Calor del fuego
★ ─ w/ @Castiel Rockefeller

Le travail, toujours plus parce qu'au fond c'est sans doute ce qui te tiens le plus en vie. Tu as envie de réussir, tu as envie de t'accomplir et tu as prêté un serment qui veut dire beaucoup pour toi. Après l'Afrique, tu trouves toujours qu'ici vous êtes chanceux et tu as même eu le privilège de changer de spécialité laissant derrière toi la traumatologie pour la chirurgie cardiaque alors que tu excellais. Avide de challenge tu n'as même pas hésiter et même si la compétition est rude tu sais très bien que tu restes en haut de la liste. Tu enchaines les gardes, tu viens de passer plus de 24 heures à l’hôpital il t'en reste encore une bonne douzaine avant de finir demain matin. Tu rallumes ton téléphone et tombe sur un de ses messages. C'est toujours aussi contradictoire quand tu vois son nom apparaitre parce que d'un côté t'es contente et tu souris comme une gosse t'as cette chaleur qui monte en toi et de l'autre tu te sens coupable. Parce que c'est le meilleur ami de ta sœur, parce que c'est l'ex de ta meilleure amie et que tu ne devrais pas ressentir quelque chose comme ça. On t'a assez ramasser à la petite cuillère pour que ça recommence. C'est le jeu du chat et de la souris, quand c'est pas lui qui revient c'est toi qui arrive à la charge parce qu’égoïstement t'as pas non plus envie qu'il oublie ton existence. Et tu sais très bien que c'est égoïste mais ... tu remets l'église au milieu du village en lui réexpliquant que vous devez oublié même si oui tu y penses encore. Tu penses encore à cette soirée, à cette nuit.. et tu souffles histoire de penser à autre chose une fois encore. Tu le piques en lui disant que tu as un rencart tout en enjolivant la situation parce que c'est simplement ton père qui veut te caser et tu lui sors que c'est un rendez-vous galant. Il doit t'amener une pomme et un café tu ne sais pas si tu devrais pas te méfier, peut être que de colère il aurait pu les empoisonner. Mais bon, tu n'as plus le temps de penser à ça il te dit qu'il arrive. Tu fermes ton casier après avoir remit ton téléphone à l'intérieur et repositionné ton bip-peur dans ta poche. Tu peux pas t’empêcher de vérifier dans le miroir que c'est pas trop horrible ta tête remettant une mèche de cheveux rebelle en place dans ton chignon. Tu traverses l'hôpital rapidement pour arriver à l'entrée, heureusement que tu bosses en baskets. Tu l'aperçois au loin et lui fais un signe de la main en t'avançant imprimant sur ton visage un sourire attendrissant parce que t'as pas non plus envie qu'il reste en colère contre toi -et vu sa tête il l'est surement-. T'as pas trop galérer à te garer ? Ça me fais plaisir de te voir. t'es un peu comme une gosse et un peu gênée parce que t'as l'impression que ça se voit qu'il s'est déjà passé un truc et que tes collègues le voient. La salle de pause des internes est juste là. que tu reprends pour t'extirper de la foule de l'accueil. T'avance vers la salle priant pour qu'il n'y ait personne et d'un côté tu te dis que s'il y avait quelqu'un ce serait pas plus mal.




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Calor del fuego
★ ─ w/ @Samaël H. Vanderbilt

La nuit succède au jour, tu vois l’astre solaire s’éteindre, confortablement assis derrière ton bureau. Poignée de main ferme, rictus de conquérant qui étire le coin de tes lippes. Ton dernier rendez-vous de la journée quitte la pièce et tu peux enfin souffler. Noeud de cravate relâché, dos qui vient s’échouer violemment contre le cuir de ta chaise. Tes billes azurées disparaissent sous tes paupières l’espace d’un court instant pendant qu’une de tes mains vient se perdre dans les fils soyeux de ta chevelure. De retour à la réalité, tu jettes un bref coup d'œil à ta montre avant de te redresser pour  saisir ton téléphone. Il y a quelques messages de reconnaissance de la part de ton père, ce qui te fait lever les yeux au ciel, ta mère qui dit avoir trouvé une jolie égyptienne pour toi. Ton frère qui te demande à quelle heure tu penses quitter le boulot, toujours la même rengaine. Un soupir de dégoût franchit tes pulpeuses pendant que tes doigts s’affairent à envoyer un message à Sam. Les mots se succèdent, ton sourire refait surface, mais c’est de courte durée. Elle te parle d’un rendez-vous galant et clairement ça ne te plaît pas. Une expression neutre et imperturbable vient étirer les traits de ton faciès d’ange. Mouvements brusques et saccadés qui s'enchaînent tellement t’es dégoûté. Ta cravate vient s’échouer contre le bois de ton bureau, tu attrapes ton veston marron ainsi que le foulard aux mêmes teintes et tu quittes la pièce, ta secrétaire à tes trousses. ‘’ Je n’ai plus besoin de vos services pour ce soir, vous pouvez rentrer. ‘’ voix autoritaire qui résonne dans l’intégralité des lieux. Cette dernière s’incline légèrement une fois que tu as le dos tourné et tu disparaît par la porte d’ascenseur qui elle, te mène au stationnement intérieur de l’entreprise. Ton homme de main sort de l’ombre lorsqu’il croit t'apercevoir, quelques regards suffisent à lui transmettre les ordres pour la soirée. D’un geste précis du poignet, il fait voler les clés de ta voiture qui atterrissent directement dans la paume de ta main. ‘’ À demain. ‘’ Message formulé en égyptien juste avant que la porte se referme. Tu quittes l’endroit, à la vitesse de l’éclaire, pneus qui hurlent à chaque coin de rue pour évacuer ta rage. Un arrêt au Starbucks, un autre au supermarché avant de te rendre à destination finale. Une fois garé, tu jettes un coup d'œil à ton reflet dans le miroir. Hors de question que tu aies l’air de n’importe quoi en public. Boutons de ta chemise bouclés, écharpe légèrement relâchée autour du cou, tu sors de ta voiture de luxe pour gagner le hall de l’hôpital. L’effet de ton arrivée est instantané. Les regards se tournent dans ta direction, les jeunes infirmières qui rigolent, le rouge aux joues. Tu aperçois mademoiselle Vanderbilt au loin qui s’approche et toi, tu sers ton sourire charmeur au reste de l’assistance avant de la rejoindre. ‘’ Vous devriez offrir un service de valet, c’est du n’importe quoi. ‘’ Dis-tu simplement avant de la suivre au travers des couloirs. ‘’ La réciproque est de mise. ‘’ Tu restes froid, limite distant. Tu n’as toujours pas digéré son annonce de rancart. Elle t’invite à entrer dans la salle des internes et toi, tu passes à côté d’elle sans même poser les yeux sur elle. Une odeur de poisson plane dans l’air, ça t’irrite au plus haut point. ‘’ Sympa comme endroit. ‘’ Remarque sarcastique qui franchit la barrière de tes lèvres. ‘’ Ton café et ta pomme pourrie. ‘’ Tu lui fais face, soulève tes achats au niveau des yeux avant de les poser sur une des tables à proximité. ‘’ Comment fais-tu pour survivre dans un endroit pareil? ‘’ C’est crade, ça empeste la maladie et la mort…




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Calor del fuego
★ ─ w/ @Castiel Rockefeller

Comme si t'allais te montrer comme ça devant lui. C'était hors de question alors mine de rien tu changes de haut et laisse tomber ton pull que tu as dû tacher hier lors d'un exercice pratique pour te passer un coup d'eau et mettre une chemise que tu laisses un peu ouverte au niveau du décolleté, un peu sans en faire trop. Cheveux mit en place et tu redescends rapidement vers l'accueil pour le retrouver. Tu vois dans son regard qu'il n'est pas ravi suite à votre conversation par message et faut le dire ... tu y as été assez fort quand même, balancer comme ça que t'avais un rencart c'était sans doute un peu ... enfin, tu sais qu'il voit d'autres filles donc tu ne vas pas te priver faut croire ? T'en sais rien, tu voulais le piquer, lui rappeler que toi aussi tu faisais ta vie. C'était minable tu le sais mais ce qui est dit est dit. Tu arrives vers lui et tu essaies de sourire pour le dérider. Tous les regards se tournent vers lui, certains savent qui il est quand d'autres ... savent qu'il est quelqu'un d'important. On n'ira jamais dire le contraire mais il est directement légitime dans sa place quand la gente féminine est nettement moins bien servie. Tu en sais quelque chose toi qui est Samaël : la fille au prénom de garçon et surtout la fille de Monsieur Vanderbilt. Tu pourrais être simplement Samaël Vanderbilt descendante des Vanderbilt mais non, tu es la fille de Monsieur Vanderbilt attention et c'est ce détail qui fait sans doute toute la différence. Ca y est, l'humaniste pour l'égalité refait surface et tu la laisse disparaitre dès que tu arrives à sa hauteur. Il a son sourire charmeur et toi t'es comme une gamine toute contente de le voir même si tu prends sur toi c'est le feu par la dessous. Nous sommes là pour soigner les gens quelque soit leur statut social nous n'avons pas le temps pour les courbettes. Quoi que ... il y a un étage VIP mais je crois qu'il faut être patient pour avoir le droit au voiturier. avec un sourire en coin alors que tu l’emmènes à l'écart. Voilà qu'il est content de te voir, ça ne va pas arranger tes affaires Vanderbilt. C'était vite dit ... Monsieur entre dans la pièce et ne te pose même pas un regard et autant dire que ça ne te fait pas rien, tu aimes sa considération. Il jette un œil à la salle, toujours rien pour toi. C'est le mieux qu'on ait. tu hausses les épaules alors que tu refermes la porte pour ensuite le voir te tendre ta pomme et ton café. C'est tous ? que tu demandes. Même si t'avais dis non il t'avait quand même parler d'autres chose il doit vraiment être vexé. Il te demande comment tu peux survivre dans un lieu pareil et tu fronces légèrement les sourcils pour reprendre C'est pas si terrible et j'ai vu bien pire ailleurs crois-moi. oui avec l'Afrique ou l'autre côté de l'Amérique à la Faculté de Californie. Tu t'appuies contre la table restant droite, les épaules en arrière, essayant de chercher son regard qui à priori est décidé à ne pas te voir. Assez machinalement ta main attrape la sienne pour le faire se tourner un peu Je suis là tu sais. oui quand même c'est vexant. Le contact de sa peau t'électrise alors que tu luttes pour ne pas y penser. Ta main libre attrape le café pour en boire quelques gorgées avant de reprendre Tu as parlé d'une pomme pourrie je te laisse l'honneur j'aurais trop peur de mourir. Je suis prête a partager ma pomme et mon café. avec un regard que tu sais adorable mi ange mi démon.




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★ ─ w/ @Samaël H. Vanderbilt

Ce n’est pas le genre d’endroit que tu affectionnes. Les bactéries, la transmission de maladie, c’est quelque chose que tu exècres. Tu as l’impression qu’à tout moment ça peut te tomber dessus et tu prends réellement sur toi pour rester dans cet édifice condamné. Sourire flétrit, expression neutre, indéchiffrable sur le visage, tu entres dans cette petite pièce réservée au personnel. Ton regard survole les lieux, commentaire haineux qui défile dans ta tête. Ça te démange, te brûle les lèvres. Plutôt que de cracher ton venin, tu rends à la dame ce que tu lui as promis. Un café, une pomme, c’est ce qui était convenu à la base non ? Part du contrat complété, tes billes s’attardent une fois de plus sur la médiocrité de la pièce. Tu n’as pas envie de parler, ni de te montrer sympathique, pas après son annonce coup de poing. Si elle croit que tu es un homme d’humeur volatile et qu’il suffit d’un battement de cil pour te faire prendre tes moyens, c’est mal te connaître. ‘’ Ce n’est pas encore Noël. ‘’ dis-tu sur un ton neutre. Tu sais ce qu’elle attend, mais clairement, elle devra faire un peu plus d’effort que ça pour obtenir la dentelle rouge dissimulée dans la poche interne de ton veston. La belle te dit que l’endroit n’est pas si terrible, mais tu n’as pas envie de parler de ça. Tu n’es pas venu ici pour parler du tiers monde, des pauvres et du manque de salubrité un peu partout sur le globe. Sa main attrape la tienne et d’instinct les rôles s’inversent. Poignet délicat prisonnier de tes phalanges, tu le presses doucement, ton regard de prédateur plongé dans le sien. Ses pulpeuses rosées touchent le gobelet de café, tu l’observes, après quoi elle te sors son petit jeu. ‘’ Je ne mange rien qui vient d’un supermarché bas de gamme. ‘’ Souffles-tu en tirant fermement sur ta prise pour l’attirer au creux de tes bras. Échine redressé, menton relevé, tu la regardes de haut. ‘’ Ton maquillage déborde. ‘’ un rictus rempli de malice étire tes lèvres tandis que le bout de ton pouce vient effleurer sa lippe inférieure pour retirer l'excédent de rouge à lèvre. ‘’ Beaucoup mieux. ‘’ Ton visage s’abaisse au niveau du sien, ton souffle chaud qui vient s’échouer sur la tiédeur de sa peau. La distance entre vous est quasi inexistante, tu laisses planer le doute, tu fais grimper l’envie. Qu’elle se noie dans tes prunelles que tu puisses te repaître de son âme.





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Calor del fuego
★ ─ w/ @Castiel Rockefeller

Quand ils te voient de prime abord, les gens pensent toujours que tu dois être le genre de fille influenceuse, fit girl qui ne pense qu'à son physique et la prochaine robe qu'elle va s'acheter, la prochaine soirée mondaine qu'elle va faire. Après tous tu es la descendante des Vanderbilt, grosse dynastie connue dans le monde et on s'attend juste à ce que tu sois la poupée superficielle qui n'a rien dans la tête. En réalité tu as sauté deux classes, tu as une mémoire d'éléphant et tu as toujours besoin de bouger. En plus de cela, tu te sens bien dans un hôpital, à ta place et juste utile pour les gens. Alors certes c'est pas les zones sinistrées, c'est moins grisant que d'agir sur le terrain. Mais ici tu sauves des vies. Tu aides des gens, tu apaises des familles. Parfois non, tu ne peux rien faire mais tu auras toujours fais tous ce que tu pouvais. Sauver les gens est une vocation et tu te sens bien dans ce rôle là, ça t’épanouis même si tu ne sais pas combien de temps encore tu pourras le faire. A l'origine quand tu es arrivée ici tu as du subir, subir les regards, subir les a priori, tu étais la "fille de" présente grâce à ses contacts et qui n'avait jamais eu à galérer dans sa vie. Alors c'est vrai tes collègues ne seront jamais tes meilleurs amis mais tu es contentes d'en avoir quelques uns qui sont toujours là. Celui qui est présent là maintenant c'est lui : Castiel. Il est beau, il a ses yeux qui te font chavirer à chaque fois et tu craques. Tu demande où est cet autre cadeau qu'il t'avait promis. Il fait un effort pour être là parce que vu sa tête tu sais qu'il n'est pas du tous fan de ton environnement de travail et tu peux comprendre. Certains ont peur des hôpitaux quand d'autres comme toi s'y sentent en sécurité. Peu le savent mais tu as failli perdre Axel quand vous étiez petites à cause d'une maladie, et je crois que tu t'es jamais sentie autant apaisé que dans un hôpital quand tu savais qu'elle était prise en charge et qu'elle irait bien. Tu lui as jamais dis mais tu as choisi la chirurgie cardiaque pour toi aussi sauver toutes les autres "Raphael Axel Vanderbilt" qu'il peut y avoir sur cette terre. Enfin, revenons en à lui, lui et son cadeau. Il est assez fermé, définitif dans ses paroles et tu le regardes en reprenant Je vais être patiente alors. il fait ça avec toutes mais t'es presque déçue de pas l'avoir ce cadeau. Le voilà qui t'ignore, regarde ailleurs, ça te pique un peu et d'instinct tu attrapes son poignet. Rapidement les choses s'inverse et c'est le tiens qui est entre ses mains. Tu sens sa main le resserrer un peu plus alors qu'il plonge son regard azur dans le tiens. Tu bois alors quelques gorgées du café lui demandant de gouter la pomme pour être certaine qu'elle n'est pas empoisonnée et il te dit qu'il ne mange pas les pommes sorties de magasins cheap C'est gentil, je vois que tu as risqué ta vie pour m'acheter une pomme. Quel acte de bravoure. oui, il a été dans une supérette "bas de gamme" tu ne sais pas si tu dois être vexée qu'il ait fait si peu d'effort ou bien flatté qu'il ait "risqué sa vie" en se mêlant l'aube d'un instant à la "populasse" franchement. Tu te risques à croquer dans la pomme à défaut de poser tes lèvres sur la sienne qu'il t'avait si généreusement offerte. Pas le temps d'en dire plus qu'il te tire vers lui. Et vous êtes dangereusement proches. Il te regarde de haut, il aime avoir le contrôle, dominer les gens et faut le dire ses airs autoritaires te plaisent aussi. Et t'es là collé à lui, un frisson te parcours et tu lèves la tête posant ton menton sur son torse. Il t'explique que ton maquillage déborde et avant même que tu aies l'occasion de dire quoi que ce soit sa main vient contre le bas de tes lèvres pour retirer l'excédant de maquillage que tu as pu mettre. Merci. que tu reprends. T'as son odeur qui embaume tes narines, son souffle qui vient s'échouer sur ta peau et son corps chaud contre le tiens. Ta température intérieure monte même si t'essaie de pas le montrer. Tu te mordilles la lèvres inférieur en te retenant de t'approcher plus de son visage. Tu finis quand même par te mettre sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue mais au coin de ses lèvres en reprenant J'allais oublier. C'est ce que j'avais promis non ? regard innocent. Est-ce qu'il va demander plus ? T'es dans ta bulle là maintenant, t'en oublies tout autour.




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