Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityburlesque comédie (taylor)
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment :
    Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two ...
    Voir le deal

    burlesque comédie (taylor)
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 29 Sep - 20:58
    taggercitereditionsupprimeradresse

    burlesque comédie
    @Taylor-Veena Foster.


    les individus s'affairent sans un regard. c'est une fourmilière incandescente tandis que l'astre solaire parvient à son zénith. les pavés disparaissent sous les milliers de ces pas. la foule danse comme le vol d'une myriade d'oiseaux à l'aube de la saison automnale. la faim tiraille les estomacs creux. et dans ces quartiers où la victuaille est à profusion, l'animation devient hystérique.
    au coin d'une artère, un bistrot façonné aux charmes de l'ancien continent. les carnations de la vieille italie s'ornent dans quelques recoins tandis que les meubles de bois aux charmantes courbures rappellent la douce existence de l'autre monde. malgré l'effervescence que sonne l'horloge, l'endroit garde son charme discret car les locaux s'agencent en petit alcôves richement dessinées dans la pierre; l'intimité est de mise pour qui veut s'y réconforter. une douceur de romance transalpine qui accroche sa place de favoris dans le battant de l'animal.
    dans cette attente interminable, l'homme s'accompagne d’acolytes du même acabit. hommes droits, vêtus élégamment et arrogance arbitrant le reste. d'un de chaque côté, ozscar s'impatiente, les mirettes s'accrochant au compteur de sa montre. la mâchoire se contracte instinctivement tandis qu'il attend d'être servi. statue implacable, il se tient aussi droit et observe les employés s'affairer derrière le comptoir. il ne laisse aucune place à l'empathie ni aux autres consommateurs venus se repentir en ces lieux. Le manant coince entre ses dents ce cigare éteint dont la simple senteur lui procure réjouissance. il rêve de l'embraser une fois à l'air libre mais l'attente strie ses nerfs d'impatience. finalement, sa victuaille lui parvient: il s'empare de sa boisson fumante. un café authentique dont les effluves emplissent déjà son museau. il se déleste de quelques sous sur le comptoir, un remerciement en langue paternelle et l'ombre s'efface déjà du tableau. il se retourne, accompagné de ses homologues de même couture. le manant s'empare du chemin inverse, vise la sortie arrière du bistrot, là où les âmes s'égarent un peu plus et où l'endroit se rapetisse. un long couloir droit, à la manière d'un tunnel, jonché de quelques tables réservées aux plus désireux d'intimité.

    dans une cadence renouvelé, il aurait pu franchir en quelques enjambées la distance qui le sépare du reste du monde mais il semble que le karma en décide autrement. fauché en plein vol, il heurte violemment un individu au moment où ce dernier se relève de sa chaise. le bougre coupable, il n'a pas veillé à ralentir sa cadence en un endroit si exiguë, là où n'importe qui peut surgir de n'importe où.
    le heurt est violent; assez pour que la boisson s'écrase contre l'agresseur et arrose la table d'où jonchent des feuilles volantes et un ordinateur. son veston souillé, le misérable n'a de conscience que pour lui. figé, il semble observer cette myriade incandescente se projeter autour de l'impact, tâcher allègrement son acabit jusqu'alors immaculé. le courroux s'empare immédiatement de son faciès, déforme ses traits en une profonde amertume. « cazzo » jure-t-il dans sa barbe. sans la moindre considération pour autrui et dans la plus grande condescendance, il s'empare d'une feuille égarée sur la table et tente d'éponger vainement les tâches qui meurtrissent sa chemise. l'esprit a tôt fait de comprendre qu'il finit par réduire le papier en un rien dans sa paume, avant de le jeter brutalement un peu plus loin. il rabat alors ses mirettes sur cet individu. une jeune femme dont il devine enfin les pourtours. son charme aurait vite fait d'éteindre le brasier de son esprit mais l'homme semble s'être déjà abandonné à ses mauvais sentiments. le misérable la toise de sa hauteur et lui crache avec une amertume qui crie le mépris le plus absurde. "je me passe de vos excuses, vous me devez une chemise."
    le comble d'un coupable qui demande réparation du crime qu'il a commis.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 1 Oct - 14:20
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ❖ 29 septembre 2020.
    burlesque comédie - @Ozscar Caprezi


    Plusieurs jours de réflexions, et des idées qui ont mené mon esprit dans des parfaites contradictions. Des troubles et des émotions. Une parfaite indécision. La neurochirurgie, ou la généralisation. Mes yeux rivés sur l'écran, j'écris mon dossier machinalement. À présent que je suis décidée, il n'est plus le moment d'hésiter, car je me sais capable de douter, de me figer, d'avoir peur et de terminer folle à lier. Et j'ai horreur de cette idée qui s'infiltre dans mon esprit aliéné. Je vais bien, je le promets. Alors sans y penser, je relis à haute voix ce que j'ai commencé à taper sur le traitement de texte ouvert depuis quelques heures déjà. Un condensé de tout ce que j'ai accomplie. Un ôde à mes envies. A cette carrière qui sera on ne peut plus réussie.

    Mes doigts se baladent sur les feuilles de papier, je cherche les moindres détails qui ont pu m'échapper. De ceux qu'il ne faut pas laisser de côté, qui importent lorsqu'on choisit une spécialité. J'ai rassemblé la plupart de mes rapports d'opérations, de celles que j'ai réussi à la perfection. Et bien que je ne m'en vante pas, il faut dire qu'il y en a beaucoup dans ce cas. J'ai regroupé les éléments donc, qui sont étalés tout autour de moi. Et mes rêves qui se doivent de me mener vers un avenir brillant. Le visage concentré sur mon ordinateur, c'est en un acte manqué que je récupère ma tasse de café, mes pensées perdues dans des ailleurs. Dans les écorchures et les maux humains comme ceux du cœur.

    Portant à mes lèvres le breuvage sacré, je ne peux m'empêcher de grimacer, lorsque je remarque grâce à ma gorgée, qu'il est gelé et que c'est ignoble à souhait. Mes prunelles toujours en train de regarder les mots que je viens de taper, j'ai une certaine fierté de voir que j'ai atteint la dix-huitième page en une journée. Alors je me lève, sans prêter attention à ce qui se trouve autour de moi, parce que je suis encore concentrée sur mes expertises passées. Une fraction de seconde, juste une de trop, avant que je ne comprenne à quel point je vais regretter de ne pas être revenue dans le monde réel un peu plus tôt. Car mon corps se heurte à un autre, et que la caféine vole de tous les côtés, et mon palpitant en a presque un raté quand mes iris constatent que c'est sur les feuilles que le liquide vient de s'étaler. « cazzo » crache le coupable, quand de ma propre bouche s'échappe un « Putain. » et je regarde sa main attraper l'une de mes feuilles afin de l'apposer contre sa chemise qui n'a plus rien d'immaculée.

    En le regardant faire, je ne peux m'empêcher de penser que c'est une mauvaise blague, ses manières. Lorsqu'il froisse le papier tel un chiffon, c'est la colère à présent que je ne peux plus contrôler alors que j'ai envie de l'insulter de "pauvre con". J'en perds le peu de ma contenance, et l'observe sans cacher ma véhémence. Son regard vient trouver le mien, hautain. "je me passe de vos excuses, vous me devez une chemise." J'en reste sans mot dire, étant intimement persuadée qu'il délire. J'en déglutis, si bien que mon expression se durcit, et mes lèvres crachent sur lui. « Pardon ?! » qu'on se le dise, j'ai toujours détesté le manque d'éducation, bien que la mienne laisse parfois à désirer, étant donné que j'ai un manque certain de contrôle d'émotions.

    Et ce n'est qu'après l'avoir jaugé une autre fois, que je laisse glisser mes yeux en contrebas. Prise de panique à l'idée qu'il ait pu flinguer le travail d'une journée. Ces foutues pages dont j'étais si fière, et le risque que mon pc ait pu être amoché. C'est tous mes dieux que j'invoque alors que j'articule, équivoque ; « Vous pouvez toujours rêver. » Ou crever. Parce que je pense sincèrement qu'il n'a pas idée de ce qu'il vient de provoquer. La tempête est enclenchée, et le calme n'a plus lieu d'être, face à son comportement étant des plus piètres. « J'allais me chercher un café avant que vous ne pensiez que le monde se traîne à vos pieds. » Sa chemise, je ne doute pas qu'il ait de quoi se la repayer, car il a l'attitude assignée aux hommes aux poches pleines de billets. Un roi du monde démodé. Comme si ça allait m'impressionner. J'avoue percuter sciemment son épaule, plus puéril je dégringole. Je n'ai pas le temps pour de telles conneries, j'ai du travail à rattraper à présent, grâce à lui. Merci.  

    ⇜ code by bat'phanie ⇝

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum