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I LOVE HARVARD
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    ⌠ Tasting cupcakes with my sunshine. ⌡
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    Lien du postSam 26 Sep - 18:04
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    Venna & Lova / cupcakes tasting
    Tu es mon soleil, tu fais mon sourire. Tu es l'étoile qui me guide toujours dans la nuit. Tu es ma sœur de cœur ainsi que ma meilleure-amie. ( @Taylor-Veena Foster )

    Elle n’a jamais réellement été heureuse Clare-Lova. Elle n’a jamais été comblée véritablement non plus. Le fait est que vous la verrez toujours afficher un magnifique sourire sur son visage de poupée. Ses fossettes seront mises en avant ainsi que le pétillement dans ses prunelles noisette lorsqu’elle est heureuse pour vous, car ce qui prime pour elle est tout bonnement le bonheur d’autrui, qu’elle connaisse la personne ou non. Elle est ainsi, la belle brunette restauratrice d’œuvres d’art et il n’y a rien de plus beau que la richesse de son cœur.

    Se trouvant assise tout près de sa fenêtre, la brunette s’évertue à peindre ce qu’elle voit de celle-ci. Le ciel est absolument magnifique, puisque le soleil règne en maître, domine les toitures et il est d’un bleu clair sans nuage. Autant dire qu’une magnifique journée a commencé depuis plusieurs heures déjà et elle s’évertue toujours à peindre avec plaisir ce qu’elle perçoit. L’art, c’est sa passion, c’est ce qui fait battre son cœur comme l’amour des autres. C’est l’essence même de son être et elle en a irrémédiablement besoin. Lorsqu’elle va mal, lorsqu’elle broie du noir, elle s’empare d’un crayon à papiers, d’une feuille vierge et elle dessine ou alors elle écrit, faisant sortir de son imaginaire des histoires toutes plus belles les unes que les autres. Car bien qu’elle soit malheureuse, jamais elle n’écrira quelque chose de sombre ou de chaotique, puisque son cœur n’est fait que de bonté et de lumière. Même dans ses journées les plus difficiles, la jolie brune rayonne et ses larmes sont semblables à des joyaux roulant sur ses joues rebondies. Et en ce moment même, si elle peint, c’est parce qu’elle est toujours en deuil. Grace, sa magnifique tante, celle qui l’a éduqué et toujours écouté s’en est allée. Cela ne fait que quelques mois et seigneur, qu’ils sont douloureux ! Chaque journée qui passe n’enlève rien à sa peine alors, elle fait ce qu’elle fait de mieux : elle se laisse aller sur des feuilles vierges, avec de la peinture, des crayons de toutes couleurs et parfois des stylos noirs, puisqu’elle ne gomme jamais, la brune. Elle sait reprendre ses erreurs et les faire disparaître. Cela a toujours été inné chez la belle demoiselle York, et cela, le sera toujours. Malgré toutes les embûches se trouvant sur son chemin, elle parviendra toujours à se relever, car elle est solaire et implacable.

    Les heures défilent et alors qu’elle se trouve avec un pinceau dans sa longue chevelure remontée afin d’en faire un chignon, elle pousse un cri d’effroi lorsqu’elle jette un coup d’œil à son radio-réveil. Il est déjà quinze heures et dans une heure, la jolie Lova a rendez-vous avec sa cousine, Taylor, à Georgeetown Cupcakes. Ne s’y étant jamais rendu - puisqu’il se trouve dans le quartier d’Along Charles River, réservé aux riches - elle ne sait où cet endroit se trouve. Cela signifie qu’elle va devoir se hâter afin de se doucher rapidement, de se vêtir pour partir et prendre le bus et marcher. La brune privilégie généralement la marche, car elle adore s’émerveiller devant les choses simples de la vie. Un rayon de soleil se reflétant dans une flaque d’eau la rend heureuse ainsi que les brins d’herbes dansant au gré du vent. C’est sans nul doute pour cela qu’elle préfère tout faire à pied, mais aussi l’idée d’être seule. De pouvoir rester dans ses pensées, réfléchir, s’inventer une vie, songer à ses prochaines journées ou encore aux conversations à venir. Son esprit n’est jamais au repos, et cela, ne l’ennuie pas, car elle a toujours vécu ainsi. « Cesse de penser et prépare-toi. » La brune se souffle afin de se motiver. En même temps, il lui suffirait de songer à sa Taylor, sa sœur de cœur pour se presser. C’est d’ailleurs en ce faisant qu’un superbe sourire éclot sur son visage alors qu’elle se lève puis trottine jusqu’à sa cabine de douche. Ôtant rapidement ses vêtements, elle se faufile dans celle-ci et chantonne comme de coutume. Elle est semblable à l’une de ses princesses Disney, celles qui attendent leurs princes charmants. Le fait est qu’elle sait vivre sans, qu’elle sait rester celle qu’elle est avec les autres, sans y songer en permanence et heureusement ! Alors, une fois sortie de la douche, toute propre, étant recouverte par une serviette de bain de couleur violette, elle se rend jusqu’à son dressing afin d’y dénicher une tenue. « Quelque chose de simple, de chic, de colorer. » Elle se dit, tout en regardant l’intérieur de son armoire pleinement rempli et pourtant divinement bien rangée. « Hum… » Ses prunelles se plissent et elle s’empare d’un top et d’une jupe faites pour être assemblé. « Parfait. » Elle conclut pour enfiler des sous-vêtements, puis sa dite tenue et met une jolie paire de baskets blanches, pour ajouter un bijou à sa cheville droite. « Voilà qui est fait. » Elle murmure, pour mettre des boucles d’oreilles discrètes et agrémenter le tout d’un collier à ras le cou, avec un second légèrement plus long. Esquissant un sourire tandis qu’elle tourne sur elle-même sans pourtant se regarder, Lova s’empare de son petit sac à main et elle file rapidement, quitte son minuscule appartement pour commencer à marcher et se rendre en direction d’Along Charles River.

    Après une longue marche et quelques stations en bus, la belle arrive devant Georgetown Cupcakes. Soudain, elle songe à ses enfants présents dans le bus. Elle aurait pu leur proposer de venir afin d’en déguster avec leur grand-mère les accompagnant, mais elle n’y a pas pensé sur le moment. À présent, elle s’en veut tout de même un peu, mais elle se dit qu’une fois que sa Taylor sera présente, elle songera à tout autre chose, car elle se focalisera sur sa sœur de cœur, celle dont elle pourrait être inséparable. Le fait est qu’elles ont toutes deux des journées très chargées puisque sa douce cousine travaille à l’hôpital et qu’elle-même passe tout son temps au musée à restaurer de divines œuvres d’art tout en surveillant, de temps en temps, l’un des employés du dit musée puisqu’il fait des bêtises sans même le vouloir, et heureusement ! Levant les yeux au ciel en songeant à lui, Clare-Lova s’approche davantage de la boutique et dès lors qu’elle se trouve devant la vitrine, sa mâchoire se décroche et ses prunelles s’emplissent de milliers d’étoiles. « Wow. » Elle souffle, sans même le vouloir. Elle voudrait pouvoir déposer ses mains sur celle-ci, y coller son nez, mais elle se retient. Elle dévore tout bonnement du regard ces délices qui se trouvent derrière, de toutes les couleurs, avec des ornements incroyables et elle se demande, soudain, quand sa Taylor va apparaître afin qu’elle puisse au moins en dévorer un ! Car elle ne sait pas combien coûte un cupcake et elle n’a pas énormément d’argent. La brunette n’a pas besoin d’avoir davantage de richesse, seulement, parfois, elle aimerait pouvoir mieux se nourrir et faire plus plaisir aux siens en leur offrant des présents. « Mais je ne le peux pas. » Elle souffle pour elle-même tout en haussant légèrement les épaules, quand elle termine par se retourner, d’un coup d’un seul, sur elle-même. « Taylor ! » Elle s’exclame, un sourire rayonnant présent sur son visage. Elle a un sixième sens innée en elle, Clare-Lova et elle ressent lorsqu’un des siens se trouve non loin d’elle. « Je suis heureuse de te voir. » Elle ajoute une fois qu’elles sont à la même hauteur pour sauter à sa nuque et fermer les yeux. Son cœur bat à tout rompre par la joie qui l’irradie et puis elle dépose un tendre baiser sur la joue de sa merveilleuse cousine qu’elle chérit tant. « Je ne suis jamais venue ici. » Elle avoue, sans la moindre gêne aucune avant de s’emparer de sa main afin qu’elles entrent. « Aller, viens. On discutera à l’intérieur. » Elle prononce, toute guillerette, avant de pousser la porter de la boutique.

    (c) mars.
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    Lien du postSam 3 Oct - 4:02
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    ❖ 27 septembre 2020.
    TASTING CUPCAKES WITH MY SUNSHINE. - @G. Clare-Lova York


    Je m'affole dans l'appartement, parce que je suis en retard, et qu'à dire, je commence à penser que je le suis tout le temps. Moi qui me paraissais être un modèle de ponctualité il est clair qu'en-dehors du travail c'est une chose sur laquelle je me devrais de travailler. Je suis presque essoufflée, alors que l'endroit où je vis est des plus petits. Je saute d'une pièce à l'autre avec Mad collé à mes pieds comme si j'étais en train de jouer avec lui, sauf qu'il est juste un obstacle à ma rapidité.

    D'ailleurs quand il attrape l'un de mes baskets dans sa bouche pour l'amener dans la pièce où je ne suis pas, je commence un branle-bas de combat afin de récupérer mon bien, ce qui semble encore plus excité mon chien. « Je vais te massacrer. » que je crache entre mes dents, alors qu'en réalité, j'ai envie de rigoler. Et la faiblesse d'un rire tremblotant dans ma voix laisse à mon animal de compagnie le loisir de se dire qu'on joue réellement.

    J'en flanque ma main sur mon visage, alors qu'il se pose en face de moi, son petit derrière frétillant attendant que je « l'attaque » a nouveau, fichu cabot. Je finis donc par m'allonger sur le sol, abandonnant complètement l'idée d'être à l'heure au rendez-vous avec ma cousine. Tout en prononçant à l'intention de mon compagnon « C'est bon, t'as gagné. » C'est à ces moments que j'entends ma chaussure retomber sur le sol parce qu'il vient de desserrer sa mâchoire.

    Et il s'approche afin de flinguer mon maquillage en me léchant le visage. « Mad, je déteste ça. » oui, même envers mon chien, j'ai un souci d'affection, c'est con. Alors mon bras se tend le côté afin de chercher à tâtons la fameuse chaussure mâchouillée. « D'accord, tu viens. » Et il finit par s'arrêter, enfin. Par un automatisme qu'il a bien retenu, il se dirige vers l'entrée et récupère sur la commode, son harnais. Je soupire en me redressant, et continue de m'habiller beaucoup plus calmement.

    Une fois prête, j'attache Mad, et ferme derrière nous, on descend en pieds, et il semble plus que ravi de participer à cette sortie qu'il a lui-même improvisé. Ce chien, il me bouffe toute mon autorité. En plus de toutes mes affaires, à la vérité, mais ce qui est top, c'est que je n'ai plus le temps de m'ennuyer. Quelques minutes, qui nous servent à trouver un taxi, et nous voici partis, non sans un sourire, envers le conducteur, je lui donne l'adresse de la pâtisserie où je dois me rendre pour retrouver ma presque « soeur ».

    Durant le trajet, je suis agréablement surprise de constater à quel point Mad reste calme et parfait, rien à voir avec la tornade qui abîme mes affaires à longueur de journée. Je donne alors son dû au chauffeur et on s'extirpe de la voiture et déjà mes prunelles se posent sur la silhouette de ma cousine, si fluette. Mad trottine tout heureux à côté, et on s'approche quand elle se retourne et semble nous avoir ressentie arriver. « Taylor ! » Et ma main se relève dans les airs afin de la saluer et une fois tout à côté d'elle, elle prononce, solaire. « Je suis heureuse de te voir. » On s'étreint pour se dire bonjour, et je me dis que c'était comme si nous avions toujours été ensemble, oui, toujours. « Je ne suis jamais venue ici. » Et j'aime à penser que l'on partage ensemble l'une de ses premières fois. « Aller, viens. On discutera à l’intérieur. » Je suis on ne peut plus d'accord, surtout que le temps de l'été est bel et bien terminé, et que l'automne s'éparpille ça et là dans les rues de Boston que j'ai appris, au fil des années, à adorer.

    Comme si j'avais pu oublier sa présence, Mad nous gratifie d'un léger aboiement, en manque d'attention, comme tout le temps. Alors je souris et jongle de mon regard entre ma cousine et mon « enfant », il demande son reste, qui se traduirait en quelques caresses. « Mad est aussi content. » j'ajoute simplement, avant de m'accorder aux dires de ma compagne pour l'après midi, et d'avancer vers la porte de la vitrine. « J'espère que tu as faim. » car après tout, on ne peut pas venir ici et se dire qu'on ne va pas manger beaucoup. Oui, il faudrait être fous. Quand l'une des serveuses nous aperçoit, je demande avant qu'une possible surprise avorte nos projets « Le chien ne dérange pas ? » angélique pour signifier ; je jure, qu'il est le compère parfait. Bien que ce ne soit clairement pas la vérité. Ladite serveuse approuve d'un hochement de tête, alors je dis à Lova, satisfaite « On prend une table ? » Ce sera plus pratique pour atteindre le paroxysme de notre index glycémique.  

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    Lien du postLun 19 Oct - 18:10
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    TASTING CUPCAKES WITH MY SUNSHINE.Clare-Lova & Taylor-Veena

    Along Charles River n’est pas un quartier pour Lova. Il faut dire qu’il s’agit ici d’un des plus fortunés alors, elle n’y a pas sa place, que cela soit par son manque de moyens, mais aussi par son manque de se vêtir pour un endroit tel que celui-ci. Les vêtements et accessoires de griffes, elle n’en a jamais eu et elle sait pertinemment qu’elle n’en aura jamais. Elle n’a pas honte de sa façon des plus simple de s’habiller, seulement, elle sait reconnaître qu’elle paraît fade ainsi que terne dans un tel lieu où toutes les femmes de son âge brillent par leur sophistication. Jamais elle n’a attiré l’œil, la demoiselle York. Son regard des plus communs, marron, n’a jamais été complimenté, ni même les traits de son visage ou encore sa chevelure pourtant si chère à ses yeux. Car s’il y a bien quelque chose qu’elle chérit tout particulièrement chez elle, c’est sa chevelure. Elle ne se trouve pas des plus jolies, car trop mince et sans forme. Elle ne possède rien qui attire, même pas ses doux sourires.

    Poster devant la vitrine, la brunette se pince les lèvres et admire les cupcakes, ou plutôt, elle les dévore du regard. Elle aimerait pouvoir tous les goûter, avoir cette chance, ce privilège, la miss étant on ne peut plus gourmande. D’ailleurs, son père lui affirmait toujours que l’adage : « avoir les yeux plus gros que le ventre », avait été spécialement créé pour elle et en y songeant, un adorable sourire s’épanouit sur son visage. Oui, son père lui manque plus que n’importe qui au monde, oui, elle est toujours emprunte de nostalgie lorsqu’elle pense à lui, seulement, elle se sent aussi privilégié d’avoir partagé des instants à ses côtés. « Je t’aime, papa. » Lova souffle en français, ses prunelles marron scintillants à présent, par un flot de larmes qui les envahit et qu’elle n’efface pas. Pleurer n’est pas une faiblesse en son sens, mais plutôt une marque de courage : celui de se laisser aller à ses émotions. Peu de personnes parviennent à le faire, préférant se cacher, comme si cela était une honte alors que chaque être humain composant cette Terre a déjà pleuré au moins une fois dans son existence. Bien sûr, il y a des moments où la belle Clare se replie sur elle-même, comme tout à chacun, car elle se sent on ne peut plus vulnérable et qu’elle a besoin de se protéger, de se camoufler, mais ne rien laisser transparaître, ne rien laisser ressortir, n’est pas quelque chose de bon. Il faut toujours que ce que l’on cache « s’extirpe » d’une façon ou d’une autre, car autrement, à terme, on peut se voir développer des pathologies qui peuvent s’avérer être graves. C’est pour cela que la brune ne retient pas ses quelques larmes. Elle les essuie, simplement, du revers de la main. Passe ses doigts sur ses paupières, car son regard se trouble, mais elle ne cherche pas à dissimuler qu’elle en a versé.

    Son sixième sens l’amène à ressentir la présence de sa merveilleuse cousine dans son dos. Dès lors qu’elle l’aperçoit, un immense sourire éclot sur son visage et elle s’empresse de prendre sa Taylor-Veena dans le creux de ses bras. Elle la chérit, sa Vee qu’elle considère comme sa propre sœur et elle le lui fait toujours savoir, dans des gestes tendres, bien qu’elle sache que son adorable doctoresse en devenir ne soit pas des plus câlines. Arguant qu’elle n’a jamais été dans cette boutique de cupcakes, elle propose immédiatement à cette dernière de pénétrer le lieu, quand, soudain, un aboiement attire son attention. « MAD ! » La jolie brune s’exclame, ravit, pour s’accroupir afin d’être à sa hauteur et ainsi lui offrir des caresses. « Petit amour, je ne t’avais pas vu. » Elle lui souffle, en profitant pour le câliner à l’aide de ses deux mains et ajouter : « Pourtant, tu es beaucoup plus grand ! Tu vas bientôt me dépasser en taille. » Elle continue, s’adressant à lui comme s’il la comprenait, ce qu’elle aime croire, quelque part. « Il est aussi heureux que nous, alors. » Elle dit à sa Taylor, pour acquiescer dans quelques signes de tête à ses propos. « J’ai faim, oui. » Elle se contente de dire, pour ne pas ajouter que les prix sont assez élevés et qu’elle ne pourra certainement pas se sustenter comme elle le souhaiterait. Lova n’a pas honte de sa situation des plus modeste, mais elle ne souhaite pas non plus que l’on la prenne en pitié. Bien que Taylor soit sa cousine, elle ne veut pas l’importuner avec ses quelques petits soucis d’argent et puis, elle se nourrit, ce qui est déjà bien. Évidemment, elle ne peut s’offrir de la viande tout le temps, ni se permettre le luxe de s’acheter des petits quelques choses qui lui feraient plaisir, mais elle peut au moins manger trois fois par jour ou deux, alors elle ne se plaint pas. Poussant la porte de la boutique, elle laisse sa belle cousine entrer avec monsieur Mad qui se dandine avec fierté, pour se pincer les lèvres à l’interrogation de cette dernière, tout en retenant son souffle. Elle a peur, la brune, que le chiot ne puisse rester à l’intérieur, avec elles, ce qui mettra leur plan de cupcakes à l’eau. Heureusement pour eux trois, l’employée n’a rien contre Mady chéri et Lova respire à nouveau sereinement. « Merci beaucoup. » Elle souffle à l’intention de la jeune femme, la serveuse, pour offrir un large sourire et un regard ravi à Mad. Elle le câlinerait bien pour lui susurrer qu’il est des plus chanceux, seulement, elle se contente de s’installer à une table, avec Taylor et leur acolyte à quatre pattes. « Tu sais déjà ce que tu vas commander ? » La brune aux prunelles noisette s’enquit, tandis qu’elle place son joli sac sur le recoin de la table. « Tu es déjà venu ? Si, oui, pourrais-tu me conseiller ? » Elle continue, interroge toujours sa cousine, sans pourtant se sentir mal à l’aise. Clare n’a simplement pas envie de choisir un capcake qui la décevra alors qu’elle ne pourra pas s’en offrir plus que deux, sans doute. « Mad aura le droit d’en goûter un tout petit, petit, morceau ? » Elle demande à présent, offrant le regard de monsieur Chat potté à sa belle et ravissante sœur de cœur, afin qu’elle obtempère et laisse ainsi le petit goûté, puisque lui aussi est présent, alors autant qu’il mange un peu, qu’il ne soit pas venu pour rien.


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