Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityQu'est ce que t'as toi? • Julianne
I LOVE HARVARD
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    Qu'est ce que t'as toi? • Julianne
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    Lien du postLun 4 Mai - 18:05:24
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    Bon, la fin des cours était enfin arrivé, je sors de l'amphi après tout mes étudiants. Je prend mon sac que je dépose sur mon épaule. Je traverse tous les couloirs de la fac de droit pour me diriger dans le bâtiment principale. Il fallait que j'aille à la bibliothèque rapidement. Pourquoi? Simplement pour crée les prochains cours de mes étudiants et leur trouve de nouveau cas pratique. J'ai encore la gueule pour être étudiant ou quoi? Dès lors que je franchis la porte, la nana de la bibliothèque me demande ma carte d'étudiant. Sérieusement? Je lui dis que j'étais le prof de droit enfin l'intervenant. Je lui montre la carte du corps enseignant puis elle me laisse passer. Je ne savais même plus qu'on vérifiait la présence des étudiants ici. Ca fait longtemps que j'ai pas mis les pieds ici. Quasiment plus de 3 ans mine de rien ! C'est pas rien. Bon j'avoue que j'avais une chemise blanche avec par dessus un polo rouge, un jean bleu et je suis vraiment assez simple. J'avais quelques heures de cours et je ne suis pas passer par mon bureau de la journée. J'y passerais après, je bosse tout le temps là bas en ce moment. De toute façon Shayleen est avec Aymalyne ou sa mère. Et vu les mots de Ayma qui raisonne encore dans ma tête "on est en break" ça m'a calmer. Je veux pas la saouler, je récupère Shayleen pour quelques heures ce week end, j'ai hâte. Enfin bon... Je pars au niveau du rayon droit, je récupère quelques magasine et revue de presse. Je sors de mon sac une feuille et un stylo, je note et je gribouille. LEs études de cas c'est le meilleur moment dans les études car ça les met vraiment en condition, je prend des cas assez compliqués, je dois bien l'avouer. Je passe ma main dans ma barbe alors que je commence à lire cet article assez long. Bosser ça me faisait du bien. Mon portable vibre, je le regarde ok c'était un client, parfait. Je répondrais plus tard. Je continue ma lecture, alors que quelqu'un vient se poser en face de moi. Je lève mon regard, oh putain il fallait que ça soit elle.. Je lève les yeux. Bon elle avait pas remarqué que j'étais là. J'ai pas eu de remarques ça change. Cette brune a une dent contre moi et j'ignore pourquoi. D'un côté elle doit suivre les moutons... La jeunesse et l'insouciance.


    @Julianne I. Muirhead
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    Lien du postMer 13 Mai - 0:09:24
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    ★ ─ Qu'est-ce que t'as toi ?
    w/ @Andrew T. Spector

    ★ ─ Je panique. Avançant d'un pas pressé en direction de la bibliothèque de l'université, je me fais arrêter dès que je passe la porte afin de montrer ma carte d'étudiante. « Sérieusement ? » Je souffle, puisque je me trouve dépiter, en raison de ma présence quasi-constance en ce lieu, ce qui fait que l'on me connaît et qu'on me voit passer chaque jour que Dieu fait, hors week-end bien évidemment. Poussant un soupir, j'extirpe ma carte de ma poche en jean avant d'offrir un mince sourire à la dite personne qui la contrôle, quand enfin, je peux errer dans les grandes allées, à la cherche des ouvrages dont j'ai besoin. Mes lèvres pincées, mon téléphone étant coupé puisque je me trouve dans un lieu où le silence doit obligatoirement régner en maître, j'avance à pas de chaton, mon sac positionné sur mon épaule. Mes prunelles se trouvant plissées puisque je dois lire de travers les titres des livres se trouvant sur les immenses étagères, je m'enfonce un peu plus dans le rayonnage où je me trouve quand je tombe sur ce qu'il me faut. « Parfait. » Je murmure pour moi-même, dans un fin sourire, m'emparant d'un premier ouvrage, puis d'un second, dans le but de ne pas me le faire chiper s'il advenait que je me relève afin d'aller le chercher. C'est peut-être égoïste de ma part de m'emparer de ses derniers à la fois, le fait est que je suis trop nerveuse et que je sais que je taperais du pied en pensant sans arrêt à ce livre si je ne l'avais pas pris, ce qui ferait que mon travail serait inexistant, puisque j'aurais la tête ailleurs. *Pardonnez-moi, autres étudiants de design et architecture d'intérieur.* Je me dis dans ma tête, alors que j'ouvre d'ores et déjà le premier volume se trouvant entre mes mains, avançant en faisant attention à ce qui se trouve devant moi, sans toutefois porter une attention aux personnes alentours. Après tout, nous sommes dans une bibliothèque et ce n'est pas un endroit où l'on se rend pour discuter. Ici, on travaille, on étudie et on se moque des amis qui peuvent être présent. De toute manière, je déteste réviser en groupe, j'ai toujours haï les travaux à plusieurs et pour cause : je ne suis bien qu'avec moi-même, mes propres idées. Partager des tâches, des points dans un devoir pour tout regrouper, j'exècre cela ! Il me faut toujours lire ce que l'autre a pu écrire et c'est une véritable perte de temps à mon sens. Heureusement pour moi, je n'ai pas à travailler avec qui que ce soit et alors que j'émerge à l'endroit où je préfère m'asseoir lorsque je viens ici, je ne remarque qu'à peine la présence d'une autre personne. C'est lorsque je dépose mes ouvrages sur la table face à la sienne et que je lève la chaise que je me rends compte de qui il s'agit et je suis soudainement prise par un « bug » mental. *Non ! Pas lui !* Je m'exclame dans mon esprit, puisqu'il s'agit de monsieur professeur de droit, à temps partiel ou quelque chose dans ce genre. Enfin, il s'agit surtout du professeur qui m'intimide, ou plutôt, qui m'intimidait, puisqu'il est assez idiot pour m'avoir mis sur le dos des mots prononcés à son encontre alors qu'il n'a jamais s'agit de moi. Devenant soudainement livide tandis que je le regarde toujours, je baisse finalement la tête, pour m'asseoir. C'est une fois installée et devant le livre que je parcours que je me rends compte dans quel état je me trouve par sa simple présence, puisque je me sens trembler comme une feuille. Garder une contenance devant cet homme me semble des plus difficiles et j'espère qu'il ne va pas s'en rendre compte, puisqu'il pourrait vouloir prendre l'ascendant sur moi, ce qui me déplairait fortement. Grimaçant à cette simple pensée, étant même prise par une sorte de frisson aux allures de « spasme », je me racle la gorge et m'avance sur mon siège, si bien que les pieds de ce dernier raclent le sol pour faire un brouhaha sans nom, qui me rend en une fraction de seconde aussi rouge qu'une tomate. « Faites qu'il ne me dévisage pas. Faites qu'il ne me dévisage pas. » Je murmure pour moi-même, n'osant pas relever la tête, puisque son regard glacial serait capable de me paralyser sur place, à l'image du reflet de celui du Basilic, dans la saga de Harry Potter.

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    Lien du postDim 24 Mai - 21:01:58
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    Je devais corriger des copies et préparer les cours de la prochaine fois, je n'étais pas non plus assez motivé mais je devais le faire. La bibliothèque était clairement l'endroit parfait pour cela, je regarde autour de moi, je prend les livres et les documents récents. Ma tête baissé, mes doigts sur mon front et mes yeux froncés en pleine lecture. Je me demande si les étudiants vont suivre ce que je vais leur montrer. Il faut des fois détourner la vérité pour la rendre vrai ou fausse. Il faut clairement jouer avec les mots, les retourner dans les sens inapproprié pour gagner son audimat et avec cette affaire que j'ai sous ls yeux ça peut être possible. Je surlonge les passages intéressant de mes notes par rapport à ce que je lis. D'un coup un bruit me fait sortir de mes pensées. Je sursaute. Oh putain. Heureusement que je ne suis pas cardiaque. Mon regard accusateur se lève d'un coup dans sa direction. Et oui ma petite brune... Je t'ai cramé et je sais que c'est toi. "Et beh.... On vous a jamais dit de ... Rester calme dans une bibliothèque?" Je l'a regarde directement dans les yeux, un regard droit. Non mais elle avait clairement réveillé ou plus ou moins déconcentrer tout le monde. Où simplement juste moi. Je ne sais pas mais bon. Elle était bizarre comme nana, après je ne lui avais jamais parler, mais les rumeurs de couloirs par rapport à ce qu'elle a pu émettre à mon regard, ne m'ont pas du tout plu. Et je suis du genre à partir au quart de tour surtout en ce moment. Je suis comme ça. Je n'ai plus le temps pour ses conneries d'enfantillage de gamins d'université. C'était loin derrière moi et je suis assez content. Enfin bon, j'adore jouer avec cette femme, pourquoi? Parce qu'elle perd ses moyens, son regard ne l'a trahis pas même si ses actions sont tout autre chose. Elle ne fait pas le poids c'est ainsi et c'est dommage. Ouais je me prend pas pour de la merde, je sais, mais je suis comme ça, c'est l'Eliot en moi et le professeur en moi. Je reste droit pour préserver cette image que j'ai et que je garde. "Arrête de stresser, je ne vais pas vous manger." Je lève les yeux, alors que je me replonge dans ma lecture. Bon elle a décide de ne pas répondre. Sa langue surement dans sa poche.. Elle perd ses moyens. J'aime.

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    Lien du postDim 31 Mai - 23:35:23
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    ★ ─ Qu'est-ce que t'as toi ?
    w/ @Andrew T. Spector

    ★ ─ Le feu a gagné si aisément mon visage que j’ai la sensation d’avoir de la fièvre. *Pourquoi n’ai-je pas levé ma chaise afin qu’elle ne racle pas le sol ?* Je m’interroge, bien que j’en connaisse la raison. Il s’agit de la présence de ce professeur, qui m’a fait oublier de la lever, puisqu’il me perturbe tant que j’en perds littéralement tous mes moyens. Murmurant tout bas, en espérant qu’il ne m’ait entendu, je sais que c’est peine perdue lorsqu’il s’adresse à moi et que je sens son regard accusateur posé sur ma frêle silhouette. Lorsque ses mots percent mon esprit, que je les comprends, mon regard croise le sien et je mords férocement ma lèvre inférieure. À cet instant, je suis à l’image d’un lapin paralysé à cause des phares allumés par un véhicule et je suis incapable d’aligner le moindre mot. Je ne parviens même plus à bouger, je cesse même de respirer durant quelques courtes secondes. Mes paupières papillonnent à nouveau, elles battent, lorsque je recouvre mon souffle et mes prunelles s’emplissent soudainement de larmes, que je sèche dans deux revers de mains. Ne parvenant toujours pas à souffler quoi que ce soit, bien que j’entrouvre la bouche, que je m’y essaye, je préfère plonger mon regard sur mes mains, puis sur ce qui se trouve sur la table. *Calme-toi, Julia. Il sait qu’il a l’ascendant sur toi, il ne le sait que trop bien.* Fermant les yeux à cette pensée, il confirme celle-ci, par ses termes employés, puisqu’il sait dans quel état je me trouve face à lui, face à son regard, puis il use d’une « plaisanterie » en arguant qu’il ne va pas me manger. *Réponds Julia, réponds quelque chose !* Je m’intime, avant de prendre une profonde inspiration dans le but de trouver du courage, je ne sais où. « Pardonnez-moi, professeur. Je suis… Je ne suis pas aussi bruyante de coutume. » Je me racle la gorge, postant une main sur cette dernière après avoir balbutié ces mots. « J’espère bien que vous ne mangez pas les étudiants. » J’ajoute, plus bas, ne sachant s’il m’a entendu, puisque ses mots-ci, je les ai prononcé sans le vouloir, sans y réfléchir, et cela, me fait rougir à nouveau. *Les professeurs cannibales, ça n’existe pas, Julia !* Je me martèle dans mon esprit, avant d’ajouter que je n’ai pas avoir peur de cet homme, puisqu’après tout, si tout à mal débuter entre nous, c’est purement et uniquement de sa faute, étant donné qu’il a cru que j’avais parlé de lui alors qu’il n’en est rien, qu’il n’a pas s’agit de moi. « Pour votre gouverne, ce jour-là, ce n’était pas moi. Vous vous en êtes pris à la mauvaise personne. » Je prononce, sur un ton presque assuré, ce qui est plus que surprenant. Où ai-je trouvé le courage de m’adresser ainsi à lui ? Je n’en ai strictement aucune idée, le fait est que j’espère garder ce dit courage s’il vient à rétorquer, ce qui va sans nul doute être le cas, puisque cet homme ne semble pas de nature à ne rien répondre lorsque l’on s’adresse à lui.

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    Lien du postLun 1 Juin - 16:35:26
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    Je pense que oui je ne dois pas être le plus apprécié de l'université, bien sur. Je suis un ancien élève et je suis maintenant prof, le tout assez rapidement mais j'ai sauté sur l'occasion on va dire, j'étais assistant l'année dernière et supléant. J'ai fais mes preuves et ça me dérange pas, je bosse énormément et j'en sors assez bien je trouve enfin... Clairement je n'avais pas de soucis. Quand il fallait que je sois avec ma famille, c'était aussi le moment où je coupais tout malgré qu eue bossais toujours assez tard sur mon portable avec les mails etc. Je suis toujours à l'écoute de mes clients ou mes étudiants quand les partiels arrivent. D'ailleurs ils n'étaient pas si loin que ça quand on y pense. Il va falloir que j'y réfléchisse avec mes collègues. Bref, mon regard se repose sur la jeune femme devant moi. Je l'écoute et je lève les yeux à sa réponse, je me remet dans ma lecture et dans mon écriture des idées.. Je fronce le regard en lisant ce que je vois, ça sera trop dure pour eux. Mince. Pour les dernières années par contre.. Ca sera bon. D'un coup je sors de ma lecture quand la jeune brune en face de moi commence à nouveau à parler. Mon regard se pose dans le sien. Je me remet droit. "Ah et c'était qui? Bizarrement.. Ca donnait vraiment l'impression que ça venait de vous." Je l'a regarde en croisant les bras, je l'écoute maintenant, allez y je suis là pour ça. C'est une endroit calme oui mais on chuchote. Et on est à la même table on a pas besoin de pousser la voix. Je peux comprendre qu'on parle sur moi, ma manière d'enseigner ainsi que sur ma façon d'être en couple. Ca fera toujours parler, mon couple, mes ruptures, les femmes avec qui je trainer. Bien sur je suis pas à l'abri j'aimerais. Mais non. "Vous avez donc pas.. Surenchi?" Je l'a regarde toujours dans les yeux, je veux l'entendre avec ses propres mots. Elle savait que si je voulais porter plainte à la doyenne je le ferais.

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    Lien du postVen 5 Juin - 23:37:34
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    ★ ─ Qu'est-ce que t'as toi ?
    w/ @Andrew T. Spector

    ★ ─ Me trouvant face au professeur Spector ou maître Spector, je me pince les lèvres après avoir trouvé mon courage à deux mains pour enfin mettre les choses au clair avec ce dernier. De quoi est-ce que je parle ? De notre relation, si je puis dire, de comment cette dernière à débuter, puisqu’il s’agit d’un quiproquo, qui n’a fait qu’envenimer la situation avec nos différentes retrouvailles et le temps. Aujourd’hui, ce que je désire est de tout mettre à plat et alors que je suis lancée, j’ose difficilement relever mon regard afin d’affronter celui de cet homme, on ne peut plus déstabilisant, de part ses prunelles d’un bleu profond, mais aussi de part sa stature, sa profession, l’homme qu’il est, tout bonnement. Positionnant mes mains sous la table afin de les joindre et ainsi tortiller mes doigts sans qu’il ne s’en aperçoive, pour qu’ainsi il ne se dise pas que je suis mal à l’aise et peu sûre de moi - bien que cela soit éloquent, puisque je ne l’ai jamais été - je me racle la gorge à son interrogation, tandis que je remarque qu’il change de posture et croise ses bras. *Il se ferme.* Je me dis, puisque prendre cette position le signifie. *Je suis mal barrée.* J’ajoute dans mon esprit, avant de prendre une petite inspiration, pour expirer et prendre la parole. « Je vous parle de notre toute première rencontre, dans le couloir, professeur. » Je tiens à ce qu’il sache de quel moment je parle. « J’étais à cet endroit, mais je ne vous connaissais pas, je ne savais que votre profession et jamais, ô grand jamais, je ne me serais permise de tels mots à votre propos. Je ne suis pas de ces étudiantes qui parlent dans le dos des professeurs, ni des autres, je ne suis pas ainsi. » Non, je n’ai jamais été de nature mauvaise envers qui que ce soit. Je ne juge pas autrui par son passé, je ne juge tout simplement pas, puisqu’on ne sait pas l’état d’esprit dans lequel la personne se trouve lorsqu’on lui parle, on ne sait pas ce qui a pu lui arriver, trop de facteurs entrent en compte. « C’était une autre étudiante, que je ne connais même pas. » Je souffle, baissant mon regard sur mes mains. Je suis soudainement peinée, puisque j’ai la réelle sensation de revivre cet instant, comme si tout se déroulait à nouveau sur mes prunelles de couleur noisette. « J’étais dans votre dos, certes. Mais je n’ai pas ouvert la bouche. Vous avez pensé qu’il s’agissait de moi et j’ai été incapable de prononcer le moindre son et c’est ainsi que tout à mal débuter entre nous. » Je termine, pour ravaler difficilement ma salive à sa seconde interrogation. « Concernant ce que je vous ai dit, par la suite… » Je me mords la lèvre, des larmes émergeant dans mes prunelles. « J’étais en colère contre vous. Je l’admets. À cause de nos précédentes altercations et… On m’a parlé de vous. J’ai bêtement répété ce qu’on m’a dit sans songer aux conséquences, sans y réfléchir et jamais je n’aurais dû vous parler ainsi. Je tiens à m’excuser, par ailleurs… » Ces derniers mots, je les souffle tout en baissant la tête, pensant sincèrement mes dires, bien que j’imagine qu’il ne me croira pas, puisqu’il ne semble pas enclin à m’apprécier, monsieur Spector. « Je voulais vous signifiez que je n’ai rien contre vous. Cela a mal débuté, pour de mauvaises raisons et je souhaitais seulement vous en faire part. » Mon cœur bat à présent à tout rompre dans ma poitrine. « C’est tout. » Je termine, osant jeter un coup d’œil à l’homme se trouvant face à moi, pour retrouver ce qui se trouve sur mes yeux, sur le bureau devant lequel je me suis assise.

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    Lien du postSam 6 Juin - 20:30:49
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    Je l'écoute en fronçant le regard, qu'est ce qu'elle me dit? Elle se met à prendre une grande respiration pour que cela soit différent. Mais je vois qu'elle n'était pas rassurer au fait de me confronter. Je fronce le regard en croisant les bras tout en l'écoutant oui franchement j'ai envie de savoir pourquoi elle parle de moi comme ça, et pourquoi elle m juge en groupe avec les gens autour d'elle. J'ai envie de savoir simplement. C'est normal non? Je fronce elle regard. Ce n'est donc pas elle? Vraiment? Donc c'est un effet de masse, mais elle s'est retrouvé piéger dans tout cela. Sans me parler, sans mettre les choses au clair. Donc on serait rester comme ça en "froid" parce qu'elle ne voulait pas ouvrir sa bouche pour parler? Surement... "Personne ne me connait, tout le monde me juge par rapport à Veritas ou même aux bruits de couloir. Soit. Il n'y a pas de soucis, oui c'est ainsi, j'ai des rumeurs sur ma gueule; j'ai un passif, je vis avec. Mais bon.." Je lève les yeux, ça me gonfle qu'on me juge comme ça mais j'ai appris à vivre avec, j'ai appris à laisser derrière moi les paroles des autres. Ils ne me connaissaient pas, ils entendent juste que je suis encore séparer de Aymalyne ou que j'ai encore merdé, ou alors que j'ai été infidèle parce que Veritas a penser que ma cousine était une meuf inconnue.. Enfin bon je l'a regarde en levant les yeux. "Très bien... Je note que c'est pas vous. Mais bon la prochaine fois au lieu de ne pas parler, dites le directement "monsieur j'ai rien dis". soyez clair." Je l'a regarde, elle était timide et ça se voit, par rapport à son timbre de voix, par rapport à comment elle agit quand elle se met à parler, ses yeux, le fait qu'elle avait un body language différent. Je suis professeur, je remarque cela, et surtout je suis avocat. Ca devrait même être un cours pour différencier les différents stades émotionnel du client lors d'une audience. C'est comme ça qu'on vise les bonnes questions. "Et va falloir bosser cette timidité et cette assiduité à discuter car ça va pas du tout... Je ne sais pas quelles sont vos études mais faites attention." Je souris, ouais je suis pas non plus méchant, mais je suis là pour des conseils. Je suis là pour en discuter et peut-être l'aider à les surmonter. On ne se connait pas, c'est parti très mal, on va pas se mentir... Mais doucement on y arrivera à se parler normalement et elle deviendra peut-être une femme puissante. Ou alors c'est moi qui l'intimide.. C'est à voir. Je les suis dans sa tête. Mais j'étudie les signes.

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    Lien du postJeu 11 Juin - 13:48:27
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    Qu'est-ce que t'as, toi ?
    w/ @Andrew T. Spector

    Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, si bien que je commence à avoir la nausée. Le fait est qu’il est tant de mettre les choses à plat et je m’y essaye, avec ma timidité maladive, ma voix peu assurée, ainsi que mes agitations, puisque oui, je tortille mes doigts sous la table et je m’agite sur mon assise, bien que je dise la vérité. Je souhaite depuis un certain temps à mettre les choses au clair avec le professeur ou plutôt maître Spector, mais jusqu’à présent, j’ai manqué de force ainsi que de courage et je me lance dans cette immense bibliothèque, tandis que personne d’autre ne peut nous entendre, étant donné que nous nous retrouvons dans un coin peu fréquenté. J’ose à peine croiser son regard, je balbutie, je déglutis de temps à autre mes mots, lorsque j’attends qu’il me réponde, sa façon de se tenir me gardant toujours dans le doute, puisque j’ai peur que cela envenime davantage notre relation, étant donné qu’elle n’est pas au beau fixe, qu’elle ne la jamais été, pour être tout à fait franche. Lorsqu’il prend la parole, j’ose relever mon visage et je me mordille la lèvre inférieure, tout en décelant sa peine, sa contrariété quant à Veritas, dont je n’ai jamais fait l’objet me semble-t-il, ce qui ne me dérange pas, bien au contraire ! Le fait est que le voir ainsi, remarquer qu’il lève les yeux au ciel, me fend le cœur, puisqu’il souffre mine de rien sur ce que l’on peut dire de lui et à juste titre, puisqu’il semblerait que l’on s’acharne sur sa personne, alors qu’il n’a strictement rien fait pour le mérité, à mon simple avis. « Je... Je suis désolée, pour ses bruits de couloirs. » Je réponds, faisant une courte pause. « Si cela peut vous rassurez, beaucoup d’étudiants parlent sur le dos des professeurs, pas seulement sur le vôtre. » Je continue, dans un rictus de contrariété, puisque je n’aime pas cela personnellement, je trouve sot que l’on parle des autres, sans savoir, tout en jugeant qui plus est. « Veritas ne devrait pas vous fustigiez ainsi, aussi souvent. Puis ses rumeurs, vous ne les méritez pas. Il y a des rumeurs sur tout le monde, mais il semblerait qu’il y en ait trop sur vous. » Soudain, je m’interroge et je me demande si cela ne vient pas du fait qu’il ait été étudiant ici, à Harvard. Ne pipant mot à ce sujet, bien que cela m’intrigue, puisque je ne désire pas prononcer une potentielle ânerie, je suis soudainement soulagée lorsqu’il accepte de me croire, si bien que mes épaules s’affaissent. « Merci. » Je souffle, pour me mettre à rougir, piquant carrément un fard en reprenant mon tortillement de doigts. « Je… Je sais. J’étais incapable de parler. J’ai essayé, j’ai ouvert la bouche, mais… » Mais j’ai été incapable de prononcer le moindre mot, cela va avec mon caractère, le fait que je sois introvertie puis que j’ose à peine répondre à ceux qui m’intimident, comme lui, cet éminent avocat, dont la réputation au niveau des affaires n’est pas à discuter, puisqu’il est l’un des meilleurs, avec bien évidemment mon cher et tendre cousin, avocat lui aussi. « Je vous demande pardon de ne pas avoir été… Claire. » Je prononce, pour lever les yeux lorsqu’il reprend, m’avouant que je vais devoir travailler ma timidité ainsi que mon assurance. Peinant à avaler ma salive, j’acquiesce dans deux mouvements de tête à ses dires, puisqu’il a évidemment raison. « Je… Vous êtes dans le vrai. Je… Je suis assez introvertie et lorsque je suis impressionnée, ou encore lorsque je suis intimidée, je suis incapable d’aligner deux mots. » J’admets, m’empourprant une nouvelle fois, pour me redresser, me positionnant afin d’être droite comme un « i » et reprendre : « Je poursuis des études afin de devenir architecte d’intérieur. Je suis les traces de mon père qui est reconnu dans ce métier, mondialement par ailleurs. » J’esquisse un sourire en songeant à ce dernier, puisque je sais dessiner grâce à lui, je tiens de lui, simplement. « Je m’ouvre davantage lorsque je… Disons que… Comme c’est mal partie entre nous, à cause d’un quiproquo et comme vous… » Je me mordille la lèvre, pour la énième fois. « Comme vous êtes intimidant, je… Je n’ai pas su… Me défendre. » Je termine, m’essayant à relever mes prunelles noisette afin de croiser les siennes.


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    Lien du postDim 14 Juin - 13:44:26
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    Il fallait bien qu'on perce ce problème, il fallait déjà que je comprenne ce qu'elle avait sur moi, ce que 'j'avais pu faire pour qu'elle puisse penser des choses comme ça. Bien sur que je suis au courant que les étudiants parlent sur les professeurs, c'est normal, je suis aussi passé par là et maintenant malgré mon âge je suis prof. Oui j'ai 30 ans et oui 1 an après avoir quitter Harvard, on m'a demandé d'enseigner. Car j'étais un bon élément à l'époque. Donc il fallait que je partage mon savoir, et j'adore le faire. Ca faisait 2 ans que je le fais et c'est génial. Je me sens dans mon élément, j'ai de plus en plus de contrat, de boulot à mon taf mais je garde les pieds sur terre en étant professeur. Bien sur j'ai un équilibre à trouver avec ma famille et c'est pas toujours facile mais elle passera en priorité. Ma fille toujours. J'aurais toujours du temps pour elle. "Je sais pas, il y a des choses que les étudiants oublient.. Avant d'être prof, ou adulte, ba on était aussi des étudiants et toutes ces conneries on les a faite. " Je souris, des fois on oublie ce détail. C'est triste mais c'est vrai, nos parents ont crée les conneries qu'on fait et on continue à les faire. Donc c'est un cycle de vie. On grandit à un moment donné, et après c'est derrière nous mais on voit avec un autre regard ce que les gens peuvent faire. "On cherche juste à me détruire mais ils n'y arrivent pas. Je ne le montrerai pas de toute façon. Veritas c'est un tissus de mensonge pour essayer de prouver que je suis toujours l'étudiant que j'étais il y a 4 ans. Mais bon confondre une fille lambda et ma cousine. Faut le faire." Je secoue la tête en levant les yeux. C'était la dernière rumeur qu'il y avait eu sur moi. Le Spring Break. Heureusement que ma copine, enfin mon ex maintenant a été indulgente et qu'elle a confiance en moi. Elle ne fait pas attention à Veritas, il ne le faut pas après tout. JE l'a regarde, il va falloir que je bosse avec elle sur son essence car là c'est pas possible.. Surtout si elle veut être décoratrice d'intérieur c'est pas gagner si elle n'a pas une grande gueule... C'est une femme dans un putain de métier d'homme, si elle se tasse comme cela, ça ne va jamais fonctionner. "Du coup quand vous êtes face à un vrai client vous parlez normalement? Enfin pas de manière saccadée, vous n'avez pas ces genres de tic à vous tenir les mains ou autre?" Je l'a regarde, je voulais savoir, car vu comme ça, on dirait qu'elle n'est pas à l'aise du tout. Après ok je l'intimide, c'est vrai, c'est possible... Je vais pas le nier, des fois quand je suis dans mon costume, debout, et en cours ou dans les couloirs dans mes pensées, on peut penser que je suis assez froid. "J'aime être intimidant ça fait partit de ma personnalité et surtout de mon métier." Je souris, oui j'aime voir un peu de contrôle autour de moi, c'est comme ça et quand je le perd, je sais ce qui peut arriver. Je perd tout et je contrôle plus rien, et tout me dépasse. Il faut du temps pour me retrouver après par la suite et oui je m'en ferme dans mon boulot. "Vous avez donc besoin d'aide? Pour mieux vous exprimer?" Je me redresse en la regardant posant mes mains sur les tables croisant mes doigts. Ouais là je vais prendre un plaisir..

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    Lien du postLun 15 Juin - 1:51:20
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    Qu'est-ce que t'as, toi ?
    w/ @Andrew T. Spector

    Je me sens soulagé, mais toujours mal à l’aise, devant cet homme qui ne cesse malgré tout de m’impressionner. Il faut dire qu’il est avocat, qu’il est un professeur devant qui on ouvre le passage dans les couloirs, à l’image de Moïse alors, je m’exprime avec maladresse, tout en triturant mes doigts, baissant sans cesse le regard ou encore mon visage. J’ose à peine le regarder, j’ose à peine prononcer certains mots, parce qu’ils ne passent pas la barrière de mes lèvres et je me rends ainsi compte qu’il va continuer à savoir qu’il a l’ascendant sur moi. D’autant que je le lui ai avoué, qu’il m’intimide. « C’est vrai que l’on imagine mal que nos professeurs ont été à notre place. Comme pour nos parents. On oublie qu’ils ont été jeunes, qu’ils ont eu une vie avant de se rencontrer ou encore avant nous. » J’admets dans un souffle, esquissant un léger sourire, puisque je songe aux miens, que j’aime, que j’ai retrouvé, après une difficile épreuve qui m’a rendu excessivement malade. À ce mot pensé, un rictus déforme une seconde mon visage quand je décide de fixer de nouveau mes mains, gigotant même sur place. Lorsque maître Spector use du mot « détruire », je redresse mon visage et je scrute le sien. Cela me peine que des personnes malveillantes soient ainsi après lui et je voudrais le lui souffler, seulement, j’ai peur qu’il prenne cela pour de la pitié, alors qu’il ne s’agit ici que d’empathie, ni plus ni moins. Je suis ainsi, hypersensible, j’ai un grand cœur et la souffrance des autres engendre la mienne, toujours. « Je ne connais pas bien ce système : Veritas. » Je souffle, pour reprendre : « Je crois qu’il vaut mieux ne pas y prêter une grande attention. C’est mieux, puisque... Blessant. » Je continue, avant de conclure : « C’est stupide, en tout cas, de faire naître ce genre de rumeur alors qu’il s’agissait de votre cousine. Ceux qui écrivent ce tissu de mensonges n’ont vraiment rien d’autres à faire. Rien de croustillant à se mettre sous la dent, pour inventer de pareils mensonges. » Je termine et conclus à ce sujet, pour pousser un léger soupir et fixer une énième fois mes mains. « Pardon ? » Je souffle à ses dires, mon regard se plantant dans le sien. « Je… Je suis davantage à mon aise. Disons que je me trouve… À ma place. Enfin, à peu près. J’ai toujours adoré ça, dessiner des meubles, ce genre de choses. » Je hausse les épaules. « Pour être tout à fait franche, je joins mes mains, mais je ne les triture pas. » Il est vrai que je me sens comme un poisson dans l’eau lorsque je suis dans ce cadre si, puis, j’ai appris avec mon père, me rendant à son cabinet, assistant même à des rendez-vous, lorsqu’il fallait faire des stages, ce qui m’a beaucoup aidé. « Il est vrai que pour votre travail, il faut être intimidant. » Je réponds, ajoutant dans un demi-sourire : « Mon cousin est avocat et j’admets qu’il est impressionnant dans ses costumes. Intimidant, lui aussi. » Je prononce, dans un léger mouvement de tête positif, comme pour affirmer davantage mes propos, avant de sentir mon sang affluer à toute vitesse au niveau de mon visage, de mes joues. « Je… Heu… » Ai-je besoin d’aide pour mieux m’exprimer ? Je sais user de ma langue natale évidemment, mais il est vrai que je suis aisément impressionnable et que je balbutie rapidement, devant une personne qui justement, me fait cet effet. « Je… Oui. J’ai besoin d’aide face à des personnes comme… » Je me mordille ma lippe inférieure, je la malmène. « Face à des personnes comme vous. Intimidantes, je veux dire. » Je termine, notant sa façon d’être positionné, son assurance que je n’ai pas, assurément. « Vous… Vous vous sentez toujours à l’aise où vous savez cacher un possible malaise ? » J’ose me lancer, puisque je suis à l’image d'un livre ouvert, ayant un visage expressif, ainsi qu’un regard qui l’est tout autant. « Je peine à cacher ce que je ressens. » Je l’admets facilement, puis de toute manière, cela se voit.


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