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I LOVE HARVARD
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    time of my life // mila
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    Lien du postMer 12 Aoû - 18:44
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    time of my life





    Il y avait ce soir, dans la marina, un goût d'été qui va bientôt se terminer, un truc qui te fait penser que la ville plus étudiante qu'autre chose va se remettre en route vers le banc des amphithéâtres dans moins de vingt jours. C'est une nostalgie que je ne connais plus, ou plutôt de moitié vu que je suis censé donner deux cours par semaine, cette année, je me demande encore pourquoi je me suis engagé dans un pétrin tel que celui là.

    Non loin de ma position, il y a une fête qui se fait entendre, alors ma curiosité maladive me force à traîner ma carcasse jusque là-bas, c'est un truc sur un yacht, une histoire – j'en suis certain – de fils à papa. Et bien que je me dise que je me devrais de m'incruster dans l'endroit, j'hésite, et qu'on se le dise, hésiter ce n'est pas franchement mon style, mais il y a un début à tout, même à n'importe quoi.

    Je m'apprête à faire demi tour, las par avance de ce qui pourrait se passer, trouver une jolie fille, quitter la soirée à ses côtés, finir par la baiser dans le bateau que je viens moi-même d'acheter. Et puis la jeter, à peine la marée baissé. Mon dieu, je crois que j'ai muri, soudainement, parce que rien que d'y penser, je ne trouve plus ça attrayant. Flinguez-moi, on a du me droguer, ou quelque chose comme ça.

    Et c'est là, juste sur cette pensée, que j'entends un connard s'énerver. Au travers de la musique, je perçois sa voix. Et quelques secondes me suffisent pour franchir les mètres me séparant de cette altercation. Pauvre con. « Mais … Ta gueule. » Que je lui dis avec un énorme sourire, plutôt fier de mon allocution. Je sers un clin à la blonde qui semblait ne pas vouloir de lui, cause de son énervement, avant de lui tendre la main pour lui imposer. « Viens. » parce que je le jure, je ne suis pas une enflure.   


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    Lien du postSam 15 Aoû - 10:47
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    Au bout d'un moment, j'ai abandonné la conversation avec Andrew et ait préféré m'occuper de la pile de linge dans la buanderie. Avec Liam, Sarabi, Connor et Jacques de partis, je pensais avoir moins de linges sauf que voilà, ils n'ont pas encore de machine et je me suis offerte pour continuer les machines jusqu'à ce qu'ils aient de quoi faire leurs corvées seuls. Mains dans les poches de jeans de Liam, j'en sors un papier. Une invitation à une soirée sur un bateau. Je fronce les sourcils et regarde la date. Ce soir. J'ai bien besoin de sortir. Et si j'ai dis à ma meilleure amie que j'allais sortir boire un verre, j'ai rapidement changé d'avis. J'aurais l'air d'une looseuse, si j'y vais seule. Mais ça, là, ça m'intéresse presque. Je compose le numéro de Liam et pendant que je quitte mon pyjama combi pour une robe, je dis au plus grand de mes frères J'ai une urgence de boulot. Tu viens surveiller les garçons, s'il te plait ? Et parce que je ne mens jamais, je sais qu'il va rappliquer. Une robe près du corps, mes cheveux attachés en une queue de cheval haute, je mets un peu de rouge à lèvres et quand Liam arrive, j'écrase un baiser sur sa joue avant de filer. Il n'a le temps de rien dire et tant mieux. Je file à la soirée et descend un verre aussi vite que je suis arrivée. Assise au bord du yacht, les pieds dans le vie, un grand blond commence à me raconter sa vie et au bout de plusieurs "j'aimerais être seule", il hausse le ton. Surprise, je fronce les sourcils et dis Je pourrais être ta mère, laisse moi tranquille bon sang. Et puisque ma réponse ne semble pas lui convenir, il s'énerve et je soupire fortement. Putain, les hommes. Des mots, une main tendue et quand je croise le regard du jeune homme face à moi, j'attrape cette dernière et me redresse délicatement avant de filer avec lui. Merci beaucoup. Que je souffle doucement, ma main toujours dans la sienne. Je me suis levée un peu vite alors ça tourne, juchée sur mes talons hauts transparents. T'as l'air un peu vieux pour être à ce type de soirée. Et toi aussi Mila, t'as au moins 10 ans de plus que tous ces merdeux. Mila. Que je souffle, plongeant mon regard dans le sien.
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    Lien du postSam 15 Aoû - 11:58
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    Les secondes défilent à une vitesse monstre. Réalisant que je n'ai pas du tout envie qu'elle reste avec lui. Je voudrai pas me prendre un vent de la part d'une fille comme elle, parce que je le jure, elle est belle, elle a un côté irréelle. Elle pourrait, c'est vrai, décider de ne pas choisir ma main, de rester en compagnie de ce pauvre crétin.

    Après tout, je pourrais bien être pire que lui. Je pourrais vouloir l'amener plus loin pour lui ôter la vie. Et je me dis que je me suis trop gavé de film d'horreur quand j'étais plus jeune – et encore aujourd'hui – mais trêve de plaisanterie, la belle entrelace ses doigts aux miens, elle me choisit. Et je m'en réjouis.

    Alors quand elle me suit, je ne peux tout simplement pas m'en empêcher, je souris. « Merci beaucoup. » Tout le plaisir est pour moi. J'adore sauver les demoiselles en détresse, tu vois, c'est un peu comme mon dada. C'est mon b.a-ba. « T'as l'air un peu vieux pour être à ce type de soirée. » Aïe. Fais attention, poupée, je pourrais peut-être me vexer. « Mila. » Il est mignon, ce prénom là, comme son minois. Alors je soulève mon index histoire de lui préciser une vérité, non pas sur mon âge, parce qu'il ne faut pas être un génie pour le deviner, mais bien sur l'autre moitié de sa pensée. « Je n'étais pas tout à fait à cette soirée. » Dans le fond, c'est vrai, je ne faisais que passer, et je l'ai vu en train de se faire emmerder. « Et je me suis dit que je pouvais t'aider. » Je l'invite à continuer notre marche, à venir avec moi, et ce sans lui dire vraiment, juste en faisant quelques pas, pour voir s'il elle avance avec moi.

    « C'est joli, Mila. » Ca me fait penser à cette actrice, un véritable délice. « Moi, c'est Snow. » mais je t'épargne du fait que je devrais l'accompagner de l'éternel « Snow, le plus beau. » parce qu'on ne se connait pas assez pour que je passe directement pour un idiot. « J'ai acheté un bateau. » Sur un coup de tête, comme si je ne faisais pas assez de choses stupides dans ma vie. C'est donc la raison de ma venue ici, et non cette fête de laquelle je t'ai extirpé. « Et en tant que nouveau capitaine... » On marche encore, juste assez pour arriver à mi-chemin et que je puisse terminer le fond de ma pensée. « Je te conseille de retirer tes chaussures si tu veux y monter. » dedans, évidemment.

    Et puis, lui montre mon bien à l'aide de ma main. « Le « True love », la-bas. » Oui, le nom, c'est une blague de moi à moi. Une idée utopique qui n'existe pas.    


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    Lien du postSam 15 Aoû - 18:49
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    Assise sur le bord de ce yacht, je me demande bien ce que j'ai pu faire pour tomber dans le piège. Tout le monde m'a prévenu. Ne pas me lancer. Ne pas espérer. Et je crois que j'espérais rien jusqu'à ce que ça dérape à Galway. On aurait pu s'arrêter là mais notre réalité est bien différente. Enfin, je ne veux pas me morfondre sur mon sort. Il n'a fait que de le répéter. C'était quatre jours hors du temps. Mais c'est tout ce que c'était, quatre jours. Alors, il me faudra quatre jours pour me relever de cette pseudo déprime qui me guette. Le nuage noir de mon interlocuteur est vite éclipser par un doux sourire et une main tendue et je ne me fais pas prier. Tout est mieux qu'une ribambelle de paroles sans sens et sans intérêts. Je ne suis pas du genre demoiselle en détresse - j'ai plus de Toad que de Peach - mais ça fait du bien. Ah. J'aimerais bien qu'il me sauve de mes pensées aussi. Enchantée. Que je souffle, mes yeux glissant sur le visage du beau brun. Ces yeux. Cette barbe. Cette coupe de cheveux où j'y passerais bien mes mains. Mais je me ressaisis. Parce que c'est l'alcool qui parle et on sait tous que lorsque c'est ça, je ne fais que des idioties. 30 ans, c'est le nouveau 20 ans, non ? Oh. Monsieur a un bateau. Eh bien. Il semblerait que cette ville soit pleine de mecs plutôt fortunés et moi, à côté, j'ai bien du mal à finir mes mois sans compter les centimes dans mon porte monnaie. Je l'écoute et éclate de rire quand il parle d'enlever ses chaussures. Mais face à son visage stoïque, je me reprends. C'était sérieux… Vos désirs sont des ordres, Capitaine. Que je lance, un clin d'oeil appuyant mes mots. Si c'est ce qu'il veut, soit. Ça me va. Je me déchausserais quand on aura fini le chemin jusqu'à l'autre bout de la Marina. Joli. Que je souffle en continuant mon chemin à ses côtés. De loin, c'est un beau bateau - enfin comme si j'y connaissais grand chose - Et nom intéressant. Que je dis, m'inventant déjà une histoire complètement pittoresque où il a perdu l'amour de sa vie et que ce bateau est un homme à cet amour. Une histoire à partager sur un tel nom ? Que je demande, pas curieuse du tout.
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    Lien du postLun 17 Aoû - 17:56
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    time of my life





    Je sais que la plupart des gens diraient que rien n'est différent de mes habituels agissements, mais moi, je pense que si, justement, dans notre rencontre il y a tout qui diffère. Et puis, dans mon bateau à y monter, ce sera la première. Donc … oui, je sais bien que c'est une réflexion primaire. « Enchantée. » C'est moi qui le suis, mais je me tais. Je me contente de sourire comme un benêt.

    Alors pour entrer dans le vif du sujet, je lui parle de mon bateau. « Oh. » Ma nouvelle acquisition, cependant je ne lui précise pas que pour l'avoir j'ai du économiser et que je ne fais pas vraiment parti de la jeunesse dorée. Enfin plus trop dans la jeunesse c'est vrai. Et je la regarde pour lui expliquer qu'il n'y aura aucun talon qui abîmera le True love, parce qu'il m'a coûté aussi bien un rein qu'un bras. Elle explose littéralement de rire, sauf que je suis on ne peut plus sérieux, et mes sourcils froncés lui prouvent bien que je suis loin de déconner. « C'était sérieux… Vos désirs sont des ordres, Capitaine. » Merde, dans sa bouche, ça en jette, le Capitaine, beaucoup plus que dans la mienne.

    On continue de marcher jusqu'à ce qu'on arrive face à mon bébé. « Joli. » qu'elle me dit, et je m'en fous que ce soit juste pour faire semblant, moi je sais qu'il est génial ce bateau. C'est tout de même un modèle Gran Turismo ! « Et nom intéressant. » Ah ça... je ne lui fais pas dire ! Il est parfait ce baptême là. Il est tout à fait moi. « Une histoire à partager sur un tel nom ? » C'est à mon tour d'éclater de rire, et à jouer les mystérieux.

    Alors avant de lui répondre je monte à bords et me retourne vers elle pour attendre qu'elle retire ses chaussures, comme demandé précédemment. D'ailleurs je le fais avec un énorme sourire et en lui tendant la main « Souliers ? » S'il te plait. Et une fois qu'elle s'est déchaussée, j'attrape ses escarpins – ou un truc dans le genre, je n'en sais rien – et je lui dis d'un air malin. « Tu sais qui est Thomas More ? » Je vais poser ses affaires sur le côté et reviens vers elle vite fait. « Un historien. » Je prétends pas être comme lui attention, et cette fois c'est pour elle que je tends la main. Pour qu'elle l'attrape une nouvelle fois. « Je te donne la permission de monter avec moi. » Sourire railleur, et je termine mon explication. « En gros c'est lui qui a crée le concept de l'Utopie. » Et l'Amour Véritable. « C'est ce qu'est ce bateau. » Une utopie. C'est la mienne, d'Utopie, le True Love alors que je suis – avec les femmes – un homme qui n'arrive pas à se caser. Et quand elle fait le pas et qu'elle grimpe finalement sur mon bâtiment, je la force sans le vouloir vraiment, à se coller à moi, faute à son élan. Et mon visage proche du sien. « Bon et puis ça fait rêver les jolies filles. » L'idée que je sois un mec prêt à flancher pour l'amour, le vrai.    


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    Lien du postLun 17 Aoû - 23:53
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    Il y a des rencontres comme ça, dans une vie, qui tonne et qui détonne. Et si mon humeur était morose lors de mon arrivée à cette soirée où je n'avais littéralement rien à faire, ça va un peu mieux. Snow est intéressant et même si notre marche jusqu'au True Love pourrait faire penser aux premières minutes d'un épisode d'esprits criminels, je me sens juste bien, juste moi, ce qui n'était pas arrivé depuis un bon bout de temps. Cette relation éclair - encore plus qu'un orage après une canicule - m'aura mise dans de beaux draps. Au sens propre comme au sens figuré. Curieuse et intéressée, je questionne le jeune homme sur son achat et plutôt le nom qu'il lui a donné. Il monte avant moi et quand il me demande mes chaussures, je ris légèrement. Je m'accroupis doucement, défait la boucle et lui donne la paire de chaussures. J'ai franchement tout l'air de Cendrillon, sur ce coup. En tout cas, on est quand même beaucoup plus à l'aise sur du plat. Le sol est frais alors je m'empresse de monter en attrapant sa main. Deux fois en une soirée, ça commence à faire beaucoup. Mais même si je n'ai rien de la demoiselle en détresse, je ne refuse jamais d'aide quand elle est justifiée. Collée à lui, je le regarde dans les yeux et souris doucement. Oh vraiment. Ça fait rêver les jolies filles de savoir que l'amour de ta vie, c'est un bateau ? Que je souffle doucement, taquine, l'haleine légèrement alcoolisée. Je me doute bien qu'il parle plutôt de faire une place dans sa petite vie parfaite. Parce qu'elle a l'air de l'être, parfaite, sa vie. Mais je sais bien qu'il y a beaucoup d'apparence ici. Tu me diras au moins, pas de déception, ça ne trompe pas et ça ne va pas vers un autre. Que je lâche en levant les yeux au ciel. Putain ta gueule Mila. Et tu sais ce qui leur fait aussi rêver, les jolies filles ? Un homme qui sait ce qui veut. Parce que y en a marre de ces crétins d'indécis. Ni oui, ni non. Nous ce qu'on aime, c'est un homme qui sait où il veut aller. Et si c'est dans la cabine qu'il veut aller, il y a de grande chance que je le suive. Yeux dans les yeux, j'attende sa prochaine -belle- parole. De toute façon, quoi qu'il en soit, je suis toute ouïe.
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    Lien du postMar 18 Aoû - 20:36
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    Elle est belle, avec ses airs malicieux et un tantinet alcoolisée. Elle est belle comme les femmes le sont, en étant naturelles. Elle est belle comme on l'entend simplement. Là, sur mon bateau, sous les étoiles. Elle n'a pas d'artifice, j'en suis certain, je suis doué pour décoder ce types de choses dans le genre féminin. Et elle ne fuit pas, elle reste toute proche de moi. Pourtant je sais bien qu'elle se doute que je pourrais lui conter le monde et un millier de baratin. Elle le voit dans mes airs aussi malins que coquins. Elle sait, ô ça oui, elle sait que trop bien. « Oh vraiment. Ça fait rêver les jolies filles de savoir que l'amour de ta vie, c'est un bateau ? » Si je me dois d'être honnête, le True love arrive en troisième position, mais bon, la n'est pas la réelle question.

    Elle se joue de moi, se moque et j'adore ça, parce qu'elle met en place le principe du « chat », de celui qui court après l'autre pour mieux lui renvoyer la balle. Et moi, j'ai toujours un peu trop aimé ces jeux là. « Tu me diras au moins, pas de déception, ça ne trompe pas et ça ne va pas vers un autre. » Rien que ça ? Il en a fait dis donc, des dégâts, le mec qui est passé avant moi. Je suis tenté de lui demander ce qu'il a pu lui faire, mais est-ce que ça ne sera pas dire au-revoir à la possibilité de passer une bonne soirée ? D'un autre côté, suis-je vraiment le genre d'homme à profiter d'un cœur brisé ? « Et tu sais ce qui leur fait aussi rêver, les jolies filles ? Un homme qui sait ce qui veut. » Il y a ce truc dans ses yeux qui me fait penser que putain c'est viscéral comme je la veux. Et bien évidemment que je pourrais lui dire, que ce serait d'une simplicité immorale. Un cliché plutôt pas mal. Elle vient de me dire que ça fait rêver les jolies filles et moi je lui vendrai ce songe là. Oui, je pourrais, Mila. « Vraiment ? »

    D'ailleurs sur cette pensée, j'en relâche ses mains pour laisser les miennes glisser avec lenteur sur ses hanches. Et je pince mes lèvres, je sonde toujours son joli minois, et je m'approche, toujours aussi lent, elle pourrait reculer, je le sais que trop bien, refuser cette proximité que je lui impose. Et je suis vraiment sur le chemin du baiser, au moment où j'avorte mes mouvements, pour lui servir un sourire amusé. « Je fais pas dans le pansement de cœur brisé. » Si bien sur que je le fais, mais avant les corps à corps j'ai toujours aimé chasser.     


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    Lien du postJeu 20 Aoû - 0:18
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    Son regard sur moi, c'est comme un drogue. Je ne saurais dire pourquoi mais j'adore cette façon qu'il a de me regarder. On voit tellement de choses dans les yeux d'un Homme et même si je ne vois pas son âme, j'y vois le plaisir d'être là, en ma compagnie. Être le centre de l'attention n'a jamais été mon dada mais là, c'est différent. Je suis moi, je suis femme. Presque tentatrice mais pas trop. Il y a des maux qui ont besoin plus que de quelques regards pour s'estomper. Et si je ne suis jamais si directe en temps normale, cette fois, je me laisse aller. Parce que j'ai appris - à mes dépends - que se cacher derrière un sourire et de beaux yeux, ça n'amène rien de bon. Oh Andrew. Merci de m'avoir fait prendre conscience de tout cela. Ouai, vraiment. Que je souffle, le regard toujours plongé dans celui qui m'inspire tellement de choses. Enfin, je parle pour moi. J'aime les hommes qui savent ce qu'ils veulent. Les ni oui ni non, les soupes au lait et tout ce qui va avec, non merci. Je n'ai pas le temps pour ça, du haut de mes trente deux ans. Je sens ses mains glisser sur mon corps, son corps se rapprocher du mien et je ne quitte pas ses yeux. Envoutant. Perturbant. Ça tombe bien, les pansements ça colle et ça n'arrange rien. Que je souffle alors que mes lèvres se collent aux siennes. J'ai pas besoin d'un pansement, d'une béquille ou d'un bandage là. J'ai juste besoin de me sentir vivante à nouveau, appréciée, désirée, regardée. Voulue et choisie aussi, peut-être, par la même occasion. Même pour une nuit. Après quelques secondes de baiser, je souffle, mordillant ma lèvre en regardant son visage. Et du coup, tu fais dans quoi ? Qu'on sache où on va. C'est pour toi. Comme pour moi. Enfin, plus pour moi que pour toi, c'est clair.
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    Lien du postVen 21 Aoû - 19:54
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    « Ouai, vraiment. » Alors c'est tant mieux, n'est-ce pas ? Que je fasse parti de cette catégorie là ? Parce que je te jure que je le fais. Et quand le faisant, je ne mens même pas. Au contraire, je me vante du fait que par rapport à moi, il n'y en a pas d'autres aussi honnêtes. « Enfin, je parle pour moi. J'aime les hommes qui savent ce qu'ils veulent. » Ce sourire, que je lui sers, il est synonyme d'un « alors tu vas m'aimer. » à ne pas émettre de doutes à ce sujet. Parce qu'il est clair que je sais. J'ai su au moment même où je t'ai vu. Où je t'ai sorti de ton traquenard. Où je me suis dis que tu méritais mieux qu'un pauvre connard. Bien que certaines me traitent aussi parfois de batard.

    Quand je lui dis que je ne fais pas dans les pansements, je m'attends à toutes les réactions, j'avoue que je l'ai dis rien que pour jouer aux petits cons. Oui, c'est bien ça Mila, il faut que tu saches que j'adore jouer. Mais quand je vois que son corps ne se décolle pas, je me dis qu'à elle aussi, ça lui plaît. « Ça tombe bien, les pansements ça colle et ça n'arrange rien. » Parfait. Et à l'évidence nos envies convergent vers le même but, puisque ses lèvres attrapent les miennes. Ou l'inverse. En tous cas, mes mains font pression sur ses hanches, secondes délicieuses qui se terminent – trop vite – et qu'elle mordille sa bouche malicieuse. « Et du coup, tu fais dans quoi ? » Un petit rire écorche mes propres lèvres que je vais humidifier d'une langue qui voudrait la goûter. J'aime cet aplomb, son côté entreprenante qui donne le ton.

    Je mentirai si je disais que je n'ai pas envie de la dévorer. D'abaisser mon visage et d'arpenter la moindre parcelle de son épiderme doré. Mais à l'inverse de cette pensée, je détache mes paumes de ses hanches pour aller entrelacés mes doigts aux siens. Je nous guide vers l'intérieur du bateau. L'endroit où la vue sera plus belle et qu'on gagnera en intimité. « Moi ? Je fais dans les jolies filles déchaussées. » je précise non sans la regarder de biais, au moins c'est plutôt clair ce que je veux, alors que je défais l'étreinte de nos mains et lui laisser le loisir de s'asseoir sur l'une des banquettes canapé. Pour que j'aille ouvrir la baie vitrée et termine mes actions en lui proposant ; « Tu veux un verre ? » J'ai du champagne de côté, c'était pour baptiser officiellement le True love, mais je trouve bien mieux de le baptiser de nos corps entrelacés.     


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    Lien du postMar 25 Aoû - 0:01
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    Mes yeux dans les siens, mon regard ancré au sien, mon corps proche du sien, je me dis que je ne devrais pas jouer de la sorte mais c'est si bon, si facile. Il a ce quelque chose d'intriguant, de perturbant, de reviens-y. Et je me perds dans son regard, prête à m'abandonner dans ses bras pour la durée qu'il le souhaitera. J'aime les hommes qui savent ce qu'ils veulent et encore plus quand ils le disent à voix haute. Mais je crois que là dessus, je vais devoir imaginer un peu. Le regard qui parle pour lui, je ne peux m'empêcher de sourire en coin, de profiter de ce moment. C'est un petit jeu du chat et de la souris qui s'installe entre nous. Et je le cherche carrément quand je lui demande dans quoi il fait. Je veux savoir. Je veux connaître son type de fille et quand je l'entends dire qu'il fait dans les jolies filles déchaussées. Je mords ma lèvre en le regardant dans les yeux. Ouf. Heureusement que j'ai enlevé mes talons alors. Et je fais si petite avec lui, déchaussée mais je m'en fiche bien. Je me pose sur une des banquettes, les jambes croisées qui fait remonter ma robe déjà bien courte sur mes cuisses. Les yeux sur l'horizon, sur l'eau si calme, je me perds dans la beauté de la nature et du paysage. C'est apaisant et relaxant. J'en oublie Liam qui doit m'en vouloir de ne pas déjà être rentrée et de Lucas qui occupe pourtant mes pensées à longueurs de journée. Mais ce soir, je vis pour moi, laissant mes petits hommes de côté pour me concentrer sur celui que j'ai en face de moi. Je tourne le visage pour le regarde et acquiesce. Oui, pourquoi pas… Que je dis en le regardant déambuler sur son bateau. C'est une belle acquisition, quand même. Dieu merci que je n'ai pas le mal de mer, ça aurait été catastrophique sinon. Qu'as-tu à me proposer ? Que je demande, mes yeux plantés dans les siens. Pas une histoire d'une vie parce que ça ne m'intéresse pas vraiment, pour le moment. Mais n'oublions jamais, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis et je suis loin de l'être, con.
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