur – tout comme ils la rassurent, d’un côté. Elle n’est pas si dégueulasse à regarder que ça, finalement.
    « Si un jour je me sens trop mal, tu partageras une ou deux tailles avec moi alors. »
    Elle rit, essayant d’ignorer la chaleur sur ses joues. Ça va finir par passer. Surtout qu’Aisling reste bien plus sérieuse qu’elle, enchaînant sur la lingerie en tant que tel. Malgré une certaine malédiction qui s’acharne depuis des années sur les femmes à forte poitrine, celle qui les prive de soutiens-gorges joliment développés, attrayants et relativement sexy. Pour soi, oui ; mais surtout, pour des rendez-vous, pour ravir les yeux de quelqu’un d’autre. En effet. Se sentir sexy, c’est une sensation merveilleuse. Mais quand une certaine personne nous trouve sexy… c’est encore mieux. C’est dingue. Lors de ces fameuses soirées relativement chaudes, comme le dit si bien la chanteuse aux cheveux argentés. Combien de fois Hayley avait-elle fait en sorte de porter des pièces de lingerie sensuelles et sexy pour la soirée à venir ? Pour les belles prunelles bleues de cette jeune femme si spéciale. Pour qu’elle la trouve belle. Pour qu’elle la désire comme elle n’avait jamais désiré quiconque avant.
    « Oui, oui, je vois très clairement… Elle a beau rougir, elle poursuit tout de même, gloussant un peu, Pour que l’autre te trouve belle. Et pour que tu puisses passer une superbe soirée, n’est-ce pas ? »
    Une soirée… non, des soirées pleines de tendresse et de passion en même temps. Elle en avait vécu, Hayley. C’était magique, à l’époque. Un petit sourire nostalgique étire ses lèvres, puis elle secoue gentiment la tête et rit :
    « -20% ? T’es dure en affaires… Mais ça marche, tu les auras ! »
    La blondinette ne peut s’empêcher de penser que c’est le début d’une belle collaboration mais, surtout, d’une belle amitié. Oui, elle fait peut-être des plans sur la comète, mais elle a un bon feeling. Aisling et elle ont l’air de plutôt bien s’entendre, la discussion est fluide et c’est un véritable plaisir. Au plus ça va, au plus elles apprennent à se connaître, évoquant leurs origines principalement. C’est une irlandaise qui se tient devant elle ; une irlandaise qui a quitté son pays pour rejoindre les États-Unis, qui a passé trois ans à New York et qui se retrouve à Boston.
    « C’est très beau, Boston sous la neige. Hayley lui rend son sourire, déjà excitée à l’idée de voir les premiers flocons tomber cette année. Ne pas avoir été habituée à la neige en passant la majorité de sa vie à Los Angeles a quand même ses avantages : elle ne se lasse jamais de la neige et des flocons, contrairement à certaines personnes qui, trop habituées, trouvent cette météo ennuyante et pénible. Après, je suis pas du tout objective, mais crois-moi, c’est canon quand il neige ici ! Et tu sais, t’as pas besoin d’attendre les Grammys pour venir à L.A. ! Si un jour j’y retourne, tu pourras me payer une petite visite. »
    Même s’il y a de fortes chances pour qu’elle ne retourne plus vivre à Los Angeles, on ne sait jamais de quoi demain est fait. Après le divorce et l’admission d’Hayley à Harvard, sa mère a décidé de quitter Los Angeles pour vivre loin de son ex-mari, sur la route menant à Boston pour que sa fille puisse vivre pleinement ses années d’études tout en ayant un pied-à-terre à quelques heures de sa nouvelle ville. Un pied-à-terre beaucoup plus proche que Los Angeles, qui se trouve à l’autre bout du pays. Mais qui sait ? Peut-être qu’elle fera sa vie là-bas plus tard. Peut-être qu’elle y retournera juste de temps en temps, comme ça, pour un weekend ou pour les vacances. Ou peut-être qu’elle y retournera pour reprendre contact avec son père.
    « C’est… pas un peu triste ? J’adore quand il neige et que le ciel est tout blanc, mais je suis tellement habituée au soleil que je crois que je le vivrais mal, s’il pleuvait tout le temps. Les jours de pluie à Los Angeles étaient d’un pénible… et le ciel tout grisonnant, l’horreur ! Ça lui minait toujours un peu le moral. Craic ? Je n’avais jamais entendu ça avant. »
    Quelque chose de bien irlandais, pour le coup – comme le plat qu’elle mangeait auparavant, d’ailleurs ! Son Irish stew. Et Aisling l’éclaire sur l’histoire de son pays natal. Un pays fracturé dans tous les sens du terme : par la religion, par un mur, tel celui de Berlin. Par une grille qui semble séparer des quartiers. Hayley écarquille les yeux. Et dire que des familles, des amis, des couples sont certainement séparés, tiraillés par les deux côtés !
    « Ça existe encore, ça, au XXIème siècle ? C’est… super triste. Ah, ça me brise le cœur… viens, on parle d’autre chose ? Elle rit, et enchaîne innocemment, sinon, en plus de chanter, tu joues d’un instrument de musique peut-être ? Je n’ai pas le souvenir de te voir jouer d’un instrument sur scène. »
    Ou alors les quelques verres qu’elle avait pu boire lors de ces deux soirées avaient déjà fait effet sur elle. En même temps, Hayley ne tient pas vraiment l’alcool.


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    Lien du postVen 4 Déc 2020 - 16:37
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    Je souris en hochant la tête. bien sur que je pourrais partager, si seulement c'était si facile. J'en aurais déjà enlever pour aller mieux, pour me sentir un peu moins complexer. Je voyais qu'elle avait rougit légèrement quand j'avais parler de sa poitrine. Je ne voulais pas la gêner, je suis assez ouverte de ce côté là, mais peut-être pas elle. Vraiment je me sens assez désolé sur le coup. "Je voulais pas te gêner en parlant de ta poitrine vraiment..." Je souris. C'était déplacé je comprend. Elle avait compris mon point de vue et ce que je voulais dire. C'est ça, je veux plaire à l'autre personne un peu plus. Je me dévoile pas, mon corps personne ne le voit ou quasiment pas. Et quand je le dévoile c'est pour le moment fatidique où les deux corps vont se réunir. Seulement."Oui entièrement même si de ce côté là personnellement c'est très calme..." Je rigole, un peu trop, ça ne me ressemble pas, c'était pas moi. Mais bon ça me dérange oas juste que je me retrouve comme à New York. Seule. "Toujours, faut bien faire du bénéfice tu sais.." Je rigole, oui 20% c'était beaucoup mais en même temps pas tant que cela.. Quand on regarde les avantages qu'on perd sur peu, c'est pas énorme. Ca dépend à combien sera sa marque de lingerie, en tout cas, si vraiment elle respect ce qu'elle m'a dit. Ce rêve qu'elle me vend et bien elle va me voir souvent. Car oui, j'en ai marre des boutiques qui oublient que les femmes avec une poitrine aussi généreuse de la mienne existent et que donc il fallait qu'on ai des soutien gorges en conséquences et pas que noir ou blanc ou chair.. Mais aussi des beaux ensembles pour les soirées intéressantes vous voyez. J'aime me dévoilé aux femmes que j'ai devant moi surtout quand elles me rendent l'appareil avec la beauté de leur dessous. Bref je me perd royalement là. Elle me dit que Boston sous la neige était très beau. Oui elle continue de me vendre du rêve, j'avais hâte de voir cela. Après les températures étaient pour l'instant très fraiche, il y avait un peu de soleil, mais il ne faisait pas non plus froid, froid. L'hiver était encore devant nous, on ne sait pas ce qui peut nous attendre et on verra bien. Elle me dit qu'elle peut m'inviter à une petite visite de LA si j'étais partante, que je n'avais pas à attendre non plus des années pour aller aux Grammys. Oui surtout que je n'irais jamais. Quand je vois les artistes avoir un Grammys moi à côté c'est nul ce que je peux faire. Qui écouterai de la musique de dépressive, en mal être et qui ne se trouve pas heureuse? Bref de la musique d'adolescente de 20 ans? "Vraiment? Je suis partante écoute quand j'aurais un peu plus d'argent..." Je souris, oui faut pas oublier ce soucis.. Qui est léger mais important. Je lui donne un point de vue de Belfast, de l'Irlande en général. Le ciel n'était pas toujours clément, il peut y avoir du soleil, mais le plus souvent c'était les nuages qui priment, c'était la pluie. Et quand il pleut pas, il va pleuvoir. Le temps était comme moi, bipolaire. Il faisait beau chaud, et deux secondes après il peut pleuvoir un déluge entier et après voila le soleil revient. Et non c'est pas qu'en Mars où cela arrive. "Tu sais on s'habitue. On profite dès qu'li fait 15/20° il faisait déjà chaud à cette température là. C'est rare qu'il fasse genre 30. Des fois ça arrive quand il fait vraiment beau, mais ça va durer 2 jours." Je rigole. Non c'est vrai que j'avais pris des couleurs en faite depuis mon arrivée ici. Elle me demande ce que voulais dire "craic" je souris, oui c'est des mots pas courant à l'extérieur de l'Irlande. "Il y a plusieurs traduction suivant la phrase utilisé. Ca peut dire fun comme ça peut dire "quoi de beau"" Je rigole. "On l'utlise le plus souvent pour définir nos soirées ou les gens avec qui on était qui était cool."  Je souris. Et ouais, quand on va en irlande ou chez moi à Belfast, certaines personnes se remettent en question sur leur anglais c'est vrai, j'ai vu des touristes dans des pubs être pas très bien. Je devais les aider. J'hoche la tête quand elle me demande si ça existe toujours. Et oui hélas. Toujours.. "Toujours, c'est un peu moins chaud qu'avant bien sur, ça s'est calmer. Mais les deux pays ne sont pas encore prêt à s'unifier pour cela. Il y a encore des quartiers dans Belfast dévoué à 100% au Royaume Unis. Ca fait bizarre. Des drapeaux partout, des rues peintes à la couleur du drapeau.." Je hausse les épaules. Ma ville me manque un peu, juste en parlant de tout cela, j'ai des souvenirs qui reviennent.. L'odeur. "Un peu de guitare, du piano et du ukulélé.. Après le reste je fais tout dans mon ordi, je dis pas que je peux être douée derrière une batterie en vrai." Je rigole. Oui sur scène je joue rarement d'un instrument mais parce que j'ai peur d'endormir les gens. Je pourrais essayer à un moment en effet.

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    Veritas
    Lien du postVen 25 Déc 2020 - 22:45
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    ★ ─ Sorry for my mess
    w/ @Aisling S. Moore

    « Non, non, t’inquiète pas ! C’est pas grave, rit-elle, une de ses mains éventant l’une de ses joues, puis l’autre. Je m’y attendais juste pas. J’ai toujours pensé que j’avais une poitrine assez… quelconque et petite. Mais tes compliments me flattent beaucoup, tu sais. Merci ! Un sourire sincère se dessine sur ses lèvres, puis elle ajoute, j’ai aussi cette fâcheuse tendance à beaucoup rougir au départ, quand des personnes que je ne connais pas encore me font des compliments. Ça devrait s’atténuer avec le temps… »
    Un sourire se joint à ces paroles remplies de promesses pour l’avenir. La promesse d’un début d’amitié ; d’une amitié vraie et honnête. La promesse de discussions futures au cours d’instants passés en la présence de l’autre. Des discussions qui, peut-être, se porteront sur la vie amoureuse d’Aisling, si cette dernière accepte de se confier à elle. Bien que cela semble être le calme plat de son côté. Mais la chanteuse rit de sa situation, paraît s’en amuser – et pourquoi pas, après tout ? Comme dirait l’autre, ce n’est pas une tare d’être célibataire. D’accord, certains le vivent mal. Très mal, même, pouvant aller jusqu’à un point destructeur, un point de non-retour. Mais pour d’autres, cela peut s’apparenter à une certaine liberté, à un à un soulagement, voire un curieux bonheur, de ne pas avoir à se soucier d’une autre personne, que ce soit physiquement, psychologiquement et/ou financièrement.
    Et les sujets changent, s’enchaînent avec une grande fluidité et une sorte d’aise agréable à vivre. Aisling est partante pour venir à Los Angeles un jour prochain – nouvelle promesse, qu’Hayley sera ravie de pouvoir tenir. Cette ville est le berceau d’une grande partie de sa vie, celle qui l’a vue naître et grandir. Qui l’a vue se lier d’amitié avec d’autres personnes, qui l’a vue tomber amoureuse, qui l’a vue se faire briser le cœur, autant sur le plan amoureux qu’amical. Celle qui a vu sa famille s’aimer, puis se détester. Cela fait trois ans qu’elle a quitté Los Angeles, trois ans qu’elle n’a pas posé un seul pied là-bas ; mais elle serait ravie d’y retourner. Peut-être que ça la rendrait nostalgique, mélancolique. Peut-être qu’elle flipperait à l’idée de croiser son père, ou Rose, ou Jill, ou Avery ou, pire, Cassandra. Mais ce qu’elle aimerait y retourner un jour. Parce que Los Angeles est une belle ville, animée et dynamique, à laquelle elle reste attachée malgré les quelques mauvais souvenirs. Alors elle assure à la chanteuse assise à ses côtés qu’un jour, quand leur situation respective sera idéale, elles iront là-bas. Peut-être pour assister aux Grammys… ou parce qu’Aisling y participera, affrontant ses pairs ainsi qu’un climat bien différent de celui de Belfast. Très franchement, Hayley ne se verrait pas habiter de manière temporaire dans une ville, une région, où le soleil pointe très peu le bout de son nez. Elle en a besoin ; pour se sentir bien moralement, pour illuminer ses journées, pour laisser sa peau profiter et boire cette douce source de chaleur.
    « Deux jours de soleil ? Au secours, plaisante-t-elle en ajustant sa veste autour de son cou. Le froid et la pluie ne sont pas vraiment ses alliés. Puis elle sourit à Aisling, qui continue et lui explique ce que signifie craic. C’est dingue, quand même. On est censées parler la même langue, et finalement il y a des différences de ouf parfois. »
    Les deux jeunes femmes discutent un peu plus, pendant plusieurs minutes qui passent relativement rapidement. Elles parlent des instruments de musique dont joue Aisling, Hayley ayant été surprise par l’évocation du ukulélé avant d’être excitée à l’idée d’avoir une pianiste amatrice face à elle, étant fan de l’instrument. Puis elles apprennent à se connaître un peu plus avant de revenir sur le sujet de la musique, allant même jusqu’à échanger des artistes et des titres de chansons qu’elles recommandent à l’autre. Mais bien vite, la californienne remarque quelques étudiants en train de rassembler leurs affaires. Les plus organisés quittent déjà la pièce, tandis que d’autres disent au revoir à des amis. Jetant un œil à son téléphone, elle se rend compte que la pause déjeuner touche à sa fin, que les cours reprennent d’ici peu. Hayley boit une nouvelle gorgée de son thé, range la bouteille dans son sac et se lève, s’étirant tout en offrant un grand sourire à Aisling.
    « Tu m’excuseras, mais j’ai cours dans pas longtemps avec un prof qui est assez intransigeant sur les retards… Hayley lève les yeux au ciel. Mais c’était un vrai plaisir de parler avec toi, Aisling. Je suis ravie d’avoir pu te rencontrer en-dehors d’un bar ! On essaiera de se recroiser, ou de se caler un moment pour manger ensemble, peut-être. »


    credits img: weheartit
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