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I LOVE HARVARD
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    Don't call my name -- Alejandro.
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    Lien du postVen 26 Juin - 15:03
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    Le summer camp. Une pause dans ma routine actuelle, dans mes études, dans ma thèse. J'avais même pris la décision de ne pas l'emmener avec moi, pour ne prendre aucun risque à vouloir me plonger dedans corps et âme. L'animation de la vie nocturne me paraît être un bon moyen de penser à autre chose. Errer dans les rues bondées, me plonger dans des accents étrangers. Les couleurs attaquent ma rétine alors que mes doigts bougent frénétiquement. Cette ambiance m'inspire une musique, une morceau de piano endiablé que j'aimerai jouer maintenant. Flâner entre les boutiques, les vendeurs ambulants. S'arrêter quelques instants pour déguster des mets locaux. Tourner le buste pour détailler les tenues des passantes adolescentes. Tout est... gigantesque, plein de vie, bruyant et enjoué. Cette ambiance me plaît, sans trop savoir pourquoi. Moi qui aime le silence et la nature, me voilà conquise par la ville dans sa plus haute représentation.
    J'ai déambulé pendant des heures, et mes pas m'ont guidé vers un établissement dont la musique s'échappe agréablement. J'ai d'abord pensé à un karaoké, mais les décibels m'ont prouvé le contraire. Un passage en boite de nuit ? Pourquoi pas. J'avance dans la file d'attente et arrive enfin à entrer. La piste est bondé, je ne pensais pas qu'autant d'âmes pouvaient entrer. Le bar m'appelle rapidement. Après tant de pérégrinations, je me sens assoiffée. L'anglais et le langage des signes m'aident à me faire comprendre pour que mon gin tonic arrive enfin à mes lèvres. Je m'appuie contre le bar, observe la population locale et étrangères danser au rythme des différents styles de musique. Ma tenue paraît tellement terne face à ce défilés de couleur, petit soldat en jean et chemisier, sombre et triste. Est ce que c'est l'image que je donne ? La pointe du pied bat au rythme de la musique. Peut-être vais-je me laisser tenter par la danse au bout d'un moment. Pour l'instant, je scrute les gens, détaille les façons de faire, souris aux techniques de drague, aux mains baladeuses. La moiteur ambiante me fait ouvrir le bas du chemisier pour le nouer juste sous la poitrine. Je transpire à ne rien faire. Et quand je redresse la tête, mes yeux clairs se posent sur une silhouette connue. Ancien président de confrérie, de la mienne pour être plus précise. Fêtard, transpirant et beau garçon. Les yeux noisettes et les boucles brunes. Tu parais atypique toi aussi, ici. C'est drôle, à y penser, de se retrouver au Japon après tout ce temps, Alejandro. Et malgré moi, cette chanson de Gaga s'anime dans ma tête comme une boite à musique que l'on vient de remonter. Ne me demande pas pourquoi. Just smoke one cigarette and hush. J'ai envie d'une blonde, maintenant.

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    Lien du postVen 26 Juin - 19:31
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    Alejandro avait décidé, lorsqu’il avait fait le choix de consacrer au moins une année à des projets personnels, des rêves pourrait-on appeler même, à profiter d’une liberté, à voir le monde, voyager, connaître la vie quoi, de ne rien laisser entraver cette pleine liberté dont il voulait jouir. Sans qu’il ne voit le coup venir, le FBI était débarqué chez lui, sur avis d’Interpol, car apparemment, sa vie serait menacée. Une organisation criminelle voudrait l’enlever, le kidnapper, probablement pour rançon. Que vaut la vie du petit fils de l’homme le plus riche d’Europe? Son potentiel héritier? Il s’était donc retrouvé sous la protection du FBI, avec toutes les contraintes que cela implique. Une agente le suivait partout, on a posé des caméras chez lui, bref… Malgré les pressions, l’Espagnol avait maintenu son voyage au Japon, pas question de se laisser intimider et si le FBI veut le suivre, devoir oblige et sinon, tant pis.

    Il était donc débarqué à Tokyo pour joindre sa bande d’amis qui participent au Summer Camp et profiter des attraits du pays nippon. Il n’en est pas à son premier séjour d’ailleurs au Japon ou même à Tokyo, c’est une ville qu’il adore. C’est étrangement futuriste de bien des façons, les gens sont polis, on peut aller dans un bar et écouter de la musique classique dans le silence le plus complet ou bien aller dans une boîte de nuit où de la musique d’un genre inédit bat son plein à travers des tenues dignes d’un monde cyberpunk. C’est la seconde option qui le tentait le plus et vers minuit, le beau brun s’éclipsait sans réveiller l’agente du FBI sensée veiller sur lui. Il ne le savait pas alors, mais sa ruse n’aura pas empêché Alex Rhodes de le voir filer et de le suivre avec le gps et l’émetteur qu’elle a de connecté à son téléphone…

    Inconscient de cela, Alejandro avait rejoint ce quartier de la vie nocturne animée de Tokyo. Le beau brun va d’abord au bar, prendre un shoot de saké et un cocktail pour se mettre dans le bon état d’esprit. Il voulait aussi s’imprégner de l’ambiance, renoué avec la culture des boîtes de nuit japonaise. Il voit un groupe de filles qui le regardent et Alejandro les regarde à son tour, directement dans les yeux et les salut. Il voit les jeunes Japonaises qui rient et s’interloquent les unes les autres timidement sans doute. Son cocktail finit, l’Espagnol s’attaque au plancher de danse.

    Est-ce que vous vous êtes déjà abandonné dans la danse, mêlé dans la foule, au point d’en oublier la notion du temps, les tracas qui s’envolent. Alejandro retrouvait ainsi son ciel, sa liberté. Il était sur le point de nouer avec cette transe, lorsqu’un passant le bouscule un brin. L’homme, poli, s’excuse et Alejandro de faire un petit hochement de tête en respect. C’est à ce moment qu’il aperçoit… comment s’appelait-elle déjà? Pour une rare fois, sa mémoire lui faisait défaut. C’est peut-être pour cette curiosité, sinon par familiarité, que le beau brun cessa sa danse pour rejoindre la jeune femme. Après tout, dans ce bassin japonais, d’inconnus, dans un univers qui n’est pas celui qui leur est familier, ils sont tous les deux à tout le moins des connaissances. En chemin vers elle, il sent le regard de la jeune femme, posée sur lui. Il a l’impression qu’elle le reconnait et de son côté, son impression de la connaître, à défaut de connaître son nom, ne fit que grandir.

    -Bonsoir. On se connait non? Tu es ou étais une étudiante d’Harvard, je me trompe?

    Il donnerait beaucoup en ce moment pour connaître le nom de la jeune femme, cela le démange! Il l’a au bout de la langue, raaahhh mais son regard se concentre un instant sur la peau de la demoiselle celle de son ventre, dévoilé par son chemisier ainsi ouvert jusqu’en dessous de sa

    poitrine. Alejandro aussi avait chaud et malgré sa tolérance à la chaleur, tout espagnol qu’il est, quelques sueurs habitaient bien ces tempes. Il tend la main à la jeune femme.

    -Tu viens danser?

    Son sourire était charmeur, mais son regard plutôt insistant, gentiment, doucement.


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