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I LOVE HARVARD
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  • Please, don't be mad... (Sloane)
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    Lien du postDim 6 Sep - 18:16
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    J'suis en civil aujourd'hui et c'est l'une des rares journées que je ne compte pas passer à la caserne. Avec les évènements récents, à savoir le retour surprise de Vicky dans ma vie et les coups du destin avec Alyana, j'avoue avoir besoin de me poser. Faire du sport pour souffler, évacuer la pression et peut-être aussi le besoin de discuter. Avec une personne capable de m'écouter, de comprendre mes soucis. Une personne à qui j'peux tout dire. Cette dont je parle, c'est une infirmière que j'ai rencontrée dès mon premier jour à Boston. Le contact est tout de suite bien passé, c'était absolument génial. Je vais d'ailleurs la voir dès que je passe aux urgences, en sachant qu'elle est aussi de garde. En l'espace d'un mois, on est devenus vraiment proches. Et si au départ je ne me confiais pas trop, les choses ont changées depuis. Parce qu'il y a eu des jours ou on était en galère, l'un ou l'autre; des jours ou ça n'allait pas et on l'a remarqué. Alors on s'appuie l'un sur l'autre pour tenir, pour affronter les épreuves de la vie. 
    Mais bref, on aura l'occasion d'aborder ce sujet plus tard.

    J'suis parti courir, grand sportif que je suis. Dix kilomètres, ni trop court, ni trop long. Et puis des tractions, des pompes, pour me vider la tête. Mais j'crois que j'ai trop forcé. Ou que j'y suis allé trop vite. Vive douleur dans l'épaule, qui descend jusqu'au bout de mes doigts. C'est pas une surprise, je me suis blessé il y a plusieurs années, au cours d'un sauvetage. Parce que tenir une personne à bout de bras, il y a que dans les films que c'est facile. J'suis pas Captain America et mon épaule non plus. J'ai tellement mal que je rentre en grimacant et en marchant; incapable de solliciter l'articulation pour courir.
    En arrivant chez moi, j'me précipite dans ma boîte à pharmacie. J'ai toujours de l'anti-douleur en principe. Mais pas aujourd'hui, les seringues sont vides. Oui, j'ai eu la mauvaise idée de devenir accro à ça pour me soulager. Ca m'arrive de me piquer tout les jours, notamment à la garde. Pour pas ressentir quoi que ce soit, pour être capable de faire mon boulot correctement. Sauf que là, j'ai plus de stock. Et je peux pas aller taper dans la réserve de la caserne. Alors j'ai qu'une option, aller voir la belle @Sloane Jenkins et lui demander de me dépanner. Je sais, c'est mal et je la mets en danger. D'habitude, j'en demande à l'hôpital en prétextant avoir vidé le flacon sur intervention. Et en général, les infirmières ne posent pas de questions. Mais là, j'suis en civil et ça craint. Sauf que j'ai pas le choix.
    Je me rends jusqu'aux urgences et j'entre comme si de rien était. Le personnel soignant me connait, je me contente de les saluer en disant que j'viens voir la demoiselle. Il y en a certains qui pensent qu'on est ensembles et ça me fait rire. J'en joue presque. Personne ne me trouve suspect du coup et tant mieux. Je parcours les couloirs à sa recherche et je finis par la voir devant moi; je la reconnaitrais entre mille. Evidemment, fallait qu'elle soit de dos. C'est pas plus mal ceci dit, ça lui évitera de voir que j'ai du mal à tenir mon épaule. Et j'ai bien l'intention de faire comme si de rien était.

    Je m'approche d'elle doucement, j'ouvre mes bras et je lui donne une grande étreinte, mon torse tout contre son dos. - Visite surprise ! Comment tu vas ma belle ? que je lui demande en posant ma tête contre la sienne. Puis, je dépose doucement un baiser sur sa joue. C'est quand je fais ça que je comprends pourquoi certains pensent qu'on est un couple. Parce qu'on agit comme tel. Mais en même temps, jamais je ne souhaiterai changer ça.  
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    Lien du postMar 15 Sep - 18:24
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    @Allyson Dawkins
    Il est déjà bien loin, le temps où tu sirotais ton cocktail en bord de mer. Même si ton escapade en asie a été bref, tu donnerais n'importe quoi pour y retourner. La reprise de la routine te donne un goût amer, mais heureusement, tu peux contenter sur tes collègues adorés pour te redonner le sourire. Aujourd'hui est une journée comme les autres, et ce depuis maintenant plusieurs années. Tu t'es levée, t'as pris ton petit déjeuner, une bonne douche, et tu es aussi tôt partie vers le massachussets general hospital. Niveau trajet, t'en as pour 10 minutes à tout casser, l'avantage d'habiter directement à boston. Normalement, t'étais censée être de repos, mais t'as bien voulu dépanner une collègue qui t'a prévenue la veille, suite à un empêchement. Tu sais qu'elle en fera tout autant lorsque ça t'arrivera, alors ce n'est pas un problème pour toi. Au fond, t'espères très fort que cette journée sera plutôt calme et la salle des urgences pas encombrée. Ce genre de souhait arrive très rarement, mais comme on dit : l'espoir fait vivre. A peine arrivée sur les lieux de ton travail, tu comprends très vite que tes désirs ne seront pas accomplis. Tout à l'inverse, les urgences sont pleines à craquer, comme d'habitude. Les gens viennent souvent pour pas grand chose, un peu hypocondriaques sur les bords, peu importe l'heure. A première vue, même pas trente pour cent d'entre eux sont considérés comme dans l'urgence. Mais peu importe, ce sont les aléas du métier, et tu les acceptes malgré tout. Envers et contre tous, tu aimes ce métier que tu as choisi de faire, et ue ne l'échangerai pour rien au monde. C'est vrai, plusieurs fois tu t'es remise en question sur ton choix de carrière, bien souvent à bout de nerf. Mais au-delà des nombreux aspects négatifs que représentent ton métier d'infirmière, tu veux sauver les gens. C'est ton essence, ton moteur, un hommage que tu dédies à ta mère décédée. Tu sais qu'elle serait fière de toi et de ce que tu es devenue, et c'est l'une des choses à laquelle tu veux toujours te rattacher. ••• Sur un temps un peu plus calme, tu harponnes les couloirs blancs de l'hôpital, prenant la peine d'aller voir tes patients préférés. Ce genre de personnes au sourire contagieux, qui te donne la force et l'énergie nécessaire pour terminer cette journée mouvementée. Tu t'arrêtes finalement près de plusieurs de collègues pour échanger sur de nombreux sujets qui vous concernent tous. La vie professionnelle, la vie personnelle... tout y passe, et ça te permet surtout de faire un break  dans toute cette folie. Tu pars finalement signé un papier, lorsque l'on te rappel à l'ordre, suite à un oubli de ta part. Tu ressens soudainement quelqu'un se coller à toi pour te faire une étreinte. Inutile de te retourner et apercevoir son visage pour savoir de qui il s'agit. Tu reconnaîtrais son odeur parmi les autres, et cette voix ne fait que confirmer ta bonne déduction. « Tu tombes pile au bon moment. » Celui où tu as besoin d'un petit rayon de soleil pour venir illuminer cette journée. « Je suis contente de te voir. » dis-tu alors qu'un grand sourire s'affiche sur tes lèvres et que ta main se pose sur la sienne. A voir comment vous vous comportez, on pourrait clairement pensé que vous êtes ensemble. C'est votre façon à vous de vivre votre amitié, d'être fusionnel à en jalouser. « Que me vaux cette visite surprise ? » demandes-tu tout de même curieuse sur sa venue soudaine ici, puisqu'il ne semble pas être de service.
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    Lien du postJeu 17 Sep - 21:37
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    Sloane, c'est ma meilleure amie. C'est celle sur qui je me raccroche depuis mon arrivée à Boston. Bien qu'elle ignore encore certains de mes traumatismes passés, je sais qu'elle est là et qu'elle me comprend. Je pense qu'un jour viendra ou elle saura tout ce qu'il y a à savoir sur ma petite personne, sur le bonhomme que je suis. Parce qu'on est comme ça, parce que je sais que je peux lui parler. Que je peux me confier. Et j'essaie d'être présent pour elle en retour, d'être une oreille attentive lorsqu'elle en ressent besoin ou d'être là physiquement, lorsqu'elle préfère que je l'entoure de mes bras.
    La voir aujourd'hui me fait déjà du bien, même si je sais que cela n'aura rien à voir avec ces moments qu'on passe en civil, lorsque des vies ne sont pas en danger. Je sais que je vais devoir faire vite, ne pas l'embêter trop longtemps. Parce que lorsqu'elle est dans sa tenue blanche, il n'y a que les vies humaines qui comptent. J'en ai conscience, je fonctionne comme ça aussi lorsque je porte mon uniforme.
    Elle me dit que je tombe au bon moment avant de rajouter qu'elle est contente de me voir. Ce sentiment est partagé, j'suis toujours heureux de me retrouver avec elle. Evidemment, fallait qu'elle me demande pourquoi je passe à l'improviste. Et c'est là que j'me dis qu'elle a vraiment mieux à faire que d'être dérangée par son ami qui a besoin de conseils et de sa dose d'anti-douleur. Je me sens véritablement con, la tout de suite. C'est pathétique de ma part de venir à l'hôpital pour profiter de sa fonction afin d'avoir droit à mon médicament, ma drogue si je puis l'appeler ainsi. -Elle travaille Allyson, tu pensais à quoi en venant comme ça ?!- que je pense tout bas. Vais-je vraiment lui mentir ? Vais-je vraiment trouver un prétexte pour lui demander cette substance capable de me soulager ? Il semblerait que oui, parce que je suis pas prêt à avouer cette blessure. Parce que je ne veux pas qu'elle s'inquiète non plus. Parce que j'ai peur d'être placé en inaptitude par la caserne et que perdre mon boulot, ce serait terrible pour moi.
    - Pardonne moi, j'aime pas te déranger pendant ton service... que je commence par dire, réfléchissant encore un court instant à ce que je vais dire par la suite. - J'ai oublié de récupérer de la morphine l'autre jour pendant la garde, tu pourrais me dépanner ? que je demande en tachant d'être sérieux. Mon regard se détourne d'elle rapidement, alors que je tente désespérément de trouver un objet qui pourrait capter mon attention. Mais rien, il n'y a rien. Seulement elle. Et Slow, elle sait très bien que j'suis pas du genre à faire mon boulot à moitié, et à oublier de reprendre des médicaments aux urgences. Bref, j'me rends compte -un peu tard c'est vrai- que je ne suis pas vraiment crédible. En espérant qu'elle n'y voit que du feu. Sinon je risque de me faire engueuler sévère.
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    Lien du postJeu 1 Oct - 21:52
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    @Allyson Dawkins
    Tu as hâte que cette journée se termine, que cette dernière heure qu'il te reste passe rapidement. L'activité semble s'être un peu calmée, ou du moins, tu as passé le relais à tes collègues. T'as besoin de souffler un peu, toi qui n'a fait que courir depuis le début de ton service. Lorsque alysson débarque, tu ne peux que tu réjouir de sa présence. Voir ton meilleur ami a toujours suscité en toi une joie inexplicable. Il est ce petit rayon de soleil qui vient illuminer tes journées les plus grises. Il ne pouvait pas tomber au meilleur moment, toi qui passe une journée assez mouvementée. Mais malgré ce sourire ravi affiché sur ton visage, un petit détail t'interpelle : sa tenue de civil. Vos métiers étant amenés à souvent collaborer ensemble au sein de cet hôpital, tu as plus l'habitude de le croiser dans son accoutrement de pompier. Il n'est pas vraiment du genre à venir te voir à l'improviste de la sorte, et encore moins pendant ton service. Tu t'interroges alors sur la réelle raison de sa venue ici, bien que tu n'es pas contre cette fameuse visite surprise qu'il prétend. Lorsqu'il donne réponse à ta question, tu fronces les sourcils. « De la morphine ? » répètes-tu à la suite de sa question, étonnée qu'il vienne te réclamer ça. « Tu sais très bien que je ne peux pas te donner ça comme ça. » prends-tu le soin de lui préciser, bien qu'il est censé s'en douter. « Encore moins si tu n'es pas de service. » Tu ne vois pas pourquoi il viendrait te réclamer dans la morphine comme ça. Tu trouves que c'est bizarre, que son histoire ne tient pas le route. Tu le connais, il n'est pas du genre à oublier de prendre les médicaments de la sorte. D'ailleurs, lui aussi doit te connaître et se douter que tu n'es pas dupe. Tu sens que quelque chose se trame derrière tout ça, que ce n'est qu'un prétexte sorti du nul part. Il suffit qu'à le regarder pour le voir fuir du regard, cherchant en vain une échappatoire. « T'en as besoin pourquoi ? » Tu décides de lui faire passer un petit interrogatoire, pour vérifier la crédibilité de ses propos. T'as surtout l'intention d'analyser son comportement et voir s'il te ment. On ne te berne pas facilement, et tu espères qu'il aura moins la décence d'être honnête avec toi.
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    Lien du postVen 2 Oct - 18:22
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    Ma très chère meilleure amie, que ferais-je sans toi ? Cette question, je me la pose souvent. Que ce soit lorsqu'on se croise et qu'elle parvient à me donner le sourire ou même lorsqu'on s'appelle parce que l'un de nous ne va pas bien, elle est toujours là. Au début de notre relation, je trouvais notre complicité étrange. Comme si on était trop proches. Sauf qu'avec le temps et à force de moments passés ensembles, non seulement j'ai réussi à apprécier cette proximité, mais en plus j'ai trouvé cette pseudo-ambiguité fascinante. Je saurais pas vraiment expliquer ça. Etais-je attiré par elle ? Peut-être. Je préfère me convaincre du contraire pour ne pas ouvrir la porte à d'autres sentiments et surtout, pour ne pas prendre le risque de la perdre.
    Alors comprenez bien qu'aujourd'hui, me retrouver devant elle à lui mentir, ça me fait mal. Surtout que quelque chose me dit que je vais me faire griller en deux minutes. Pourtant, je sors quand même le coup de l'oubli des médicaments. J'aurais pu trouver mieux, je sais. Mais je commence à avoir du mal à réfléchir, avec cette douleur qui me lance de plus en plus dans l'épaule. Je sais même pas comment je fais pour rester calme. Mon cerveau est figé sur cette souffrance physique, impossible de le faire changer de cap. Je fais preuve de sang-froid, pour tenir mon épaule correctement, pour faire comme si tout allait bien, pour que les traits de mon visage ne trahissent pas ma peine. Mais on parle pas d'une infirmière lambda la. C'est Sloane. Et je vois à sa réaction que cette histoire s'engage mal. Ca va mal finir et je vais m'en prendre une. Et évidemment, je sais qu'elle peut pas m'en donner comme ça. Déjà qu'en service, on doit remplir tout un formulaire pour obtenir les précieux flacons; alors en civil, c'est mission impossible. Mais j'aurais tenté. Je soupire une seconde, laisse échapper une grimace et j'hésite à tenter un changement de sujet. Mais elle me devance avec sa question. La question qui tue, celle qui décidera si je deviens un menteur à ces yeux ou si je reste l'homme qui lui dit la vérité.
    Seulement, j'peux pas lui en parler là, dans le couloir. Si le coup de l'oubli pour la caserne pouvait passer dans une conversation au milieu des urgences; pour ce que j'ai à dire, il faut un espace privé. Alors je tourne la tête et je repère le premier box disponible avant de poser ma main sur sa hanche et de l'inviter à y entrer, fermant la porte derrière nous. Nous voilà seul à seul. Mon regard croise le sien et je cherche mes mots. Je cherche la manière pour dire cela. - Pour... Moi. que je dis finalement, sentant que je n'arrive plus à tenir ni l'épaule ni le bras gauche. Elle m'aurait crâmé si j'avais menti. Je le sais. Elle a déjà vu à dix mille que mon prétexte du départ était bidon. Et j'suis pas capable de lui mentir. Même si je ne rentrerai pas dans les détails de ma blessure. Même si je ferai tout pour qu'elle ne s'inquiète pas.
    - J'suis désolé Slow, j'aurais pas dû te déranger pour ces conneries. je secoue doucement la tête et j'hésite une seconde à sortir du box. Je me sens bête et coupable d'être venu alors que clairement, je ne risque pas de mourir dans les prochaines minutes. J'suis seulement en train de permettre à ma meilleure amie de mettre le doigt sur le point le plus noir de ma vie quotidienne. J'suis un p*tain d'accro à la morphine.
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    Lien du postLun 19 Oct - 11:44
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    @Allyson Dawkins
    Le doute s'empare de toi face à cette demande soudaine. C'est ton meilleur ami, tu le connais par cœur, et tu sais qu'en ce moment-même, il ne te dit pas toute la vérité. Oublier des médicaments, ça ne lui ressemble pas. Non, il n'est pas du genre à négliger ce genre de détail, au contraire, il est plutôt du genre minutieux, surtout lorsqu'il s'agit de son travail. Son comportement n'est pas habituel, il ne semble pas à l'aise, presque à fuir ton regard. Un indice qui te laisse penser que quelque chose d'autre se trame derrière cette excuse bidon. Alors tu le questionnes, tu as besoin d'être sûre qu'il ne te ment pas. Plusieurs hypothèses te viennent en tête, mais sans grande certitude. Tu espères juste te tromper, car s'il y a bien un chose que du tu détestes par dessus tout, c'est le mensonge. Encore plus si ça vient de lui. Votre relation est basée sur la confiance la plus totale, tu ne supporterai pas l'idée qu'il te cache quelque chose. Après tout, vous êtes censés tout savoir l'un de l'autre, aucun secret n'a sa place dans votre amitié. Lorsque tu lui demandes pourquoi il a besoin de cette morphine, Allyson t'attrape pour vous isoler dans un box à proximité. Tu te questionnes alors davantage, inquiète de la réponse qu'il va te donner. S'il te disait la vérité depuis le début, il ne vous aurait jamais mis à l'abris d'oreilles trop curieuses. Lorsqu'enfin il décide de cracher le morceau, il t'avoue finalement que la morphine est pour lui. « Depuis quand tu prends de la morphine ? » lui demandes-tu en fronçant les sourcils. Tu as beau te creuser l'esprit pour revenir sur le sujet, tu n'as pas en souvenir qu'il t'ai mentionné ce point un jour. « Ces conneries ? Qu'est-ce que tu me caches Allyson ? » le questionnes-tu, la voix empreinte d'inquiétudes. Il doit bien y avoir une raison pour prendre de la morphine, et bizarrement, t'as l'impression qu'il ne veut pas s'étaler sur le sujet. « Tu sais très bien que je te laisserai pas sortir d'ici sans me dire la vérité. » Tu insistes, prenant un ton un peu plus autoritaire dans l'unique but qu'il se confie à toi. Tu ne sais pas ce qu'il te cache, mais maintenant qu'il est a lancé le sujet, tu ne comptes pas le laisser repartir bredouille. Non, t'as besoin de savoir ce qu'il a, surtout s'il s'agit de sa personne. Tu tiens bien trop à lui pour faire comme si de rien n'était et le laisser s'échapper sans aucune explication. Tout ce que tu veux, c'est savoir qu'il va bien et qu'il te rassure.
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    Lien du postSam 24 Oct - 16:23
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    Si seulement elle pouvait poser moins de questions, les choses seraient plus faciles. J'ai pas vraiment envie de m'éterniser sur le sujet ou de lui raconter ce qu'il s'est passé. On parle d'une histoire qui date de plusieurs années après tout. Sauf qu'en voyant l'inquiétude briller dans ces yeux, je me rends compte que je peux pas me contenter d'une vague explication. Elle doit savoir. Etre la première au courant. Je dois la rassurer et trouver les mots pour atténuer la chose. Après tout, ce n'est qu'une épaule. - Depuis déjà trop longtemps. avouais-je en grimaçant à nouveau. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que ma souffrance vienne réellement de mon articulation. Ne serait-ce pas plutôt un effet de mon corps qui réclame sa dose ? J'aimerais sortir, lui dire de terminer son service comme elle l'a commencé mais je sais d'avance que ce n'est pas possible. Elle me laissera pas repartir comme ça, comme si de rien était.
    Et elle deviendrait presque autoritaire la belle. Je sais qu'elle se fait du soucis et que c'est la raison pour laquelle elle prend les choses à coeur. - J'me suis blessé. dis-je finalement en soupirant. Mon regard se pose sur le sien alors que mes lèvres se pincent. Je cherche encore mes mots. - Mais ça date de plusieurs années déjà. J'veux pas que tu t'inquiètes. rajoutais-je, cherchant à lui faire comprendre que ce mal est devenu une habitude, dans un sens. Parce que je veux pas qu'elle perde son temps avec moi alors qu'elle travaille. Parce qu'elle pourrait simplement me faire un câlin et me laisser filer. On a le temps d'en discuter. Et j'suis pas sûr que ce box des urgences soit véritablement le bon endroit. - J'vais te laisser travailler, je t'ai suffisamment dérangée. On se voit plus tard ? proposais-je en tentant de couper court à la conversation. Fallait bien l'avouer, je me sentais clairement coupable d'être venu pour une histoire de médicaments.

    @Sloane Jenkins
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    Lien du postLun 9 Nov - 17:00
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    @Allyson Dawkins
    Tu ne peux supporter l'idée qu'il te cache quelque chose. Non pas car tu veux toujours tout contrôler, mais parce que vous vous êtes toujours promis d'être honnête l'un envers l'autre. Au lieu de t'imaginer pleins de scénarios en tête, plus pires les uns que les autres, tu as besoin qu'il soit transparent avec toi. Il est ton meilleur ami, surement la personne la plus chère que tu puisses avoir ici. Tu sais au fond de toi que tu ne pourrais pas te passer de sa présence dans ta vie. Il est ta bouffée d'oxygène, ton petit bonheur à toi, mais surtout le seul homme envers qui tu t'autorises d'avoir un semblant de rapprochement qui vient du cœur. Alors tu le questionnes, tu as besoin qu'il te rassure, qu'il te dise que tout va bien. « Qu'est-ce que tu me racontes ? » demandes-tu sur un ton inquiet. Tu ne sais pas ce qu'il veut dire par là, mais tu n'es pas du tout rassurée. Ton meilleur prend de la morphine depuis longtemps, et tu n'étais même pas au courant. Tu as besoin d'en savoir plus, comprendre le pourquoi du comment. Tu imagines  aussi tôt une possible addiction aux médicaments, mais tu préfères le laisser te donner des explications. Ton regard est insistant, tu ne le laisseras pas partir d'ici sans te donner une justification réelle. Lorsqu'il t'avoue s'être blessé, tes sourcils se froncent. Tu n'as pas en souvenir qu'il t'ai parlé de ça un jour, et tu te demandes bien pourquoi. « Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé avant ? » S'il te demande de ne pas t'inquiéter, tu en fais bien évidemment qu'à ta tête. « Je pensais qu'on se disait tout Allyson. Si pour toi c'est pas grand chose, ça l'est pour moi. » dis-tu d'une voix rassurante pour le mettre en confiance avec toi. Tout ce qui le touche de près ou de loin te concerne, qu'il le veuille ou non. Lorsqu'il décide de couper court à la conversation, tu comprends qu'il ne veut pas s'étaler d'avantage sur le sujet, du moins pas ici. Le regard plongé vers le sien, tu soupires un court instant. « Attends moi là deux petites secondes je reviens. » Tu as une idée en tête, et tu t'empresses d'aller la mettre en pratique. Tu passes vite fait voir une collègue, que tu supplies pour qu'elle te remplace pour la fin de ton service. Un petits battements de cils, et le tour est joué -et puis surtout, elle te devait bien ça. Tu reviens alors aussi tôt auprès d'Allyson. « C'est bon, je me suis arrangée pour qu'on reprenne ma fin de service. » Parce que rien ne passe après lui, pas même ton travail. « Tu veux aller où ? » Pour discuter, comprendre, mais surtout lui montrer que tu es là pour lui.
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    Lien du postMar 10 Nov - 23:52
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    Je maintiens ce que j'ai dis; mentir n'était pas une bonne idée. Je me rends compte que j'aurais pu briser ce petit truc qu'on a tout les deux, cette confiance extrême qui fait aussi qu'on s'entend si bien ensembles. Je me rends aussi compte qu'elle s'inquiète et ça me fend le coeur d'en être venu à ça, alors que j'aurais pu tout lui expliquer. Au lieu de ça, j'ai préféré serrer les dents. Méthode plus douloureuse et clairement moins efficace. T'es un idiot Allyson Dawkins, en ce qui concerne ta santé. Je sais qu'elle a potentiellement comprit ce que j'insinue en avouant que je prends de la morphine depuis longtemps. L'infirmière douée qu'elle est va vite faire le rapprochement avec une addiction.
    Pourquoi n'en ai-je pas parlé avant ? Sans doute parce que j'en suis pas fier, simplement. Parce que ça ne remonte pas à mon arrivée à Boston. Pas même à la période que j'ai passée à New-York. C'est plus ancien. C'est une douleur physique suite à un sauvetage et pourtant, douleur que j'associe à la détresse ressentie lorsque j'ai perdu ma femme. Je sais pas exactement comment fonctionne le cerveau humain mais je suppose que ce traumatisme a pas joué de manière positive sur ma guérison de l'épaule. Au final, l'origine pourrait totalement être psycho-somatique. Mais j'suis pas médecin, alors je vais pas m'avancer.
    Sloane me rappelle qu'on est censés tout se dire. Mimiques de mon visage qui montrent ma culpabilité. Tristesse qui éclate dans mes yeux, autant vis à vis d'elle que des souvenirs qui me traversent l'esprit. Triste d'avoir manqué à mon rôle envers elle. Je tiens pas à la perdre ou à la voir s'éloigner. - Je... J'suis désolé. murmure sorti de ma bouche, à peine audible alors qu'elle me demande d'attendre. Que va-t-elle faire ? S'occuper d'un patient ? Probablement pas, puisqu'elle revient quelques secondes après.
    Air étonné, presque choqué qui s'affiche sur mon minois lorsqu'elle m'annonce être remplacée jusqu'à la fin du service. Nouvelle vague de culpabilité qui m'envahit. Sensation d'être égoiste. Alors comme ça, je ne dis pas tout à cette femme, prête à raccrocher sa blouse pour passer du temps avec moi ? Quel crétin je fais.
    Regard qui se plante dans le sien, comme pour lui exprimer un "merci" silencieux. Communication non verbale que j'aime bien utiliser avec elle. - J'te proposerai bien d'aller chez moi mais je pense pas pouvoir conduire là. douleur trop intense qui chasse l'énergie jusque dans mes doigts. Sans morphine, les minutes vont être longues. Je sens que mon palpitant accélère son rythme. Tout mon organisme qui cherche à compenser en fait. - C'est une histoire à la con. Ca remonte à mes dernières années à Paris. gorge qui serre, visage qui s'assombrit dès que je parle de cette période. - J'me suis jamais soigné parce que ma femme avait un cancer en phase terminale à ce moment là. C'était pas la priorité. aveu qui tombe, accompagné d'une larme sur ma joue. Douleur avec laquelle je vis au quotidien mais qui ne s'estompe pas avec le temps. Première fois que je lui parle de mon ex-femme, même si je savais que ça allait forcément arriver. Petite musique triste qui se met en route dans ma tête et qui accompagne mes paroles. Vais-je avoir droit à ma piqûre magique, pour oublier la peine physique, autant que celle qui me ronge l'esprit ?
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    Lien du postLun 23 Nov - 23:47
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    please don't be mad...
    @Allyson Dawkins
    Tu sais que quelque chose ne tourne pas rond, ça te prend aux tripes. Il n'est pas comme d'habitude et le voir comme ça te fout le doute. Tu ne supportes pas l'idée qu'il puisse te cacher quelque chose, même si au fond, il a bien droit d'avoir son jardin secret. Mais tu ne comprends pas comment il a pu omettre de te parler de ça, à toi, sa meilleure amie. T'as l'impression d'avoir failli à ta mission de ne pas t'en être rendue compte par toi-même. Des excuses traversent la frontière de ses lèvres, dans un murmure de culpabilité qui te tord le cœur. Tu soupires un instant, puis tu secoues la tête. Tu ne peux pas le laisser partir maintenant, mettre fin à cette discussion que tu classes officiellement comme sensible. Tu t'éclipse alors, dans l'unique intention de te libérer de ton service. T'es prête à tout pour lui, il est ta priorité et encore plus à l'instant. Tu sais que les patients que tu devais initialement voir seront entre de bonnes mains avec ta collègue. Tu veux partir, d'ici, pour mieux comprendre mais surtout l'aider. Tu viens de troquer ton tablier blanc contre ta casquette de meilleure amie, et tu comptes bien agir en tant que tel.  « C'est pas un problème, je peux conduire jusque chez toi s'il le faut. » Si tel est l'endroit qu'il juge le plus approprié pour discuter, alors t'es prête à y aller aussi vite. Toujours isolés dans cette box, allyson décide enfin de t'en dire un peu plus. Une histoire à la con, selon lui, qui prend une toute autre tournure lorsqu'il t'avoue quelque chose dont tu ignorais. Son visage s'assombris et la suite de ses propos avec. Tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais quoi pas faire. Cette annonce tombe comme un coup de massue sur ta tête, abasourdie par ce qu'il vient de t'annoncer.  « alysson... » est la seule chose que tu trouves à dire. Ton visage se fane, plus question pour toi d'être égoïste et de penser au fait qu'il ne t'avait jamais parler de sa blessure. « je l'ignorais, je suis désolée. » Désolée de lui avoir fait les gros yeux pour t'avoir caché tout ça. Tu comprends que ce n'est pas une simple histoire banale et sans importance avant même qu'il te la raconte. « tu sais que tu peux tout me dire si tu le souhaites... » Tu poses ta main sur son épaule, alors que l'autre vient instinctivement chercher la sienne.  « ...ou ne pas en parler si c'est trop douloureux pour toi. » Tu ne l'obliges à rien, tu veux juste qu'il sache que tu es là pour lui.
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