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I LOVE HARVARD
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  • Tout se dire et repartir (Ft. Taylor)
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    Lien du postLun 3 Aoû - 23:35
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    Doane's Falls, 8 août
    Depuis le milieu de semaine, le jeune commandant n'avait que peu dormi entre ses ébats avec celle qu'il avait enfin retrouvée et son intervention rapide pour appréhender un narcos mexicain pour le compte de la DEA et de la CIA. Malgré les cernes qui tombaient un peu sur son visage, il demeurait radieux, sur la route du retour de Fort Bragg. La fenêtre de sa voiture ouverte laisser entrer des vagues de vent dans l'habitacle du véhicule et se prenait dans ses cheveux. C'était avec le cœur léger qu'il conduisait, pleinement décontracté, accoudé à sa fenêtre ouverte. Il savait que son week-end improvisé allait faire du bien, un truc simple avec Taylor, il n'y avait rien de mieux pour le requinquer. Dormir dehors sous un temps doux quand il le fallait, frais quand c'était nécessaire, le militaire n'avait rien besoin de plus. Joshua avait éprouvé une certaine gêne à lui proposer une telle sortie, lui aimait bien la simplicité mais savait aussi que les hommes ici proposaient des voyages dans les capitales européennes avec de l'argent magique que lui n'avait pas, malgré un confortable salaire d'officier célibataire. Le trafic, plus dense en ville en milieu de journée le força à ralentir l'allure et lui laissait le temps de répondre aux messages de Veena, non sans siroter un thé frais qu'il se ferait un plaisir d'exhiber sous son nez à son arrivée. Il était plus très loin de chez elle à ce niveau là, un coup d’œil sur la banquette arrière pour vérifier la place laissée par son sac militaire de marche de 55 litres, préparé à la hâte depuis sa base en prévision de cette petite escapade. Un petit sms fit vibrer son téléphone, un message d'un subordonné : « R.A.S pour la réinté' des optiques et des frag mon commandant. » C'était une bonne chose de faite, il pouvait partir en sortie avec le sentiment du travail bien fait. Une mélodie passa alors qu'il était à un feu rouge et elle fut douce à ses oreilles, aussi le militaire parfois un peu mélomane tapota sur ses cuisses nues car son short échancré de running remontait un peu. Puis il secoua son débardeur de sport pour se faire un peu d'air. Il espérait ne recevoir aucun jugement désapprobateur, fallait le prendre comme il était parfois et il n'était pas du genre à mettre un chino et des mocassins pour gambader en forêt. Mais avec Veena la vie gagnait en simplicité, peu importe ce qu'il faisait et à quoi il ressemblait, il la voyait l'étincelle dans ses yeux qui embrasait son petit cœur de soldat. Qu'il y aurait toujours un moment, peu importe leur allure et leur fatigue, où comme au petit bal perdu il n'y aurait qu'eux, amoureux, à ne plus rien regarder autour d'eux.

    Warning allumés, la voiture sur le trottoir pour quelques secondes, le militaire envoya un message pour prévenir de son arrivée et sortit avec son gobelet de thé frais dans la main. Il préparait le pied de nez à son élue au moment où elle descendrait, ce qui ne tarda pas à arriver. A sa vue, il le leva comme s'il trinquait à sa santé et but un coup avant de marcher vers elle d'un pas déterminé, en affichant sa face de sale gosse. Il la a délesta de ses petites affaires nécessaires pour une nuit dehors. C'est pas l'envie qui lui manquait de s'en aller loin avec elle pour une plus longue durée, mais elle comme lui n'avaient pas tant de temps que ça avec leurs boulots à côté. Pour chacun le développement professionnel était important dans l'épanouissement personnel et donc de leur capacité à s'investir dans une relation. Mais Joshua avait bon espoir un jour de partir plus loin avec elle, et de se préparer des vrais départs aux petits oignons, mais ça passait par un certain nombre de clarifications sur leur situation, des discussions très particulières pour l'officier qui n'y était absolument pas habitué. Ses lèvres humides au parfum de menthe et de fruits rouges se posèrent naturellement sur celles de Taylor, pour quelques secondes exquises. « Bonjour, madame. Ça va ? Pas trop long d'attendre pendant que je savourais ce délicieux petit thé ? » Une nouvelle œillade taquine et il jeta son gobelet vide dans une poubelle avant de bifurquer vers la voiture. En allant ouvrir le coffre pour y poser ses affaires, il en profita pour lui ouvrir la portière. Un regard sur la glacière dans le coffre avant de fermer ce-dernier. « Tu voudras boire quelque chose de frais pendant le trajet ? On en a pour une heure et demie de route.» Le véhicule totalement fermé hormis les vitres, la voiture se mit à vrombir calmement et elle quitta sa place pour sortir de la ville. La circulation s'était peu à peu fluidifiée du centre jusqu'à l'espèce de périphérique au moment de sortir. Délaisser le panneau Boston signifiait vraiment que leur sortie commençait, le stress s'envolait et seule subsistait la joie de se retrouver juste tous les deux. Désormais, c'était sa main gauche qui tenait le volant, la droite sur l'accoudoir s'était ouverte pour accueillir celle de Veena. Ses doigts gesticulaient instinctivement dans le vide comme s'il leur manquait quelque chose. « Je devrai juste m'arrêter à une station service plus loin faire un petit plein, je suis venu à fond pour te rejoindre donc je l'ai pas fait. Mais mets toi à l'aise ! Si tu veux somnoler, si tu veux mettre de la musique fais comme chez toi Veena. » C'était un couple qui partait à ce moment là, du moins dans son esprit. Alors, tout ce qui pouvait concourir à faire de cette caisse un havre de bonheur, devait être tenté. Il fallait forcer les étoiles à s'aligner pour que le week-end, aussi simplissime qu'il fut dans sa conception et sa réalisation, puisse être mémorable du début à la fin. Leur histoire, car il considérait qu'ils avaient une histoire, le méritait bien.   
    @Taylor V. Foster
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    Lien du postMer 5 Aoû - 12:11
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    ❖ Doane's Falls - 8 août.
    TOUT SE DIRE ET REPARTIR - @Joshua Olson
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    Deux jours de plus à l'attendre, comme si quatre ans n'avaient pas suffit. Deux jours à me demander si cette matinée voluptueuse à ses côtés avait été une bonne idée. Mais le fait est simple, clair comme de l'eau de roche, je pourrais jamais regretter. Parce que le retrouver avait été meilleur que dans mes songes les plus intimes. Les actes avaient été plus que naturels, parce qu'il y avait quelque chose d'irréel dans nos retrouvailles sexuelles. Puis après l'ivresse, le néant. L'absence et l'impression d'étendre le temps. Malgré les messages, malgré sa prévention, je dois avouer que cela m'a plongé dans plusieurs hésitations. Lui et moi, nous n'avons parlé de rien. Ni de son départ, ni de ce qui a fait qu'ils se sont séparés nos chemins. A l'époque je me disais que c'était pour toute la vie que j'y étais prête, à l'attendre, à l'espérer, à vouloir une éternité à ses côtés. Une gamine amoureuse, un peu trop rêveuse. Et mon orgueil bafoué, mon cœur éclaté, j'ai tout fait pour le ranger dans une partie de mon esprit, pour qu'il ne revienne me hanter que durant certaines nuits.

    Le problème c'est que lorsque je l'ai revu, j'ai compris. J'ai compris pourquoi ni Gresham, ni Charlie, n'ont réussi à me convaincre de les laisser s'imprégner de moi, ou plutôt pourquoi, je n'ai pas voulu leur ouvrir les portes de cette forteresse que j'ai dressé au fil des années où Joshua n'était plus là. L'amour rend fou, n'est-ce pas ? Demandez à ma mère, elle vous le dira. Alors la simplicité peut être une bonne résolution, il vaut certainement mieux de les laisser de côté, les émotions. A quoi cela servirait ? A raccommoder mon cœur pour le bousiller ? Non, merci, je pense que j'ai assez donné. Si bien que dans nos textos, il ne reste que les frivolités et les envies de nos corps entremêlés. Le sexe est simple, attrayant, même si je m'évertue à nier que le notre n'est pas entaché de sentiments. Ils sont là, bien présents. Nos échanges parlent pour nous, nous sommes tous les deux possessifs et jaloux.

    Au bout de ces jours, je ne tiens plus, et puisque je n'ai jamais été du genre à écouter ce que l'on me dit de faire, et à patienter pour qu'un homme daigne me rappeler. Je déteste attendre après lui. Alors je lui écris, alors je sais que c'est un peu de la folie. De fil en aiguille, il propose, et moi je me dis que cet homme, il en impose. Et bien que je n'ai aucune idée de ce qu'il faut faire en forêt, je sais, que je serais en sécurité à ses côtés. Entre deux messages, je prépare mon sac, sans trop savoir quoi mettre dedans, priant pour que les minutes défilent plus vites, pour qu'il soit bientôt là. J'ai tant envie de le revoir, que pour chercher mes habits, il est vrai que je m'égare. Entre deux taquineries lancées au travers de nos cellulaires, je prends encore deux ou trois affaires. Des rechanges, un gilet, un maillot de bain bien que ça me paraisse inutile, enfin, un tantinet. Et après les longues heures, je reçois enfin, qu'il est en bas, et qu'il n'attend plus que moi.

    Chargée, après avoir fermé la porte, je descends, presque trop vite les escaliers, et lorsque je le vois ? Cela fait « boom » à l'intérieur de moi. Et j'en craque un sourire lorsqu'il lève son thé à mon intention, petit couillon. Mon âme en pleine adoration. Et intérieurement, je remercie Lila, qui a bien voulu échanger son emploi du temps avec le mien, sinon je n'aurai pas pu me délecter de ses airs taquins. Comme un gentleman, il récupère mes affaires, et je reste muette, me contentant de détailler ses gestes et sa silhouette, mordant mes lèvres, c'est vrai, en pensant à notre dernier aparté. Notre relation a beau ne pas être définie, j'avoue que je prends une bouffée d'oxygène lorsqu'il smacke rapidement ma bouche, il a bon goût, son thé, mais il est hors de question qu'il m'entende l'avouer. « Bonjour, madame. Ça va ? Pas trop long d'attendre pendant que je savourais ce délicieux petit thé ? » J'en passe ma langue sur mes lèvres, histoire de savourer encore l'empreinte des siennes, et lui confie, à jouant un peu les innocentes. « Une véritable torture. » C'est à demi ironique, mais à demi vrai, mais ce n'est pas bien important s'il l'ignore, pas vrai ?

    Alors après qu'il ait ouvert la portière, je m’assois à l'avant, docile passagère. « Tu voudras boire quelque chose de frais pendant le trajet ? On en a pour une heure et demie de route.» Faisant mine de réfléchir pour rien, puis dans le fond, s'il me connaît il sait déjà quelle va être ma réponse à cette question. « Un café glacé ? » Avec une ou deux dose de lait ? Et sur mon expression, il peut y lire un semblant de « Tu vois, je ne suis pas un bébé moi. » Une gentille provocation, en rapport avec ses possibles lubriques punitions.

    Je souris, tandis qu'il démarre, impatiente de voir ce qu'il me prépare. Comme une enfant qui part en vacances. J'ai hâte, et ça fourmille à l'intérieur de moi. Ca vaut mieux que tous les voyages du monde, je crois. C'est avec lui, et c'est suffisant, qu'importe l'endroit. Et cette main qui entre dans mon champs de vision, qui attend que la mienne s'y pose, j'en ressens une certaine appréhension. « Je devrai juste m'arrêter à une station service plus loin faire un petit plein, je suis venu à fond pour te rejoindre donc je l'ai pas fait. Mais mets toi à l'aise ! Si tu veux somnoler, si tu veux mettre de la musique fais comme chez toi Veena. » Qu'il ne l'ait pas fait, ça me plait. Et c'est bien cette phrase qui me fait flancher. Ma paume rejoint la sienne, mes doigts s'entrelacent aux siens, ça me fait encore et toujours ce petit effet. Je ferme mes paupières et profite, une seconde ou deux, de cette simplicité qui a empli le lieux. Cet instant silencieux. Apaisé, heureux. Forcée de constater que je vais mieux lorsqu'on est deux. « Je n'ai absolument pas sommeil. » Je suis trop excitée, je l'ai trop attendu, et pour l'instant je n'ai pas envie de perdre des moments avec lui, on verra si je veux dormir cette nuit. Alors mes doigts libres vont appuyer sur le bouton qui sert a allumer la radio, et je cherche les stations sans prononcer d'autres mots. Tandis que je jongle entre ces dernières, le trajet se poursuit, jusqu'à ce que je trouve une musique qui me convient, et fredonne sans y penser un semblant de refrain. Une légèreté qui apaise mes éternels vague à l'âme. Je pense à cette journée, à son possible programme. Et regardant l'extérieur par ma fenêtre, je me laisse aller à une réflexion un peu bête. « Tu n'as pas prévu de me découper et de m'y enterrer dans ta forêt ? » Et lui montre du doigt, qu'à la prochaine sortie, il y a une station. Un fin sourire, un regard à son intention, ce que je l'aime, son expression.




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