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I LOVE HARVARD
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    Lien du postJeu 3 Sep - 13:45
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    — with @Margot De Luxembourg

    Alejandro profitait de son retour du Summer Camp pour reprendre un semblant de vie normale. Il devait maintenant planifier son prochain voyage, d’ici probablement l'hiver ou même avant. Le beau brun, toujours en année sabbatique, sortait régulièrement, autant pour faire de la voile, du sports, que pour aller voir des spectacles et sortir en ville. Il avait pris des cours d'arts martiaux aussi, se jurant bien de ne pas se retrouver dans le rôle de la victime, d'être à un fil de se faire enlever deux fois. Il guettait même l'opportunité de prendre sa revanche pour ainsi dire. Ce soir, il devait justement aller au vernissage d’une galerie d’arts dans le centre-ville. Il connaissait la peintre, enfin, vaguement, il l’avait rencontré dans une autre exposition et avait même eu l’occasion d’échanger avec elle et il était heureux d’aller voir ce qu’elle fait. Une collection plus engagée parait-il, de l’art féministe, certains disent. On verra si ce n’est qu’une formule accrocheuse.

    Chemise noire, veston de la même teinte, les boutons du haut nonchalamment détachés, Alejandro affichait ce qui était un peu son nouveau look, plus décontracté et moins rigide que ce qu’il pouvait afficher dans le passé. Cela allait bien avec sa nouvelle attitude vis-à-vis de la vie, moins préoccupé par ce qu’on dit, pense de lui, la réputation de sa famille et autres vanités. Aujourd’hui, il vivait davantage et laissait vivre. Il rejoint la galerie dans sa BMW, qu’il arrive à garer non loin de la réception, qu’il va rejoindre après. Fidèle à ses habitudes, Alejandro arrivait bien plus tard que le début annoncé de la soirée. Pas par snobisme ou parce qu’il se croit le soleil réincarné sur Terre, non non. C’est juste qu’être à l’heure n’est pas son fort, c’est tout. Le beau brun attrape une coupe de champagne, puis marche entre les tableaux exposés. Certains sont forts, très expressifs, c’est bien intéressant. Plus intéressant encore est cette silhouette à la crinière blonde et, permettez le de le penser, assez jolie, au visage d’ange, qui avait le regard fixé sur un tableau. Margot…  Le beau brun s’approche doucement et s’arrête à côté d’elle, à regarder le même tableau, avant de dire :

    -Je suis surpris de te voir ici. Je ne pensais pas que Vogue s'intéresse à l'art, le vrai.


    Les hostilités étaient ouvertes. Ils se connaissaient assez pour dépasser le vouvoiement, du moins, il espère. C'est vrai que cela faisait longtemps. Alejandro se tournait ensuite vers elle, confiant qu’elle le reconnaitrait, même si ça faisait un petit bout de temps. Il n'avait pas tellement changé le beau brun, toujours en forme, toujours le même charme, le même sourire, le regard éveillé. Prêt à mettre de côté le duel de rapières verbales, le beau brun fait la bise à la rédactrice et demande, sincère.

    -Ça fait longtemps Margot, comment vas-tu?
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    Lien du postLun 14 Sep - 5:14
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    ✰ w/ @Alejandro Ortega

    Depuis que Margot était rentrée de vacances, elle n’arrêtait pas. En réalité, elle n’a pas eu de réelles vacances vu qu’elle travaillait la plupart du temps, mais elle a aussi pu voyager dans les quatre coins du monde et ça lui a fait du bien. Depuis qu’elle est rentrée, elle est dans un rythme effrénée pour préparer la prochaine fashion week de septembre. C’était énormément d’organisation et la rousse avait un assez gros rôle à jouer dans tout ça. Elle risquait ses compétences et sa réputation si elle ne faisait pas les choses parfaitement. Mordue du travail depuis toujours, elle n’a pas dormis beaucoup ces derniers temps, privilégiant ses heures de travail à ses heures de sommeil. Elle avait aussi malheureusement dû mettre le côté illégale de sa vie à pars le temps de pouvoir gérer et terminer cette période de fashion week. Ce n’était jamais simple d’avoir deux facettes. Ce soir, elle était invitée au vernissage d'une nouvelle galerie d'art, elle ne connaissait pas forcement l’artiste, mais c’était son rôle d’être présente dans ce genre d’événement mondain où il est toujours utile d’être photographiée. Habillée d’une longue robe noir, ses cheveux roux détachés placés d’un côté de sa nuque ainsi que de hauts talons, elle était prête pour rejoindre la soirée. En arrivant, elle voyait déjà pas mal de monde présent, il y avait plusieurs connaissances à la belle et elle se faisait une joie de discuter avec certains. Attrapant une coupe de champagne, elle décida de se balader dans la galerie afin d’observer les plusieurs oeuvres. Elle adorait l’art et c’était un plaisir à ses yeux de pouvoir découvrir ces créations. Elle était impressionnée et conquise, réellement heureuse de s’être déplacée ici ce soir. Elle s’arrêta alors devant un tableau qu’elle observait depuis un moment, lui trouvant une beauté particulière. Elle sortait alors de ses pensées quand une voix parvint à ses oreilles, elle se retourna affichant un regard légèrement surpris de voir Alejandro ici. Evidemment, il commença ces retrouvaille avec un pique, il n’avait pas changé et elle adorait ça. C’est pas vogue qui a été invité, c’est moi. Dit-elle d’un petit sourire amusée en levant ses yeux au ciel, il ne fallait pas qu’ils commencent sur ce sujet là parce que pour Margot, les vêtements étaient autant de l’art qu’un tableau. Et désolée de te décevoir, mais j’apprécie énormément l’art. J’ai ma place ici autant que toi. Dit-elle en continuant sur ce rythme de provocation, ils ont toujours été comme ça l’un envers l’autre après tout. Et c’est certainement ce que Margot appréciait dans leur relation, ils ne s’entendaient pas forcément et ils pourraient se lancer des piques pendant des nuits, mais une grande alchimie était présente entre eux. Elle afficha un léger sourire en lui faisant la bise. Ca va, je suis contente d’être loin du travail le temps d’une soirée, ces derniers mois ont été assez fatiguant. Dit-elle d’une légère moue alors qu’elle venait prendre une nouvelle gorgée de son champagne. Et toi ? Tu as disparu du jour au lendemain, habituellement tu es plutôt doué pour te faire remarquer. Dit-elle d’une légère moue amusée alors qu’elle déviait à nouveau son regard vers l’oeuvre face à elle.
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    Lien du postLun 14 Sep - 16:31
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    — with @Margot De Luxembourg

    Il n’y a pas si longtemps, ce genre de soirée mondaine, d’intérêts divers, formaient le quotidien d’Alejandro. Il naviguait à l’aise comme un chat entre sa vie d’étudiant, ses soirées mondaines parmi les plus riches et puissants de ce monde et sa vie élitiste à la Eliot House. Il avait laissé tout cela derrière lui pour un temps, sans le renier. Revenir à une soirée pareille, c’était comme remonter sur un bicycle et Alejandro n’avait rien perdu de sa forme, pensait-il. De toute façon, dans ce genre de milieu, si vous n’avez pas confiance en vous, vous êtes foutus.

    Dire que Margot a confiance en elle est probablement un euphémisme. En témoigne la réplique qu’elle sert à sa petite pique. Alejandro, qui a toujours été un admirateur de la réplique habile de la belle rousse, se mit à rire.

    -Voilà une chose bien pompeuse à dire, mais vrai.

    Elle avait aussi reconnu tacitement que Vogue n’en a guère pour l’art contemporain et ses peintres et cette reconnaissance tacite contentait l’Espagnol. À nouveau, il esquisse un sourire en coin quand elle renchérit. Elle n’avait pas pu s’empêcher.

    -Tu m’as déjà dit je crois « Vogue c’est moi » ou une phrase du genre. Alors excuses-moi, je t’ai prise pour Vogue.

    Trêve de jeu de fleurets verbaux, Alejandro s’informe quand même à savoir comment Margot se porte. Il n’est pas dénué d’empathie, au contraire et ses voyages l’ont rendu encore plus intéressé à l’autre, quel que soit ses origines, sa condition sociale et tout le reste.

    -J’imagine. Quelque chose en particulier ou c’est simplement le travail, la pandémie, Trump et tout le reste?

    Puis, le projecteur de la conversation se braque sur lui, c’était un peu inévitable et il était limite content que Margot lui témoigne un certain intérêt. La fin ne manque pas de l’amuser. Doué pour se faire remarquer?

    -Est-ce que c’est ta façon de me dire que j’ai du charisme? Un sex-appeal indéniable? Qu’on me « remarque »?

    Alejandro en met bien sûr, il aime jouer de cette fausse arrogance, même si bien sûr, il a l’assurance d’être beau et intelligent. Surtout, il essayait ainsi de masquer le fait que la question l’avait un brin décontenancé et que son départ soudain du Summer Camp, par exemple, n’augurait rien de bon. Entre Julianne, avec qui il commençait une relation et qui est retournée chez elle pour ainsi dire, son amie la garde du corps qui est retourné à sa vie normale, laissant derrière elle une sorte de vite, de vulnérabilité pour lui, disons qu’Alejandro est un peu débalancé. Ok, beaucoup. Il hausse des épaules et prend une gorgée de champagne. Non, non, il ne cherchait pas à gagner un peu de temps.

    -Si tu fais référence à mon départ précipité du Summer Camp… Affaires de famille, tu sais ce que c’est.

    Il n’allait pas s’étaler davantage sur la question.
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    Lien du postDim 20 Sep - 4:29
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    ✰ w/ @Alejandro Ortega

    La rousse se doutait bien qu’elle tomberait sur l’une de ses connaissances ce soir, évidemment la plupart de son entourage est assez mondain et chicos. Elle ne traine pas avec n’importe qui et ne donne pas sa confiance au premier venu non plus. Dans ce genre de soirée, seulement des personnes qui ont le mérite d’être invité peuvent être présent et elle imagine bien que quelqu’un de son entourage s’y trouve. Elle fut quand même surprise de croiser Alejandro ne l’ayant pas vu depuis un moment, il était pourtant toujours le premier présent à faire le fier dans ce genre de soirée. Margot n’était pas mécontente de le voir, elle ne lui faisait certes pas confiance, mais elle aimait tout autant sa présence. Ils avaient une relation qu’elle trouvait assez amusante, prêt à se piquer l'un à l’autre tout une soirée pour quand même finir par craquer pour la luxure. Pompeuse, tiens, ça me va bien. Dit-elle en levant ses yeux au ciel, comment mieux commencer une conversation qu’en lançant des piques, après tout ? Elle souriait légèrement amusé quand il disait qu’elle était vogue, ce n’est pas faux, elle représentait le magasine rien que pars sa personne et ce n’était pas prêt de changer. T’as raison, je suis vogue, mais pas ce soir. Dit-elle en lui lançant un petit coup d’oeil. Elle était là ce soir pour se détendre et non pour penser au travail, qu’on ne vienne surtout pas lui parler de la prochaine collection hiver.  J’ai de la chance de ne pas être réellement touchée par tout ça.. C’est plutôt les fashion week de New York et Paris qui occupent tout mon temps. Dit-elle en haussant ses épaules, certes la pandémie ou Trump pourraient aussi l’a toucher, mais pour l’instant, ça restait mineur pour la rousse. Elle secoua à nouveau sa tête en lâchant un petit rire quand il parle de son sex-appeal ainsi que son charisme. Il n’avait réellement pas changé, toujours aussi arrogant. Hm.. Pas vraiment. C’est simplement que tu es plutôt doué pour te faire remarquer d’habitude, tu aimes qu’on parle de toi non ? Dit-elle en levant ses yeux au ciel alors qu’elle terminait son champagne. Elle arquait un instant un sourcil quand il lui parlait de son départ du summer camp. Si il ne voulait pas donner d’informations, il en avait sûrement déjà trop dit vu qu’elle n’était même pas au courant de ça. Je n’étais pas au summer camp, je ne savais pas que tu avais fugué comme un voleur.. Alors Ortega, on dérive du droit chemin ? Dit-elle d’un sourire en coin alors qu’elle plongeait ses yeux dans les siens, il semblait garder des secrets et la rousse était bien trop curieuse pour faire comme si de rien n’était. Puis ça le rendait assez inconfortable, ce qui l'amusait encore plus.
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    Lien du postMar 22 Sep - 3:25
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    — with @Margot De Luxembourg

    Pompeuse sied bien à Margot. Ce n'est pas Alejandro qui le dit, mais la demoiselle elle-même! Le beau brun esquisse un sourire et n'ajoute rien, sourire qui ne fait que grandir comme elle lève les yeux en l'air. Allons donc!

    Alejandro a bonne mémoire, autant des visages, des noms que ce qu'on a pu lui dire. Cela a parfois le défaut de faire en sorte qu'il aussi de vive rancunes envers ceux qui lui causent des tords. Margot eut la sagesse de ne pas revenir sur sa déclaration passée, mais plutôt de dire que ce soir elle portait un masque différent de celui qu'elle porte d'habitude. Le jeune homme ne put donc qu'acquiescer. Cela voudra-t-il dire qu'elle mettra en veilleuse ses habitudes de traqueuse de nouvelles, potins et autres? Il ne faut pas rêver non plus.

    -J'imagine. J'irai sûrement faire un tour à celle de New-York cette année.

    Après, le bel Espagnol va à la pêche au compliment et en rapporte un grand total de 0. Il a tout simplement droit à un "pas vraiment" de la part de Margot qui ne lui accordait rien du tout. Décevant quand même. Selon elle, il était plutôt doué pour se faire remarquer, ce qui le fait hausser d'un sourcil, pas certain de ce que cela voulait dire, ou de si c'était une qualité ou un défaut. À son tour, il limite et imite même l'accent ou la façon de parler de son interlocutrice.

    -Hm.. Pas vraiment. I keep myself to myself.

    C'est vrai, il n'est pas du genre vantard ou à dire tout haut et partout ses dernières frasques. Fier, plutôt social et bavard, certainement, mais avec classe et distinction s'il vous plait. Ces grandes gueules qui ne savent pas se taire et qui ont des opinions sur tout, il en connait déjà assez. Après, certain que Margot, toujours bien informée, était au courant pour le SC, Alejandro s'avance et réalise sa petite faute après coup. La belle rousse avait aussitôt saisi la balle au bond. Avec un air détendu, en apparence en tout cas, il hausse des épaules.

    -Peut-être que j'ai simplement réalisé qu'il y a plus d'un chemin.


    Puis, il enchaîne, yeux mi-clos, en récital:

    Two roads diverged in a wood, and I—
    I took the one less traveled by,
    And that has made all the difference
    .
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