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I LOVE HARVARD
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    cela fait bien trop longtemps (w.rv)
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    Lien du postMar 30 Juin - 17:49
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    @River Birks
    Alors que la grande majorité des étudiants et quelques habitants de Boston sont partis pour aller fêter Summer Camp, toi, tu restes sagement à Boston. Tu n’avais pas envie de te mêler à la foule de l’été. Ici, on va te lâcher un peu la grappe, et tu pourras continuer tes projets sans être distraire à tout instant. Tu as plusieurs idées de maquillages pour les vacances, et comptes bien profiter de ce calme absolu pour tourner de nombreuses vidéos. Mais avant de tourner quoique ce soit, tu démarres la journée par une petite course. Il n’y a rien de tel pour se vider l’esprit et se sentir léger. En l’absence de tes cours, c’est une habitude que tu as prise. Ton rituel du matin. Sans savoir véritablement où tu vas, tu cours jusqu’à ce que tes jambes ne te portent plus. Tu viens alors à te poser sur une terrasse d’une restauration et prendre ton petit premier repas de la journée, avant de retourner chez toi. Mais cet instant où tu récompenses ton estomac est encore loin. Cela doit faire une vingtaine de minutes que tu coures, et tes jambes sont loin de vouloir rendre l’âme. Elles te portent, permettent à tes pieds d’aller plus vite encore. Sur un air de musique au rythme rapide, tu cours sans savoir où tu vas réellement. Tu t’en moques, tu avances la tête haute, le souffle bien calé sur tes pas. Ta concentration s’altère entre ta respiration et la musique. Ça t’aide à aller plus loin chaque jour. Et peut-être qu’un moment, tu pourras faire un marathon. Tu en es encore loin, très loin, mais l’idée germe. Ça sera sans prise de tête, et si tu n’attends pas cet objectif, tant pis. Ce n’est qu’une idée. Tandis que tu avances, tu remarques que malgré toi, tu suis quelqu’un depuis plusieurs minutes maintenant. Tu commences alors à la dévisager, scrutant son dos dans le moindre détail. Puis portes attention à son visage lorsque celui-ci se tourne pour regarder de chaque côté lorsqu’il traverse la route. Tu le reconnais enfin. River. Des années que vous ne vous parlez plus. Pourquoi ? Tu l’ignores. Il n’a jamais donné de réponse concrète. Toi, tu penses que c’est dû à ce qu’il a vécu. Ce drame dont il a été exclu. Tu sais que ce genre d’événement peut marquer. Tu continues à le suivre sans vraiment le vouloir. Tu te perds dans tes pensées. Vos souvenirs passés. Le temps s’écoule, et il s’arrête finalement. Machinalement, tu t’arrêtes à sa hauteur. « Salut. »
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    Lien du postMer 1 Juil - 15:28
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    cela fait bien trop longtemps

    @Danae Rothschild & river birks

    Je n’y arrive pas, cet été encore. Encore torturé par mes démons, encore un peu trop bouffé par ces regards qui crient ma culpabilité, je n’y arrive pas, cet été encore. Les étudiants profitent, quant à eux, de ces rayons de soleil, ils s’envolent où le Summer Camp offrent les mille et unes merveilles, tandis que mes pieds foulent encore le sol bostonien. Cet été encore, mon souffle s’est coupé, épris d’un élan de peur. Les autres années, même routine : élan d’espoir, démons qui rient, souvenir qui me happent, inutile d’y croire. Enfermé dans sa propre routine, le petit garçon écrasé dans son envol se perd sous le fil de la peinture, couleurs mélancoliques qui rappellent son âme arrachée.
    Alors cet été encore, ma solitude me sert de compagnie. Plutôt monotone la demoiselle, je dois bien l’avouer, mais nous nous harmonisons si bien. Pinceau derrière l’oreille, j’observe la muse que je peins, son visage criant la peine qui me caresse la joue du bout de ses doigts. Cet été encore, je me nourris de mes songes, de mes pauvres cauchemars qui se lassent de me torturer de la sorte.

    Besoin d’évasion, besoin d’oublier. Un réel rituel, une routine qui me colle à l’épiderme. Mes pas rythmés par une musique qui crie de suivre le même chemin depuis des années, m’amène à la même destination. Comme il est curieux que le corps s’abandonne à la routine monotone, comme il est curieux de pouvoir s’évader sans ordonner à son corps de suivre un tout autre chemin. Non, ces pas sont libres, il courent jusqu’à fuir leur ombre, jusqu’à fuir ce garçon au souffle rapide.
    Limites repoussées jusqu’à l’impossible, pieds qui frappent le sol sans arrêt, souffle qui s'accélère, pouls qui se bouscule contre la peau, iris qui s'éteignent face à cette énergie qui s’évapore, peu à peu, celle que je tue à petit feu.
    Corps qui s’abandonne à la faiblesse, après avoir évité les regards qui me crient ma culpabilité, là où il n’y a personne, je m’arrête, posant mes mains sur mes hanches. Douloureuse poitrine, comme il est compliqué de savoir respirer lorsque l’on te pousse à bout.

    Un frisson me parcoure, une voix s’élève et mon corps s’immobilise. Espoir, pitié accroche toi à moi, que cette voix n’essaie de pas de m’interpeller, qu’elle ne soit que le fruit d’un imaginaire délirant. L’impossible est pourtant possible, il suffit de compter six choses impossibles au petit déjeuner, il suffit d’avoir un peu de curiosité. River, pauvre garçon battu par ses propres terreurs, tourne donc ton regard.
    Mes iris se posent, alors que mon corps fait un peu de recul, s’éloignant de cette jeune femme. De longues minutes s’écoulent, se perdent dans le temps, alors que mon regard se méfie, jusqu’à ce que mes souvenirs m’accordent un peu de répit. Retirer un écouteur, haussement d’un sourcil.

    -   Danae ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Dis-je, surpris de voir que le monde soit si petit.
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    Lien du postLun 6 Juil - 16:35
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    @River Birks
    Voilà bien longtemps que vous ne vous êtes pas vu, pas donné de nouvelles. Tu as quelque peu abandonné à la longue. Il ne servait à rien d’insister. Il semblait vouloir prendre des distances avec toi et tout ce qui pouvait le raccrocher à ce monde. Ne plus avoir d’attache. Pas une seule seconde, tu t’es remise en question. Tu es persuadée d’être responsable de rien. Une autre raison a fait qu’il n’a plus voulu que tu fasses parti de sa vie. On grandit tous, prenant parfois des chemins différents. Avec River, ça a été le cas. Ça t’embête de devoir tracer un trait sur un ami si cher à tes yeux. Tu l’appréciais énormément. Mais tu n’es pas seule à pouvoir prendre des décisions. Et tu lui devais de respecter son choix. A moins que plus tu insistais, plus il s’enfuyait. Tu ne t’en souviens pas vraiment. Ça remonte désormais. Pourtant, aujourd’hui, tu sembles, malgré toi, avoir oublié de le laisser faire sa vie. Tu l’as suivi sans savoir où vous alliez. Puis tu t’es arrêtée à sa hauteur. Tu lui as lancé une salutation assez brève, sans savoir s’il allait prendre la fuite ou l’accepter. Au moins, les choses seront claires. Tu sauras à quoi t’attendre avec lui. Pas de faux-semblant.

    Surpris. Perturbé même. Il ne s’attendait pas à ce que vous vous croisiez, que tu viennes le saluer. C’est comme-ci rien n’avait jamais existé entre vous. Comme si votre amitié n’avait été que la création de ta propre imagination. Pourtant, tu en es persuadée, elle était réelle, avait de la valeur. River, tu le connais depuis si longtemps. Il est loin d’être un inconnu. Et malgré ton amnésie, lui, il fait toujours parti de tes souvenirs. Il semble être pris d’envie de vouloir courir loin, s’enfuir pour que jamais tu ne le rattrapes, tandis qu’il reprend son souffle. Il est si différent. La vie semble l’avoir abîmé plus que tu ne le pensais. Son regard est éteint, méfiant. Pourquoi se méfier de toi ? Que pourrais-tu lui faire de mal ? Le battre à une course ? Voilà, tout ce que tu pourrais faire.

    Et alors qu’il te demande ce que tu peux bien faire ici, tu fronces les sourcils. Pourquoi est-il si surpris de te croiser ? Boston n’est pas une si grande ville après tout. Tu baisses finalement le son de ta musique. « Hm je courais, et je t’ai croisé. Je crois que je t’ai suivi sans m’en rendre compte. » Tu ne lui mens pas. Pourquoi le ferais-tu ? Tu n’as rien à te reprocher après tout. Ce n’était pas volontaire. Tu le regardais, et repensais à votre passé commun. Ça arrive. « Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu. Comment tu vas ? »
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    Lien du postLun 6 Juil - 17:09
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    cela fait bien trop longtemps

    @Danae Rothschild & river birks

    Faible pensée impure, celle qui me torture l’esprit avec minutie. Corps immobile, respiration saccadée qui me noue la gorge, iris craintives, pas qui tentent de s’éloigner, cloués au sol foulé. Nul mensonge, la mémoire n’oublie guère, mais comme j’aimerai fuir, comme j’aimerai courir à en perdre conscience, à ne penser qu’à ma folie. Ces iris m’observent, me détaillent, percent mes peurs, livre ouvert à la mauvaise page. Que l’on referme le journal de mes pires hantises, que cette main m’offre le droit à porter ce masque du mensonge, que le garçon portant le nom d’une rivière apaisante offre son plus beau, et son plus faux, sourire. Que les ténèbres moqueurs se cache dans mon ombre, là où mes démons m’abîment, et qu’on laisse l’image de la plénitude remplacer la méfiance de mes iris vident d’éclat.

    Rien n’est une invention, nous avions été quelque chose autrefois. Des amis, de ceux qui aiment se sourire, de ceux qui discutent jusqu’à pas d’heure, s’étonnant que le temps s’écoule si rapidement. Nous ne sommes qu’un oubli dans la tragédie, désormais, acteur principal d’une amitié étouffée par les craintes de n’être qu’un meurtrier. Ai-je tué ce grain de folie que nous partagions, pauvre jeunes de dix-sept ans dans une comédie loin de provoquer les rires fous ? Nous n’avions que dix-sept ans, nous sommes fous quand nous avons dix-sept ans, mais la tragédie engouffre l’ombre, elle s’enlace à nos espoirs, et efface les éclats de rire.

    Un pas, deux pas, ce corps trop près de moi me terrifie, ces iris qui se déposent dans les miennes ne me plaisent guère. Il suffit d’un pas, mon regard ne serait plus ainsi capturé, inutile de combattre les murmures : River, tu es un meurtrier, clame donc ton innocence, mais cette fille percevra ta culpabilité, se moquera de la rivière contée comme merveille, elle ne verra que le nectar rouge qui s’étend sous tes pas.
    Les murmures me terrifient, je ferme un instant les yeux, incapable d’écouter le moindre son glissant entre ses lèvres.

    -   Il ne fallait pas me suivre, dis-je dans un murmure tandis que je me bats contre moi-même.

    Mon corps s’abandonne sur un banc, là où le bois est froid, là où je laisse ma souffrance reprendre l’énergie qu’elle désire pour torturer mon esprit. Nul besoin d’oublier notre amitié, mais s’être éloigné ainsi n’avait rien d’une erreur : s’oublier pour ne plus être une bombe à retardement pour les autres.
    Ma main glisse dans mes cheveux, mes iris contemplent les tremblements de mes jambes, et je n’ose guère exprimer mes peurs, la foule commence à s’éveiller, nul part où s’oublier, nul part où cacher ce pauvre garçon brisé.

    -   Il faut que tu t’en ailles, Danae, laisse-moi, tu ne dois pas venir dans ma vie, je sais que nous étions proches mais je suis toxique, dis-je, mes mains cachant mon visage pour ne pas affronter les gens qui s’amasse autour de nous, le temps s’écoulant si vite.
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    Lien du postMar 7 Juil - 11:13
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    @River Birks
    Au fil des années et des expériences que nous rencontrons, nous évoluons tous de manière différente. Certains s’améliorent, devenant une meilleure version d’eux même. D’autres se détériorent, oubliant parfois ce qu’ils avaient pu être par le passé. Ton cas de figure semble s’être amélioré, même si tu es loin d’être ce petit ange très recommandable. Tu prends davantage les choses comme elles viennent, ne te souciant pas de demain. Vivre l’instant présent, voilà ce que tu scandes. À l’inverse, River semble vouloir s’enfermer sur lui-même, oublier ce monde qui vibre tout autour de lui. Sombrer dans l’ombre, et ne plus exister. Ça t’attriste profondément de le voir se désagréger un peu plus à chaque fois. Plus rien ne semble exister du River qui tu as connu enfant. Le brun semble être devenu le Venom de Spiderman. L’obscurité même. Et une fois de plus, il te refoule. Il ne veut pas de toi. Il ne fallait pas le suivre. Tu ne comprends pas cette parole murmurée dans un désespoir. Qu’est-ce que ça peut bien faire que tu l’ais suivi ? Ce n’était pas prémédité. Tes pieds ont suivi les traces de l’Anglais tandis que tes yeux scrutaient son dos et tes pensées divaguaient dans des souvenirs lointains. Tu restes silencieuse à la regarder, tandis qu’il se laisse aller sur un banc. Ton portable accroché à ton bras, tu viens le déverrouiller pour mettre en pause cette musique qui continue à frapper faiblement tes tympans. Plus grande que lui, tu l’observes sous un meilleur angle, et remarque son inquiétude. Est-ce ta présence qui le met dans un tel état ? Ou tous ces efforts qu’il a dû user lors de sa course ? Tu ne comprends pas ce qui lui arrive. C’est presque inquiétant. Non, ça l’est véritablement.

    « Mais qu’est-ce que tu racontes ? » Lui toxique ? Ce n’est pas comme ça que tu le définirais. De très loin même. C’est plus devenu un légume au fil des années. Mais il est loin d’être ce champion venimeux. Ses paroles ressemblent plus à celles d’un fou que celles d’un jeune adulte qui fait des études à Harvard. « River, ne me laisses pas sur le banc de touche. S’il te plaît, pas aujourd’hui. » Il t’a si souvent rejeté. Tu voudrais lui parler juste quelques minutes. Revenir dans le passé, revoir votre amitié balayée depuis si longtemps. Tu ne demandes pas le monde. Juste un petit moment, et ensuite, chacun repartira à ses occupations. Il pourra de nouveau se cacher dans l’ombre, évitant soigneusement les espacé éclairé par ce soleil radieux. Il pourra à nouveau fuir cette vie qui lui était promise. Tu veux juste comprendre, mais ça tu sais que jamais tu n’auras de réponse. Cela restera l’un de ses mystères non élucidés. Alors, tu te contenteras de savoir ce qu’il est devenu. De simples paroles. Tu ne t’attends pas à de grands discours, qu’il balance sans compter cette vie dont tu ignores bien des choses.
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    Lien du postMar 7 Juil - 13:58
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    cela fait bien trop longtemps

    @Danae Rothschild & river birks

    La pluie s’écrase contre nous, et nos souvenirs s’envolent devant la peine oppressante. Ombres qui me pourchassent dans les rayons de soleil, ombres qui se fichent de savoir si le monde autorise les ténèbres à le chasser sans merci. Nos souvenirs s’envolent, nous ne sommes guère des enfants, nous n’avons plus l’innocence enfantine. Comme j’aimerai avoir une rivière sur laquelle me reposer, comme j’aimerai redevenir l’innocence adorable, celle dont on croque les joues, celle dont on conte les bêtises avec un sourire simple, celle que l’on ne déteste plus. Qu’est-ce que je raconte ? Peut-être les démons qui s’expriment, qu’ils rient et se moquent de l’humain enfermé dans la cage, qu’ils claquent contre les barreaux, bourreaux de la plénitude. J'aimerai avoir une rivière dans laquelle me noyer pour ne plus survivre. Comme je me manque, comme je me manque.

    Fou, le suis-je ? Mes iris se lèvent vers les siennes, pensées sombres, bon sang que penses-tu ? Supplice, comme j’aimerai cesser de renier le monde, comme j’aimerai qu’il me baisse, doigts qui glissent dans mes cheveux, murmures et promesse que tout ira pour le mieux. Mais ce n’est guère le cas. L’on m’arrache l’épiderme, les regards me torturent, je suis coupable du pire, coupable de savoir guère respirer après volé le souffle d’un autre. L’ai-je vraiment volé ? L’oubli de ce soir-là me pourri jusqu’à la moelle, et tout tambourine dans ma tête.
    Pas aujourd’hui, River. Mes mains glissent dans mes cheveux, les yeux clos, besoin de respirer, besoin de reprendre mon souffle. Poitrine douloureuse, corps à bout de souffle, sa voix est un écho dans l’ombre.

    Pour une fois, j’essaie d’oublier l’ombre, que tout m’échappe juste pour un moment. Que la lumière soit enfin là, même si elle finit par fuir, même si tout m’échappe entre les doigts. Rejetée, blessée sûrement parfois, mes iris se posent sur elle, et comme je souhaite que mon regard s’apaise. Il l’observe, détaille chaque trait de son visage comme pour le découvrir de nouveau. Visage abandonné dans l’oubli, enfance abattue dans l’ombre, je ne sais guère quoi lui offrir. Plus qu’un regard peureux, plus que des pas qui veulent prendre la fuite, qu’est-ce que je peux lui offrir ?
    Main tremblante et hésitante, je montre la place à côté de moi. Inspire, expire, comme on t’a tant appris à le faire. Pense à cette rivière qui s’écoule dans le silence, celle d’une plénitude promise.

    -   Pourquoi pas aujourd’hui ? Qu’est-ce que tu veux à tout prix de moi, dis-je en attirant mon attention sur elle, le besoin de savoir ce que les secrets me veulent aujourd’hui, et pas un autre jour qu’aujourd’hui même.
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    Lien du postSam 11 Juil - 22:38
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    @River Birks
    Tu es à la limite de le supplier. Tu ne veux pas le voir fuir une fois de plus. C’est plus épuisant qu’une partie de soccer. Toutefois, il semble que tu ais réussi à trouver les mots. Peut-être pas ceux qui pourraient restreindre cette distance qui s’est installée entre vous. Mais c’est un début. Et tu acceptes son invitation. Il te montre maladroite la place qui se trouve à côté de lui. Avec un sourire en coin, tu viens t’y asseoir, plie une jambe que tu calles sous ton autre jambe, et de te tournes vers lui. River pense que tu attends quelque chose de lui, quelque chose de spécial certainement. Il semble avoir oublié que dans l’amitié on n’attend rien. Tu n’attends rien de personne pour être honnête. Tu es bien trop exigeante avec toi-même pour l’être avec les autres. « Parce que ça me fait chier de ne plus te parler, et ça fait bien trop longtemps que l’on ne s’est pas vu en coup de vent. Je ne te veux rien, juste cinq minutes. »  Il n’est certainement plus celui que tu as connu, et probablement que vous n’avez plus rien en commun. Tu as arrêté de chercher à prendre des nouvelles de lui par le biais d’un intermédiaire. En général, il n’y avait rien à dire. Alors, tu vas prendre les nouvelles auprès de l’intéressé. Ça ne mènera peut-être à rien, mais c’est en n’essayant pas que tu le regretteras. Tu n’as rien à perdre. C’est ce que tu dis tout le temps. T’es du genre à vouloir savoir, ne pas passer derrière quelque chose. Tu agis, et tu acceptes les conséquences. « Du coup. Salut, comment tu vas ? » Tu oses, quittes à te prendre un vent. Ce n’est pas le premier et ça ne sera pas le dernier. Tu as beau être une Rothschild tout le monde ne peut te dire oui à chacune de tes paroles. T’aimes ça. T’aimes que l’on te repousse. Ça te donne encore plus envie d’y aller. Tu forces jusqu’à épuisement. Est-ce que tu comptes en faire autant avec River ? Très certainement. Tu ne comptes pas le laisser partir. C’est une amitié qui remonte, et des comme celles-ci, tu les comptes sur une seule main. Ça fait de lui quelqu’un de spécial dans un sens. Mais il ne semble pas s’en rendre compte. Avoir oublié ce qui a existé entre vous par le passé. Jusque-là, tu as eu quelques refus. Rien de sérieux, rien qui te dise qu’il veuille véritablement en finir avec toi. Il fuit. C’est tout ce que tu comprends de la situation.
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    Lien du postDim 12 Juil - 16:21
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    cela fait bien trop longtemps

    @Danae Rothschild & river birks

    Tout a son temps, tout est désireux de s’oublier. Les poussières du temps balayer par la brise du printemps. Tout a son rêve, mélancolie d’autrefois trop épuisante. Rivière qui s’écoule dans la plénitude du moment, esprit qui se permet de s’évader loin des cauchemars. Regard distant, corps qui s’accorde un peu de sûreté dans les passants qui nous juge, lui et moi. En réalité, rien n’est plus psychotique que cette peur constante, délicieuse angoisse. Que l’on me permette de fuir mes terreurs, insomnies là où la nuit se repose. Tu penses qu’elle attend quelque chose de toi, mais peut-être que l’amitié ne demande qu’à renaître. Oublie-toi, quelque part. Humeur massacrante, évanoui-toi quelque part lorsque mon regard s’autorise un contact avec le sien. Là assise près de moi. Inconnue pourtant si familière, l’oubli ne peut guère être toujours victorieux.

    -   Juste cinq minutes ou juste rattraper les années perdues ? Interrogatif, regard curieux, besoin d’en savoir un peu plus malgré ce qui me ronge.

    Même si mon corps désire s’évanouir, prendre la fuite dans une faille, je ne veux guère m’enfuir. Mon être se partage, se bagarre entre deux personnes qui se chamaillent les émotions. Peur curieuse, curiosité effrayée. Quelle profonde douleur dans la poitrine que de devoir avouer mes démons, mais s’il était plus simple de mentir. Masque enfilé, calmons nos ardeurs froides, donnons-donc le plus merveilleux sourire. Garçon qui va bien, petit garçon en pleurs, épiderme taché de larmes. Simplement redevenir ce garçon aimable, grain de folie à l’appui.

    -   Salut, refaire connaissance, une amitié qui ne demande qu’à revivre, je vais bien, et toi ? Mensonge, mensonge, comme le vilain mensonge se cache dans ces lippes étirées dans un craquant sourire.

    Que les rayons s’y déposent, dans mon sourire. Que le mensonge ne soit plus qu’une vérité si merveilleuse à observer. Quel joli spectacle, mais qu’est-ce que l’acteur en dit, lui ? Silencieusement, je tue mes démons, j’essaie de taire mes songes sombres. Redevenir ce garçon, celui qui a mille désirs, des rêves à ne plus où savoir en donner de la tête, juste River.

    -   Qu’est-ce que tu deviens ? Curiosité, curiosité, te voilà si bonne amie dans le mensonge.
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    Lien du postLun 13 Juil - 17:06
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    @River Birks
    Tu lui demandes cinq minutes de son temps. Le temps du brève conversation. Mais cela sera plus qu’un « On ne peut pas se parler. » Alors, tu prendras ces quelques minutes qu’il daigne bien de vouloir t’accorder. Mais River semble se demander si tu veux réellement cinq minutes. Il te connaît. Il sait qu’un renard se cache en toi. Tu ruses pour obtenir ce que tu veux. Seulement, pour rattraper les années perdues, il vous faudra beaucoup plus de temps. Si toutefois, il est possible de les rattraper. Cela semble impossible quand tu y penses. Ce qui est fait, est fait. On ne peut revenir en arrière. Alors malgré tous les efforts auxquels vous vous emploierez, ça sera inutile. Tu ne veux pas les rattraper, tu veux créer des souvenirs nouveaux. Construire sur du neuf. « Si je m’écoutais, j’en demanderais plus, mais je prends ce que tu veux bien m’accorder. » Tu en veux toujours plus. Les limites sont fines avec toi, mais tu écouteras River. Avec lui, ce n’est pas toi qui mènes la danse. Tu subis sans pouvoir véritablement agir. Mais les choses avancent. Doucement, mais elles avancent. Il vient de faire un véritable pas en avant, en te proposant de venir t’asseoir à côté de lui. Tu tentes alors de partir sur des bases saines. Comme si vous venez seulement à cet instant de vous croiser Ignorant que tu l’avais suivi jusqu’ici et que tu lui avais supplié de ne pas prendre les jambes à son cou.  Tu le salues, et lui demande comment il va. Tu ignores s’il va te répondre. Suivre cette tentative de communication. Finalement, il entre dans cette conversation assez banale que tu viens de lancer. Satisfaite, tu souris honnêtement. Il dit bien aller, accompagnant ses paroles par un joli sourire. C’est peut-être un mensonge, mais au moins, il joue le jeu. Il échange avec toi. « Je pense pouvoir dire que tout va bien. » Tu râles tous les jours, mais ça ne veut pas forcément dire que ça va mal dans ta vie. Tu râles parce que c’est ta manière de parler, et que c’est toi. Là, tu ne réfléchis pas trop à ce que tu vas dire. Mais pour être honnête, tu ne réfléchis jamais. Tu fonces tête baissée. « Et bien … je ne sais pas vraiment par quoi commencer. J’ai repris les cours en septembre, et je jongle entre Harvard et ma chaîne YouTube. J’essaie de reprendre une vie normale, on va dire. » C’est toujours plus simple dans notre tête. Tu voudrais que les choses aillent plus vite. Aujourd’hui encore, tu n’as toujours pas retrouvé ce que tu as oublié. Peut-être qu’un jour viendra et tu seras véritablement heureuse. Comblée de te souvenir de tout. « Et toi alors ? »
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    Lien du postMar 14 Juil - 16:30
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    cela fait bien trop longtemps

    @Danae Rothschild & river birks

    Quand bien-même le mensonge est pesant, quand bien-même le masque est douloureux, il suffit de s’autoriser la folie de s’évader. Souvenirs qui me guettent, le coin de la rue qui me terrifie, là où mes démons m’y attendent patiemment, lames aiguisées, sourires carnassiers. Vas-y doucement, tu le fais si bien. Lippes étirées dans le mensonge, comme il est complexe de ne guère ressentir ce remord qui me bouffe de l’intérieur. Vas-y doucement joli garçon, comme tu le fais si bien lorsque tu te tortures de la sortes. Regard qui s’égare, besoin ardent d’être ailleurs, de savoir reprendre son souffle lorsque l’on m’étouffe. Qu’est-ce que je pourrais donner pour ne guère exister, juste le temps d’un instant. Chaleur que je ressens, qu’elle ne prenne que de moi le mensonge. Regard qui s’égare dans le sien, terrifiante confrontation de la réalité. Qu’on lui accorde le mensonge, qu’on lui accorde ce que je ne peux plus guère être. Dans les pleurs intérieurs qui me bousillent, le désir ardent de redécouvrir le passé juste pour ces quelques secondes qui s’écoulent, j’acquiesce. Qu’il en soit ainsi, qu’on lui offre ce qui reste de moi.

    Qu’elle aille bien, que ça me rassure. Une amie qui s’est envolée dans mes péchés, dans l’oubli volontaire d’une vie bien trop complexe pour être désirée. Pauvre petit garçon qui s’égare dans ses tortures, dans ses effrois. Mais s’évader avec elle ne te ferait pas de bien, joli minois ? Long soupire qui glisse entre tes lèvres, je souris sincèrement depuis un si long moment. Se permettre d’être ailleurs n’est guère plus douloureux que s’enfermer avec ces démons qui poursuivent vos espoirs. Sourire sincère, une once de bonheur dans le regard. Quand le passé resurgit et m’offre l’occasion de revoir cette fille familière.

    -   Je suis heureux que tu ailles bien, je me souviens que tu râlais beaucoup, ça me fait toujours rire.

    Confidence dans la peur. Oreille attentive qui écoute calmement son histoire. Si différents, sommes-nous. Comme j’aurai aimé vivre ça, moi aussi. Une vie normale, l’essaie de poursuivre autre chose que le souvenir en continu du nectar écarlate sur nos mains, des ces pleurs et de ces cris de panique. Meurtre suicidé, comme j’aimerai que ces fantômes ne me hantent plus.

    -   Pour moi, il n’y a rien à raconter à vrai-dire, et...

    Et c’est lorsque qu’advient cette question, lorsque la foule se précipite dans les rues de Boston, que l’angoisse m’étouffe. Peur avide de mes pleurs, pauvre gamin traumatisé. Doigts tremblants qui prennent son portable pour y écrire mon numéro, murmure qui essaie de lui demander de m’écrire. Le garçon terrifié qui lui jette un regard désolé tandis que la foule nous entoure. Qu’elle m’écrive, que l’on se revoit dans un ailleurs rien qu’à nous, mais pas aujourd’hui. Et je m’évade, là où les regards ne sont plus, là où la rivière de la plénitude peut s’écouler dans la tendresse mélancolique. Que la rivière s’apaise après le torrent de larmes, et que l’on vienne en aide à celle qui ne sait guère s’écouler.
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