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Lien du postDim 30 Aoû - 15:56
ALYANA MOLINA
date de naissance
19 AVRIL 1995
lieu de naissance
BARCELONE
nom
MOLINA
prénom(s)
ALYANA
nationalité(s)
ESPAGNOLE
origine(s)
ESPAGNOLES
orientation sexuelle
HETEROSEXUELLE
statut amoureux
CELIBATAIRE
statut social
MODESTE
travail
VENDEUSE EN BOUTIQUE DE VETEMENTS
— On pourrait croire qu'après l'accident de voiture et tout ce qui a suivi ensuite, je serais devenue raisonnable, plus réfléchie et plus responsable. Pas vraiment. C'est même plutôt le contraire. Je n'ai plus aucun souvenir d'avant mes dix-neuf ans. La plus grosse partie de ma vie envolée, comme ça, malgré tout ce que j'ai pu faire pour essayer de raviver mes souvenirs : hypnose, médiation, traitements et j'en passe. Aujourd'hui, j'ai lâché l'affaire. Je ne retrouverais jamais la mémoire, je me suis faite une raison. Mais je croque la vie à pleines dents, ayant toujours cette peur qu'elle m'échappe à nouveau. Je vis au jour le jour, profitant au maximum de chaque instant, voulant me remplir la tête de tout ce qui m'entoure. Ne voulant rien regretter. Vivre un maximum d'expériences. Je prends la vie comme elle vient, sautant sur une opportunité dès qu'elle se présente sans même réfléchir. Réfléchir avant d'agir, je ne connais pas. Je fonce, préférant avoir des remords que des regrets. Ça me met parfois dans des situations délicates, il faut l'avouer. Mais au moins je vis. Pas à moitié, pas qu'un petit peu. Je vis pleinement et librement.
Un caractère explosif dans un petit bout de femme. C'est souvent ce que l'on dit de moi. Complètement irréfléchie, je fais tout ce qui me passe par la tête, tout ce que j'ai envie de faire sans même me soucier du danger ou des conséquences. Je n'ai peur de rien, ni de personne. J'aime jouer avec le feu, il n'y a que comme ça que je me sens vivante. C'est de l'adrénaline qui coule dans mes veines. Aussi impulsive dans mes actions que dans mes paroles, je ne tourne jamais sept fois la langue dans ma bouche avant de parler. Franche et directe, les mots franchissent mes lèvres sans filtre, pouvant parfois blesser, faire rire ou déranger. Je ne suis pas méchante, bien au contraire, mais mon caractère brute de décoffrage m'attire parfois quelques ennuis. J'ai la tête dure comme de la pierre, quand j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs, et personne n'arrivera à me faire changer d'avis ou à me faire renoncer. Fidèle jusqu'à la moelle, ma loyauté n'a aucune faille. Je serais toujours là pour les gens qui j'aime, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je suis le genre de personne à qui on peut demander d'aller enterrer un cadavre en pleine forêt sans soucis si c'est pour protéger un proche. Le cœur sur la main, je n'ai que cinq dollars en poche que je t'en donnerais dix. Mais trahis moi un fois, ce sera la dernière. Rancunière comme pas permis, si tu brises ma confiance, tu peux pleurer, supplier, te mettre à genoux, je resterais de marbre. Je suis entière. Avec moi, c'est tout ou rien. Il n'y a pas de juste milieu.
♔ Le premier souvenir que j'ai remonte à il y a six ans. Ne me demandez rien sur mon enfance ou même mon adolescence, c'est le trou noir. Je me souviens avoir ouvert les yeux et les avoir refermés aussitôt tellement la lumière du jour m'aveuglait. Me faisait limite mal. Du blanc. Partout du blanc. Avoir l'impression que mes membres étaient des blocs de ciment où le moindre mouvement me demandait un effort incommensurable. Autour de moi des médecins, des infirmiers et probablement autres personnels médical. On me demandait si je me souvenais de ce qu'il s'était passé. Rien. Le néant. Je vous assure, c'est très étrange comme sensation. Effrayant. Je me souvenais de mon nom. Je savais encore additionner deux plus deux. Je savais encore comment fonctionne un téléphone ou une télécommande. Je savais encore conduire. Mais rien sur qui j'étais, ce que j'avais vécu, sur ma famille ou mes proches. Et toutes ces questions qu'on arrêtait pas de me poser. Je voulais juste qu'on me laisse tranquille.
♔ Je suis rentrée à la maison une semaine après. Mes parents m'ont raconté que j'étais sortie avec ma meilleure amie et nos petits copains respectifs. C'est ma meilleure amie qui conduisait. Elle n'avait pas bu. Ce n'était malheureusement pas le cas du chauffard qui nous a percuté de point fouet. La voiture a fait des tonneaux sur plusieurs mètres. Elle ne s'en est pas sortie. Les garçons oui. Moi j'ai fini dans le coma. Et le pire dans tout ça, c'est que ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je me souviens encore de l'indifférence que j'ai ressenti alors que ma mère m'expliquait tout ce qui était arrivé. Ma meilleure amie. Une inconnue. J'avais beau regarder des photos de nous deux placardées un peu partout dans ma chambre. Voir des vidéos sur mon téléphone alors qu'on s'amusait comme des folles. J'aurais dû ressentir de la tristesse, du désespoir, quelque chose. Je ne ressentait rien. Seulement de la colère pour toutes ses années qu'on m'avait volées et que je ne récupérerais jamais.
♔ J'ai essayé. J'ai vraiment essayé pendant plusieurs mois de reprendre ma vie. Mais j'avais l'impression d'être une étrangère dans ma propre maison. Dans mon propre corps. Mes parents, qui me regardaient avec tout l'amour du monde. Regard que je n'arrivais pas à leur rendre. Je ne doute pas qu'ils aient été les meilleurs parents du monde. Mais pour moi, ils étaient des étrangers. Je ne me sentais pas à l'aise quand ils me prenaient dans leurs bras. Les cours d'architecture qui apparemment me passionnait avant étaient d'un ennui mortel aujourd'hui. Moi, qu'on disait élève studieuse avant l'accident, j'ai commencé à sécher les cours. A voir ma moyenne chuter en beauté. Mon petit copain, avec qui j'étais censé être depuis le collège, ne me faisait plus ni chaud ni froid. J'ai fini par le quitter sans ménagement. Et puis j'ai simplement fini par tout quitter. Un sac à dos sur l'épaule avec quelques fringues et quelques nécessaires indispensables, j'ai pris un allée simple pour les États-Unis. Des au revoir. Le cœur brisé de leur côté. Le cœur léger du mien.
♔ Quand je suis arrivée sur le sol américain, à New-York précisément, j'ai vécu dans la rue quelques temps. A peine quelques sous en poche. Pas de travail. Pas de logement. Ni famille, ni amis. Ne parlant pas un mot d'anglais. Pourtant, je n'ai jamais regretter ma décision de quitter l'Espagne. Je me sentais plus à ma place ici que là-bas, avec tous ces regards de pitié, ses chuchotements quand je rentrais dans une pièce. Ici, tout ça était oublié. Je pouvais enfin être moi-même. Essayer de découvrir qui je suis réellement, et pas ce que les gens disaient ce que j'étais censée être. Et puis, vivre dans la rue à New-York, ce n'est pas si terrible. Il y a de la vie dans les rues vingt quatre heures sur vingt quatre. La plupart du temps, j'arrivais à trouver une âme charitable qui m’accueillait chez elle pour quelques nuits. Plus rarement, il m'arrivait de dormir dehors. Les petits boulots ont commencés à s’enchaîner. La galère a petit à petit été mise de côté. J'avais l'impression de recommencer à vivre. Et qu'est-ce que ça faisait du bien !
♔ Aujourd'hui, me voilà dans le Massachusetts. Ce n'est pas très loin me direz-vous. Mais il y a cinq ans, j'ai envisagé de reprendre mes études. Sans trop savoir ce que je voulais faire, je suis allée aux portes ouvertes à Harvard. Si je me suis rendue compte que l'université ce n'était pas pour moi à peine avoir mis un pied sur le campus, j'ai adoré l'ambiance de la ville. On peut dire que je suis tombée amoureuse de la région. J'y ai posé mes valises. Je me suis trouvé un petit appartement sympa. Comme à New-York, j'y ai enchaîné les jobs sans importances : serveuse, caissière, femme de ménage et j'en passe. Jusqu'à ce que je dégotte celui-ci, vendeuse en boutique de prêt-à-porter dans le centre commercial près de l'université. Pour combien de temps encore, je ne sais pas. J'ai tendance à me lasser assez vite. Mais pour le moment, ça me va. Je profite des ristournes sur les fringues plus que de raison. Voilà ma nouvelle vie. Avec ses peines, ses joies, ses rires et ses déceptions. Mais je sens enfin chez moi. Et ça vaut tout l'or du monde.
♔ Je suis rentrée à la maison une semaine après. Mes parents m'ont raconté que j'étais sortie avec ma meilleure amie et nos petits copains respectifs. C'est ma meilleure amie qui conduisait. Elle n'avait pas bu. Ce n'était malheureusement pas le cas du chauffard qui nous a percuté de point fouet. La voiture a fait des tonneaux sur plusieurs mètres. Elle ne s'en est pas sortie. Les garçons oui. Moi j'ai fini dans le coma. Et le pire dans tout ça, c'est que ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je me souviens encore de l'indifférence que j'ai ressenti alors que ma mère m'expliquait tout ce qui était arrivé. Ma meilleure amie. Une inconnue. J'avais beau regarder des photos de nous deux placardées un peu partout dans ma chambre. Voir des vidéos sur mon téléphone alors qu'on s'amusait comme des folles. J'aurais dû ressentir de la tristesse, du désespoir, quelque chose. Je ne ressentait rien. Seulement de la colère pour toutes ses années qu'on m'avait volées et que je ne récupérerais jamais.
♔ J'ai essayé. J'ai vraiment essayé pendant plusieurs mois de reprendre ma vie. Mais j'avais l'impression d'être une étrangère dans ma propre maison. Dans mon propre corps. Mes parents, qui me regardaient avec tout l'amour du monde. Regard que je n'arrivais pas à leur rendre. Je ne doute pas qu'ils aient été les meilleurs parents du monde. Mais pour moi, ils étaient des étrangers. Je ne me sentais pas à l'aise quand ils me prenaient dans leurs bras. Les cours d'architecture qui apparemment me passionnait avant étaient d'un ennui mortel aujourd'hui. Moi, qu'on disait élève studieuse avant l'accident, j'ai commencé à sécher les cours. A voir ma moyenne chuter en beauté. Mon petit copain, avec qui j'étais censé être depuis le collège, ne me faisait plus ni chaud ni froid. J'ai fini par le quitter sans ménagement. Et puis j'ai simplement fini par tout quitter. Un sac à dos sur l'épaule avec quelques fringues et quelques nécessaires indispensables, j'ai pris un allée simple pour les États-Unis. Des au revoir. Le cœur brisé de leur côté. Le cœur léger du mien.
♔ Quand je suis arrivée sur le sol américain, à New-York précisément, j'ai vécu dans la rue quelques temps. A peine quelques sous en poche. Pas de travail. Pas de logement. Ni famille, ni amis. Ne parlant pas un mot d'anglais. Pourtant, je n'ai jamais regretter ma décision de quitter l'Espagne. Je me sentais plus à ma place ici que là-bas, avec tous ces regards de pitié, ses chuchotements quand je rentrais dans une pièce. Ici, tout ça était oublié. Je pouvais enfin être moi-même. Essayer de découvrir qui je suis réellement, et pas ce que les gens disaient ce que j'étais censée être. Et puis, vivre dans la rue à New-York, ce n'est pas si terrible. Il y a de la vie dans les rues vingt quatre heures sur vingt quatre. La plupart du temps, j'arrivais à trouver une âme charitable qui m’accueillait chez elle pour quelques nuits. Plus rarement, il m'arrivait de dormir dehors. Les petits boulots ont commencés à s’enchaîner. La galère a petit à petit été mise de côté. J'avais l'impression de recommencer à vivre. Et qu'est-ce que ça faisait du bien !
♔ Aujourd'hui, me voilà dans le Massachusetts. Ce n'est pas très loin me direz-vous. Mais il y a cinq ans, j'ai envisagé de reprendre mes études. Sans trop savoir ce que je voulais faire, je suis allée aux portes ouvertes à Harvard. Si je me suis rendue compte que l'université ce n'était pas pour moi à peine avoir mis un pied sur le campus, j'ai adoré l'ambiance de la ville. On peut dire que je suis tombée amoureuse de la région. J'y ai posé mes valises. Je me suis trouvé un petit appartement sympa. Comme à New-York, j'y ai enchaîné les jobs sans importances : serveuse, caissière, femme de ménage et j'en passe. Jusqu'à ce que je dégotte celui-ci, vendeuse en boutique de prêt-à-porter dans le centre commercial près de l'université. Pour combien de temps encore, je ne sais pas. J'ai tendance à me lasser assez vite. Mais pour le moment, ça me va. Je profite des ristournes sur les fringues plus que de raison. Voilà ma nouvelle vie. Avec ses peines, ses joies, ses rires et ses déceptions. Mais je sens enfin chez moi. Et ça vaut tout l'or du monde.
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Lien du postDim 30 Aoû - 15:56
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Lien du postLun 31 Aoû - 13:50
@Alyana Molina Hey
Avec ce vava et ce perso, je suis juste obligée de débarquer sur ton profil :funnydance:
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Lien du postLun 31 Aoû - 15:51
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Lien du postLun 31 Aoû - 19:39
@Vesta Borges ursula veux-tu m'épouser ? plus sérieusement tu avais une idée ou une envie en particulier ?
@Selena Stanford même question que au dessus
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Lien du postLun 31 Aoû - 19:55
@Alyana Molina Evidemment je t'épouse ! J'avoue je venais un peu en touriste au coup de coeur Tu as des besoins particuliers toi ?
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Lien du postLun 31 Aoû - 20:19
@Vesta Borges j'ai besoin de tout mais je vois bien un peu genre le duo de choc alyana est plutôt du genre tête brûlée, à faire tout ce qui lui passe par la tête, qui n'a pas peur du danger itout (tout en restant dans la légalité) et vesta est encore un cran au dessus je vois bien vestale la tirer du côté obcsure de la force
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Lien du postMar 1 Sep - 0:51
de ce que j'ai vu, elle a vécu à la rue et lena aussi + elles ont presque le même âge donc j'me dis que d'une façon ou d'une autre, ça doit forcément forger des liens
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Lien du postMar 1 Sep - 1:30
@Alyana Molina Ca me va tout à fait ce duo de choc ! Une idée de comment elles se seraient rencontrées ? Vesta n'est là que depuis le début de l'année vu qu'elle a fui un gang adverse de L.A. donc ça peut être une amitié fulgurante ou alors elles auraient pu se rencontrer à L.A. ? Comme tu le sens
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