L’écran qui éveille les opales, et les mots qui défilent, douceurs échangées, parfois le rictus arrogant au coin des lippes. Comme deux pauvres gamins qui se cherchent continuellement, ne guère savoir réellement comment réagir, ne guère savoir écouter le myocarde qui s’écrase contre la cage thoracique, et là, l’envie d’un plus, à l’être qui ne peut guère répandre le mensonge, au frisson qui s’égare sur l’épiderme, aux poils qui hérissent le désir, à ses pulpeuses qui s’écrasent contre la peau de soie, et d’enfin oser le quelque chose qui effraie. Et là, la valse des pulpeuses qui s’admirent, à la valse ardente d’un baiser sincère, sans artifice, à savoir voir autrement, l’angoisse qui noue la gorge, à en couper la respiration, peut-être tentée d’un jour blesser, et pourtant happée. Au corps mince qui s’accroche au sien, gamin des astres, les doigts qui griffent tendrement l’épiderme jusqu’à rejoindre la chevelure aux effluves de l’ébène, et à se couper le souffle contre ses lippes. “ je suppose que c’est un oui. ” mes dents qui capturent la fine peau de sa lèvre inférieure, l’attire contre moi, dans un mouvement brusquement, lui contre moi, à en deviner la courbe généreuse de notre ombre.