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Lien du postDim 2 Aoû - 15:07
Je profite de mon dimanche de libre pour emmener les premiers cartons chez Ewen. Maintenant que j’ai repris des forces, il est nécessaire que je prépare ce départ. Je ne me rends pas compte de ce qu’il se passe actuellement. Pour l’instant, ce ne sont que des cartons dans une voiture, déposé chez mon meilleur ami, dans la chambre libre.@Ewen Bae
Sous la chaleur caniculaire, j’ai fini de sortir le dernier carton que j’avais apporté pour la journée. Je monte les escaliers, pleine de sueur et rêvant uniquement d’une douche et d’une bonne glace rafraichissante. Ereintée, je pose le carton dans la chambre. C’est alors que la tête d’Ewen apparait dans mon champ de vision.
Je repense aux messages que je lui ai envoyés. J’ai un peu peur qu’il m’en veuille, ce n’est pas vraiment le genre d’échanges qui nous avaient animés par le passé. Alors, je décide de faire comme s’il n’y avait rien eu. « Eweeeen ! »
Je trottine dans sa direction pour le serrer dans mes bras, le serrant autant que je peux. En vrai, je suis hyper heureuse de le voir. J’ai besoin de sa présence. Mais je n’ose pas lui dire. Impossible de lui dire tout ce que j’ai sur le cœur en ce moment. « Je sais qu’on s’est pas vu depuis seulement quelques jours mais j’ai l’impression que ça fait des semaines… »
Je me recule d’un pas pour lui offrir mon plus beau sourire. « Et moi, je t’ai manqué ? » dis-je en faisant une petite moue mignonne, histoire de me faire désirer un peu.
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Lien du postLun 3 Aoû - 18:35
best friendship ever
L’été qui effleure l’épiderme, la brise qui autorise au souffle de reprendre vie. L’heure aux cartons, les bras chargés, les opales qui balaie la pièce vide. Et lorsque l’on regarde derrière soi, le vide engouffre les songes. Cartons déposés au sol, la sueur qui perle sur l’épiderme, qui s’y glisse après l’effort. L’esprit qui songe, l’esprit qui s’évade, les pas qui m’emmènent dans ce nouvel appartement. Découvrir, s’enivrer, la chaleur qui m’embrase, le souffle qui s’échappe. Le blond qui glisse ses doigts dans sa chevelure humide, qui découvre ce qui sera pas entièrement chez lui. Photo de nous deux déjà posée sur la cheminée, sourires figés dans le temps, le brun que les opales ne reconnaissent guère. Propre fantôme du passé, mémoire qui ne se reconnaît guère, qui renaît dans la vie réduite en cendre. Léger sourire arrogant qui fixe les lippes le temps d’un instant avant que l’attention ne soit attirée, happée, par elle. Cadre reposé, débardeur qui dévoile les muscles bien dessinés d’un homme abasourdi par la chaleur pesante. Opales qui détaillent, opales qui attirent, corps qui effleurent, songes dans les messages échangés la veille. La sirène que l’on voit autrement, comme celle qui désire attirer les marins dans ses filets. Lèvres scellées, visage qui ne montre guère les émotions : c’est la guerre, bataille sans merci entre l’envie de posséder et l’envie de n’être qu’un ami. Pesante chaleur lorsque nos corps se collent, souffle qui s’échappe une nouvelle fois. L’été nous possède, il envie la fraîcheur. Mains qui glissent dans son dos, épidermes qui se collent, profonde inspiration. L’attention n’est-elle pas le vice de cette température suffocante ? Là, dans mes bras, elle se confie, quand les mots s’écrasent contre mon cou. Léger rire qui passe enfin la barrière de mes lèvres, le silence du gamin enfin brisé. “ Tu vas me voir chaque jour, profite bien du manque que je provoque chez toi. ” langue qui glisse entre mes lèvres, le sourire arrogant qui étirent les lippes. Doigts qui effleurent sa joue, qui tire la peau, la gamine qui se veut attendrissante. Les épaules qui se haussent, le visage qui ne trahit aucune émotion. Alors tout se bouscule. “ T’aimerais savoir tous mes secrets, hein ? ” ouais, tu m’as manqué, mais trop fier pour l’avouer. Ne jamais avoir peur de devenir une addiction. Être terrifié d’être le drogué. Pas qui se dirigent vers la cuisine, qui sort le déjeuner : sandwichs, sodas frais, l’été en pique-nique dans le nouvel appartement. Je tend le sandwich, son préféré, les souvenirs qui ne s’effacent guère, les détails qui ne s’égarent jamais, pour le grand plaisir de certains. Homme qui retire son haut, l’épiderme nu dévoilé, la brise qui fait du bien. Je m’assois à terre, pose le soda frais contre mon cou, léger râle rauque qui s’échappe de ma gorge. “ Il fait trop chaud, j’irai bien courir nu dans la fontaine. ” gamin innocent qui n’est plus.
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Lien du postMar 4 Aoû - 21:00
Enlaçant mon meilleur ami, je le regarde en songeant à hier soir mais sans imaginer qu’il puisse me regarder autrement que la jeune fille de 15 ans dont il est proche. Pas la femme de 13 ans en sueur dont le débardeur dévoile la moindre de ses formes. Je fais une petite moue boudeuse lorsqu’il me dit qu’on se verra tous les jours : « C’est vrai mais on sera pas collé H24 tous les deux, ça se trouve, on se croisera à peine pendant des jours et des jouuuurs… » dis-je en exagérant fortement.@Ewen Bae
Je lui souris doucement lorsqu’il me demande si je veux tout savoir de lui. Je fais une grimace, repensant à tous les non-dits qu’il y a eu entre nous et qui nous a éloignés violemment l’un de l’autre. Je prends sa main qui caresse ma joue, la tenant contre moi. « Je ne veux plus de secrets qui te font souffrir, c’est tout, je tiens à toi. » J’essaie de cacher ce petit songe qui me trouble : souffre-t-il encore ?
Je regarde ce petit ange partir dans la cuisine, un peu songeuse. Je lui souris tendrement lorsqu’il me tend le sandwich avant de manquer de m’étrangler en observant ce torse nu. Il est vraiment… sexy ? Pourquoi ça me fait plus d’effet maintenant qu’auparavant ? Il s’assoit au sol, je me pose contre le mur, assise aussi.
Je bois un peu d’eau pour retrouver mon souffle avant de lui répondre : « Tu sais… on a une super douche pour te mettre à nu… » Sur mes mots, je pose ma bouteille sur le côté et je me mets à quatre pattes pour rejoindre Ewen. Je viens poser ma main sur la sienne, celle qui tient son repas et en vole une bouchée à quelques centimètres de sa bouche.
Je sais qu’il a vu que je ne portais pas de soutien-gorge, je le sais car c’est ce que je fais quand j’ai vraiment trop chaud. Mon regard se plante dans le sien, langoureux. Mais le cerveau est encore paramétré sur « meilleur ami ». Alors j’essuie doucement le coin de ma bouche avant de me reculer légèrement… « Il fait un peu chaud dans cet appartement, on dirait… Il y a une clim’ au moins ? » dis-je en détournant un peu la conversation de ce qu’il venait de se passer.
Est-ce si dur d’assumer ?
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Lien du postMer 5 Aoû - 1:47
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Sourire amusé, l’imagination, mécanique qui tourne. Quand le goût du risque se plaît à être plaisant. Quand le goût du désir devient le paradis. Nous devrions en rougir. Le garçon qui n’a guère plus quinze ans, comme l’impression de retrouver les dix-huit ans. Fous, nous le sommes à dix-huit ans. L’âge où le désir consume l’épiderme, là où la guerre ravage l’innocence la plus pure. Opales qui détaillent, regard qui glisse sur le corps qui n’a guère plus quinze ans. Lèvre inférieure mordillée, lourde respiration lorsque l’on s’enlace, l’étreinte qui rouille la mécanique. Le jour le plus froid qui s’efface, la chaleur qui s’installe, le gamin dans la vingtaine qui se permet de s’évader dans les secrets honteux de son être. On dit que je suis né le cœur gelé, que l'arrogance surplombe mon esprit, pourtant c’est elle qui incite la chaleur tentatrice dans mes veines, quand ça pulse dans le sang. Rire qui s’échappent de mes lèvres, doigts qui glissent sur sa mâchoire, quand les opales fixent les siennes, quand je désire déstabiliser cette fille. Une fille en plus. “ Je suis sûr que tu trouveras un moyen de me voir, tu sais très bien le faire. ” paroles sûres d’elles. Puis, les mystères. Si la douleur persiste, que j’en appelle à l’aide, que ma voix résonne comme un écho lointain. Main tenue, main qui se dépose contre elle, opales vides, celles qui cache les torpeurs. Le sentiment d’être humain, de se sentir enfin vivant, pièce manquante qui fait revivre. Être mort pour mieux renaître. Avoir disparu pour revivre autrement. Est-ce que je souffre encore ? Le jeu me brise, ça pulse, pas vrai ? Tête légèrement penchée, regard qui se glisse de nouveau dans le sien. Le garçon qui se cache avant de sourire. “ Aria, j’ai foutu à la poubelle ce qui a fait de moi un monstre. ” regard qui insiste : avoue-le toi, j’ai été le monstre, celui qui s’emballe dans la colère, celui qui se nourrit avec joie de la haine des autres. Celui qui s’est construit un cœur de pierre. Ton de voix qui veut convaincre, j’ai fais taire mon cœur bien trop longtemps. Alors je m’oublie, là où la sueur dessine les lignes de mes muscles. Le sol qui rafraîchit l’épiderme, les lèvres entrouvertes lorsqu’elle vient voler un bout de mon repas. Se mettre à nu, la tentation qui peut imploser, la mécanique qui rouille. Juste une meilleure amie, crâne rempli d’étincelles. Opales qui glissent sur les formes rebondies, généreuses, jolie preuve de l’oeuvre féminine. Gorge sèche, garçon qui veut envoyer tout foutre en l’air. Sandwich qui gît au sol, garçon qui s’approche lentement, visage qui effleure le sien, les lippes qui attirent les siennes. “ C’est ça que tu veux ? Que je te dise que j’ai envie de toi ? ” brusques paroles, lippes qui possèdent ardemment les siennes. Tout foutre en l’air, mécanique qui s’affole, pensées en bordel, mais putain que ça fait du bien.
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Lien du postMer 5 Aoû - 23:43
Je le sais que je pourrais le voir. Mais j’ai envie de me faire plaindre. J’ai envie qu’il me rassure et me dise qu’il fera en sorte de me voir. Je suis malheureusement plus forte et plus imposante à ces yeux.@Ewen Bae
N’ai-je donc aucune faiblesse à tes yeux ?
Pourtant, il avoue lui, ses faiblesses. Certes, passé. Mais elles étaient là. Je fais une petite moue boudeuse. Lui, n’est plus le monstre qu’il pensait être. Il a changé et je l’espère. Pour cela, j’attends qu’il me parle de lui.
Mais ce n’est pas encore le cas. Je devrais lui demander des comptes un jour.
Au lieu de cela, j’attise le feu dans le corps de mon meilleur ami. Geste presque anodin mais des plus provocateurs. Alors, as-tu vraiment changé ? Es-tu devenu l’homme que tu prétends être ? la réponse est vite arrivée lorsque mes yeux forment une soucoupe, surprise par la réaction d’Ewen.
Repas au sol.
Regards brûlants.
Ce que je veux ?
« Ou… »
Réponse incomplète, nos lèvres se rencontrent. Une explosion totale se produit dans ma tête. Je ne me rendais pas compte à quel point Ewen était capable d’une telle initiative. Et je ne peux pas mentir. Il me donne encore plus chaud.
J’attrape son visage et approfondie langoureusement ce baiser. Je savoure ses lèvres, sa langue. Je découvre des sensations qui me semblent cacher depuis toujours. Un désir, plus fort qu’un simple jeu de taquinerie.
Et lorsque je quitte ses lèvres, dans le seul but de retrouver ma respiration, mes pupilles fixent celles de mon meilleur ami puis dévient sur ce torse qui m’est offert. Une vue tellement séduisante que l’idée d’en lécher chaque centimètre ne semble même pas être une option. Je lèche le bord de mes lèvres, séduite, désireuse…
« Ne me dis pas que tu n’en as pas envie, je n’y croirais pas. »
Je prends son visage entre mes mains et l’embrasse à nouveau. Mais cette fois, ce n’est pas seulement un aveu. Cette fois, c’est une invitation… à aller plus loin. J’attire Ewen contre moi, le guide à rencontrer le sol avec douceur avant de m’asseoir sur ses hanches.
Pas une seule seconde mes lèvres ne le quittent. Non, j’ai envie de l’embrasser, qu’il me désire. Qu’il perde la tête.
Qu’il me fasse l’amour.
Je frémis, tendue, à l’idée de ce qui va suivre. Rien que la sensation de son torse contre ma poitrine qui menace de quitter un débardeur trop juste pour ce qu’il se passe, c’est excitant.
Touches-moi entièrement…
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Lien du postJeu 6 Aoû - 14:53
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Lien du postLun 10 Aoû - 0:05
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Lien du postLun 10 Aoû - 16:20
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Lien du postMar 18 Aoû - 0:15
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Lien du postMer 19 Aoû - 0:45
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