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I LOVE HARVARD
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    yura ;; icy but i'm on fire
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    Lien du postDim 6 Sep - 18:19
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    icy but i'm on fire

    @Yuna Yoo

    les talons qui martèlent le sol glissant de cocktails qui s'entrechoquent depuis le début de la soirée. il y avait peut-être de ton mojito fraise d'ailleurs, quelques gouttes renversées tandis que tu riais à gorgée déployée, les yeux mi-clos car il paraitrait que ça te donne un certain charme, cette posture respirant la légèreté. tu avais voulu nettoyer avant d'être entraînée sur la piste pour poursuivre cette soirée d'intégration, la première comme étant officiellement une étudiante à part entière d'harvard. coeur qui palpite au rythme des basses qui contrastent totalement avec le silence qui régnait habituellement autour de toi. les bras qui enlacent, les paroles murmurées au creux de l'oreille pour se confier par dessus la musique qui forçait ton corps à suivre le flow. tu n'aurais pas pu rêver mieux comme début, tout semblait se planifier à la manière d'un rêve éveillée. jusqu'à ce que le temps que tu commandes et retrouves ton groupe, tu aperçoives cette scène qui avait failli te faire hurler comme dans un hitchcock. pas besoin d'être plus près pour distinguer la langue qui nettoyait allègrement les molaires de celui supposé être ton date du soir, le mec que tu fréquentais depuis plusieurs semaines. dix minutes, c'était le temps qu'il lui avait fallu pour passer de la grande brune élancée bronzée que tu étais à cette blonde modèle réduit, absolument magnifique tout de même, mais la confusion n'était pas possible. et cyra, qu'est-ce que tu fais dans ce genre de situation ? tu fuis, manques d'aller à ton tour séduire le carrelage tant ton demi-tour est dramatique, tes cheveux qui s'envolent dans tous les sens et sautillent sur tes épaules quand tu t'élances vers les toilettes, seul hâvre de paix que tu trouveras dans la soirée. personne à l'horizon, tes mains qui poussent la première porte que tu vois, verre qui ressemble davantage à une dose de shot après ta course. cliché ambulant, la tête plongée dans tes mains quand les larmes commencent à s'écouler sur tes joues blushées, avalant sur leur passage ce mascara qui n'était bien entendu pas waterproof. pourquoi aurait-il dû l'être ? tu n'avais pas prévu dans tes plans de finir seule dans une stall avec des traces douteuses à côté de tes chaussures. respires, respires. obligée de te coacher toi-même pour survivre quand les sanglots l'emportent finalement. tu y croyais, cela faisait quoi ... un mois et demi quand même que vous vous fréquentiez, il avait été dans les premiers à t'accueillir les bras ouverts, te faire découvrir la ville et surtout la gentillesse envers une nouvelle arrivante. oh non ... bam, verre qui se renverse quand tu réalises que tu n'as pas fermé à clé la porte. pitoyable cyra, la robe remontée sur les cuisses tandis que tu es à la vue de toutes, le rhum qui s'écoule parmis les autres liquides des toilettes.
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    Lien du postLun 7 Sep - 1:16
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    soirée d’intégration - début septembre
    cheveux platine parfaitement ondulés, pulpeuses noircis par le maquillage, veste en cuir pour venir habiller le jean serré enfiler un peu plus tôt. les airs sauvages pour une yuna aux allures presque trop froide. impressionne plus qu’elle ne mord en réalité, l’éternel air détachée quand elle pose ses épaules sur les autres. c’est la musique qui est trop forte, les conversations qui sont stériles, les ongles couleur ébène qui tape l’ennui contre le gobelet rouge qu’elle ne cesse de porter à ses lèvres. première soirée depuis une éternité, raison pour laquelle elle dénote dans l’ambiance lycéenne qui s’en dégage. les gens trop heureux d’être ici, la drague qui semble être à la mode pour probablement élargir un tableau de chasse déjà conséquent. et ça lui file la gerbe à la gamine effrontée, roule consciencieusement des yeux devant le spectacle. observe plus qu’elle ne parle, fait mine de rire à quelques sottises lancés par une fille de sa promo sans pour autant y accorder réellement d’attention. monde inconnu qui s’offre à elle, celui où elle n’a plus besoin d’être l’adulte, ou personne n’attendra une exemplarité de sa part. yuna devient adolescente avec dix ans de retard. et les prunelles qu’elle continuent de poser un peu partout, revient vers les table vip ou le même gars semble explorer la bouche d’une blonde quand elle aurait pourtant juré l’avoir vu avec une brune quelques instants plus tôt. rapproche le verre de ses lippes, le souffle lourd quand elle atteint le fond, quitte le fauteuil avec regret consciente qu’à peine levée il ne lui serait plus accessible de la soirée. partie de cache cache qu’elle engage dans le labyrinthe des lieux, joue des épaules pour se frayer un passage jusqu’aux toilettes étrangement dénuée de monde. la faute à l’heure, pas assez tardive pour accueillir son lot de gamine en piteux état et alcoolisées. porte poussé sur un spectacle sûrement plus misérable que les danses collées serrés de la piste ; princesse déchue avachie sur le sol, visage barbouillé de noir pour cerner la détresse. t’as besoin d’aide pour te relever ? et dégager le passage obstrué. porte enfin l'attention sur la robe un peu trop remontée, éclair de conscience -ou d'effroi.quelqu'un t'as fais quelque chose ? t'étais avec qui ici ? le pire qui traverse l'esprit.
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    Lien du postLun 7 Sep - 12:39
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    icy but i'm on fire

    @Yuna Yoo

    l'échec est cuisant pour la petite fille des mille et une nuits, tu voyais ta robe virvolter sous les faisceaux lumineux. les pieds qui allaient te faire souffrir à ton réveil, bien plus que la dose d'alcool ingérée. là à onduler comme pendant les soirées familiales où une personne qui n'agite pas son corps fait tâche. le déroulement de la soirée en tête, schéma idéal respecté dans les ses plus subtils détails. sans compter l'élément pertubateur, pauvre cycy, tu pensais ton charme irrésitible ? l'exotisme qui pouvait prévaloir sur le reste, à condition que l'autre protagoniste s'en tienne au programme. tes petites mains qui tremblent  à force d'irriter tes paupières, les longues heures passées devant le miroir à parfaire ton maquillage viennent d'être réduites à néant. tu pourrais t'en aller, lustrer ton visage de ce papier toilette de piètre qualité, renouer tes cheveux dans un chignon strict et laisser derrière toi cette soirée maudite. hélas, tu n'es pas de ce genre. doigts qui filent le long du rouleau pour en attraper le maximum avant que tu ne commences à éponger le sol, entraver par cette tenue légère qui te force à te contorsionner quand une voix te tire de ce ménage tardif. non c'est gentil, c'est juste- juste que quoi ? t'es presque à quatre pattes, la dentelle de tes sous-vêtements qui menace de s'exposer alors que le sucre de ton verre laisse cette désagréable sensation de piège à mouche. tu relèves la tête, chasse la tignasse qui entrave ton regard pour mieux observer ton interlocutrice. avec qui j'étais ? minois qui se renfrogne, cherches à comprendre le pourquoi du comment de cette question. est-ce qu'elle aussi avait des vus sur monsieur x ? tu avais lu une histoire d'horreur sur ce gars avait réuni tous ses rencards sur une soirée, serait-il envisageable que cette déchéance tombe sur toi aussi ? tu soupires, obserses tes bagues engluées sans savoir où poser tes mains à présent. les orbes noireaudes où l'on peut deviner les vestiges d'un liner vont finalement à la rencontre de celle que tu ne devinais qu'à la couleur de ses cheveux détonnant dans le paysage. tu es inquiète ? une émotion que tu ne parviens pas à lire sur son visage aux traits enfantins, bien trop doux pour une ambiance passée minuit. je crois juste que je viens de me faire plaquer, du moins pré-plaquer, on sortait pas officiellement ensemble mais- mais c'est la vérité, aucune close n'incluait un couple libre, une ouverture sur d'autres entre-cuisses. et c'est le plus terrible dans l'histoire, ce n'était rien, et pourtant en l'énonçant à voix haute la seconde vague de larmes salées reprend de plus belle.
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    Lien du postLun 7 Sep - 13:04
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    aucun endroit n’était réellement synonyme de sureté. et si elle était jeune, elle en avait vu des horreurs. assez pour se poser des questions face au spectacle se jouant devant elle. peut être que la soirée d’intégration avait viré au cauchemar pour certaines, que les prédateurs s’étaient déjà révélés et que l’année allait être rythmée par les différentes batailles pour obtenir une justice que le monde semblait ne jamais vouloir leur donner. bouillonne à l’intérieur, les mots qui pourraient tout changer. assez pour faire volteface et débouler au milieu des autres pour hurler au scandale. juste ? parce que la scène est risible, étalée sur le sol à dévoiler trop de nudité sans qu’il y ait un but réel à tout ça. et c’est sûrement pire que ce qu’elle pensait. gosse flou qui répète les questions, le visage à l’ouest et rien qui ne semble réellement faire de sens dans le carnage qu’elle représente. un pas en avant, recule aussitôt pour tourner la clé de la pièce, bloque l’accès sans se soucier des réclamations qui viendraient s’agglutiner face à la porte close. les doigts qui se saisissent du gobelet au sol, peut être arme de crime qu’elle renifle pourtant consciente que le genre de drogue utilité en plus de ne dégager aucune odeur n’avait pas le moindre goût. il est tard, c’est une soirée étudiante et t’es à moitié nue dans les toilettes de la boîte la question étant plutôt ; qui ne s’inquièterait pas ? ses mains qu’elle accroche autour de tes poignets, tire pour te faire remonter à la surface, constate l’équilibre précaire d’un air consternée. tu.. rire presque nerveux qui filtre de ses lèvres, l’erreur de jugement qui rend soudainement toute la situation bien moins dramatique. passe de l’inquiétude au ridicule alors qu’elle te lâche, le visage si lisse qu’il ne trahît aucune expression. tire de sa poche une boîte de fer, serre les doigts autour avant de s’hisser sur le rebord d’un lavabo, l’air las. et t’as pas assez de fierté pour rester sur tes deux jambes. croise les siennes quand elle glisse entre ses lèvres le papier parfaitement roulé au préalable, flamme vacillante qui vient allumer sa dose quotidienne d’évasion. silence pesant après le jugement porté, tend finalement le joint vers la brune. ça te fera du bien pour peu que ça ne t'assomme pas.
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    Lien du postLun 7 Sep - 13:30
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    icy but i'm on fire

    @Yuna Yoo

    tu n'avais pas envisagé la situation de l'autre côté, tomber sur une gazelle vacillante sur ses échasses avec la bouche pâteuse. remets en question ta tenu. trop osée ? bout de chair qui semble être insolent ? un peu plus de tristesse quand tu avais rêvé de la porter. horss de question de défiler comme ça devant ton père ou tes frères, la cuisse saillante aurait juste provoquer une nuée de remontrances. c'est si aguicheur que ça ? les sourcils qui s'agitent, provoquent la ride du lion sur une peau traitée au lait d'ânesse alors que les sanglots s'atténuent. mais tu n'as pas le temps de te questionner plus quand tu te retrouves perchée sur tes aiguilles, le papier imbimé qui pend au bout de tes ongles pointus. tu crois entendre tambouriner à la porte principale, à moins que l'ambiance soit à la dubstep dehors. poupée fragile qui ne saisit pas le sens des mots et le soutien qui l'abandonne. mais il n'est pas question de fierté, plutôt ... de coeur blessé. tu le qualifierais comme ça, tes jambes fonctionnent, quoique lasses de te porter à bout d'orteils. ton coeur en revanche, il aurait envie d'être jeté dans la cuvette comme la boule visqueuse dont tu viens de te débarasser en actionnant la chasse d'eau. regard qui est attiré par ses gestes, tu lui donnerais seize ans, le genre de gamine qui frôde comme tu le faisais parfois avant, mais ces traits sérieux, à l'image d'un vent glacial et mordant. l'odeur vient titiller tes sens et tu recules doucement en levant les mains face à sa proposition. j'apprécie, cependant ça a tendance à me rendre malade, je doute que ça m'aiderait plus. il t'était arrivé de fouiller les tiroirs de la famille pour en prendre, jamais une bonne expérience. tu passes tes mains sous le robinet pour les frotter avec frénésie, débarassant cette horrible sensation d'être souillée. index qui s'applique à rattraper la marée noire sous tes yeux. super soirée, j'avais plus d'espoir pour ma première aux états-unis. innocence quand tu nous tiens, cyra qui rit, cyra qui pleure avec l'inconnue dans les toilettes. dis moi que la vie esst belle ici. tu te retournes vers elle, t'attardes un peu plus sur son visage tandis que ta main vient se percher sur le haut de ta hanche, les pupilles encore brillantes du traumatisme.
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    Lien du postLun 7 Sep - 14:08
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    c’est toujours abstrait les effets. différent d’une personne à l’autre, la tolérance qui vient s’en mêler. et si elle se fit à la lueur de tes yeux, l’alcool avait déjà bien trop amoché la partie pour que l’herbe ne vienne arranger quoi que ce soit. bah.. détaille de haut en bas la tenue courte, nez qui se plisse quand elle revient observer la sienne. t’as ta réponse je crois. mais n’était-elle pas libre de porter ce qu’elle désirait ? question de goût, de choix. rien qui ne méritait réellement son avis en réalité. si tu le dis. elle les connait pas les histoires d’amour, refuse de les vivre majoritairement parce qu’elle n’en a pas le temps. parce que ses exigences l’oblige à rétrograder tout ceux qui s’approche. elle a travaillé trop dur pour enfin passer les portes de cette université, pour se retrouver à pleurer sur une rupture -qui n’en était même pas réellement une. haussement d’épaule alors que le joint revient presque aussitôt se coincer entre ses pulpeuses, la tête en appuie sur le carrelage froid et la porte qui reçoit des coups sourds provoquant son amusement. j’comprendrais jamais cette façon d’idéaliser les états-unis. les idiots qui venaient ici pour réaliser ce qu’ils appelaient communément le rêve américain. y avait rien de glorieux, rien de particulier. un pays comme un autre qui après avoir fait une avancée gigantesque avait finalement régressé en élisant trump à la tête. est-ce que la vie est réellement belle quelque part ? penche légèrement la tête sur le côté, fumée qui se dégage de ses lippes entrouverte, créé un nuage opaque autour d’elle. saute sur pieds quand la porte est martelé une nouvelle fois, déverrouille pour faire face à un groupe semi colérique, les airs de pimbêches qui en ferait pâlir plus d'une. désolée, c'est le seul endroit qu'on ait trouvé pour s'envoyer en l'air les airs semi offusquée, demi tour en trombe quand un sourire victorieux étire les lèvres de la blonde.
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    Lien du postLun 7 Sep - 14:33
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    icy but i'm on fire

    @Yuna Yoo

    ta bouche forme le parfait o, volte-face au miroir pour étudier la tenue que tu avais composé avec minutie. satin blanc laiteux qui laissait apparente l'une de tes jambes, le tissu fendu donnant un avant-goût de ta peau au teint olive en souvenir de ton été passé au bord d'une piscine avant de venir t'enfermer dans la grisaille de boston. ni trop courte pour ne pas révéler tous tes secrets, mais certainement pas réglementaire si elle avait été pourtée pendant les années trente. le soucis viendrait alors du décolleté, la forme en coeur qui flattait l'absence de poitrine outrageuse. enfermée pendant des années sous des couches de tissus colorés par respect des coutumes, tu y étais aller trop fort pour marquer ton arrivée ici ? tu passes au crible les angles de ton corps. tu t'étais trouvée belle quand tu t'étais aperçue dans le grand miroir de l'entrée, maintenant tu hésites. je l'aimais bien cette robe, moi. soupir , doute quand à ta capicité de la porter de nouveau sans avoir le souvenir luminescent en plein visage. tu t'appliques à faire abstraction de l'instance derrière la porte, l'envie irrespressible d'aller t'excuser et de laisser la foule libérer sa vessie, mais la curiosité est dominante. tout est beau, il faut juste savoir le voir. tu adorais l'inde, terre dont tu rêvais depuis ton départ, autant que tu étais excitée par la perspective de vivre ici momentanément. et puis ici- tu es coupée par la nuée noire s'infiltrant dans la pièce, brisant le semblant d'intimité que vous aviez. stupéfaction, les joues et finalement le visage entier qui tourne couleur feu ardent avec des picotement dans tes pommettes. co-comment ? tu sens tes jambes défaillir à l'excuse trouvée, les regards appuyés et qui jugent en se balandant sur l'une puis sur l'autre. ahah, non c'est faux. tu peiness à trouver tes mots, le sourire défaillant sur tes lèvres pour rétablir la vérité quand tu remarques dans ton reflet le rouge à lèvre écrasé au coin de ta bouche. ce n'était qu'une plaisanterie, deux filles ici ... très drôle, n'est-ce pas ? tu t'appliques à effacer la trace d'un méfait imaginaire avant de chercher du soutien dans son regard, qu'elle avoue la mascarade à des témoins qui n'en ont déjà que faire.
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    Lien du postLun 7 Sep - 14:47
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    trop facile. le monde qui prône l’ouverture d’esprit mais qui est toujours si peu enclin à y faire face. deux femmes ensemble, une presque aberration dont elle s’amuse, se fiche royalement de l’avis que l’on pourrait poser dessus. rien qui ne l’empêcherait de correctement dormir une fois dans son lit, rien qui ne viendrait perturber son quotidien. opales interrogatrices qui se posent sur la brune mal à l’aise, croise ses bras sur sa poitrine devant les excuses qu’elle tente de trouver, ternir l’invention, point d’honneur à visiblement l’annuler comme si la confession était le pire des péchés. retient un sourire quand de tes doigts tu effaces les bavures d’un rouge à lèvre qu’elle n’avait même pas touché, t’enfonce toi même en rendant un mensonge plus vrai que nature. une plaisanterie ? observe quelques instants alors que le peuple retient son souffle devant l’échange, curiosité humaine qui pousse à vouloir connaître le dénouement. c’est comme ça que tu nous vois ? voix qui déraille, assez pour lui offrir un oscar, décale une mèche de cheveux derrière l’oreille, reniflement oblige. après toutes tes promesses tu oses parler de moi comme une plaisanterie ? appuie un peu devant l’air effarée, recule de quelques pas. impossible à déterminer si les yeux brillants étaient dût au malice ou au pseudo larme qu’elle pourrait verser sur cette scène à coeur ouvert. tu viens de blesser mon coeur mime de ses mains l'organe vital qui se sépare en deux, le rire qui résonne si peu de temps après déroutant les spectateurs. tu t'appelles comment déjà ? tissu de papier qu'elle passe sous l'eau, le tend à la victime de l'humour douteux en guise de drapeau blanc. t'en as partout et promis, c'est pas moi souffle d'un sourire moqueur, retourne à sa position initiale sans porter plus d'intérêt à ceux toujours présent.
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    Lien du postLun 7 Sep - 15:44
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    @Yuna Yoo

    mais à quoi elle joue ? tel un poisson hors de l'eau tes joues se gonflent, les orbites en passe de sauter de leur cavité. ton anglais doit être obsolète, tu ne saisis pas à leur juste valeur les mots qu'elle utilise. ils n'ont pas leur sens premier, elle s'amuse à déformer les significations pour mieux te perdre. elle t'interpelle, tu pries quiconque t'entend de te venir en aide. nous ? peine à croire ce qui sonne à tes oreilles. le pas chancelant tu hésites, avancer ou reculer ? coeur qui perd son rythme quand tu crois reconnaitre un sanglot similaire aux tiens. qu'est-ce que tu viens de faire cyra ? briser de la sorte un amour autant réel que la terre plate. je n'ai rien fait, je- tu ne sais pas comment te défendre, la scène est parfaite, si tu n'en étais pas l'actrice seconde tu jugerais qu'elle est plus vraie que nature. la gêne qui irradie de ton corps, la sortie de secours qui te tend les bras alors que les messes basses résonnent autour de toi, l'attraction de la soirée, la brune indienne qui n'assume pas son amour torride pour la pseudo rockeuse décolorée. mais c'est faux. voix qui déraille et se perd dans un murmure, tu fais la coupable parfaite avec tes yeux ébahies et cette vivacité à vouloir te défendre. c'est une boule dans ton estomac qui te donne le souffle court, l'horreur d'être accusée à tort alors que tu étais venue ici pour te réfugier et oublier tes peines de coeur, voilà qu'on t'en attribue une fictive. tu sursautes, biche effrayée par les phares dans la nuit. soulagement léger qui détend ton visage crispé quand finalement la supercherie est avouée à demi-mot. la main tremblante qui se saisit de la lingette démaquillante de fortune pour oublier et la tension qui s'apaise autour. si je te le dis tu promets de ne pas t'en servir pour te moquer encore ? car même si la moitié des autres filles retournaient à leur occupation, tu avais encore l'adrénaline possédant ton corps, chat échaudé craint l'eau froide disait souvent ta gouvernante. comment la croire après cette malicieuse épreuve ?
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    Lien du postLun 7 Sep - 18:07
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    et si la scène se termine déjà, les regards semblent enfin se porter ailleurs, les protagonistes qui n’intéressent plus à la seconde même où l’on comprend que ce n’était rien d’autre qu’une supercherie. me moquer ? main qu’elle porte à son coeur, offusquée par l’accusation soudaine. c’était une plaisanterie et.. t’as arrêté de pleurer. preuve qu’elle avait su te divertir suffisamment pour que tu cesses de te morfondre sur une pseudo relation n’ayant jamais vu le jour. mais si tu veux mon avis, tu ferais mieux de t’en aller, les dégâts sont irrattrapables. l’index qui pointe les trainées de mascara encore présentes sur les joues rougit par les frottements. et t’as taché ta robe hausse les épaules comme si le dernier détail était sans importance. mains qui fouillent à nouveau dans ses poches, en sort une chewing gum glissé dans sa bouche alors que les opales divaguent sur la queue interminable se constituant à l’extérieur. yu-na, je t'ai cherché partout ! arque un sourcil quand elle reconnait la fille de promo abandonnée une éternité avant, soupir qui glisse devant l'état de sobriété affiché. oh non, hors de question qu'elle remplisse le rôle de babysitter comme si c'était l'étiquette qu'on se devait de lui coller au visage. je dois y aller, ma copine se sent pas bien les doigts qui accrochent ceux de la brune, tire sur le bras pour l'entraîner presque aussitôt hors de la pièce, la foule qui permet de se fondre bien vite. tire encore une fois, deux, corps de marbre de la brune qui semble opposer résistance, suit le mouvement pour remarquer le type qu'elle ne cesse de fixer, probablement l'idiot. t'es pas croyable souffle, verre qu'elle vole entre les mains d'un sportif, s'approche de l'homme en question pour lui jeter le contenu au visage. voilà, on peut y aller maintenant et vite avant de se retrouver prise dans le conflit du siècle.
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