a night in tokyo
★ ─ w/ @Edgar Windsor

Je carbure à fond, à je sais pas quoi, mais j'ai une énergie débordante qui a besoin d'être évacuée. Car sinon, je vais exploser, et ça va faire des étincelles. Déjà, est-ce que je dois préciser que j'ai pas prévenu mes frères que je m'en allais au Summer Camp ? J'étais sensée tenir la librairie les deux mois de vacances mais je leur ai mise à l'envers. Quoi ? Je suis comme ça, on a pas d'ordres à me donner. Pensez-vous, j'allais pas rester enfermée à Boston deux mois alors que tout le monde allait en Asie. Hors de question. C'est moi la reine de la fête, on ne peut pas m'oublier si facilement. Je sens que mon retour va créer pas mal de problèmes. Quitte à ce que Gustin me foute dehors, tant pis. J'ai assez d'amis et de conquêtes dans la ville pour me trouver un endroit pour crécher. C'est toujours comme ça avec moi, toujours le même refrain. Jamais quelque chose de sensé, toujours dans l'excès, à faire n'importe quoi. Mais ça me rend heureuse. Disons que ne pas me soucier des autres et penser qu'à moi, ça me suffit amplement pour terminer ma vie. Je n'ai aucun avenir, peu de ressources mais si je le voulais, je prendrais mon sac à dos pour faire le tour du monde, disparaitre jusqu'à ne plus laisser une seule trace d'April Townsend sur cette fichue terre. Cela ne fera pas une grande perte. De toute façon, personne ne m'a vraiment voulue. Rejetée par une mère droguée, adoptée par une famille qui m'abandonne aussi au final, c'est bon, je crois que j'ai le droit de vouloir disparaitre quand l'envie me viendra. Mais disparaitre si vite ? Non, je dois quand même profiter de mon petit Edgar, le seul et l'unique qui me donne l'impression de planer sans fumer. Je suis son ying, il est mon yang. On se complète et je pense que j'ai besoin de cette relation, de ce contact avec lui, de son sourire et de sa répartie. Il m'aide à tenir debout, en quelques sortes. Donc une fois la nuit tombée dans Tokyo, je lui envoie directement un texto. Ce soir, on va bien s'éclater. C'est marqué dans l'histoire. Je vais essayer de pas trop faire de conneries quand même. Ici, je suis une étrangère. Je viens toquer à la porte de sa chambre à l'hôtel, impatiente. Dommage qu'il y ait une sécurité qui m'empêche d'ouvrir la porte, sinon, je serais déjà à l'intérieur pour l'attraper par le cou. " allez la belle gosse, on se dépêche, hop hop hop ! " je tambourine continuellement histoire de lui casser les oreilles et qu'il se décide à enfin m'ouvrir. Edgar a l'habitude de mes gamineries, j'crois que ça fait mon charme.

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★ ─ w/ @April Townsend

Ce soir, c'est le grand soir, vous sortez avec April. Décidément, ce début d'été, c'est le feu. Tu enchaînes les fêtes et les bons moments à Tokyo, et ça fait un putain de bien après les semaines folles que tu viens de passer. Tu as bien cru que ta tête allait exploser, à coup d'examens, d'annonce de divorce des darons, du départ précipité de Ross et de ses mots durs envers toi. Tu savais même pas où il se cachait, ni même comment il allait. Tu lui avais simplement envoyé un message pour lui faire penser à l'anniversaire de votre sœur, mais t'avais eu aucune réponse. Tu comprenais son besoin de souffler alors tu lui laissais l'espace nécessaire. Bref, la décision était prise de laisser tous ces soucis dans une boite, et que cette boite reste à Boston, dans ton petit appart, loin de tes préoccupations du moments. Le mot de l'été ? PRO-FI-TER. Et qui c'est qu'on appelait quand on voulait s'amuser ? April, bien sur. Ni une ni deux, votre duo se reformait bien vite, même à l'autre bout du monde, en prévision d'une nuit de folie. T'avais hâte de la voir, elle, sa bouille, son goût du risque et son insouciance. Y en avait pas beaucoup, des personnes comme elle. T'as besoin d'April pour aller toujours plus loin et te prouver que la peur ne sert à rien, que tu peux tout envoyer bouler si tu le souhaites. Alors quand tu l'entends tambouriner à la porte comme une forcenée, pendant que tu recoiffes une dernière mèche dans le miroir de la salle de bain, tu te marres et tu vas lui ouvrir. Dans l'encadrement de la porte, tu prends une pose de midinette avant de tourner sur toi même comme pour faire voler ton jupon en chantonnant : " Je suis assez coquette pour toi ? hihihi ". Juste après, tu l'attrapes sous ton bras et frottes fort sa tête avec ton autre poing pour la décoiffer complètement. Ouais, tu peux être aussi relou qu'elle, mais vous vous aimez comme ça. " Bordel, j'suis content de te voir toi. " T'enchaînes avec une volée de chatouilles, histoire de vous déchainer encore plus que vous ne l'êtes déjà, et vous riez comme des malades. Un couple de vieux japonais passe devant ta porte de chambre encore ouverte, en vous jetant un coup d’œil interloqué. Vous n'êtes clairement pas les plus discrets de l'hôtel, encore moins réunis. Tu enfiles une veste en jean et embarques April avec toi, greffant son bras sous le tien pour rejoindre l'ascenseur. "Tu veux aller où, chat ? ". T'adores l'appeler comme ça, parce que c'est ce qu'elle est. Un chat sauvage, un chat de gouttière, qui miaule fort la nuit sur les toits, à faire la fête, avant de rentrer au petit matin se lover sur un coussin. Tu l'aimes comme ça. Tu appuies sur le bouton du rez de chaussée avant d'ajouter. "Un endroit branchouille où on va croiser tout Harvard ? Tu veux danser ? Tu veux explorer et trouver des petits coins malfamés ? ". Avec elle, t'es prêt à tout et t'as peur de rien. Vous sortez de l'ascenseur bras dessus bras dessous, prêts à enflammer Tokyo.

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★ ─ w/ @Edgar Windsor

Voir Edgar avec des mimiques féminines me fait pouffer de rire. Non mais ce gars, il est tellement hilarant. C'est moi au masculin, j'vous jure. Parfois, je me demande comment ça se fait qu'on ne s'est pas rencontré plus tôt, genre dès la maternelle, à former de duo de conneries, de cancres qu'on fout au coin tous les jours. " trop, si j'avais une troisième jambe, j'te sauterais dessus." je viens à peine de terminer ma blague qu'il m'attrape pour ébouriffer mes cheveux. Bien sûr, j'essaye de me débattre mais je rigole tellement que je m'étouffe. Doucement, on vient à peine de se retrouver et il veut déjà que je fasse pipi dans ma culotte. Je me recoiffe comme je peux mais je sens que mes cheveux ont été électrisés par ses doigts. Génial, je ressemble à un caniche maintenant.  " nan pas les chatouilles ! " j'hurle, comme un gosse a qui on vient de faire péter son ballon de baudruche. Gamin. J'arrive à attraper ses doigts pour les lui tordre, prenant un malin plaisir à me défendre. Oh vous savez, j'ai déjà eu quelques bleus et des griffures avec Edgar. C'est parce qu'à force de se taquiner, ça finit parfois en baston. La règle d'or, je ne vise pas ses bijoux de famille, et il ne vise pas mes piqures de moustique. Le brun me tire par le bras tandis que des japonais nous observent d'un regard choqué. Direction l'ascenseur et j'en profite pour remettre mes cheveux en place dans la paroi miroir. Quel chieur. J'avais tout bien fait et... pff. Je prends l'élastique de mon poignet, décidée à faire une queue de cheval haute, pour éviter que monsieur s'en prenne à mes cheveux plus tard. Quoi que, ça ne l'arrêtera pas. Je fronce mon nez en l'observant quand il m'appelle chat. Y'a que lui qui se permet de me donner des surnoms niais et que j'accepte. N'essayez pas de m'appeler ma chérie ou ma belle, je sors les crocs. Un rire s'échappe de mes lèvres et je pose mes mains sur les épaules de mon acolyte. " wow, doucement, trop de questions pour moi. " mon cerveau est assez ralenti. Pas ma faute, mais plutôt celle à la drogue. Vous savez, cette petite poudre verdâtre qu'on fume. D'ailleurs, j'ai toujours pas réussi à trouver de dealer. " j'ai trouvé un resto local où on mange hypeeeer épicé, avec le meilleur sakè de la région. t'en dis quoi ? " que je lance fièrement pendant que nous quittons l'hôtel. J'ai aussi d'autres activités en tête, comme le karaoké ou aller en boite. Mais avec mes talents de stalkeuse des événements, j'ai réussi à avoir l'adresse d'une boite de nuit clandestine. Là où la débauche n'a pas de prix et où tous les trucs illégaux sont tolérés. Vous voyez le genre ?

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★ ─ w/ @April Townsend

Elle est coriace la petite, et alors que tu la chatouilles de toutes tes forces, elle tord tes doigts en arrière et tu réprimes un gémissement étouffé. " Et oh là, tu payes rien pour attendre ". Ca finit toujours en bagarre entre vous, comme deux enfants qui se retrouvent pour chahuter. Vous faites une petite trêve le temps de vous rendre à l'ascenseur dans lequel elle se recoiffe.   " Tu sais bien que ça m'empêchera pas de te décoiffer à nouveau. Je te préfère en sauvage " Tu lèves une main dans sa direction mimant un "grr" avec tes doigts, comme un petit fauve prêt à jouer encore. D'autant qu'en la questionnant sur la soirée à venir, tu lui donnes ce petit surnom qu'elle supporte parce que c'est toi, ce qui te rend d'autant plus fier. Elle ne se laisse jamais faire, rarement amadouer, et encore moins maîtriser, mais avec toi c'est différent. Y a ce petit grain de folie entre vous, qui n'entache jamais le respect que vous avez l'un pour l'autre. Alors, ensemble, vous pouvez tout vous permettre, sans craindre que l'autre s'offusque.   " Comment ça trop de questions pour toi ? " tu te marres, elle est déjà à la ramasse.   " Si tu n'arrives déjà pas à suivre maintenant, qu'est ce que ce sera après avoir picolé du sakè et fumer dans la rue ". Bah oui, vous étiez là aussi pour ça non ? On avait bien parler de profiter non ? Et puisque tu étais venu avec le jet privé familial, tu n'avais pas eu besoin de passer la douane ou ce genre de choses, tu avais donc sur toi tout ce qu'il fallait pour bien s'amuser. L'avantage de s'appeler Windsor. Tu avais horreur de ces privilèges, dans le fond, mais il faut dire que ça t'arrangeait bien pour tes conneries. Tu lui lançais un clin d’œil en tapotant la poche de ta veste, cachette de tes petites plantes médicinales. "Des épices et du sakè, Goooo". Tu levais le poing en gueulant dans le hall, entraînant presque en courant ta partenaire de crime dans la rue. Tokyo, bondée, quelque soit l'heure de la journée. Tu te tournes une fois de plus vers April   " C'est par où ? Guide moi. Et puis, je suis sure que tu n'as pas qu'un simple resto en tête pour la suite...". Elle est la championne pour vous dégoter des petits plans mi foireux mi fameux qui rendent vos soirées inoubliables.

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★ ─ w/ @Edgar Windsor

Je crois qu'il est pas prêt de découvrir ce que je lui réserve. Il n'est jamais déçu. Est-ce qu'une fois il a regretté d'avoir trainé avec moi ? Je ne pense pas. Il a toujours ce sourire banane sur son visage et on traine toujours jusqu'au petit matin, n'ayant aucune envie de nous séparer. Je soupire lorsqu'il confirme ma pensée sur le fait que, coiffée ou pas, il va quand même m'emmerder. Eh, moi je ne lui embête pas ses petites boucles de bébé, alors ne m'ennuie pas. Une fois dans l'ascenseur, je lui expose le plan, sachant d'avance qu'il allait être emballé. Il lève le poing, s'écrie comme un enfant et me tire par le bras pour m'emmener dans sa course jusque dehors. " il t'en faut peu pour être heureux. " tout comme moi, il m'en faut peu pour être morte de rire. Je suis toujours bon public, à rire pour tout et n'importe quoi. Que voulez-vous ? Le manque de maturité, tout ça. Je suis une gamine infernale. Je croise les bras sur ma poitrine et bas des cils comme une biche. " j'ai une tête à aller au restaurant et dormir à vingt-deux heures ? " bien sûr que non, ma journée commence à cette heure. Enfin ce soir, c'est plus tôt. Exception pour mon acolyte. Je tire sur son bras pour m'y accrocher et je lui montre le chemin. " au fait, t'as parlé de fumer tout à l'heure, t'as ce qu'il faut ? parce que, chercher ici à la source, c'est le parcours du combatant. " quand on se voit, c'est soit l'un, soit l'autre qui apporte la drogue. Mais ici, au Japon, j'ai préféré être raisonnable et ne pas risquer de me faire arrêter. Ils sont très sévères ici, en Asie. J'ai déjà assez d'emmerdes comme ça et mon frère me tuerait, surtout que j'ai déjà abandonné la librairie cet été sans prévenir. Oups. Quelques rues encore, un dernier croisement et nous voilà devant le restaurant super épicé, avec le sakè en bonus. On s'installe tous les deux à une table en terrasse et je fais bouger mes narines, reniflant la bonne odeur de sauce épicée. " mmmh j'ai un orgasme nasale. " je lève les yeux au ciel, fait mine de jouir et reprends maladroitement mes esprits lorsqu'un serveur vient nous donner la carte des menus. Mon visage cramoisi, je serre les joues pour m'empêcher de pouffer de rire. Si je croise le regard d'Ed, c'est fini pour moi.

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★ ─ w/ @April Townsend

  " C'est jamais peu les soirées avec toi, normal que je sois heureux." que tu balances, passant ton bras sous le sien alors qu'elle te guide à travers les rues bondées vers la destination du dîner. Alors que vous marchez bras dessus bras dessous, elle revient sur le sujet de la drogue, et tu comptes bien lui faire comprendre que tu as tout ce qu'il faut pour s'amuser. "T'inquiète, j'ai tout prévu. J'ai pas pris de vol commercial exprès pour pouvoir ramener la came sans me faire emmerder." Parce que l'avion avec tout Harvard, ça devait être bien amusant, en mode bus scolaire plus select et tu adorais cette ambiance quand tu étais gamin. Mais bon, la douane, les portiques, tout ça, il valait mieux éviter en Asie si on voulait débarquer avec un peu de poudre ou autre chose. Surtout que tu ne connaissais pas le coin, ni personne ici pour te procurer quoi que ce soit, et tu voulais éviter le parcours du combattant pour pouvoir fumer tranquillement. "Tout est dans ma poche. J'ai même déjà roulé, pour qu'on soit tranquilles. Et si on veut quelque chose de plus fort, j'ai ce qu'il faut dans ma chambre.." Des petites pilules d'ecstasy bien rangées dans ta valise. Mais ce soir, tu avais juste pris avec toi quelques pétards, pensant qu'avec tout le sakè ingurgité et vos folies respectives, ça suffirait amplement. Tu te doutes bien qu'elle n'a pas seulement prévu de bouffer au resto et de rentrer se coucher, donc tu éclates de rire quand elle confirme tes pensées."Et alors, c'est quoi la suite du programme ? Tu veux me laisser la surprise c'est ça ?.". Tu as hâte de voir ce qu'elle t'a dégoté, et ce que va encore accomplir votre binôme de gamins ce soir. Arrivés à destination, vous vous attablez en terrasse. Peu de monde à l'extérieur, surtout des touristes, les japonais préférant généralement l'intérieur. Ça sent bon et tu as déjà faim, mais surtout tu as soif. Tu fais signe au serveur de venir pour prendre votre commande, mais April est en plein orgasme olfactif, au sens littéral puisqu'elle mime un orgasme sous tes yeux et ceux du serveur qui arrive de loin mais qu'elle ne voit pas encore. Tu te retiens de rire mais quand le japonais arrive enfin à votre table, la coupant dans son élan de jouissance, tu la vois serrer les dents pour s'empêcher de rire. Sauf que c'est toi qui pouffe et tu sais qu'en entendant ça, elle ne va pas pouvoir se retenir longtemps. La machine est lancée et vous vous mettez à rire comme des baleines devant le serveur complètement mal à l'aise. Entre deux hoquets de rire, tu commandes une bouteille de sakè et leur spécialité. La carte ne t'évoque rien, alors autant se laisser guider. Tu agrémentes tes paroles d'un " Et tout ça le plus vite possible, si vous ne voulez pas que la demoiselle mette tout le restaurant mal à l'aise.". Le serveur s'éloigne avec la commande, dérouté, pendant que tu te tournes vers April en riant à gorge déployée. " Tu veux reprendre là où il t'a coupé ?." Tu la connais, c'est une furie et elle est capable de tout, mais t'aimerais éviter de vous faire virer du resto avant d'avoir pu goûter quoique ce soit. Après quelques minutes, le serveur arrive enfin et dépose devant vous deux assiettes remplies de bonnes choses, qui sentent fort les épices. Et bien sur, une bouteille, dont le liquide vient vite remplir vos verres quand il vous sert tour à tour. Avant de s'éloigner, tu lui demandes de se pencher vers toi, décidant tout à coup que le jeu n'est pas terminé et que le malaise avec ce garçon n'a pas assez duré. "Mon amie et moi même avons très envie de nous amuser ce soir. Et vous êtes plutôt bel homme, alors je vous laisserais le numéro de ma chambre d'hôtel sur la note pour nous rejoindre. J'aimerais bien voir ce que cache cet uniforme de serveur." Tu agrémentes tes paroles d'un clin d’œil avant de te mordiller la lèvre, laissant le japonais complètement désemparé à côté de votre table, la bouche ouverte. Tu te tournes à nouveau vers April, levant ton verre que tu viens cogner contre le sien en trinquant avec elle. " Au duo de choc et à la folie de la soirée à venir ! ."
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★ ─ w/ @Edgar Windsor

Mon regard s'illumine quand Edgar me fait comprendre qu'il a ce qu'il faut. Je l'aime tellement olala, je pourrais l'embrasser partout sur son corps jusqu'à y laisser la trace de mes dents ! Je crie de joie en sautant à pieds joints, montrant la joie qui m'anime d'apprendre que ce soir, on va grave se déchirer. " t'es par-fait. on te la surement déjà dit non ? " je me mets sur la pointe des pieds, tire sur le col de ton t-shirt pour qu'il s'abaisse et viens déposer un baiser baveux au creux de sa joue. Il pense à tout cet enfant. Il doit penser pour deux en fait car on ne peut pas vraiment dire que j'ai un cerveau. Quoi ? J'aime m'auto-clasher, j'ai énormément d'autodérision. Mais attention, il n'y a que ma petite personne qui a le droit de m'insulter, personne d'autre. " la suite, tu en sauras plus au moment voulu. " non, je ne cracherai pas le morceau avant. Je le tire de toutes mes forces en courant jusqu'à ce que nous prenons place en terrasse. A peine arrivés que je me fais déjà remarquer. Je n'ai aucune retenue, aucune éducation, la gosse indomptable et ce n'est pas aujourd'hui au Japon que je vais commencer par changer. Une simulation d'orgasme, un serveur mal à l'aise et un sourire forcé échangé. Edgar explose de rire, un rire tellement communicatif que je me marre aussi. Heureusement que le serveur parle anglais, car si Edgar devait parler japonais... Je me mords la lèvre en levant les sourcils de haut en bas en direction du serveur qui s'éloigne avec notre commande. " tu aimerais bien. " je descends mes lunettes de soleil jusqu'au bout de mon nez pour lui faire-moi aussi mon petit regard de biche. Amusée, je retire ma chaussure et glisse mon pied le long de sa cuisse, jusqu'à ce que je touche son paquet. On va pas se mentir, se faire plaisir Edgar et moi, on connait. Deux feux à chaudes braises, forcément, ensemble, ça fait des étincelles. J'arrête de chauffer mon ami lorsque le serveur nous rapporte la commande. Miam, des bonnes nouilles et de l'alcool. Mes yeux doublent de volume quand Edgar attrape le vendeur pour lui dire quelque chose à l'oreille. Mais assez audible pour que je puisse entendre. Mais quel fou... Je passe une main sur mon visage, retient mon rire d'exploser puis j'attrape mon verre d'alcool, attrape un glaçon et le met entre mes lèvres pour le sucer doucement. Mes yeux de lunx vont d'Edgar au serveur, mais surtout le japonais. Il prend finalement la fuite et je recrache le glaçon. C'est tellement froid, je ne sens plus mes dents. " t'arrêtes un peu de martyriser les gens. " à qui le dis-tu April ? Je cogne mon verre contre le sien et en bois quelques gorgées. Mh, pas mauvais cet alcool de riz. Allez, goûtons ça. Je prends les baguettes et picore dans des nouilles, avec des légumes. J'aspire la dernière nouille entre mes lèvres comme si c'était un spaghetti. Deux secondes après, je me mets à tousser. " la vache, c'est corsé ce truc. je crois qu'il va nous falloir plus d'alcool. gaaarçooooon ! " je lève mon verre déjà vide de gauche à droite en cherchant après notre serveur. A tous les coups, il a pris la fuite très loin, voir donné sa démission à cause de deux tarés d'américains qui ne savent pas se tenir correctement au restaurant.

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★ ─ w/ @April Townsend

 A peine attablés que vous faisiez déjà les cons et mettiez à mal un pauvre serveur qui n'avait rien demandé. April semblait tout feu tout flamme, comme d'habitude, mais c'est ton épiderme qu'elle enflammait quand elle venait frôler de son pied ta cuisse et ton entre jambe, sous la table.    " T'es intenable ma parole .". Tu lui dis ça avec le plus grand sérieux, alors qu'au fond t'adores ça et elle le sait. Le serveur revient, le pied de la belle retourne à sa place à ton plus grand regret, et tu décides de taquiner encore un peu le japonais. Bien sur, April joue le jeu et augmente le malaise avec son jeu du glaçon, jusqu'à se le recracher en jurant quand le serveur s'éloigne. " J'te proposerais bien de réchauffer ta bouche avec mes lèvres mais je pense que les épices qu'il y a dans ce plat feront très bien l'affaire ." Tu penches la tête sur le côté en la regardant avec ton air mutin avant de piocher dans tes nouilles. La vache, c'est bon mais ça arrache. Tu bois une gorgée d'eau à la fin de ton plat et c'est la pire idée de la terre, tu as l'impression que ça t'arrache encore plus, une fois l'apaisement du liquide passé. April réclame plus d'alcool et enfin, un autre serveur s'approche de vous pour vous servir un peu plus d'alcool de riz. " Merde, on a fait fuir le premier serveur ." Tu bois à grande goulée la boisson qu'on t'amène, espérant calmer le feu dans ta bouche. Rien n'y fait, alors tu t'enfiles un glaçon sur la langue, avant d'en proposer un à ton acolyte. April acquiesce, mais alors que tu te lèves pour lui mettre le glaçon dans la bouche, tu le fais -malencontreusement bien sur- tomber dans son décolleté. " Oups pardon ! .". Tu pouffes alors qu'elle tente de récupérer le glaçon qui fond peu à peu entre ses seins, mouillant petit à petit son haut. Tu penses bien que la vengeance sera terrible, mais si tu peux apercevoir sa poitrine en transparence, tu seras pas déçu de ton coup. Tu t'éclipses en vitesses pour régler la note discrètement avant de revenir chercher ta partenaire à votre table, furax mais hilare. " On ferait mieux de se tirer d'ici, les serveurs ne nous portent pas dans leurs cœurs. On se trouve un dessert à emporter et tu me guide pour le reste de la soirée ? ." En venant, tu as remarqué dans la rue un stand de desserts à emporter, et tu rêves de goûter des dorayaki, petits pancakes fourrés de pâte de haricots, ou encore une brochette de mochi. Bref, un truc qui fasse passer toutes ces épices que tu as dans la bouche. Tu prends la main d'April et tu l’entraînes dans la rue, pour prendre un petit encas à la volée. Après ça, vous fumerez peut être un petit joint digestif, avant de commencer les festivités.


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★ ─ w/ @Edgar Windsor

Je laisse échapper un rire entre mes lèvres. Mais oui, je pense que les nouilles sont assez épicées comme ça. Ou un baiser frais pourquoi pas. Chacun à sa technique pour calmer la brûlure de la langue. Moi j'ouvre la bouche et aspire de l'air en faisant pendre ma langue, et lui, Edgar, il fout un glaçon dans sa bouche. Tiens, c'est vraiment pas bête comme... oh non. Putain, il n'a pas osé. Je sens quelque chose de froid me geler la poitrine et je sursaute sur ma chaise. " oh non pas cool, pas cool. " je râle comme une gamine et plonge mes doigts dans mon soutif pour essayer d'attraper le glaçon et l'expédier de cet endroit. " où est-ce que tu vas ? reviens ici andouille ! " il me laisse seule à table et s'enfuit à l'intérieur du restaurant. C'est ça son coup foireux ? M'abandonner en terrasse et me laisser payer le repas en plus ? Je rage, je prends l'alcool qu'il nous reste et vide nos deux verres. Vraiment, j'en ai marre de ce type. Je manque de frôler encore la crise cardiaque quand je le vois débouler de nouveau près de moi. Mais pas le temps de râler, il m'attrape en m'expliquant qu'on se taille. Quoi ? Déjà ? Mais j'ai même pas fini mes nouilles. La négociation n'est pas possible apparement, vu comment les serveurs nous jettent des regards de feu. Ce que je fais ? Je leur tire la langue et j'étais à deux doigts de lever mon haut pour leur montrer mes seins mais Edgar me tire par la main à temps. " quel bande de nazes... faut vraiment que tu te remettes en questions Eddy, car à force de nous faire virer dès qu'on rentre dans un resto... " mauvaise que je suis. Je le taquine évidemment. L'un ne va pas s'en l'autre. Lui et moi, ensemble, on est une bombe à retardement. Peu importe qui met la poudre au feu en premier, on explose mutuellement. On s'arrête à un stand de dessert et je me mets sur la point des pieds pour essayer de lire ce qu'ils proposent comme nourriture sur la pancarte. " je connais rien du tout... oh je sais ! demande-lui de me préparer le dessert le plus alcoolisé qu'ils ont. " que je souffle à son oreille avant de glousser. J'ai pas tellement faim, sauf si c'est pour boire. Je laisse Edgar prendre commande et j'attends presque sagement en m'allumant une clope.

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★ ─ w/ @April Townsend

A force d'enchainer les conneries, ce qui devait arriver arriva : Vous vous faites quasiment virer du restaurant. En voulant fuir April après ta blague sur le glaçon, tu débarques en trombe dans les restaurant et le regard du patron te fait comprendre que vous n'êtes plus les bienvenus ici. Surement le serveur qui a balancé vos remarques déplacés. Tant pis, vous irez ailleurs, et sans te vexer ou te départir de ton sourire tu règles le petit repas que vous avez pris. Quand tu reviens auprès d'April, tu l'entends pester et râler en finissant cul sec vos deux verres, son haut mouillé par le glaçon. Tu l'attrapes par le bras avant qu'elle soulève son t-shirt en provocation, et l'entraine avec toi dans la rue pendant qu'elle te fait la morale en rigolant. "C'est l'autre qu'a cafté j'suis sur. Ils sont coincés ces asiats c'est pas possible. ". Tant pis, un endroit qui n'accepte pas votre folie ne vous mérite pas et vous repartez vite à la recherche d'un meilleur spot. Un stand de desserts se dresse sur ton chemin et tu te lèches les babines et pensant au sucre que tu vas t'enfiler. April elle, ne jure que par l'alcool, et tu demandes au vendeur de vous servir de l'alcool de prune et deux brochettes de mochi. "Faut quand même bien éponger un peu tout l'alcool que tu t'enfiles " que tu lui lances, en lui tendant le petit bol d'alcool de fruit dans une main et la brochette de mochi dans l'autre. Toi, tu croques déjà dedans et ma foi, tu trouves ça bon. Un peu pâteux mais l'alcool fait bien passer le tout dans le fond de ta gorge. April, la clope au bec et les mains remplies de victuailles, à l'air bien embêtée, vous vous posez à l'angle d'une petite rue, sur des caisses, à l'arrière  d'une épicerie. Ici, les néons sont partout et alors que la nuit tombe, les lumières flashy plonge la rue dans une ambiance psychédélique. Tu finis ton dessert en silence, savourant l'ambiance particulière de la capitale japonaise à la nuit tombée. Puis, tu sors de ta poche un paquet de clopes, dans lequel tu as caché un pétard. Tu vérifies qu'il n'y ait pas de policiers dans la rue ou de gens susceptibles de vous emmerder, mais vous êtes entourés d'arrières boutiques et l'endroit est donc calme, surtout à l'heure du dîner. Tu allumes le joint et tires une première taffe avec plaisir. Tu regardes April du coin de l'oeil, qui lorgne sur ce que tu fumes, et après avoir tiré encore plusieurs fois dessus, tu fais tourner le joint. "J'te vois avec ton regard avide toi. ". Alors qu'elle fume deux trois lattes, tu essuies tes mains collantes d'alcool de prunes avec une serviette. Puis, pour l'embêter, encore et toujours, tu tires sur sa queue de cheval et la voilà qui tousse avec le pétard dans la bouche. Tu te marres. Parfois, vous vous contentez de vous amuser sans même vous confier l'un à l'autre, mais la fumée qui te monte doucement à la tête te donne envie de parler.   "J'sais pas si je te l'ai dis. Mais mes parents divorcent. J'lai appris juste avant de venir au SC. Te sens pas obligée de me dire que t'es désolée ou quoi, j'avais juste envie que tu le saches. " Après tout elle fait partie de ta vie proche, c'est normal qu'elle sache ce genre de choses. T'as tendance à pas parler de tes problèmes, à faire l'autruche et parfois même tes plus proches amis ne sont pas au courant de ton quotidien. Mais finalement, ça leur pas service, et à toi non plus. T'as envie de lui dire que si elle a besoin elle peut se confier à toi aussi, mais c'est au moment où elle te tend le joint que tu coinces entre tes lèvres pour fumer encore un peu.

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