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Lien du postSam 19 Déc - 6:50
Tu n’es pas comme les autres et c’est assez pour m’intriguer. Assez pour donner à la bête en moi de quoi s’éveiller. On reconnait ses semblables. Mon sourire s’accentue de quelques millimètres lorsque tu répètes mon titre. C’est pompeux, prétentieux mais c’est aussi un accomplissement pour ma part. J’ai sacrifié beaucoup de choses pour le devenir alors je ne vais pas l’omettre par fausse modestie. « Médecin légiste. » Voilà de quoi entaille le glamour, entamer le prestige. Roi du scalpel, parmi les morts. Ça refroidit la plupart, fascine les plus étranges comme moi. Mais permet bien souvent de maintenir le commun à distance.
Charmeuse vénéneuse, blanches phalanges qui viennent détacher le tourbillon incendiaire et moi pauvre Diable, je ne peux m’empêcher d’être un simple spectateur, un instant happé par la beauté du spectacle. Tu es belle et tu ne le sais que trop. Mais je ne vais pas m’en plaindre. « Enchanté Joey. » Diminutif plus commun qui vient sans doute cacher un prénom plus ordinaire. Mais j’aime assez ce mélange de masculin et féminin qui vient te parer. « Je pense que vous ne faites pas que ça non ? » Ou bien, le rempart vient cacher d’autres tourments. Je pressens que tu caches bien d’autres histoires que celles rencontrées par une simple serveuse. Tu me le confirmes par ta phrase et une lueur s’amorce dans la glace de mes orbes. Je m’approche, monstre intrigué, monstre qui cherche l’alliée dans les ténèbres d’or. « Qu’est-ce que vous aimez vraiment ? » Qu’est-ce qui vient te ranimer ? Faire tressaillir la chair, électriser le battant. C’est ce que nous cherchons tous effrontément, nous pauvres diables, trop avides de répandre leur poison sur les plus doux de ce monde.
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Lien du postLun 28 Déc - 18:00
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« Médecin légiste. » qu’il lui précise, et Jo ne peut pas se retenir de mordre sa lèvre, car elle a cette hypnose pour cet indéniable froid que la mort amène lorsqu’elle passe la porte de ses pas. Albus, elle affectionne déjà, l’imaginer en train de danser avec tous ces fantômes qui doivent hanter son passé. « Vous avez bien fait de le préciser. » Et elle doit être bien folle, ne serait-ce que pour penser, que c’est une chose dont elle pourrait s’amouracher. Le morbide, Joséphine, elle le connait.
Libre d’être celle qu’elle désire à présent qu’elle assume avoir perdu son job et le cachet qui l’accompagnait, la rousse balance son prénom et l’écoute prononcer ; « Enchanté Joey. » elle sonde son visage, elle apprend ses expressions. « Je pense que vous ne faites pas que ça non ? » Et là, juste là, elle ne peut pas le retenir, son sourire. Evidemment, que Jo ne se cantonne pas à ce travail. Qu’il lui fallait plus afin de pallier toutes ses failles. Qu’elle soit au cœur des enfers lorsque son esprit déraille. « Qu’est-ce que vous aimez vraiment ? » Dubitative, elle s’en devient, car elle ne sait ce qu’elle peut prononcer, Joséphine n’est pas sur son terrain. Dans sa propre cour de récréation, elle aurait cherché à engendrer la dévotion. Un brin de fascination. Elle aurait contrôlé la situation.
Ce qu’elle aime, c’est tout ce qu’il ne faut pas. C’est tout ce qui blesse, qui fait qu’elle se perd parfois. Ce qu’elle aime, c’est ressentir ce moment, celui où elle se fissure à la volonté de ses doigts, dans cette trachée qu’elle a bien trop abîmée. Elle vénère le fait de vomir, au point de se dire qu’elle va mourir. Joey, elle aime se briser, pour mieux, à peu près, se reconstruire. Elle adore sombrer et faire semblant de se relever. Elle savoure le moindre de ses rires, elle aime faire semblant, elle se croit forte, la plupart du temps, et puis elle s’effondre, éternellement. Elle se délecte tout ce qui peut l’aliéner. Tout ce qui la rend vivante pour mieux la saigner. Et un jour, elle sera tellement perchée, qu’elle n’en reviendra pas. Qu’elle crèvera. « Jouer avec la vie. » Avec la sienne, et celle d’autrui. Ce qu’elle aime, elle le détruit.
Libre d’être celle qu’elle désire à présent qu’elle assume avoir perdu son job et le cachet qui l’accompagnait, la rousse balance son prénom et l’écoute prononcer ; « Enchanté Joey. » elle sonde son visage, elle apprend ses expressions. « Je pense que vous ne faites pas que ça non ? » Et là, juste là, elle ne peut pas le retenir, son sourire. Evidemment, que Jo ne se cantonne pas à ce travail. Qu’il lui fallait plus afin de pallier toutes ses failles. Qu’elle soit au cœur des enfers lorsque son esprit déraille. « Qu’est-ce que vous aimez vraiment ? » Dubitative, elle s’en devient, car elle ne sait ce qu’elle peut prononcer, Joséphine n’est pas sur son terrain. Dans sa propre cour de récréation, elle aurait cherché à engendrer la dévotion. Un brin de fascination. Elle aurait contrôlé la situation.
Ce qu’elle aime, c’est tout ce qu’il ne faut pas. C’est tout ce qui blesse, qui fait qu’elle se perd parfois. Ce qu’elle aime, c’est ressentir ce moment, celui où elle se fissure à la volonté de ses doigts, dans cette trachée qu’elle a bien trop abîmée. Elle vénère le fait de vomir, au point de se dire qu’elle va mourir. Joey, elle aime se briser, pour mieux, à peu près, se reconstruire. Elle adore sombrer et faire semblant de se relever. Elle savoure le moindre de ses rires, elle aime faire semblant, elle se croit forte, la plupart du temps, et puis elle s’effondre, éternellement. Elle se délecte tout ce qui peut l’aliéner. Tout ce qui la rend vivante pour mieux la saigner. Et un jour, elle sera tellement perchée, qu’elle n’en reviendra pas. Qu’elle crèvera. « Jouer avec la vie. » Avec la sienne, et celle d’autrui. Ce qu’elle aime, elle le détruit.
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Lien du postMer 6 Jan - 11:20
Entaille au prestige, froide ombre qui vient ranimer les corps de pâles lueurs. Mon métier attire puis répulse. Enfin la plupart. Sourire qui s’amorce à ta réaction. « Ah oui ? » Je ne sais pas pour quelle raison la précision t’es utile mais j’ai l’impression qu’elle joue en ma faveur alors je ne vais pas m’en plaindre. Évidemment que tu n’es pas qu’une simple serveuse, il m’est facile de le constater lorsque ton sourire répond à ma question. Etrange diablesse. Serveuse commune en apparence mais bien plus tourmentée lorsqu’on observe de plus près la carapace. Cela m’intrigue. Suffisamment pour jouer de nos noirceurs. Suffisamment pour te demander ce qui t’anime vraiment. Ce qui vient faire pulser le battant là sous le derme trop parfait. Ta réponse m’arrache un nouveau rictus. « Provoquer la mort alors ? » Je te répertorie parmi les effrontées, les entières. De celles qui n’en ont jamais assez. Affronter la limite tacite entre bienséance et danger. « Et qu’avez-vous fait la dernière fois que vous avez joué avec elle ? » Loup curieux. Loup avide de ce danger semé au gré de phalanges inconscientes des risques. Je fus comme toi et puis désormais je suis placide. Rigide. Méthodique. A défaut de jouer avec la vie, j’ai appris à faire avec sa jumelle. Apprivoiser la mort même.
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Lien du postLun 11 Jan - 9:16
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Légiste… Joséphine, elle a cette pensée un peu idiote, un songe qui autour d’elle flotte. Le fait qu’un jour, peut-être, Albus se heurtera à son visage quand il soulèvera le drap. Que le blême de son visage perturbera un tant soit peu son ouvrage. « Ah oui ? » Un sourire qui étreint les traits de la rouquine, il répond à celui de l’homme de la soirée, à cette question qui le montre par la passion de la jeune femme pour la nécrologie, intrigué. Mais elle ne répond pas, et la conversation s’oriente vers un sujet qui s’approche tout de même du premier.
La vie et la mort, deux indicibles faussement opposées. La conversation n’a pas réellement de sens, mais Joséphine aime la saveur qu’elle a. Elle apprécie ce côté unique, ce elle ne-sait-quoi. Ignore si un jour elle le reverra, mais elle est comme toujours, ce sur fil invisible dont elle ne tombe pas. « Provoquer la mort alors ? » Il reprend, et elle mordille la pointe de sa langue, vipère qui croit suspendre le temps. « Et qu’avez-vous fait la dernière fois que vous avez joué avec elle ? » Les choix sont variés, tout un panel, conneries dans lesquelles elle se sait être la meilleure, comme quoi, Joey, c’est dans cette catégorie qu’elle excelle. Mais elle a conscience aussi qu’elle ne peut les lister, sous peine de passer pour une folle à lier.
A défaut de reprendre tout de suite la parole, Joey récupère la bouteille et les deux verres. Ceux-là même qu’elle a dérobé à ceux qui ne sont plus ses patrons désormais. Dans les deux récipients délaissés sur le côté, sur le muret de ce balcon un peu trop démodé, elle verse de ce champagne aux bulles ambrées. Elle tend la coupe à Albus, trinque de façon factice avant de boire une gorgée, trachée attaquée par le piquant de la boisson alcoolisée. Avouera-t-elle ses vérités ? « J’ai tenté l’overdose. » Echec cuisant. Mais rien n’est mieux pour se sentir vivant. Mais à l’intérieur de ses veines, pour la drogue, le lieu est bien trop plaisant. Car l’adrénaline rend le monde plus charmant. La voilà qui boit une autre gorgée, avant de prononcer ; « Vice avoué. A vous de parler. » Joséphine aussi aime se nourrir de secrets.
La vie et la mort, deux indicibles faussement opposées. La conversation n’a pas réellement de sens, mais Joséphine aime la saveur qu’elle a. Elle apprécie ce côté unique, ce elle ne-sait-quoi. Ignore si un jour elle le reverra, mais elle est comme toujours, ce sur fil invisible dont elle ne tombe pas. « Provoquer la mort alors ? » Il reprend, et elle mordille la pointe de sa langue, vipère qui croit suspendre le temps. « Et qu’avez-vous fait la dernière fois que vous avez joué avec elle ? » Les choix sont variés, tout un panel, conneries dans lesquelles elle se sait être la meilleure, comme quoi, Joey, c’est dans cette catégorie qu’elle excelle. Mais elle a conscience aussi qu’elle ne peut les lister, sous peine de passer pour une folle à lier.
A défaut de reprendre tout de suite la parole, Joey récupère la bouteille et les deux verres. Ceux-là même qu’elle a dérobé à ceux qui ne sont plus ses patrons désormais. Dans les deux récipients délaissés sur le côté, sur le muret de ce balcon un peu trop démodé, elle verse de ce champagne aux bulles ambrées. Elle tend la coupe à Albus, trinque de façon factice avant de boire une gorgée, trachée attaquée par le piquant de la boisson alcoolisée. Avouera-t-elle ses vérités ? « J’ai tenté l’overdose. » Echec cuisant. Mais rien n’est mieux pour se sentir vivant. Mais à l’intérieur de ses veines, pour la drogue, le lieu est bien trop plaisant. Car l’adrénaline rend le monde plus charmant. La voilà qui boit une autre gorgée, avant de prononcer ; « Vice avoué. A vous de parler. » Joséphine aussi aime se nourrir de secrets.
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Lien du postDim 24 Jan - 16:28
Intrigante, effrontée. On s’amuse de nos vices, passant d’un sujet à un autre, funambules experts, on partage ce commun d’évoluer entre les mondes, de refuser de n’appartenir qu’à un. Je peux le sentir le long de mon échine, tu es comme moi. Similaire. Provoquant la limite des cases que le monde s’obstine à dépeindre sur nos silhouettes. Enterrant bien profond dans nos cimetières les restes de morale. Je m’amuse, pour la première fois de la soirée. Goût trop prononcé sur mes lippes pour les surprises, pour tes mèches rousses, promesses d’aubes bien plus volcaniques, en ta compagnie. Rictus en offrande et la question qui me taraude. De quoi es-tu capable ? « Pas mal. » Je n’ai connu que trop ces artifices, paradis perdus, enfers dans lesquels on se perd, et j’aime parfois encore venir frapper aux portes mais ne m’égare plus trop longtemps. « Tu consommes encore ? » Simple question qui vient répondre à mon envie égoïste de simplement savoir. Les vices qui t’animent encore. La réciproque s’impose et mes orbes convoquent les souvenirs en détail. Le loup s’est assagit, le loup ordonne aux autres de commettre les horreurs, il ne salit plus ses blanches pattes, ou tout du moins bien plus rarement. « J’ai pris la vie d’un autre avant qu’il ne prenne la mienne. » Et j’ai provoqué la mort en duel. Tout comblé de mon orgueil, de ressortir gagnant une fois encore. Béni par les enfers même.
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Lien du postMar 2 Fév - 16:35
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Elle se blesse, à répétition, Joséphine attise et abreuve le monde de ses démons, elle les aime, les vénère même, elle sait si bien les ressentir dans les canules de ses veines. C’est elle-même, qu’elle flingue en premier, avant de vouloir voir le monde brûler. « Pas mal. » Il commente, et presque, elle, dans sa recherche de la perfection, elle se dit que ce n’est pas assez. Que le diamant est trop brut et qu’il ne reste qu’à Albus le loisir de le tailler. « Tu consommes encore ? » Oui, non, de trop, parfois, « Encore. » et toujours, ça le dévore. Elle est en sevrage, tout le temps, c’est chaque mois que le compte à rebours reprend. Mais Jo’ n’aime pas en dévoiler trop au sujet de son esprit dément.
Puis comme, pour une fois, l’égoïste s’indiffère de sa propre personne, car elle désire en connaître plus sur cet homme. Ses secrets semblent bien plus grands, et de se fait plus intéressants. Dans la bulle de leur espace-temps, Joey voit dans ses yeux, ce qu’elle ne voit que dans peu. Des hommes, elle en connaît, pourtant, mais certains flirtent si bien avec le malin. « J’ai pris la vie d’un autre avant qu’il ne prenne la mienne. » L’aveu, il ne la trouble pas. Elle pourrait se mettre à trembler car elle n’est qu’une chose frêle qu’il serait capable de faire passer par-dessus le balconnet. Elle ne juge pas, les conditions, le passé, elle ne les connaît, elle sait simplement que la vie est simple à faire déraper.
Alors ses iris verts s’infiltrent en profondeur dans les siens, car il ne reste qu’une chose à éclaircir, à quel point il pourrait être, des incubes, le pire. Et les questions se bousculent dans sa tête, comme une bataille, elle ne saurait choisir, l’appétit de détails. « Pourquoi ? » Retirer la vie, s’octroyer ce droit. Même si c’était pour te sauver toi. C’était quoi le début à tout ça. « Et comment ? » Joséphine, c’est jusqu’à l’obsession qu’elle trouve ça fascinant.
Puis comme, pour une fois, l’égoïste s’indiffère de sa propre personne, car elle désire en connaître plus sur cet homme. Ses secrets semblent bien plus grands, et de se fait plus intéressants. Dans la bulle de leur espace-temps, Joey voit dans ses yeux, ce qu’elle ne voit que dans peu. Des hommes, elle en connaît, pourtant, mais certains flirtent si bien avec le malin. « J’ai pris la vie d’un autre avant qu’il ne prenne la mienne. » L’aveu, il ne la trouble pas. Elle pourrait se mettre à trembler car elle n’est qu’une chose frêle qu’il serait capable de faire passer par-dessus le balconnet. Elle ne juge pas, les conditions, le passé, elle ne les connaît, elle sait simplement que la vie est simple à faire déraper.
Alors ses iris verts s’infiltrent en profondeur dans les siens, car il ne reste qu’une chose à éclaircir, à quel point il pourrait être, des incubes, le pire. Et les questions se bousculent dans sa tête, comme une bataille, elle ne saurait choisir, l’appétit de détails. « Pourquoi ? » Retirer la vie, s’octroyer ce droit. Même si c’était pour te sauver toi. C’était quoi le début à tout ça. « Et comment ? » Joséphine, c’est jusqu’à l’obsession qu’elle trouve ça fascinant.
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Lien du postSam 13 Fév - 6:52
Créatures viciées, adeptes des enfers. On se reconnait en quelques mots. Le même sang noirci des vices les plus sournois. Pulsions de destruction, de douleurs. On expie les péchés comme on confierait de bonnes anecdotes et je ne pense pas être au bout de mes surprises avec toi, piquante Joey. « Tu aimes quoi ? » Lippes qui s’étirent doucement et sulfureuses, il m’arrive encore de m’épancher pour certains paradis artificiels, mais cela est plus rare désormais. Mes sens méritent de rester alertes et vifs, et je n’utilise cela désormais que pour quelques soirées. Je viens m’appuyer contre la rambarde pendant l’espace d’un instant avant que tu ne me questionnes à nouveau. Pourquoi ? Et dans quel contexte ? Et finalement, le contexte est bien plus banal qu’il n’y parait. « Je suis militaire de carrière. » Alors c’est toujours un adversaire contre un autre. Une vie prise avant qu’on ne vous prenne la vôtre. « Simple survie. Et puis la médecine m’a tendu les bras. » On avait décelé mes capacités, on m’avait permis d’accéder à plus haut que ça. Bancs prestigieux de Harvard offerts, et une carrière qui se déclinait depuis. « Rien de très excitant. » dis-je finalement avec une lueur complice dans les yeux. Des révélations qui n’en disaient finalement pas vraiment davantage sur nous, on se connaît sans prononcer les vices finalement.
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Lien du postSam 27 Fév - 10:47
« Tu aimes quoi ? » Dans le fait de prendre de la drogue ou il est question de ses préférences en termes de bonbons ? Car fut un temps, Joey prenait tout et n’importe quoi, tant que ça lui faisait oublier que bien souvent, elle ne s’aime pas. Ne supporte pas le reflet de cette beauté qu’elle perçoit comme « pas assez ». Elle aime pouvoir omettre qu’elle est douée pour torturer sa gorge de ses doigts. « Les pilules du bonheur. » qu’importent celles que ce sera. Elle aime juste se sentir euphorique grâce à ça. « Celles qui mettent le cerveau en pause. » qui fait qu’elle s’invente des nouvelles proses. Et puis qu’elle se consume, la rose.
Et dans leurs élans vicieux, dans leurs semblants d’aveux, elle s’en devient friande de son histoire, elle est comme ça Joséphine, femme enfant qui désire savoir. Lorsqu’il admet la cordialité de ses déboires. « Je suis militaire de carrière. » Elle en hoche la tête, lentement. C’est malgré tout grisant avec cette pointe délicieuse de décevant. « Simple survie. Et puis la médecine m’a tendu les bras. » Est-ce que Jo’ en aurait eu le cran ? Elle qui a essayé d’en finir, est-ce qu’elle aurait défendu sa vie à ce point-là ? Aurait-elle lutté, est-ce que son instinct de survie aurait été plus fort encore une fois ? Comme lorsqu’on essaie de se noyer et que l’on remonte à la surface malgré soi. « Rien de très excitant. » Ca dépend. Elle a envie de lui souligner que c’est tout l’inverse pour le moment.
Comme un animal qui observe, qui inspecte, elle incline à nouveau sa tête. Cette fois, de son costume de serveuse, elle sort son propre paquet de cigarettes. Elle en tire et craque une allumette. Pratique antique et presque désuète. « Je ne trouve pas. » La nicotine s’engouffre dans ses poumons, alors qu’elle continue sur le fil de son affirmation « La montée d’adré reste la même. » de celle qu’on aime, jusqu’à la haine. Elle tire encore sur le cylindre incandescent avant de l’envoyer par-dessus le balcon, et de lui planter avec provocation ; « On se tire maintenant ? » Qu’importe où, la noirceur de la nuit les attend.
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Comme un animal qui observe, qui inspecte, elle incline à nouveau sa tête. Cette fois, de son costume de serveuse, elle sort son propre paquet de cigarettes. Elle en tire et craque une allumette. Pratique antique et presque désuète. « Je ne trouve pas. » La nicotine s’engouffre dans ses poumons, alors qu’elle continue sur le fil de son affirmation « La montée d’adré reste la même. » de celle qu’on aime, jusqu’à la haine. Elle tire encore sur le cylindre incandescent avant de l’envoyer par-dessus le balcon, et de lui planter avec provocation ; « On se tire maintenant ? » Qu’importe où, la noirceur de la nuit les attend.
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Lien du postMer 3 Mar - 5:20
Mêmes attraits pour la destruction, pour endormir les plaies, révéler les pulsions. Loup affamé qui souhaite savoir de quoi se repaît la Lionne. Sourire contenté qui vient s’étirer mince et discret sur mon visage de marbre. « Je vois. » J’opte pour le feu, la course folle du myocarde, le raffiné prestigieux d’une poudre blanchie, dédiée aux riches. Mais je m’en éloigne, ne veut pas me perdre dans ces affres pour l’avoir fait lors de mes jeunes années. Loup devient plus sage, mais surtout plus avide de maîtrise sur ses propres enfers. Sombre inconnue que tu es à laquelle je viens exposer quelques miettes de mon histoire, rien de très important, rien de très glorieux surtout. Vie tout de même rangée, dont les fleuves de sang sont approuvés par l’état, après tout ce sont eux les pires de l’espèce n’est-ce pas ? « J’approuve. » dis-je en jetant ma propre cigarette, regard qui vient chercher l’incandescente dans le mouvement alors que ma silhouette trace une route d’exil dans le doré du building, la compagnie est attendue dans la carlingue d’acier qui nous descendra au sous-sol, jusqu’à révéler un sous-sol lugubre et banal, voiture plus prestigieuse qui se dévoile, parmi d’autres, j’actionne l’ouverture, t’ouvrant la portière pour laisser ta vénéneuse personne s’y glisser. Prenant à mon tour place derrière le volant, mes orbes se contentent de t’observer, surprise du spectacle qui se déroule sous mes canines empressées, mais satisfait tout de même. « Donne-moi un mot pour donner le ton du reste de cette soirée et je t’y conduirai. » Jeu qui s’échappe entre les malmenés, de la surprise qui vient s’y glisser encore pour affoler la lassitude du derme, addict à une seule chose parmi toutes les illusions qu’offre ce monde, la vie même.
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Lien du postMer 10 Mar - 14:55
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Et les pas les mènent sur la route de la liberté, celle-là même qu’ils ne feront qu’effleurer. Utopie souhaitée par deux âmes trop martyrisées. Ils s’autorisent à étirer cet aparté. Quand ils parviennent à sa voiture, elle se dit, durant une brève seconde, qu’elle se pourrait être dangereuse, cette aventure. Qu’elle se devrait de faire, pour une fois, dans la mesure. Mais il y a ce moment, où il vient ouvrir la portière, a cette belle manière, Joséphine comprendre qu’elle ne pourrait pas revenir en arrière. A dire vrai, elle est déjà décidée, à l’instant où elle feint d’hésiter.
Alors la voilà assise du côté passager, et l’homme avant de démarrer formule encore une phrase qui lui plaît. « Donne-moi un mot pour donner le ton du reste de cette soirée et je t’y conduirai. » Le visage de Joey se tourne vers celui de l’homme qui surprend. Et la langue vicieuse de la rousse s’égare sur ses lèvres avant qu’elle ne les ouvre pour souffler, une réponse qui n’en est pas une, pas vraiment. « Intéressants. » le jeu et l’homme le sont, mais ce n’est pas le mot sur lequel elle s’est décidée, alors c’est directement qu’elle se reprend, en se faisant intrusive jusqu’à mettre la main sur le volant. « Ce n’est pas mon choix. » De mot, s’entend. « Fantasque. » Qu’ils gardent encore un petit moment leurs masques.
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