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I LOVE HARVARD
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    wrong direction (saoirse & jem)
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    Lien du postMer 30 Sep - 21:39
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    @Saoirse Adams-Baker ★ wrong direction ★ 02.10.2020
    Ce n’était pas dans les habitudes de Jeremiah de s’excuser, néanmoins lorsqu’il était en tord, le britannique savait ravaler sa fierté et assumer. Dans le petit accrochage qu’il avait eut deux semaines plus tôt, il n’était pas responsable sur le papier, malgré son petit moment d’inattention, mais Jem s’était plus que certainement montré odieux avec la jeune femme. Saoirse Adams-Baker était tombé sur lui dans un mauvais moment et le fait qu’ils n’en soient pas à leur premier accro avait bien vite escaladé la colère du jeune homme. Il s’était montré impitoyable et surtout de très mauvaise foi, ne se souciant pas de l’urgence qui avait poussé la jeune femme à devoir passer un appel au volant. Devant le constat, toujours posé sur un des meubles de sa suite, il poussa un long soupire avant de glisser ces derniers dans la mallette qui contenant également son ordinateur, et donc par défaut toute sa vie. Non, il ne les avait pas envoyé et avait sans le moindre doute dépassé le délai pour le faire à présent. Jeremiah avait eut le temps de se calmer, une fois rentré à l’hôtel, et d’admettre qu’il s’était emporté pour pas grand chose. L’assurance était comprise dans le tarif exorbitant qu’il payait pour la location, c’était ridicule de faire débourser le moindre dollar à la jeune femme. S’il n’avait pas prévu de faire plus que « d’oublier » d’envoyer les papiers, la vue de la jeune femme au Copley alors qu’il était en rendez-vous avec Beatriz avait suffit à l’intriguer. Assez pour se décider à faire une simple recherche google pour trouver le garage dans lequel la brune travaillait, sans pour autant prendre le temps de s’y rendre. Jem ne l’avait de toute façon pas, ce temps, et avait vite fait de rejoindre Ella pour s’envoler pour Chicago où il venait de passer ces dernières quarante-huit heures.
    Quelle ne fut pas sa surprise - déception ? incompréhension ? - lorsque en revenant au Copley le vendredi, après un stop au centre de location de voiture pour prolonger son contrat, c’est les mains de Saoirse qui se refermèrent sur les clés du véhicule qu’il lui avait tendu sans même l’observer. La main de Jem toujours à moitié fermée sur les clés, qu’il ne lâcha pas en réalisant à qui il avait à faire, son regard était interrogateur, attendant une explication pour sa présence ici. Elle était pourtant assez explicite, dans sa tenue, mais il se demandait comment une seule personne pouvait se retrouver mise sur sa route aussi souvent, toujours par le plus grand des hasards. « Depuis quand travaillez-vous ici? » Il questionna d’un ton neutre, ne l’ayant jamais vue auparavant. Devait-il en profiter pour lui signaler qu’il n’avait pas envoyé les papiers de l’assurance (et s’excuser) ou juste lui remettre les clés et monter dans sa chambre ? Mieux : aller garer sa voiture lui-même, n’ayant aucune confiance en la personne qui se trouvait devant lui. « Essayez de ne pas me l’abîmer plus qu’elle ne l’est déjà. » Dit-il, laissant les clés tomber dans la paume de sa main. Et si la remarque était piquante, Jem était détendu et lui adressa un sourire en coin, pas certain qu’elle capte la note d’humour après qu’il se soit montré aussi odieux la dernière fois.
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    Lien du postSam 3 Oct - 11:21
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    Comme si Saoirse n’avait pas assez mal au ventre avec cet effet, il avait fallu qu’elle tombe sur Jeremiah Hanwell. Si la jeune femme n’était pas d’un naturel nerveux, elle n’était pas habituée à fréquenter les personnes qui constituaient le type de clientèle du Copley et n’était pas tout à fait certaine de la façon dont elle devait se comporter. Elle se contentait pour l’heure de le faire normalement, avec discrétion et respect mais une part d’elle ne pouvait s’empêcher d’observer ceux qui seraient peut-être ses futurs collègues pour s’assurer que tout se passait bien. Lorsqu’ils lui avaient fait signe de s’occuper de la prochaine voiture, la dernière chose à laquelle la mécanicienne s’était attendue, était de tomber sur l’homme avec qui elle avait eu un accrochage – en voiture mais pas que – il y avait deux semaines de cela. Elle l’avait immédiatement reconnu et même si son cœur avait manqué un battement, s’était efforcé de rester impassible. Réajustement rapidement sa casquette de voiturier, elle tendit la main pour récupérer ses clés : « Monsieur Hanwell, bonjour. » Elle espérait qu’il ne lui prêterait pas plus attention que cela car elle ne pouvait se permettre de subir ses attaques alors qu’elle était en plein essai pour un nouveau job. Elle ne connaissait d’ailleurs son nom que parce qu’elle l’avait vu inscrit sur le constat de leur accident. Si elle s’était sentie obligée de prononcer son nom– la clientèle du Marriott appréciait d’être reconnue, lui avait-on dit lors de son entretien, ce n’était pas pour elle un signe de respect mais simplement une obligation de sa part. Elle soupira doucement en le voyant se figer et releva le regard vers lui. Ce n’était pas vraiment comme si elle pouvait décider de donner la voiture à l’un de ses collègues. Serrant la mâchoire tout en priant pour qu’il ne fasse pas de réflexion, elle ferma les yeux une seconde et tâcha de garder son calme. « Depuis peu. » répondit-elle, ne souhaitant pas préciser qu’elle était en train de faire son premier essai. Etait-il un client habitué de ce genre d’endroits ? Il posait la question comme s’il connaissait l’ensemble des voituriers. L’espace d’une demi-seconde, Saoirse hésita à lui demander s’il avait eu des nouvelles de l’assurance ; elle n’avait pas encore reçu leur facture et si elle n’était pas particulièrement pressée de devoir s’en acquitter, elle en avait assez d’avoir cette épée de Damoclès sur la tête. Le plus tôt elle le saurait, le plus tôt elle pourrait prendre ses dispositions. Elle se retint cependant de le faire, souhaitant avant tout que cet échange prenne fin le plus rapidement possible. Elle soupira doucement et discrètement de soulagement lorsqu’elle sentit les clés tomber dans sa main et arqua un sourcil dans sa direction en l’entendant. Cherchait-il à la faire sortir de ses gonds ? Le visage fermé, elle planta son visage dans le sien avant de remarquer son petit sourire. Ne sachant pas vraiment s’il s’agissait de lard ou de cochon, elle détendit doucement son visage et se contenta de répondre, avec le même air que lui : « Eh bien, il parait que jamais deux sans trois… » Elle pinça les lèvres, hésitante puis referma sa mains sur les clés. « Evitez peut-être le milieu de la route, que je ne vous roule pas dessus... » avant de se diriger vers la voiture, un sourire un peu trop amusé sur les lèvres pour être professionnel.
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    Lien du postMar 13 Oct - 13:13
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    S’il y a une personne à laquelle Jem ne s’était pas attendu devant le Copley, c’était bien elle. De son attitude au véhicule qu’elle conduisait, tout chez Saoirse Adams-Baker affirmait qu’elle n’avait pas les moyens de se payer une chambre chez Marriott. Jamais la possibilité qu’elle puisse travailler ici ne lui avait traversé l’esprit ; le monde était petit, mais pas à ce point. Et pourtant… C’est sa main qui était prête à accueillir les clés du véhicule de location qu’elle avait endommagé il y a quelques semaines et que le britannique n’avait toujours pas fait échanger pour que le garage puisse y effectuer les réparations nécessaires. Sa politesse fit sourire Jem. Ici, elle ne pouvait pas lui répondre comme elle avait pu le faire la dernière fois. Si son désir avait été de son montrer odieux à nouveau, Adams-Baker n’aurait pu qu’encaisser en silence parce que le client était roi. C’était cependant loin d’être son intention, bien conscient qu’il avait été injuste lors de leur dernière rencontre. Hochant la tête lorsque la jeune femme affirma bosser ici depuis peu, il pris quand même plaisir à lui donner un léger petit coup de stress en lui signalant son lien avec la direction. Si telle avait été son intention, Jeremiah aurait pu lui faire perdre son job en un claquement de doigts - d’autant plus que Ella se souvenait de cette chemise tâchée mieux que lui. « Je me disais aussi. Les patrons sont mes meilleurs amis et je vis ici, je m’en serais souvenu si je vous avais vu précédemment. » Parce qu’elle avait au moins réussi ça ; le marquer. Hanwell lui adressa un regard entendu avant d’enfoncer ses mains dans les poches de son pantalon lorsqu’elle récupéra les clés de sa voiture. Il ne put s’empêcher d’arquer un sourcil face au culot de la brune à rire des précédentes catastrophes, vu la réaction que ça avait pu déclencher chez l’anglais. C’est pourtant un sourire qui pris place sur ses lèvres, alors qu’il levait les épaules nonchalamment. « Avec mon propre véhicule, ce serait quand même le comble. » Mais avec vous, on n’est à l’abris de rien, pensa-t-il sans le prononcer pour ne pas relancer les hostilités. Elle était sur son lieu de travail et Jeremiah n’avait aucune envie de se lancer dans une nouvelle tirade. « Vous finissez à quelle heure ? J’aimerais vous toucher un mot. » La questionna-t-il, ne souhaitant pas la retarder dans le cas où un autre client arrivait à sa suite avec un véhicule à parquer. Dix-huit heures, ça lui laissait une heure pour aller prendre une douche et se changer pour enfiler quelque chose de plus ‘casual’, n’ayant pas de plan pour le reste de la soirée.
    Cinq minutes avant la fin de son service, Jem était à la réception, le téléphone dans une main et les papiers d’assurance dans l’autre. Il observa de loin la jeune femme parler avec l’un des employés du Copley pour ensuite prendre la porte de service - sans doute pour se changer. Planté devant cette dernière, il profita de n’avoir pas mieux à faire pour envoyer un message à Burns et se renseigner sur les plans pour sa soirée. Après deux jours avec Ella, un peu de testostérone et un (quelques) verre(s) n’étaient pas de refus. Lorsque Adams-Baker fit enfin une nouvelle apparition dans le hall de réception, Jeremiah se dirigea vers elle sans lui dévoiler immédiatement le contenu des papiers qu’il avait à la main. « Vous avez le temps pour prendre un verre ? » Ok, la proposition devait semble sortir de nul part vu leur dernière ‘conversation’. « J’aimerais vous présenter mes excuses. Je considère toujours que vous êtes une catastrophe ambulante, mais j’ai été injuste. » Au fond, peut-être n’avait-elle pas besoin d’accepter ce verre. C’était dit, ils pouvaient s’arrêter là. Jem n’avait de toute façon pas l’intention de répéter ses excuses, estimant que assumer ses tords et lui présenter une fois était déjà un effort considérable de sa part, étant donné le statut lambda de la jeune femme dans sa vie. Au mieux, il devrait lui dire bonjour chaque fois qu’elle lui garait sa voiture.
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    Lien du postSam 17 Oct - 21:47
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    Lorsqu’elle entendit le jeune homme lui dire que ses patrons étaient ses meilleurs amis et qu’il vivait aussi dans l’hôtel, Saoirse envisagea sincèrement d’abandonner son post sur le coup et de trouver une autre solution pour renflouer les caisses des Adams-Baker. Elle se souvenait parfaitement de leur dernier échange - et du premier également, désormais - et n’avait aucune envie de subir ce genre de comportement au travail tous les week-ends. Bien que consciente de ses torts, Saoirse n’avait aucunement envie de se retrouver face à des gens qui avaient des a priori sur elle et chercherait la première excuse pour la virer. Elle jeta un coup d’oeil à la clé de voiture dans sa main puis referma tout de même ses doigts dessus en pensant à ce qui l’avait poussé à prendre ce second job, renonçant à l’idée d’avoir une journée de congé pour un petit moment. Au lieu de ça, elle décida de prendre les devants pour mettre la situation au clair : “Est-ce que ça veut dire que je dois chercher un autre poste ?” Il n’y avait pas d’animosité dans la voix de la jeune femme, qui souhaitait simplement obtenir une réponse à sa question. Sa fratrie comptait sur elle et si elle se moquait bien de ce que l’individu en face d’elle pouvait penser d’elle, les dernières personnes qu’elle souhaitait laissaient tomber étaient ses frères et soeurs. Si le fait de ravaler sa fierté permettait à Kiki de garder quelques heures de plus que prévu pour étudier… cela en valait la peine. Quitte à risquer de perdre son job, Saoirse décida d’accepter ce qu’il lui semblait être de l’humour et de répondre avec le même détachement. Elle n’avait aucune idée de comment la blague passerait mais à l’instant même où le jeune homme avait précisé qu’il connaissait les propriétaires, Saoirse en avait déduit que son sort était plus ou moins scellé. Autant au moins se permettre de répondre relativement librement… Elle haussa doucement les épaules avec un petit sourire en entendant sa réaction et s’apprêtait à monter dans le véhicule pour aller le garer quand il lui demanda à quelle heure elle terminait. Elle hésita une seconde et décida de ne pas tenter un peu trop sa chance avant de répondre : “Dix-huit heures.” Elle partit ensuite garer la voiture et attendit que la dernière heure s’écoule, se demandant si elle serait au moins payée pour son essai si celui-ci se soldait par un échec.
    Une heure et quinze minutes plus tard, Saoirse sortit du vestiaire des employés, habillé de nouveau en tenue de ville. Elle chercha du regard si elle apercevait Jeremiah Hanwell, une part d’elle n’en ayant pas particulièrement envie et s’avança vers lui lorsqu’elle le vit venir vers lui. Arquant un sourcil à sa proposition, la jeune femme ne put s’empêcher de regarder autour d’elle pour s’assurer que ce ne soit pas une blague. Quand Jeremiah précisa le fond de sa pensée, elle pinça doucement les lèvres et hésita quelques secondes avant d’acquiescer en précisant : “J’ai le temps mais je doute d’être autorisée à prendre un verre ici.” On ne lui avait pas vraiment précisé si c’était possible ou non mais elle aurait été étonnée d’y être autorisée. Les gens dont elle venait de garer la voiture n’avait probablement pas envie de la voir prendre un verre à côté d’eux. Les mains dans les poches de sa veste, elle haussa doucement les épaules se demandant pourquoi il voulait prendre un verre pour lui présenter ses excuses mais la journée avait été longue et stressante et Saoirse savait très bien qu’elle passerait le reste de la soirée à se demander ce qu’il lui voulait si elle ne l’acceptait pas. “Excuses acceptées et appréciées.” souffla-t-elle dans un sourire avant d’ajouter, se sentant obligée de faire un pas vers lui : “Et je suis également désolée.” Elle pinça doucement les lèvres, avouant ses torts à demi-mots : “J’avais vraiment une urgence mais j’aurai dû être plus prudente. Je le suis habituellement.” Saoirse hésita une seconde à lui proposer d’aller dans un bar à quelques lieux d’ici mais elle était cent pour cent certaine qu’ils ne fréquentaient pas le même genre d’endroits. Il était un peu donc compliqué de lui proposer une alternative au Copley sans risquer de le faire grimacer. “Je ne connais pas trop le quartier mais il y a le Hilton ou le Sheraton pas loin je crois.
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    Lien du postMer 21 Oct - 17:25
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    Sa remarque eut le petit effet escompté, ne pouvant retenir un petit sourire de se dessiner à la commissure de ses lèvres lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait dés à présent se chercher un nouvel emploi. Jeremiah pouvait se montrer mauvais lorsqu'on allait à son encontre, mais pas au point de faire perdre à quelqu'un un job pour quelque chose qui n'était pas directement relié à ce dernier. Ou peut-être l'était-ce, mademoiselle Adams-Baker ayant après tout accroché son véhicule, alors que Marriott lui confiait ceux de ses clients. « Seulement si vous ne pensez pas pouvoir garer un véhicule sans l'accrocher. » De nouveau, le ton n'avait rien d'agressif. Le britannique tenait même à la rassurer sur le fait que, malgré sa remarque sur le lien entre les propriétaires des lieux et lui, il n'interférerait pas. Saoirse avait été assez explicite sur sa situation financière lors de leur altercation, loin de là l'idée de la mettre un peu plus dans la merde. C'était tout du moins l'humeur du jour, autant dire que s'il l'avait croisé ici quelques heures après leur petit accident, Jem se serait fait un plaisir de la faire licencier.
    Peut-être aurait-il dû se contenter de lui livrer les papiers du constat et lui souhaiter une bonne journée. La solitude lui pesait un peu, à Boston, mais pas au point d'inviter une parfaite inconnue - qui avait le don de le faire sortir de ses gonds - à prendre un verre. Jeremiah s'en voulait néanmoins sincèrement pour la manière dont il avait pu s'adresser à elle et tenait à rétablir son image, quand bien même ce que Saoirse Adams-Baker pensait de lui ne devait pas vraiment l'inquiéter. Il l'avait appris beaucoup trop vite ; le monde ici était petit. Beaucoup trop petit. Jem pouvait tout aussi bien apprendre demain qu'elle était marraine de sa fille que ça ne l'aurait surpris qu'à moitié vu comment les routes des gens semblaient destinées à se croiser encore et encore. « C'est moi qui vous invite, je ne vois pas où est le problème. » Il ne lui demandait pas de se bourrer la gueule au bar du Copley après chacun de ses services, mais de s'asseoir dix minutes avec lui afin qu'ils puissent tout deux laisser cette histoire derrière eux. Jeremiah se contenta de hocher la tête plutôt que de lui rappeler une nouvelle fois que ce manque d'inattention, aussi inhabituel soit-il, aurait pu lui couter la vie. A elle, ou tout autre individu sur la route. Il s'était montré suffisamment dramatique au moment de l'accrochage et accepta simplement les excuses qu'elle lui retournait, sans ajouter un mot de plus. Un sourire pris place sur ses lèvres à sa proposition, hochant négativement la tête. « Sacrilège, je ne vais pas à la compétition. » Dit-il un peu trop théâtralement. Il n'empêche que ça ne lui viendrait pas à l'idée d'entrer dans un autre hôtel dans le but de prendre un verre, moins encore en ayant tout sous la main ici. « On est pas obligés d'aller le prendre ce verre, je peux comprendre si vous n'en avez pas très envie. » C'était en un sens partagé, il ne savait pas vraiment pourquoi il l'avait proposé. « Je voulais juste juste vous remettre ceci. » Il lui tendit les papiers, avant de croiser les bras devant lui lorsque la jeune femme les récupéra. « Rien n'a été envoyé aux assurances. » Il ajouta pour éclaircir une bonne fois la situation, espérant qu'elle y réfléchirait tout de même à deux fois avant de prendre un appel au volant.
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    Lien du postJeu 22 Oct - 12:28
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    Saoirse s’abstint de faire le moindre commentaire lorsque le jeune Harwell lui précisa qu’elle n’avait pas à s’inquiéter pour son poste tant qu’elle parvenait à garer un véhicule sans l’accrocher. Elle se contenta d’acquiescer d’un signe de tête ne sachant pas vraiment quoi penser de cette remarque. Entendait-il la rassurer et lui dire que son poste ne dépendait que de ses compétences – si seulement on pouvait parler de compétence lorsqu’il s’agissait simplement de garer une voiture – ou souhaitait-il faire une nouvelle fois référence à l’accident qu’ils avaient eu ? Elle attendit ensuite d’être certaine qu’il n’avait rien à ajouter pour rentrer dans son véhicule et le conduire dans le garage. Si Saoirse avait été prudente avec l’intégralité des véhicules qui étaient passés entre ses mains ce jour, elle se montra encore plus consciencieuse avec le véhicule. Une fois celui-ci garé, elle sourit en voyant l’état de propreté du véhicule, se demandant s’il en prenait toujours autant soit avant d’en sortir. D’autres personnes auraient peut-être été tentées de regarder s’il y avait quelque chose dans le véhicule mais bien que d’un naturel curieux, la jeune femme n’accordait pas cette importance à l’héritier de l’écurie Williams. Elle retourna rapidement à son poste et continua à saluer les arrivants et les partants, garant ou leur ramenant leur véhicule, espérant sincèrement qu’elle aurait le poste. Si Saoirse comprenait parfaitement la décision de Mila de devenir juge pour enfants – et de couper tout lien avec Andrew par la même occasion, cette décision lui donnait mal au ventre et l’inquiétait pour les finances du foyer Adams-Baker. Obtenir ce job la rassurerait, Saoirse ayant volontairement pris beaucoup d’heures pour qu’il soit « à l’aise » (autant que les Adams-Baker puissent l’être en tout cas).
    « Je ne suis pas convaincue que les clients seraient ravis de se détendre autour d’un verre alors que la nana qui a garé leur voiture se trouve à coté… » Saoirse, elle, ne voyait pas non plus vraiment le problème mais ne savait pas que dire. Elle était d’accord sur le fait que ce soit ridicule et que cette attitude élitiste ne menait à rien sauf à créer des frustrations entre les différentes classes sociales mais les faits étaient tout de même là. « Alors à moins que vous puissiez me garantir qu’il n’y aura pas de réclamation… je préfère éviter de me remarquer dès mon premier jour. » Un peu surprise d’entendre ses excuses, Saoirse lui présenta à son tour les siennes sans pour autant insister. Même si elle n’était pas certaine que Jeremiah s’en souvienne, elle s’était déjà excusée le jour-même et n’avait pas non plus spécialement envie de revenir sur l’incident. Arquant un sourcil en entendant le jeune homme préciser d’un air dramatique qu’il n’allait pas à la concurrence, elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire taquin : « J’peux vous proposer mon style de bar mais pas dit que ça vous convienne. » Surtout lorsqu’il avait ce genre de réaction lorsqu’elle lui proposait d’aller dans un endroit du même acabit que le sien. « Ce n’est vraiment pas la question, je ne me serai pas gênée pour vous le dire. » précisa-t-elle lorsqu’il lui dit qu’il comprenait qu’elle n’ait pas envie de boire un verre avec elle. Son ton était dénuée d’agressivité, bien au contraire. Elle n’avait pas non plus spécialement envie de boire un verre avec lui mais si elle avait été contre l’idée, elle n’aurait pas fait mine d’aller dans son sens – pas même s’il connaissait très (trop) bien ses patrons. Attrapant les papiers qu’il lui tendit, Saoirse arqua un sourcil et commença à les feuilleter. Elle reconnut rapidement le constat et demanda, toutes en les examinant : « Qu’est-ce que--- ? » Jeremiah répondit cependant à sa question avant même qu’elle ait le temps de la poser. Soulagée qu’il n’ait pas tenu à lui remettre la facture en mains propres – ça aurait quand même été sacrément tordu ! – elle releva doucement la tête, ne sachant pas vraiment ce qu’il l’avait poussé à agir ainsi. « Ah. » dit-elle en posant son regard sur lui. Elle chercha à commencer une phrase mais ne sut pas vraiment quoi dire – elle retint de justesse un « mais pourquoi ? » qui lui brûlait un peu les lèvres - et décida finalement de se contenter d’un : « Merci. Vraiment. » le regard planté dans le sien. Il n’avait probablement pas conscience de l’épine que cela lui tirait du pied. « Ca serait plutôt à moi de vous offrir un verre, du coup. » précisa-t-elle avec un petit sourire. Même si un verre dans ce genre d’endroits… Qu’importait, elle avait été bien élevée, s’il lui demandait, elle le ferait avec plaisir. Le coût d’un verre ne pouvait de toute façon pas surpassée celui des réparations de sa voiture.
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    Lien du postDim 8 Nov - 0:49
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    Quand bien même le jeune homme revenait de quarante-huit heures en tête-à-tête avec sa meilleure amie, il avait hâte de monter prendre une douche puis la retrouver pour la soirée, ne se doutant pas une seconde que Ella aie mis les voiles durant sa petite absence. L'espace de quelques minutes, il avait pensé que l'appel de Charlotte jèterait un sacré froid entre eux, mais Miss Marriott lui faisait suffisamment confiance pour savoir que Jem ne complotait pas avec sa mère, elle avait donc rapidement passé l'éponge. Ella était toujours un peu contrariée qu'il ne lui en aie pas parlé, mais ça ne les avait pas empêché de passer une bonne journée. Il n'empêche que s'il désirait la rejoindre au plus vite, Jeremiah souhaitait aussi éclaircir cette histoire avec Saoirse et lui présenter ses excuses, afin que ce petit accrochage soit définitivement derrière eux. Pour lui, c'était un peu le cas depuis le soir-même, mais la brune ne pouvait pas deviner qu'il s'était ravisé à envoyer les papiers d'assurances.
    Il arqua un sourcil à sa remarque sur les autres clients, avant de hocher la tête pour approuver ses dires. Ce n'était pas tant un problème de classes sociales - quoi que - mais les employés du Copley avait interdiction formelle de se familiariser avec la clientèle en dehors de leur fonction, chose à laquelle Jem n'avait même pas vraiment pensé. A vivre ici depuis plusieurs semaines maintenant, il en oubliait parfois que c'était un hôtel et voyait sa suite comme son nouveau "chez-lui", aussi temporaire soit cette situation. « Ce n'est pas faux. » Admit-il. Saoirse le lirait bien assez vite dans son contrat, si ce n'était déjà pas chose faite, qu'il valait mieux pour elle d'éviter ce genre de "rendez-vous" avec les clients, moins encore à la vue de tous. Dans leur cas, c'était légèrement différent puisqu'ils s'étaient croisés avant que la jeune femme commence à travailler pour Marriott, mais ils étaient les seuls à détenir cette information et Jeremiah ne souhaitait pas la mettre dans une position délicate. Une fois de plus. « A la manière dont vous le dites, j'imagine un bar miteux en sous-sol avec des cafards qui courent partout. » Il plaisanta lorsqu'elle mentionna " son style de bar ", se demandant si la jeune femme le pensait de la royauté. Certes, Jem trainait rarement dans des endroits ouverts à tous, mais il n'était pas élitiste au point de les éviter et avait écumé plus d'une fois les bars de Soho.  « Je ne peux rien vous garantir du tout concernant la clientèle du Marriott. Mais si vous pouvez, vous, me garantir qu'il n'y a pas de risques d'infections contagieuses dans votre " style de bars ", ça peut se faire. » Il ouvrit les guillemets avec ses doigts lorsqu'il la cita, avant de lui adresser rapidement un sourire. Jeremiah ne savait pas trop dans quoi il s'embarquait ni pourquoi il envisageait de s'égarer avec Saoirse Adams-Baker, car s'il avait confié à Ella le besoin de se faire un cercle d'amis à Boston, ce n'était clairement pas la brune qu'il avait eut en tête pour remplir ce poste.
    Sans perdre une seconde de plus, Jem lui tendit les papiers d'assurances non-envoyés afin que la voiturière sache qu'il ne lui parlait pas d'aller prendre un verre après lui avoir pris ses économies du mois, voir de l'année, pour des réparations de petite envergure sur son carrosse. « Je paye une fortune pour une assurance qui va avec la location, c'est ridicule de vous faire débourser le moindre centime. » Jem admit, quand bien même sur le moment, il avait été prêt à la ruiner si ça pouvait lui faire les pieds et ce peu importe le fait que ça ne lui coutait absolument rien (de plus) à lui. Il s'était montré égoïste et surtout de très mauvaise foi et était capable d'admettre ses tords, même si ça l'emmerdait royalement de le faire. S'il y a bien une chose que l'anglais n'appréciait pas, c'était l'injustice, il pouvait donc bien remballer sa fierté pour une fois afin de ne pas aller contre ses principes. Elle fût surpris de voir la jeune femme en revenir à ce verre qu'il lui avait offert quelques minutes plus tôt, et fronça légèrement les sourcils en réfléchissant à sa proposition inversée. La conversation pouvait totalement s'arrêter là, maintenant que les choses étaient claires entre eux. C'est pourtant un « Je vous suis. » qui sorti de ses lèvres, acceptant son invitation et par la même occasion d'être trainé dans un endroit qui était familier à la jeune femme et dans lequel Jem n'avait, de ce fait, certainement jamais mis les pieds.
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    Lien du postSam 14 Nov - 17:15
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    Cette conversation était tout simplement lunaire. Les deux dernières - et premières - fois où Saoirse et Jem s’étaient rencontrés, le jeune homme s’était montré particulièrement arrogant et dénué de toute compassion. La jeune femme, elle, n’étant pas du genre à se démonter ou à pleurer pour un rien ne s’était pas laissé faire - même si le fait que chaque fois, il détenait une partie de son avenir financier entre les mains, faisait qu’il n’avait eu le droit qu’à une version édulcorée d’une Saoire agacée, n’avait pas été beaucoup plus aimable au final. Pourtant, ils se retrouvaient en train de discuter de prendre un verre ensemble, pour une raison qui échappait encore à la mécanicienne / voiturière, tergiversant sur l’endroit où ils pourraient bien le prendre. Il apparaissait évident à Saoirse qu’ils ne le prendraient pas au Copley et à vrai dire, elle était même étonnée que la proposition émane du jeune Harwell. Etait-il déconnecté de la réalité à ce point ? Elle ne doutait pas un instant qu’il aurait remarqué si quelqu’un de l’hôtel venait prendre un verre avec l’un des clients et se serait probablement fait une remarque comme quoi c’était étrange - a minima. Pourquoi cela ne lui venait-il pas à l’idée que le reste de la clientèle l’ait décidé ? Saoirse se demanda s’il était imbu de lui-même au point de penser qu’il avait tous les droits et que lui pouvait se permettre de genre de choses mais elle se reprit rapidement. S’ils s’apprêtaient à boire un verre ensemble, cela ne servait absolument à rien de porter un jugement si hâtif sur le jeune homme, bien au contraire. D’autant plus que si le fait que Saoirse n’avait rien à faire là était une évidence pour la jeune femme, il ne devait jamais avoir été confronté à ce genre de situations. Rapidement, elle lui proposa donc d’aller dans son “style de bar” ce qui ne manqua pas de faire réagir le jeune homme. Elle secoua doucement la tête avec un air amusé en l’entendant. Ok,  peut-être que s’il se rendait dans un bar comme il venait de le décrire, tout le monde se retournerait sur lui en se demandant ce qu’il venait bien faire là. Mais Saoirse n’était pas démunie au point de fréquenter des bars où l’hygiène et la santé de la clientèle n’étaient pas la priorité. Elle ne sortait que rarement à l’extérieur et quand c’était le cas, elle s’efforçait de maintenir ses consommations au minimum. Les fois où elle sortait, elle était d’ailleurs généralement invitée par des gens aux comptes en banque plus renfloués que le sien. Cela ne l’enchantait pas particulièrement de dépendre des autres, cependant, et c’était la raison pour laquelle elle réduisait ses sorties. “Pas de cafard, promis.” répondit-elle du tac au tac avant d’ajouter un air sérieux sur le visage : “Des souris ou des rats, par contre, ça arrive.” Saoirse attendit quelques secondes avant de lui faire un clin d’oeil pour lui montrer qu’elle rigolait. Il devait nécessairement y en avoir dans certains endroits de Boston, mais elle n’en avait jamais particulièrement vu. La mécanicienne ne put cependant s’empêcher de lever les yeux au ciel en entendant Jeremiah lui demandait de lui garantir qu’il n’attraperait pas d’infections contagieuse dans son style de bar. Elle secoua doucement la tête et acquiesça d’un signe de tête. “Dans le bar, c’est promis.” Elle s’abstint de justesse de dire qu’elle ne garantissait pas que la clientèle du bar n’ait pas quelques MST ou IST à transmettre. S’il était clairement plus détendu que la dernière fois qu’il s’était vu, Saoirse ne le connaissait pas assez pour savoir s’il apprécierait ce genre d’humour - et quelque chose lui soufflait que non…
    Saoirse ne chercha pas à retenir sa surprise quand il lui tendit les papiers de l’assurance, tant et si bien qu’elle lui demanda pourquoi avant de le remercier. Les Adams-Bakers avaient toujours un peu ce coté un peu méfiant quand on leur faisait des faveurs trop simplement, mais même la jeune femme était capable de se rendre compte que dans cette situation, elle aurait pu s’abstenir de poser toute question. Étonnamment pourtant, Harwell répondit à sa question simplement. Elle pinça doucement les lèvres pour s’empêcher de lui dire que cela aurait été en effet ridicule; à dire vrai, elle était surtout heureuse qu’il en prenne conscience et extrêmement reconnaissante que cette révélation soit intervenue avant qu’il ait envoyé les papiers et non après. “Merci encore.” insista-t-elle, sentant un poids s’envoler de sa poitrine. Revenant sur le verre dont ils avaient rapidement discuté, Saoirse lui jeta un regard surpris avant d’acquiescer quand il accepta de la suivre en dehors du Copley. “Parfait, alors.” répondit-elle un peu pantoise, se demandant de quoi ils allaient bien pouvoir discuter. “Il y a un bar à dix minutes à pied plutôt sympa. J’ai cru comprendre que c’était le QG des employés après leur service mais il y en a aussi un en face qui n’a pas l’air trop mal… On peut tenter ?” proposa-t-elle, n’étant pas certaine que ces collègues aient envie de retrouver la clientèle du Copley dans le bar où ils allaient ensuite se détendre. D’un autre côté, le bar était rempli à toute heure du jour et de la nuit et pas uniquement par les employés du Copley. “Vous avez toujours vécu dans un hôtel ?” demanda-t-elle, sincèrement intriguée. Elle ne s’était jamais imaginé que des gens pouvaient y vivre à l’année. Cela devait être si… impersonnel ?
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    Lien du postDim 29 Nov - 21:47
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    L’idée de prendre un verre ici fut rapidement mise de côté, tous les deux d’accord sur le fait que l’idée était ridicule - il y avait au moins un point sur lequel ils pouvaient s’accorder. Jeremiah n’avait pas forcément réfléchi en le lui proposant, mais si elle ne lui avait pas signalé que c’était mieux d’éviter son lieu de travail, il s’en serait probablement rendu compte lui-même et serait revenu sur sa proposition. Au delà du fait que c’était une clause dans le contrat de la nouvelle voiturière, Williams devait bien avouer n’avoir aucune envie d’être vu par le reste de la clientèle, partageant un verre avec celle-ci. Moins encore par les employés. S’il les respectait et ne se montrait jamais désagréable avec eux (s’ils ne lui en donnaient aucune raison, du moins), Jeremiah ne souhaitait pas non plus laisser à penser qu’il pouvait devenir leur pote et partager un verre avec eux après leur journée. Il avait besoin d’un entourage à Boston, mais n’était pas désespéré à ce point.
    Le Britannique espérait que Saoirse aie compris qu’il s’était essayé à faire une blague et ne pensait pas réellement qu’elle puisse se rendre dans des lieux plus que douteux d’un point de vue hygiène et population. Elle ne devait pas connaître les bars dans lesquels il était habitué de se rendre, à $30 le cocktail, mais Jeremiah ne la visualisait pas non plus comme une moins que rien. Saoirse semblait propre sur elle, sans quoi elle n’aurait d’ailleurs jamais obtenu de place au Copley. « Si ce n’est que ça ! » Dit-il, amusé, lorsqu’elle mentionna la possible présence de rongeurs. Il espérait sincèrement qu’elle n’était pas sérieuse le moins du monde mais était à peu près certain que non - les Etats-Unis avaient sans doute des règles strictes pour garder un business ouvert ! Il glissa un regard vers elle, sourcil arqué lorsqu’elle lui dit que dans le bar s’était promis, se demandant ce qu’elle cherchait à insinuer par là. Qu’il rentre avec quelqu’un ? Aucune chance. Jem n’essaya pas de la pousser à aller à bout de sa pensée, préférant ne pas entendre d’idioties du genre et surtout ne pas avoir à lui préciser qu’il n’était pas désespéré au point d’aller piocher quelqu'un qui n’avait certainement rien en commun avec lui.
    Avant de se rendre dans ce fameux bar, Jem souhaitait surtout mettre les choses à plat entre eux et lui remettre les papiers d’assurances. Il ne comprenait d’ailleurs pas comment la jeune femme pouvait plaisanter avec lui et accepter ce verre avec en tête l'idée qu’il s’apprêtait à vider son compte en banque pour une grosse griffe sur son carrosse. Il faut croire qu’il ne l’avait pas tant agacé que ça ! Ou qu’elle espérait le faire changer d’avis, ce qui aurait été impossible si les papiers avaient été envoyés, comme prévu. « De rien. » Il se contenta de répondre, se félicitant de ne pas lui faire une nouvelle petite leçon de morale sur sa conduite dangereuse. Saoirse y avait déjà eut droit une fois, ne restait qu’à espérer que la leçon était retenue avec la simple crainte de devoir payer ces frais exorbitants. « Je préfère éviter le QG des employés. » Jeremiah confirma, ne souhaitant pas se retrouver à une table avec le personnel qui le servait chaque jour, c’était inapproprié, dans un sens comme dans l’autre.  Il savait que certains employés étaient privilégiés, que Ella et Dimitri entretenaient des relations non professionnelles avec eux - chose qu'il ne validait d’ailleurs pas - mais c’était leur choix. En tant que client, il ne souhaitait pas partagé une bière avec la femme qui avait fait son lit ce matin. « Non, pas du tout. » Jeremiah répondit rapidement, s’humectant les lèvres en marchant à ses côtés, les mains dans les poches. Fort heureusement, ce n’était pas le cas. Cette situation convenait parfaitement à ses meilleurs amis mais c'était loin d'être son cas, et pourtant le britannique n’avait aucune décoration chez lui. Rien de personnel, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir à la maison, ce qui n’était pas le cas au Copley - bien que l’esthétique soit on ne peut plus simple. En bon cuisinier, c’était surtout cette pièce qui lui manquait et Jem avait hâte de trouver un endroit qu’il pourrait appeler la maison, ici à Boston. « Je ne suis à Boston que depuis début septembre, ma maison est à Londres. Dés que j’aurai trouvé un endroit qui me plait ici, je quitterai le Copley. » Le plus vite possible, il l’espérait, mais Jem ne souhaitait pas se précipiter en se jetant sur le premier truc venu. Il n'était toujours pas parvenu à se décider sur un appartement ou une maison avec jardin et continuait de réfléchir au mieux en vue de son nouveau statut de père. « Vous allez travailler à temps-plein au Copley ? » Il se souvenait qu’elle lui avait dit être garagiste et même s’il y avait un lien entre les deux, la marge était grande entre ces deux postes.
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    Lien du postVen 4 Déc - 0:16
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    Cette conversation était étrange et n’avait en réalité aucun sens. Voilà que Saoirse et Jeremiah se retrouvaient à discuter (plaisanter même !) comme si de rien n’était alors que leurs deux derniers (et premiers) échanges s’étaient soldés par une attitude glaciale de l’un et parfaitement intolérable de l’autre. Une part de Saoirse regrettait amèrement de ne jamais s’être retrouvée en position de remettre à sa place l’individu. A aucun moment dans leurs discussions, ils ne s’étaient retrouvés sur un pied d’égalité et si la manière dont la conversation semblait fuser actuellement pouvait laisser penser le contraire, Saoirse n’était pas naïve et ne doutait pas que le jeune Hanwell-Williams non plus. Ils s’efforçaient de se comporter normalement mais savaient parfaitement qu’ils étaient bien trop différents pour entretenir ce genre de “relation”. La mécanicienne lui adressait la parole dans le seul but de ne pas perdre son job, et si elle n’identifia pas tout de suite la raison qui poussait Williams à s’adresser à elle, elle devait avouer s’attendre au pire. Pourquoi lui proposait-il un verre ? Le pire dans cette histoire était sans doute que Saoirse n’était pas réellement en position de refuser : elle avait eu affaire à son caractère de cochon à deux reprises et ne doutait pas un seul instant (peut-être à tort, qui sait ?) qu’il serait capable de la faire renvoyer en un claquement de doigts. C’était d’ailleurs ce qu’il avait fait lors de leur première rencontre. Pourtant quand celui-ci lui dévoila qu’il souhaitait avant tout autre chose lui rendre les papiers de l’assurance qu’il n’avait jamais envoyés à celle-ci, faisant économiser plus de dollars que Saoirse n’en avait de disponible à la jeune femme,, la nouvelle voiturière du Copley ne put s’empêcher de se demander pourquoi il lui proposait un verre pour se faire, quel était son dessein… Pourtant, elle rebondit sur sa proposition et lui dit que c’était à elle de l’inviter. Elle n’en mourrait pas d’envie mais il semblait de meilleure composition que la dernière fois et c’était bien la moindre des choses pour le remercier… Du moins, c’était ainsi que ses parents, Betty et James, l’avaient éduqués et elle comptait bien leur faire honneur.
    Je pense qu’ils le préfèrent, aussi.” Et Saoirse partageait d’ailleurs ce point de vue, mais elle avait encore du mal à se sentir comme appartenant aux employés du Copley. Son essai s’était très bien passé et elle avait eu confirmation qu’elle pouvait signer un contrat pour les weekends chez eux mais c’était encore un peu tôt pour avoir l’impression d’appartenir à une équipe. Et puis, il fallait dire que l’emploi que la jeune femme avait au garage était foncièrement différemment. Même si Jerry était le propriétaire et leur responsable, ils formaient ensemble réellement une équipe et même si les clients n’étaient pas leurs meilleurs amis, la situation restait bien différente parce qu’ils pouvaient rigoler avec eux sans qu’il y ait cette barrière. Saoirse ne jetait la pierre à personne; elle savait pertinemment dans quel “monde” elle se lançait en prenant ce travail et même si elle n’était pas fana de cette distinction qui s’appliquait en fonction de la place de chacun sur l’échelle sociale, elle avait tout à fait conscience que les choses étaient ainsi faites et qu’elle n’y pouvait pas grand chose. Elle nota même que c’était plutôt respectueux de la part de Jeremiah d’avoir cette attitude - même si c’était peut-être purement égoïste et le mena donc vers le bar qui se trouvait en face. Il était probable que certains employés s’y trouvent mais nettement moins que dans l’autre. “Ha oui d’accord.” répondit-elle, ne cherchant pas à dissimuler que cette situation lui semblait bien plus logique que la première. “C’est sympa, Londres ?” demanda-t-elle, ne se sentant pas vraiment en position de lui demander ce qui l’avait poussé à déménager. La curiosité de Saoirse était bien évidemment piquée à vif et la jeune femme se demandait si elle ne pourrait pas revenir sur le sujet plus tard mais en réalité, cela lui importait peu. Elle doutait de s’attarder sur ce genre de détails une fois leur premier verre fini. “J’espère que vous trouverez vite… Enfin, je n’ai jamais vécu à l’hôtel mais ça me parait… je ne sais pas, impersonnel ?” précisa-t-elle. Saoirse n’était pas du genre à s’embarasser du fait de froisser ou non quelqu’un  mais Jeremiah et elle étaient tellement partis du mauvais pied qu’elle avait préféré attendre d’être certaine qu’il n’y vive pas pour se permettre ce genre de propos. Même si la probabilité qu’ils se revoient un jour était assez limitée, ils étaient sur le point de partager une bière et il serait vraiment dommage que l’une ou l’autre des bières finisse au visage de l’un des jeunes gens. “Non, je vais y travailler les weekends. Je reste mécanicienne.” Elle hésita une seconde puis décida qu’au final, elle se moquait bien de dévoiler les raisons qui la poussaient à avoir deux jobs : il était déjà très clair que Jeremiah et elle avaient des vies à l’opposé l’une de l’autre. “Pour faire simple, ma soeur et moi élévons nos petits-frères et on a parfois un peu de mal à joindre les debouts. Elle est étudiante donc j’essaie de faire le maximum pour qu’elle n’ait pas non plus à trop travailler. Harvard en demande assez d’elle comme ça.” précisa-t-elle, avant de pousser la porte du bar et de l’inviter à y pénétrer avant de s’asseoir à la première table de libre. “Qu’est-ce que vous prenez ?
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