Je ne serai que de trop
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w/ @Bisha Francés

Du jour, je ne vois plus grand-chose. C’est la nuit que j’ai définitivement adopté depuis que le blanc s’y est durablement installé. Depuis que je les ai perdus eux. J’ai toujours été davantage un oiseau nocturne mais l’éphémère se poursuit et le soleil m’amène désormais à plisser des yeux. Les affaires se lancent doucement, mais le Sidh commence à se faire un nom dans le milieu. Le Gang renaît de ses cendres et les ennuis avec. J’ai encore beaucoup à apprendre et mon seul but est toujours bien ancré. Les venger eux. C’est sans doute une des seules raisons qui me pousse à poser chaque jour qui se fait un pied devant l’autre. Eux et Devon aussi. Bien qu’on s’éloigne, bien qu’on ne forme plus un duo unique mais bien une meute. Alors j’oublie la solitude comme je peux oublier de me nourrir, préférant me noyer dans les relents d’alcool, préférant laisser mon corps s’emplir dans les artifices de paradis éphémères pour oublier nos enfers. La fin d’après-midi s’installe, la soirée ne tardera pas à venir nous cueillir, et je viens tout préparer pour la soirée, régler quelques détails administratifs pour lesquels je dois rejoindre Iakov. Je décide de fumer une cigarette là pour tromper l’ennui, avant de me noyer encore dans la nuit, profitant des dernières lueurs du jour. Mes yeux qui se figent à reconnaître ta démarche, à observer ce que je pense être un fantôme, une présence du passé que je comptais plus réellement penser au présent. « Bisha ? » Et malgré moi, mes lèvres articulent, ma voix résonne, je me manifeste là où je devrais me faire oublier. Ne pouvant m’empêcher de répondre à ces échos qui me hantent alors soudain.

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Fin de journée, clairement le meilleur moment, quand le soleil se couche, que le temps se refroidi, que tu sens le froid que te brûle les joues. Un de tes instants préférés, et même si ça peut paraître étrange, c'est ainsi que tu aimes finir tes journées.
Bisha tu rayonnes, tout le temps, quoi qu'il arrive, toujours un sourire sur tes lèvres, toujours à te réjouir de n'importe quel instant que la vie t'offre, t'as eu une vie heureuse, et même si l'histoire de ta famille n'est pas des plus glorieuse, tu l'aimes et t'en es fière oui. Malgré toutes ces histoires, t'as eu une vie paisible, loin de tout ça, grâce à tout ceux qui ont travaillés à vous tenir éloignés de cette vie, toi, ton grand frère, ton jumeau et ta petite soeur. Hors de question pour ta mère de vous faire vivre ce qu'elle avait pu endurer.

Des nuages de fumées qui s'envolent d'entre tes lèvres, pétard coincé entre tes longs doigts manucurés. Bisha t'es un peu paradoxale parfois, tu ne bois jamais à outrance, tu te contrôles, tu n'as jamais vu le loup, pourtant si un jour t'as pas ta dose de THC t'es clairement capable de tout casser. T'as des vices cachés malgré ton côté enfant modèle. Alors ouais quand on te parle de ta conso, tu réponds que malgré qu'tu fumes tu sais gérer, t'as un boulot, un mode de vie normal, tu gères, tu t'défonceras jamais avant d'aller taffer, parce que c'est pas raisonnable, etc.
Mais l'histoire c'est que si tu fumes pas de la journée vaut mieux même pas te parler, incapable de garder ton calme, irritable, à fleur de peau, si t'as pas ton pet du soir, tu ne fermeras pas l'oeil de la nuit.

T'es en train d'marcher, perdue dans tes pensées, quand une voix perce le silence, une voix que tu sembles reconnaître, mais c'est loin, tu sais que tu connais, mais d'où t'ignores, ta mémoire vacille, comme d'habitude. Un des effets néfastes de ta dépendance. Mais quand tu te retournes et que tu vois ce visage tu l'reconnais tout de suite. Alors oui depuis, elle a grandi, c'est devenue une jeune femme. Une belle jeune femme, la jolie Lyra, tu t'en rappelles comme si c'était hier, clairement.
"Oh mon dieu, lyra !", elle te connaît, t'es expressive, tactile et chaleureuse, et même si ça fait des années que tu ne l'as pas vu, tu viens la prendre dans tes bras.
"j'suis si heureuse de te voir..." tu t'arrêtes un instant, relâchant l'étreinte, et tu te souviens du drame qu'elle a pu traverser, tu te rappelles de la raison qui a fait qu'elle est sorti de votre vie, ou plutôt de celle de ta petite soeur de qui elle en était la meilleure amie, "comment tu vas ?"

Je ne serai que de trop
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w/ @Bisha Francés

Bisha. C’était le soleil, c’était la reine. L’extraversion au sommet. De celles qui s’assument, par leurs atouts mais aussi de leurs failles exposées. Moi je te dévorais du regard, gamine silencieuse et un peu trop poète pour la crasse qui nous entourait. Lyra la Timide, Lyra la douce. Personne me voulait du mal, j’étais capable de faire fondre les carapaces les plus solides par mes simples traits juvéniles. T’étais celle que j’admirais, celle que je rêvais d’être si un jour je m’assumais. Et puis le temps avait fait son œuvre, séparant nos histoires pour de bon, ravageant la mienne au passage. Il ne restait désormais plus grand-chose de la gentille et douce Lyra Bain. Je souris malgré moi lorsque tes bras m’enlacent, c’est la douceur du passé qui se rappelle à moi et une sensation plus amère aussi. Ta sœur, mon alliée, j’étais partie, j’avais disparu sans en dire davantage pour ma propre sécurité, pour la vôtre aussi, mais sans doute que tu avais appris. Je pose mon regard sur toi, toujours aussi belle. « Je vais bien et toi ? T’es souvent dans le quartier ? » Le hasard fait bien les choses on dirait, je vous savais dans le coin et ça m’avait également motivé à venir dans cette ville, comme si c’était ma destinée. Trouver les réponses au passé, renouer avec d’anciens alliés, même si désormais, rien de bon ne pouvait découler quand on me fréquentait. « Tu deviens quoi ? » Billes amusées en les posant sur le joint qui se consume. On ne partage pas que le passé, on partage aussi nos vices.

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Un plaisir de retrouver cette fille qui avait eu une place importante dans leur vie à new york, bisha avait toujours considéré lyra comme sa petite soeur, au même titre que sa propre cadette, son départ lui avait fait de la peine, c'était indéniable. Bisha avait toujoours été attachée à cette fille, à la douceur qui émanait de son être. Son départ avait été soudain, dans le quartie, la nouvelle s'était répendue comme une traînait de poudre, il y avait ceux qui en savaient peu, et qui le racontait, ceux qui entendaient et qui brodaient autour, c'était comme ça. Pour bisha et sa famille, c'était juste de la peine pour la petite lyra qui s'était retrouvée orpheline du jour au lendemain.
"ça va oui, je vis dans le centre ville, avec mon grand frère, tu te souviens de lui peut-être, puis sinon je travaille à harvard, j'suis infirmière maintenant", lyra avait râté beaucoup d'étape de la vie de la jeune femme, elles auraient tout le temps de se raconter ça, maintenant qu'elles s'étaient retrouvées. Bisha n'avait pas envie de la laisser à nouveau. et puis elle reprenait en posant ses yeux sur la jolie lyra qui se dressait devant elle. "et toi alors, qu'est-ce que tu fais à boston.. tu vis ici ?" chacune l'une face à l'autre, bisha réfléchissait un instant, "on est un peu loin de chez moi, mais on peut aller se poser quelque part si tu veux, on sera plus à l'aise pour discuter du bon vieux temps" qu'elle sifflait alors un sourire ancré sur ses lèvres.

Je ne serai que de trop
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w/ @Bisha Francés

Je savais que la famille vivait désormais à Boston mais je ne m’attendais pas vraiment à les croiser. Malgré tout, c’est une bonne surprise, même si parfois le passé est douloureux. Tant de choses se sont passées depuis et j’ai tellement changé. « Oui je m’en souviens, comment va-t-il ? Et le reste de la famille ? » Je n’osais demander directement ce que devenait ma meilleure amie. Elle m’en voulait peut-être encore de ma disparition et je n’avais jamais eu le courage de renouer, décidant qu’elle était sans doute plus en sécurité sans moi dans sa vie. « Oh c’est super et à Harvard c’est la classe. » Moi Harvard, je ne faisais que le contempler de loin, je n’avais jamais eu les moyens, ni même l’intelligence pour m’y rendre, parfois je venais hanter les murs pour convaincre des étudiantes de se faire un peu d’argent facile en tant qu’escort mais rien de plus. « Avec plaisir. » La proposition est plus commode que de l’inviter à entrer dans mon bordel, même si d’extérieur c’était un simple bar, sa réputation pour les initiés n’était plus à faire et nul n’ignorait que l’établissement appartenait aux Soul Stealers, mais Bisha ne devait sans doute pas traîner dans ce genre de choses et je devais l’en préserver. On marche côte à côté en direction de chez elle, alors que je reprends, tirant sur ma cigarette. « Je travaille dans un bar, je traine à droite et à gauche. » La vérité était bien plus trouble, difficile à énoncer après des années.

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Depuis 2011 tu étais à boston, ayant quitté le domicile familial pour tes études, papi s'était chargé de t'offrir la possibilité d'étudier à harvard, une vraie chance tu le savais, sa vie de braqueur n'avait pas servi à rien pour le coup, et pour la première fois, ta mère n'avait rien dit. Elle avait d'ailleurs pleuré de joie, de savoir que sa fille aurait la chance d'étudier dans une des plus prestigieuses université. Après sa rupture, ton frère avait décidé de te rejoindre à boston, il avait besoin de se changer les idées, de changer de ville alors, t'avais cherché un nouvel appart un peu plus grands et vous aviez aménagés tout les deux.
"il va bien écoute, toujours le même, les autres ils sont encore à new york, ils vont bien aussi" que tu lâchais doucement, c'est vrai, ils te manquaient, t'espérais qu'un jour ils vous rejoignent tous ici. À boston la vie était plutôt douce. Plus calme qu'à new york en tout cas. Puis, tu repensais à ta soeur et le manque qu'elle avait ressenti lorsque sa meilleure amie était partie "tu sais, j'suis sûre qu'elle serait vraiment contente d'avoir de tes nouvelles" bien sûr tu ne la forcais en rien, c'était peut-être délicat, tu ignorais dans qu'elle optique elle était finalement.
Elle acceptait la proposition et tu souriais, dirigeant alors vos pas vers les quais, ça serait parfait comme endroit pour s'asseoir, admirer le paysage, la vue sur l'ocean était magnifique, c'était quelque chose que tu aimais. Elle t'expliquait alors qu'elle travaillait désormais dans un bar. "ah oui ? Lequel ?" tu traînais parfois dans les bars avec tes amis et si lyra travaillait dans l'un d'entre eux, alors tu en ferais ton qg, juste pour avoir le plaisir un peu plus souvent.

Je ne serai que de trop
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w/ @Bisha Francés

Etrange sensation de toucher du bout des doigts cette vie d’avant. Comme l’impression de contempler mon reflet fantomatique, la chevelure parée de fleurs de remords. Tout a tellement changé. Et mes parents furent stupides de prétendre que la vie pouvait être douce. Surtout avec notre histoire. Mais concernant les Frances, la vie suit son cours. Et j’en suis heureux. « Tant mieux, c’est super. » Les lèvres avides de plus de détails LA concernant, je suis toute de même contente de pouvoir entendre des nouvelles de son sang, à commencer par sa grande sœur que tu incarnes Bisha, on t’a toujours sacrément admiré. « Tu crois, après tout ce temps ? » Comme si t’avais pu lire dans mes pensées ? Mes lèvres qui se mordent suite aux bouleversements internes et instantanés. Je ne suis plus la même et je ne lui apporterai que des embêtements, que des chagrins et des violences. Elle mérite de réussir, comme toi tu le fais. Nous continuons de marcher, tandis que j’écrase ma cigarette au passage. Les yeux qui se révulsent en l’air, faussement pensive. « J’ai longtemps travaillé au Nephilim… » Rien que ce nom, quand on connaît un minimum, on sait que c’est rattaché aux Bulger, mais t’es en dehors de tout ça, je le l’espère Bisha. Et là où tu m’as trouvé, c’est l’endroit où je bosse désormais. Le Sidh. L’autre monde pour les Celtes irlandais que nous sommes. Où bien et mal ne sont plus délimités mais bien intimement liés. « Et alors Harvard ? C’est aussi chouette que ça le parait. » Un rêve que je frôlais du bout des doigts mais que tu vivais à ta manière et j’en étais heureuse pour toi.

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Bisha t'as eu d'la chance, la chance que ton histoire ne porte pas atteinte à ta vie, la chance que tes parents aient été envoyé à new york, bien loin du gang et des affaires louches. T'as grandi dans un monde sans problème, t'as grandi comme si toutes ces histoires n'étaient que des mythes, comme si elles n'existaient pas. Jusqu'à que ton jumeau se mette à tremper là dedans à son tour. T'en parles pas, jamais, mais ça t'fait mal, au plus profond d'ton âme.
Elle t'demande si même après tout ce temps ta soeur accepterais de l'avoir au téléphone et tu secoues vivement la tête "bien sûr oui, elle en serait heureuse vraiment" tu l'savais, lyra lui manquait. Dans la famille vous saviez ce que c'était de s'éloigner par nécessité, c'était ce qu'il s'était passé alors vous n'étiez pas du genre à en vouloir à ce qui le faisait. Il semblait clair que lyra avait eu besoin de partir, loin de tout ses souvenirs.
"oh oui, je vois la boîte", à boston tu ne connais pas les histoires de gang, faut dire que tu t'en tiens loin, parfois touchée malgré toi par ton frère et ricky, t'essayes tout de même de t'en tenir éloignée.
"harvard c'est flippant au début, clairement, j'vais pas te mentir, tu connais ma famille, j'étais grave pas à ma place, mais bon ça va on s'y fait", tu portes ton attention vers elle "j'ai toujours prié pour toi, pour que tu reussisses ta vie tu sais, tu y aurais ta place, si moi j'ai fini par la trouver"

Je ne serai que de trop
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w/ @Bisha Francés

Sourire aux lèvres, gorgées de remords. Douceur amère, pour des retrouvailles éphémères que j’imagine l’espace d’un instant dans un coin de ma tête. Je ferai comme si j’y pensais. Comme si je l’envisageais réellement. Mais je veux la protéger surtout. Qu’elle ne m’approche pas. Je suis devenue aussi vénéneuse que les plantes les plus redoutables. Elle me connaît trop pour être dupe. « Merci . » dis-je polie. Tout simplement. Retrouvant l’Enfant rêveuse, la Douce et discrète Lyra que j’ai pu être. Que je suis trop rarement désormais. Nos pas qui parcourent le bitume. Mes empreintes enfantines face aux tiennes incendiaires. Deux mondes autrefois liés et désormais différents qui se côtoient. « Tu y es déjà allée ? » dis-je avec un sourire en coin. « C’est très sympa. » Et malgré tout assez préservé des agissements du gang. Fief défendu par Izzy et Connor. Je t’écoute me parler de Harvard, rigolant à tes mots. Il est certain que toi et moi dans un endroit pareil, on ne se fond pas très bien dans le décor. « Laisse-moi deviner, ils ont tous des costards Chanel et des Macbooks dernier cri ? » J’avais même pas d’ordinateur pour te dire, et les billets verts entre les doigts bien trop sales pour le doré des bancs universitaires. Mais j’aurais aimé oui. Je dois me l’avouer. Caressant distraitement ce rêve de devenir Secouriste. A défaut de sauver les vies, désormais je les ôte. « Tu fais de belles rencontres ? On sait jamais un bon parti à venir. » Et mon rire résonne sur les artères austères venant parsemer dans la misère quelques bulles de douceur, que je croyais avoir perdu jusqu’alors.

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Ce n’est plus la Lyra que tu connaissais, tu le vois bien et ça te brise le coeur de la voir comme ça, parce que tu l’aimes ouais, même si ça fait des années que tu la pas vu, t’as toujours aimé cette petite. Tu voudrais lui dire qu’elle peut te parler, que t’es là maintenant et que tu vas pas gâcher ces retrouvailles en disparaissant de sa vie maintenant que tu l’as retrouvé ici. « quelques fois oui, mais je t’avoue que je suis plus télé canapé que ce genre d’endroit » tu souris doucement, elle te connaît, t’as pas tant changer, toujours dans les rangs bisha, toujours droite.
Elle ri alors que tu lui parles d’Harvard et c’est vrai, que déjà à l’époque, tu détonnais dans cet endroit, toi la gitane parmi ces enfants de bonne famille. Heureusement il n’y avait pas que ça à Harvard, il y avait aussi tout un tas de personne qui s’était battus corps et âmes pour réussir leur vie, s’en sortir. « Eh bien, pas tant que ça, y en a oui, mais y aussi des gens comme toi et moi » tu souris doucement alors que vous vous dirigez, l’une à côté de l’autre en direction des docks.
« Après tu vois, depuis que j’y bosse, c’est genre pas de pression, j’suis dans mon cabinet, tranquille, personne pour me faire chier, y a des étudiants plutôt cool qui viennent me voir même », clairement pas ce à quoi on s’entend quand on regarde que la devanture. Faut dire que tu t’étais pas mêlée à la jeunesse dorée, pas ton genre, ceux là te répugnaient plutôt même.
« Quelques unes oui » tu repenses à tes amis, à Macy, à Tom, à Lukas que t’avais retrouvé ici, puis quand elle te parlait de bon parti tu te mettais à gloussais, « non ça par contre j’ai pas trouvé », au grand désespoir de ta meilleure amie, tu ne semblait pas trouver chaussure à ton pied.
« Et toi, dis moi, as-tu trouver quelqu’un assez gentil pour toi ? » tu haussais un sourcil, lyra méritait quelqu’un de bien pour elle, qui pourrait lui donner l’amour qu’elle méritait. Ouais elle avait changé depuis que tu l’avais pas vu, mais tu sentais que la Lyra de New York était encore là, cachée, sous toute cette douleur.