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I LOVE HARVARD
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    let me love you ▬ joshua
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    Lien du postMer 30 Sep - 18:47
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    ❖ 05 octobre 2020.
    let me love you - @Joshua Olson


    Je suis allongée dans mon lit, la couverture sur moi, pensive, comme à chaque fois. Mes prunelles se posent sur les lumières extérieures qui me parviennent de la fenêtre dont j'ai oublié de fermer les volets. Je déteste cela, sauf que je ne bouge pas. Lasse, même de faire juste cela. C'est à croire que mon corps est trop fatigué, et que je n'ai plus la force de le mouvoir, le résultat de garde de nuit, mais aussi de longues nuits d'insomnie, Taylor Foster broie un tantinet du noir.
    Un soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que je sens Mad à mes pieds, et que sa présence a le don de me rassurer. Depuis que je l'ai adopté, je n'ai presque pas eu le sentiment d'étouffer. Cependant, ça n'enlève rien au fait que je me sens abandonnée, c'est à cette pensée, que j'en viens à me balader dans les fichiers de mon téléphone, une simple photo de lui et mon cœur déraisonne.

    Le manque écorche mon cœur et cette sensation qu'il ait pu lui arriver un malheur. L'armée me faisant de plus en plus horreur. Je sais qu'il ne peut vivre sans, mais moi, je ne suis pas certaine d'être capable de supporter le néant. En mon être, le trou béant.
    Des jours et des jours, que je n'ai pas de nouvelles, alors que de notre dernière histoire j'en garde encore des séquelles. Je fais défiler les images, celles prises lors de notre week-end dans la forêt et presque je me dis que je l'ai rêvé. Que son retour n'a jamais existé, que je l'ai tellement voulu, tellement imaginé, que c'est en songe que c'est arrivé. Un fantasme réalisé. Une histoire trop belle pour être vraie. J'aurai dû le savoir, le voir venir, envisager l'amour n'engendre que le pire. Ce sentiment m'a transformé en martyr.

    Quand son sourire apparaît sur l'écran, en plus de le trouver beau, je ferme les paupières, pour prier l'un de mes dieux, ou tous plutôt, afin qu'il aille bien, qu'ils veillent sur son destin, même s'il s'éloigne de mon propre chemin. Et le téléphone toujours en main, je laisse mes pensées voguer vers cet homme dont je me suis clairement amouraché et accueille la venue des bras de Morphée.



    J'ignore l'heure qu'il est lorsque les aboiements de Mad me tirent de mon sommeil, j'ai du mal à revenir à moi, je suis même dans les vapes, je crois. Mes prunelles cherchent une indication et se posent sur la vitre de ma chambre afin de constater que la nuit n'est pas terminée. Et Mad aboie encore, alors je commence à angoisser, parce que ce n'est pas son genre de le faire de cette manière, j'en remonte la couverture sur moi, tout en murmurant d'une petite voix « Chut... Calme-toi. » Je ne suis pas du genre trouillarde, mais j'avoue que je ne suis pas vraiment rassurée, surtout que j'entends des bruits que je suis certainement en train d'imaginer. La peur ne sert que la paranoïa, pourtant, je dis ; « Qui est là ? » Persuadée que personne ne répondra.

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    Lien du postLun 12 Oct - 21:33
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    Le sac kaki posé sur la banquette arrière de sa voiture était une ancre dans ses souvenirs récent. Elle gardait vive l'expérience trouble survenue lors d'un déploiement urgent. Le rouleau écumant du temps semblait faire son travail et pourtant, elle était toujours là, bringuebalée de partout mais si vivace ainsi dressée. Il ouvrit pour quelques instants son sac au fond duquel reposait son vieux gilet tactique militaire, et par-dessus un petit gâteau. Le gâteau favori de sa belle recouvrait son attirail fatigué, ébréché par un éclat d'ogive de 7,62mm. La balle avait ricoché contre un mur lors d'un échange de coups de feux rapprochés dans un bâtiment. Son gilet était muni d'une fine plaque, autant dire que si la balle fatale l'avait heurté de plein fouet, il n'aurait plus été en état de sa pâmer. Et puis il y avait ce portable Crosscall, bien résistant, validé pour l'armée, en ruines avec le fin trou et tout le processeur pendouillant. Comme un signe, son sternum ecchymosé par le choc pointa sournoisement. Lentement il reprit son souffle et embarqua le gâteau au café. Maintenu par plusieurs jours placés sous le signe de l'adrénaline en Asie Centrale, le commandant de la Delta Force ne s'était même pas rendu compte de l'heure affichée à sa montre. Pas plus que de la nuit abattue, hachée par la lumière jaunâtre des luminaires de la rue. Une simple chemise de bûcheron ouverte par-dessus son t-shirt le protégeait du froid qui tombait de plus en plus tôt, et de plus en plus lourdement sur cette partie de l'hémisphère. Il y avait tout de même cette joie de retourner au creux de l'épaule aimée, qui l'agitait depuis plusieurs heures et qu'il devait réprouver devant ses hommes.
    Une appréhension aussi, un sentiment de culpabilité après avoir perdu tout moyen de communication avec le monde civil. Cette peau ambrée, douce, qu'il effleurait et embrassait à s'y perdre indéfiniment.
    Lorsqu'il parvint à ouvrir la porte, les aboiements d'un chien retentirent. Joshua était partagé sur les chiens. Indubitablement, il les aimait, les câliner était particulièrement reposant, on ne pouvait jamais être triste au fond, accompagné d'un chien. Mais dans le milieu des forces spéciales, soulever des hurlements canins durant une infiltration était rarement bon signe. À moins d'une métamorphose de Veena en organisatrice de combats d'animaux clandestins, il n'avait que peu de chances de se trouver face à un molosse, battu et affamé donc violent.
    Le chien aurait moins hurlé s'il avait tenté une approche conventionnelle comme toquer à une porte ou à une fenêtre. Mais entrer lui était apparu naturel. Comme s'il était déjà plus ou moins chez lui et qu'il rentrait de son travail quotidien. Mais peu d'employé du tertiaire crochètent leur maison. Marchant en direction du bruit de l'animal avec assurance, d'un pas léger, ses mains serraient le gâteau comme un précieux butin. Hors de question de le laisser choir au sol. Naturellement, avec un aplomb quasi haissable, il pénétra dans la chambre avec sa boîte. Hm ? C'est le facteur. Tu m'en voudras pas chérie, je te ferai un virement j'ai probablement éclaté ta serrure en faisant le malin, fit-il en se dirigeant vers la tête de lit pour embrasser Veena sur le front, tendrement, en posant son opéra par-dessus elle avant de se retourner. Houla mais quel beau pépère on a là dis-moi, s'exclama-t-il en caressant affectueusement le chien qui semblait appartenir à sa petite-amie.
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    Lien du postJeu 15 Oct - 10:58
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    ❖ 05 octobre 2020.
    let me love you - @Joshua Olson


    Plus les secondes s'étiolent, plus j'ai en moi ce sentiment d'effroi qui s'éveille. Et je n'arrive pas à savoir l'heure qu'il est, car elle s'est éteinte, la lumière de mon réveil. Alors ma peur grimpe encore, peu à peu me dévore, parce que Mad ne se calme pas, et parce qu'il est clair à présent que quelqu'un est en train de marcher chez moi. Un soupir s'échappe de mes lèvres lorsque la porte de ma chambre s'ouvre et que j'essaie, en clignant des paupières plusieurs fois, de détailler la personne qui se tient debout, dans l'embrasure de la porte, silhouette que je reconnais et qui me pousse à murmurer « Joshua... » pour le rendre plus véritable, comme s'il était qu'un mirage que mon esprit aurait pu créer, déplorable. « Hm ? C'est le facteur. Tu m'en voudras pas chérie, je te ferai un virement j'ai probablement éclaté ta serrure en faisant le malin. » Sa voix, son corps qui s'approche et ses lèvres qui se posent sur mon front, provoquant facilement ma déraison. Et sa douceur qui apaise mon cœur. Mes paupières se ferment, plusieurs fois, repoussent un semblant de larmes, furieuse de baisser aussi vite les armes. Il pose à côté de moi, un gâteau, et la surprise, la peur, l'appréhension laissent place à la colère. Ce gâteau, c'est dans son visage que j'ai envie de lui foutre, parce qu'il m'a transformé en une femme que je redoute. « Houla mais quel beau pépère on a là dis-moi. » Il se retourne vers Mad, et moi ? Je me fiche de mon chien, j'ai cru que tu ne reviendrais jamais Josh, putain. Je fulmine, car je ne sais pas comment réagir, j'ai, pour lui, imaginé le pire. Ces jours sans nouvelle, à croire qu'il ne reviendrait pas, que notre couple n'était pas réel.

    Le gâteau, même si je sais qu'il est mignon, si attentionné de me l'avoir apporté, est délaissé sur ma table de chevet. Mon cœur en bandoulière, j'essaie de recouvrer mes esprits, en passant mes mains dans mes cheveux, les replaçant un peu. Il caresse le chien, et moi, j'observe cette scène comme un songe éveillé, ce moment je l'ai trop souvent imaginé. Je voulais que Joshua soit là lorsque Mad est entré dans ma vie. Je suis devenue une femme qui a besoin de son petit-ami. « Tu vas bien ? » voilà, c'est ça la première chose que je parviens à prononcer. D'abord, je m'assure de sa santé. « Tu es vivant ? » et là, je le sens, que je suis en train de réaliser que oui, il l'est, il est bel et bien là, devant moi, plus beau qu'à chaque fois, et mon corps tout entier demande le sien, mon cœur est rassuré, mon âme apaisée, pourtant … dans mon cerveau c'est en train de sauter. Comme en août dernier, lorsqu'il m'a embrassé et que j'ai finalement décidé de le frapper.

    Mes prunelles s'accrochent au bleu des siennes, que je devine malgré l'obscurité, je suis amoureuse de lui, je le sais. C'est cuisant cette nuit, c'est même douloureux, de l'aimer autant, en si peu de temps, si on oublie les quatre ans. Je m'approche de lui, parce que c'est tout ce dont j'ai envie. J'attrape son visage entre mes mains, caresse ses joues, soulignent ses traits et esquisses un sourire malgré le mal intérieur que je ressens. Et mes lèvres vont se poser sur les siennes, juste après que j'ai eu le temps de lui glisser un « Je te hais. » mais je le jure, je me perds dans ce baiser.  

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    Lien du postDim 18 Oct - 18:07
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    Un temps tourné vers le chien pour le caresser et le gratouiller, Joshua imaginait sa petite-amie en train de manger le gâteau en ruminant. Son paternel, avec sa longue expérience n'avait eu de cesse de lui répéter : "Ta femme tu la verras pas tout le temps, donc tu lui téléphones dès que tu peux, prépare les cadeaux pour te faire pardonner, multiplie les petites attentions, c'est obligatoire." Josh savait où viser avec le toutou, derrière les oreilles, le flanc, il était plutôt réceptif et répondait de manière assez distraite aux questions de sa bien-aimée. Nan j'étais un peu à l'étroit dans mon cercueil donc je suis venu me dégourdir les jambes, fit-il en pouffant légèrement et reprit son sérieux, conscient que ça n'était pas forcément du meilleur des goûts. Je vais bien chérie, c'est juste mon portable qui a lâché et on avait pas trop le droit de parler, j'ai pas pu te prévenir. Il se leva pour retirer sa chemise et la poser sur une chaise non loin, le trouble sur le visage de Veena le marqua. Lui qui avait déjà ôté plusieurs fois la vie sur ordre, sentir qu'il avait une telle emprise sur la vie de quelqu'un le faisait chanceler. C'était un pouvoir bien plus exorbitant que celui de faire pleuvoir le feu sur les ennemis des États-Unis. Et en même temps, il avait tellement d'amour à lui donner, il se savait tant voué à la combler qu'il était prêt  à accepter ce fardeau moral. Avec douceur, il s'assit à côté d'elle et se pencha sur son visage alors qu'elle se saisissait du sien pour le caresser en détail. Son regard bleu se voulait rassurant, réconfortant et un brun coupable de lui faire subir ces épreuves. Si c'est ça ta façon de me haïr... répondit-il en dévorant peu à peu ses lèvres. Tu m'as manqué Vee, poursuivit-il en levant la couverture pour se glisser à ses côtés, l'officier avait voulait sa chaleur, la réconforter mais il savait aussi qu'elle aussi avait besoin de ça après de longs jours sans nouvelles et seule - enfin presque si on oublie le chien -, qu'elle avait besoin de ce contact pour reprendre pied dans le réel à ses côtés. Allongé de tout son long collé à elle, ce fût à son tour de lui caresser le visage et les cheveux, parfois interrompu par quelques baisers tendres. À demi sur elle, simplement pour surplomber son visage et la contempler en silence, c'était leur manière à eux de se créer leur bulle en privé comme en public. Effleurant le nez de Veena avec le sien, après un énième baiser il plaisanta à propos du chien. Alors ça y est tu as quelqu'un d'autre dans ta vie maintenant ?
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    Lien du postMer 21 Oct - 13:16
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    ❖ 05 octobre 2020.
    let me love you - @Joshua Olson


    Ne pas avoir de nouvelles, le penser mort, et à l'évidence, avoir tort. Je ne parviens pas à détacher mon regard de son corps. Il est là, bel et bien là, dans toute sa splendeur. Mon Joshua. Et je réalise, si fort, combien j'ai mal au cœur. « Nan j'étais un peu à l'étroit dans mon cercueil donc je suis venu me dégourdir les jambes » Elles n'ont pas un bon goût, tes blagues. Tu n'as même pas conscience d'à quel point mon esprit déraille, divague. « Je vais bien chérie, c'est juste mon portable qui a lâché et on avait pas trop le droit de parler, j'ai pas pu te prévenir. » C'est « juste » son portable qui a lâché, et mes inquiétudes, elles ont « juste » failli me faire crever. A faire semblant tous les jours d'aller bien, d'assumer. A mentir quand les gens me demandaient si j'envisageais le pire. Non, je n'ai absolument pas envie de rire.

    Je le contemple encore lorsqu'il retire son vêtement, et je le trouve presque trop plaisant mon amant trop longtemps absent. Il revient vers moi, et ma colère toujours présente s'étiole, parce que pour lui, c'est tout mon être qui dégringole. Parce que même si je lui souffle que je le hais, c'est tout autre chose que je ressens pour lui, et évidemment qu'il le sait. De plus, je ne peux m'empêcher d'aller trouver ses lèvres, un baiser qui est tendre et colérique, qui n'a aucune logique. Mais notre couple, il est unique. « Si c'est ça ta façon de me haïr... » Je ne peux pas m'empêcher de sourire, expression qu'il embrasse encore, et les sentiments me dévorent. « Tu m'as manqué Vee. » Et s'il savait seulement à quel point, lui aussi.

    Et il vient se positionner à côté de moi, directement mes paumes vont se poser contre son torse, entre les baisers et les caresses, ça me fait tellement de bien de retrouver cette tendresse. Je n'en reviens toujours pas qu'il soit vraiment là, et je souffle comme un secret inavouable et désolant pour l'indépendance que je prône à longueur de temps. « J'ai cru que tu ne reviendrais pas. » Comme il y a quatre ans, n'est-ce pas ? J'en ai tellement peur de ça. Enfin non, cette fois, c'était différent, parce qu'il y a quatre ans, nous n'étions que des enfants. Un aparté indien hors du temps. Comme un amour de vacances... maintenant j'en prends conscience de mes sentiments et toute leur violence.

    L'instant est suspendu, je me délecte de cet instant... « Alors ça y est tu as quelqu'un d'autre dans ta vie maintenant ? » Un sourire sur mon visage alors que le sien est toujours proche du mien, que son nez me taquine, mon expression se fait mutine. Il me domine, et pourtant, ça ne m'empêche pas de le chercher, de vouloir le provoquer. « Gresham m'a aidé à le choisir... » Je souffle proche de cette bouche que j'adore, et que mes phalanges effleurent et réapprennent son corps. La pique est désirée, une si faible vengeance qu'est celle de vouloir le faire jalouser.

    Mad a filé, perturbé dans sa nuit et je sais qu'il est allé retrouver ce panier qu'il boude plus que souvent en faveur de mon lit. « Je n'aurai jamais pensé adopter avec lui. » J'en lève les yeux au ciel, et me mords lèvre inférieure, parce que j'ai envie de rire, mais que j'essaie de garder mon sérieux. Ça fait tellement de bien d'être à nouveau à deux...  

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    Lien du postSam 31 Oct - 23:45
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    Lorsqu'il était jeune officier à West Point, venu en échange chez les partenaires français, Joshua, Cadet donc à l'époque avait assisté à une scène poignante. Le cœur plein d'ardeur et l'esprit bercé d'idéaux martiaux et romantiques, l'image l'avait durablement marqué. Dans l'école qui formait les officiers français pendant un semestre, il avait été invité par quelques camarades à visiter un régiment tout proche dans la région. Ils étaient partis à quatre ou cinq dans une petite Clio bleue un peu merdique. Le jeune homme qui la conduisait en était plutôt fier, n'avait pas le culte des belles bagnoles, et puis issu d'une famille modeste, ça restait sa première voiture payée avec son maigre salaire d'élève-officier. Une heure de route avait suffi pour arriver sur la côte de Penthièvre assaillie par les bourrasques et le sel marin des écumes. Les militaires, en civil tout d'abord - mais avec la coupe propre du coiffeur des écoles et la barbe rasée - avaient pris un petit-déjeuner face à la mer. De bons croissants chauds car l'un d'eux connaissait les bons plans de la petite ville. Et puis ils s'étaient tous mis en treillis, portières et coffre ouverts. Les Français avaient bien-entendu celui dit "centre-europe" de rigueur dans leur armée. Josh avait celui de l'US Army. « Ils seront bientôt là tu vas voir. » Sans qu'on ne lui explique, Joshua resta avec ses amis qui s'étaient mis sur une ligne sur un trottoir de l'avenue principale de la ville. Des femmes avec des enfants, des anciens combattants, des élus locaux, voire de simples passants commencèrent à prendre place. Et puis, comme étouffée par les bâtiments, une voix grave faite de centaines de voix retentit au loin sans que Joshua ne saisisse exactement les paroles. Et puis, d'un coin de bâtiment, surgit peu à peu une troupe, tournant au pas cadencé assez lent pour emprunter leur avenue et passer devant eux. Des sortes de gros blocs rectangulaires camouflés, tenant leurs famas plaqués contre eux, marchant d'un même pas, n'avançant qu'un bras gauche commençaient à défiler sous les applaudissements. Et ils chantaient gravement comme seuls les Français savaient le faire, d'un air martial, en rythme. Il lui fallut du temps pour comprendre les mots, mais ceux-ci étaient aussi mélancoliques que l'air. Ca disait, de mémoire :
    Autour de lui certaines jeunes femmes et d'autres un peu moins avec des enfants dans les bras laissaient couler quelques larmes. Joshua comprit à ce moment ce qu'un de ses amis vint lui expliquer par principe plus tard. « C'est un régiment de troupes de marine, des fantassins très forts. Aujourd'hui le régiment part en Afghanistan alors ils défilent derrière leur chef de corps avant de quitter la ville pour aller prendre l'avion.

    Depuis, il y avait souvent cette mélodie dans sa tête au moment de partir en mission, même pour quelques jours. Les marsouins français qu'il avait entendu il y a 10 ans partaient certes pour plusieurs mois eux, néanmoins ils étaient déployés tous les deux, trois ans. Rien à voir avec le rythme soutenu de Joshua. Alors comme eux, il y avait cette appréhension d'embrasser la femme aimée pour la dernière fois, de revenir différent ou de ne pas revenir, comme son frère. Mais au moment de franchir la porte et de la voir, il fallait faire disparaître toute crainte, c'était son fardeau à lui. Il était l'homme, à lui de tenir quitte à passer pour un ahuri ne saisissant pas la dangerosité de son métier. « Je reviens toujours mon cœur. Je mets parfois juste plus de temps que prévu. » Une main douce et affectueuse se perd dans sa chevelure avant de caresser sa joue, un petit sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu'elle évoque un autre homme. Le jeune commandant connait bien sa dulcinée, il la sait revancharde, elle n'aime pas - hors cas bien précis qu'il convient de ne pas évoquer en présence d'enfants - être en position de faiblesse. Cela ne l'empêche pas d'être un peu piqué, mais il botte en touche pour ne pas faire de scène, et puis une voix un peu mystique l'enjoint à faire confiance à cette femme qui partage ses pensées depuis quatre ans. « Hm ? Je suis censé connaître cette personne ? Ou tu m'en as parlé sans que ça ne m'intéresse ? Il lève un peu les yeux au ciel, dans un roulement, en se laissant entraîner par les mains de Veena, pouffe, répond avec envie à l'appel de ses lèvres et souffle à nouveau. « Tu peux choisir le chien que tu veux avec tous les mecs que tu veux, c'est moi qui irai le promener sous la pluie quand Madame ne voudra pas sortir du lit. » Son corps enveloppe alors celui de Veena, une main sur ses hanches, la couverture les recouvrant en partie. Confiant comme un paon après être revenu de sa petite guerre, il s'engouffre dans le jeu de sa belle. Hmm... il semblerait qu'une personne dans ce lit veuille que je me batte pour obtenir la garde... Mais de qui au juste... du chien ou d'elle ?
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    Lien du postLun 9 Nov - 21:19
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    ❖ 05 octobre 2020.
    let me love you - @Joshua Olson


    Notre complicité retrouvée, notre affection prête à éclater. Imploser. Si puissante, plus que jamais. Contre les murs de cette chambre, à mesure que sans le contrôler mon corps se cambre. Et perdue dans la chaleur de ses bras, c'est tout mon être qui hurle le prénom Joshua. « Je reviens toujours mon cœur. Je mets parfois juste plus de temps que prévu. » Et malgré sa caresse toute pleine de tendresse, j'ai envie de le contredire, de lui souligner que ce n'est pas bien de mentir, mais à quoi cela pourrait servir, si ce n'est me faire passer pour une martyre... Ressasser encore et toujours un passé qui m'a écorchée bien que j'ai décidé de lui pardonner. De croire que le destin a juste voulu se jouer de notre amour, à l'époque, encore incertain. Alors je me tais, me contente de l'approuver, d'un faible hochement de tête et soupire avant de l'embrasser.

    Prisonnière de ses bras, je me défends en paroles comme je le peux, et comme toute femme fière le doit. Attise une jalousie qui n'a pas lieu d'être et surtout n'existe pas. Cherche faussement une bataille pour que l'on mène une guerre qui me chamboulera jusque dans mes entrailles. Parce que par sa faute, c'est tout en moi qui déraille. Joshua et son emprise sur mon âme, sur mon cœur. Joshua qui m'enivre de son souffle, son odeur. « Hm ? Je suis censé connaître cette personne ? Ou tu m'en as parlé sans que ça ne m'intéresse ? » J'ignore si c'est la réaction que j'attendais, mais je choisis d'en rire plutôt que d'en pleurer. Comme mon homme le fait. Et sa bouche qui me retrouve, et mes lèvres qui désireuses s'entrouvrent. « Tu peux choisir le chien que tu veux avec tous les mecs que tu veux, c'est moi qui irai le promener sous la pluie quand Madame ne voudra pas sortir du lit. » A ces mots-là j'en mords mon inférieure, avec une étonnante ardeur. J'aime ses mots, j'adore leur douceur... Cette vision de l'avoir à mes côtés quotidiennement. Et qu'il veuille à ce point être le petit ami, au monde, le plus plaisant. Et son manque de jalousie ? À la finalité, ça me plait, à la folie. « Hmm... il semblerait qu'une personne dans ce lit veuille que je me batte pour obtenir la garde... Mais de qui au juste... du chien ou d'elle ? » Tandis que la paume de Joshua se glisse sur ma hanche pour mieux m'écrouer, avant de lui répondre je ne rechigne pas à un autre baiser. Mais cette fois, je ne le veux pas furtif, au contraire, j'ai besoin qu'il soit incisif. Possessif. Mes lèvres sont quémandeuses des siennes, et ma langue veut reconnaître ses élans aux teintes obsidiennes.

     

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    Lien du postJeu 3 Déc - 19:39
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    Il y avait bien trop de paix dans leurs rires et leurs élans sensuels pour venir la troubler. Seules les paix imparfaites et lassantes méritent d'être chamboulées. Celles, aussi stimulantes qu'apaisantes se devaient d'être simplement entretenues, à l'image de ces petits instants amoureux. Le bonheur se trouvait ainsi contenus entre deux plis de draps, crispés dans la paume d'une main puissante ou sensible. La bulle se créait, une amie, un parent, un jeune chien pouvait s'y glisser temporairement à condition de ne pas troubler l'harmonie en son sein. Ce tableau, le militaire le dessinait à coups de baisers tendres, effleurés sur les lèvres de sa douce, une main sur sa joue, dans ses cheveux ou le pouce à plat sur son front. Il captait son regard ténébreux, teinté de malice et il s'y perdait comme jamais un combat ne parvenait à le perdre. Aucune rafale de gros calibre claquant à ses pieds ne lui faisait perdre sa lucidité. Ce petit bout de médecin, lui, oui. Et il ne cherchait pas à se défaire de son emprise. Il faut imaginer une mouche heureuse dans la toile d'une araignée. Sa langue caressa celle de Veena sans défaillir, contrairement au cœur du jeune commandant qui battait à la chamade à chaque fois qu'il la voyait. À chaque sourire de cette femme, il revivait les palpitations qui furent les siennes la première fois qu'il combattit. Ce jour-là, il avait entendu parler une autre langue de l'autre côté du mur, une langue presque incompréhensible, hormis qu'on lui voulait du mal. Le lieutenant Olson à l'époque s'était dit : "Demain tu ne seras peut-être plus là." Elle, ne lui voulait aucun mal, mais il se répétait chaque jour, en posant les yeux sur elle : "Demain, tu ne seras peut-être plus là." Sauf qu'il y rajoutait : "Alors profite et chéris la."
    Il y avait des roulements de "je t'aime" dans le tambour de son cœur. Un brin d'excitation aussi, à ses mains baladeuses. Un regard lubrique partagé commençait à les perdre, une main sur les hanches, un bras exerçant une traction sérieuse sur le corps de l'autre les faisait sombrer, et Joshua se mit à ruminer de sombres projets pour eux, les deux amants. Il n'y avait qu'à partir, comme ce Marines couché à la face de Dieu entre les feuilles des arbres de Bois-Belleau, ou cet homme au sommet des Eparges dont la vue se parsemait de rose et de vert tendre, tranchée par des éclairs blancs. Seul le plus capricieux des échos, celui de leurs souffles amoureux, parvenait à ses oreilles empourprées par l'audace de la belle entre ses bras.
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    Lien du postMar 22 Déc - 20:37
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    let me love you - @Joshua Olson




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