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I LOVE HARVARD
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    never gonna be alone ▬ gresham
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    Lien du postDim 21 Juin - 17:37
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    never gonna be alone


    Mes prunelles ont tellement de mal à lâcher l'écran de mon téléphone, et en mon intérieur, j'entends les moindres battements de mon cœur. Un boum boum incessant qui obstrue mes tympans. Quand j'ai lu ses mots, je me suis dit qu'ils n'étaient sortis de sa tête que parce que l'alcool est un allié aidant. Comment pourrais-je être certaine que ce qu'il avance est vrai ? Alors durant notre échange, malgré tout ce que je ressens, je me joue de lui, me fait passer pour idiote, et fuis cette vérité qu'il semble vouloir, ce soir, me confier.

    Chaque fois que je reçois un nouveau message de sa part, j'oscille entre sourire et pointe au cœur. Tout me retourne et me bouleverse. Mon être chavire, se renverse. Il n'a tellement aucune idée de cette mélodie qui se joue présentement, grâce à lui, dans mon esprit. Je voudrai pouvoir y croire, lui répondre par la positive. Et en oublier tout simplement toutes mes prérogatives.

    J'ai peur, j'ai franchement et sincèrement, peur. Gresham est mon pilier, mon roc, la personne qui m'empêche de sombrer. C'est mon sauveur, mon idéal, mon contraire et mon égal. C'est celui sans qui je ne peux plus vivre. Il serait si simple de me laisser aller à … l'aimer. Et me risquer à la perdre serait si douloureux. Je me refuse à ce que notre possible histoire gâche notre amitié. Nous rende tous deux, malheureux.

    Et j'hésite encore à le rejoindre, parce que j'ai eu cette envie au moment de la lecture de son premier message. Parce qu'en moi tout faisait rage. Imaginer une autre femme ayant essayé de le charmer alors que de whisky il était en train de s'embuer. Püis il y a ces quelques mots, ceux au sujet de son sommeil, qui font qu'en moi, un nouveau sentiment, s'éveille. La nuit est déjà bien entamée, et je ne suis que très peu habillée, un short léger, un débardeur démodé, et pourtant, j'enfile mes baskets, n'en fais qu'à ma tête.

    Je sors de chez moi, respire longuement, pour la première fois depuis longtemps je ne souhaite pas arrêter le temps, mais plutôt l'accélérer. Comme je le fais avec ma voiture, une fois cette dernière démarrée. Le chemin pour arriver jusque chez Gresham n'est pourtant pas interminable habituellement, mais là, il le paraît en tous cas. Il y a cette espèce d'impatience en moi, qui ne se tarie pas. C'est un peu stupide, je crois. Surtout que j'ignore, si une fois face à moi, il me tiendra son discours, encore.

    Face à son immeuble, je ne sais pas pourquoi j'attends. Moi qui étais si pressée, maintenant, j'ai une sensation d'être paralysée. Ce soir, on pourrait tout perdre, je le sais. Mais aussi tout avoir. Respire, respire... Et je m'avance d'abord vers une boulangerie ouverte afin de lui prendre brownies et pour moi cookies. Parce que pour bien dormir la nuit, pour être correctement bordé, il faut finir la soirée sur une note sucrée.
    Et puis... ça épongera un peu le whisky.
    Ça fait … me revoilà devant chez lui.

    Et jamais encore ce bâtiment ne m'avait paru si grand.
    Insurmontable. Géant.
    Comme une forteresse.
    Et dans mes veines, je ne suis que détresse.  

    J'ai le cœur qui bat la chamade lorsque mes doigts tapent sur sa porte, et je me fais cette réflexion idiote qu'un simple regard de sa part pourrait me tuer. Morte. Les secondes sont trop longues, mais un sourire me prend, puisque je l'imagine galérer afin de venir jusqu'à moi. Dépêches-toi Gresham, je suis là. Après tout, ce soir, il paraîtrait que tu ne voulais que moi. Et quand la porte s'ouvre enfin, je prononce d'une petite voix « Je n'ai pas répondu à ton dernier message, tu ne m'en veux pas … ? »




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    Lien du postMer 24 Juin - 23:48
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    Never gonna be alone.

    feat. @Taylor V. Foster


    Je déchausse mes lunettes Prada pour les poster sur mon immense bureau en bois massif. Il est assez tard et je suis seul, chez moi. J’ai passé la soirée à écrire sur des feuilles blanches, ne faisant aucune rature bien qu’il s’agisse d’un brouillon, d’idées pour mon second ouvrage en psychologie, mais je fatigue, mon esprit s’embrume et j’ai besoin de boire, soudain. Les raisons ? La solitude, puis cette douleur latente présente sous ma cage thoracique, due à mon amour : pour elle. Je l’aime tant, mon ange au regard noisette, que j’en souffre, puisque je me tais depuis trop longtemps, bien que ces temps derniers, je sème des indices de çà et là, afin qu’elle saisisse la porter de ces derniers. Le fait est que cela ne semble fonctionner. Alors, las, j’ôte mes Louboutin dans mon entrée, pour rejoindre mon bar, présent dans mon immense salon afin de me saisir d’une bouteille de mon poison préféré : mon whisky de vingt-cinq ans d’âge. « Te voilà, toi. » Je murmure, jaugeant un instant la bouteille de cristal, avant de me servir, remplissant mon verre jusqu’aux trois-quarts, dose que l’on ne sert pas, jamais, à un client. « Sauf que je suis chez moi et que je me serre à ma guise. » Je me dis, pour m’installer sur l’un de mes immenses canapés, mon Chesterfield bleu électrique, afin de porter mon poison à mes lèvres et en avaler plusieurs gorgées. De coutume, je ne m’en abreuve pas de cette façon. Je l’avale gorgée par gorgée, afin de m’en délecter, le fait est que ce soir, je souhaite tout bonnement trouver un certain degré d’ébriété. « Taylor… » Je souffle, un rictus de douleur déformant mon visage tandis que je me redresse afin de rejoindre mon bureau dans le but de m’emparer de mon Smartphone. Pourquoi ? Faire raisonner Lacrimosa de Wolfgang Amadeus Mozart afin d’accord mon humeur à ce morceau de musique classique, quand, après avoir vidé la bouteille de cristal qui trône à présent sur le sol, je me saisis de mon téléphone portable afin d’échanger avec Taylor. Boire semble me donner du courage et doucement, mais sûrement, je lui fais comprendre plus clairement mes sentiments à son égard. À mon ultime message texte, je ne reçois plus la moindre réponse et dans un soupir las, je me laisse tomber sur mon Chesterfield, pour m’endormir à poings fermés.

    « NOOON, PUTAIN ! » Je m’exclame lorsque mon portable sonne avant que je le porte à mon oreille, la voix pâteuse. « Katherine, qu’est-ce que tu me veux ? » Je demande, n’y allant pas par quatre-chemins. « Appelle un taxi, je ne suis pas en état de conduire. » Je souffle, portant une main à mon visage, plus précisément sur mon front. « Non. » Je lâche un soupir. « Je me suis bourré la gueule comme tu le dis si bien, chez moi. Je suis à l’appartement et je repose sur mon canapé. » Je lève les yeux au ciel, avec cette envie de raccrocher ou de balancer mon Smartphone dans la pièce. « Katherine, putain ! J’ai un maudit mal de tête, une migraine ! Veux-tu appeler un taxi et me laisser tranquille ? » Je prononce, pour reprendre : « OUII ! Tranquille. Laisse-moi m'endormir. Merci bien. » Serrant la mâchoire, je finis par prononcer, sec : « Appelle donc Helen. Dis-lui que je m’enivre d’alcool en solitaire, chez moi. Inquiète là ! Elle va penser que je suis un alcoolique notoire. Cela, te convient-il ? » Je l’interroge, usant d’ironie, pour soupirer et raccrocher, sans lui en demander davantage. « Pourquoi a-t-il fallu qu’on m’offre une sœur afin de remplacer la première ? » Je m’interroge dans un murmure, lorsque j’entends que l’on frappe contre ma porte. « Quoi encore ? » Je souffle, peinant à me redresser tandis que je défais les boutons de ma chemise d’un blanc immaculé. « J’arrive ! » Je m’exclame, l’ôtant avec peine, lorsque j’émerge jusqu’à l’entrée, devant ma porte, afin de l’ouvrir. *Taylor.* Je prononce dans mon esprit et mon cœur a un raté. « Je… Heu… » Je ne trouve pas les mots, puis je me pince discrètement le bras, afin de m’assurer que tout est réel. « Non, je… Évidemment que non. Je ne t’en veux pas. » Je prononce, portant une main à mon front, pour souffler en faisant un pas de côté : « Entre donc. » Une fois mon ange ayant passé la porte, je la verrouille derrière nous, jetant un coup d’œil à ma chemise jonchant le sol. « Je m’en occupe demain. » Je souffle pour moi-même, emboîtant le pas à mon ange. « Avec quoi es-tu… ? » Je lui montre le sac qu’elle tient dans l’une de ses mains, me demandant de quoi il peut bien s’agir quand, soudain, je meurs de chaud. Levant un doigt en l’air, je dis : « Une seconde. » Puis, je m’empare de mon t-shirt blanc, moulant parfaitement mon torse afin de l’ôter en commençant par la taille. Le faisant remonté, je parviens à arriver jusqu’à ma tête pour pouffer de rire. « Je suis bloqué ! » Je prononce dans un sourire et me penche, afin que Taylor, mon ange, puisse me donner un coup de main. « Aide-moi, je te prie. » Je lui demande, avec douceur, l’idée que je vais me trouver torse-nu devant elle ne l’effleurant pas encore l’esprit.
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    Lien du postSam 27 Juin - 12:55
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    never gonna be alone


    J'ai prononcé mes mots si vite que je n'ai pas réellement encore relever le regard en sa direction. Peut-être parce que j'avais pas de sa réaction, une fois qu'il aurait remarqué que je suis présentement sur son perron. « Je… Heu… » Je me retrouve à être encore plus hésitante face à sa propre vacillation. Je pince mes lèvres, le cœur battant, et je le jure, j'en ai perdu ma langue sur l'instant. Ma faculté de parler, s'est totalement envolée. En faveur d'une trouille énorme. Que lui seul sait provoquer. « Non, je… Évidemment que non. Je ne t’en veux pas. » Sa paume va rencontrer son visage, et je ne saurais dit si c'est un bon présage. Certainement que je me fais du souci pour rien, et que ce n'est que le résultat de sa future gueule de bois. « Entre donc. » Parfait, et c'est à mon tour de soupirer.

    De deux pas j'avance dans son appartement, c'est étrangement la première fois que je le perçois si grand. Pourtant je suis venue ici à mainte reprises, et quand j'entends la porte se verrouiller je sursaute de surprise. « Je m’en occupe demain. » De quoi … ? « Avec quoi es-tu… ? » Deux imbéciles pleins d'interrogations à la con. J'oscille entre l'envie de lui parler de ses messages, et celle de me taire, mais le fait est que de ses mots, j'ai bien du mal à m'en défaire.

    Alors que je m'apprête à lui dire que je suis venue avec un renfort de chocolat, parce qu'il faut bien éponger ce dans quoi, cette nuit, il a voulu se noyer, il m’interrompt, d'un simple ; « Une seconde. » Et la terre n'est tout à coup, plus ronde. Parce qu'il attrape le tissu qui le couvre encore, et il essaie de le retirer. Et moi ? J'en oublie toute course possible à l'intérieur de mon esprit. C'est un gros bordel et lorsque sa peau se dénude, c'est foutrement irréel.

    J'en retiens ma respiration, quand son visage disparaît sous le t-shirt, je le contemple avec... dévotion. Fascination. Je voudrai que les secondes deviennent une éternité, qu'on me laisse le loisir de l'admirer. C'est tellement stupide que presque je suis gênée, il est mon plus proche ami, la personne la plus précieuse qui soit, et je n'ai pas le droit d'avoir des pensées telles que celles là à son sujet. Mais... ses mots. Si beaux. « Je suis bloqué ! » Je réponds à son rire et ça me fait oublier tout le bordel qui se trouve dans ma tête. « Aide-moi, je te prie. » Je vais en perdre la vie. « Mhm... oui. » et je m'approche doucement de lui. Laissant joncher sur le sol, mes pâtisseries.

    Mes mains, a contrario de ce que j'aurai pu croire, ne tremblent pas alors qu'elles s'approchent de ses bras. C'est une assurance nouvelle qui s'empare de moi. C'est comme si tout en mon intérieur, ne demandait que de voir s'unir nos cœurs.
    Mon corps proche de celui du démiurge avec lequel je ne suis simplement qu'amie, il ne faudrait que peu de choses pour me voir sombrer dans la folie. Lui demander de m'adorer, toute la nuit. Mais je ne le fait pas, je reste muette, et me contente de rire alors que mes paumes s'apposent enfin sur lui, et l'aide à se dépêtrer de ce t-shirt un tant soit peu borné. Ce coton obstiné sur lequel je m'évertue à tirer.

    Et quelques secondes après le début de mon intervention, ne reste entre mes doigts que ledit t-shirt et un espace des plus réduit entre Gresham et moi. Je tortille le vêtement quelques instants de plus, tandis que mes prunelles se baladent sur lui. Détaille chaque courbe que j'aimerai découvrir et caresser. L'envie que j'ai de lui je la sens poindre en moi comme un désir qui dormait jusque là.
    Tourne dans ma tête, les choses qu'il m'a dites il y a une heure à peine, et j'ai bien trop de mal à ne pas céder à ses volontés lascives diluviennes. « Je... » J'ai perdu le moindre de mes repères, j'ai du mal à contenir mes mauvaises manières. Je sens mon cœur battre dans ma poitrine, je sens ma respiration s’accélérer, j'ai trop de sentiments qui se batte et auxquels je suis à deux doigts de céder.

    Finalement je me contente de jeter le t-shirt sur le côté et me retourne afin d'attraper mon sac, tentant du mieux que je peux de focaliser mon esprit sur autre chose que lui. « J't'ai pris des brownies. » Je passe ma main dans mes cheveux, j'ai chaud, et je suis en train d'éparpiller des morceaux de moi, ici et là. « Ça éponge bien le whisky. » Et je fais ce que je connais le mieux lorsque je perds la maîtrise de ma personne, je dis n'importe quoi. « Enfin peut-être que tu n'en as pas envie. » C'est son regard que je fuis, et pourtant, je relève mes prunelles vers les siennes en lui disant « Je ne savais pas de quoi tu avais envie. » Je replace encore mes cheveux, ne réalisant pas de ma phrase son côté tendancieux. Et si j'en crois ses sms si, je sais ce dont il a envie, et son surnom, il paraît que c'est Vee. « Je... euh... Il fait chaud non ? » Judicieux de le préciser à présent qu'il est dénudé de moitié. Si peu habillée, pour ma part aussi, et pourtant, je brûle intérieurement. J'ignore ce qu'il se passe ici. Je la frôle vraiment, cette fois, la déraison. Et je ne sais comment me sortir de cette situation.




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    Lien du postJeu 2 Juil - 2:38
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    Perdu ? Je le suis. Il faut dire qu’un troupeau d’éléphants à élu domicile sur ma tête, à cause de mon penchant certain pour mon poison fétiche : mon whisky single malt. Il faut dire que j’en abuse, et cela, à profusion, afin de faire taire mes maux, ceux qui m’assaillent dès lors que j’ose fermer les yeux, afin de rejoindre Morphée, qui ne m’offre jamais dans le creux de ses bras de superbes songes. Il s’agit toujours de cauchemars ou plutôt, je me réveille toujours avec fracas à cause de la même vision qui s’impose dans mon esprit : celle de ma défunte mère qui a donné fin à sa vie, sous mes yeux alors que je n’avais que dix ans. Année funeste, assurément, et cela, à une journée de décalage avec mon anniversaire. Certes, nous ne sommes encore au mois de septembre, mais jamais je ne pourrais effacer de ma rétine ce terrible instant, celui où j’ai perçu son regard s’éteindre. En moins d’une fraction de seconde, son âme l'a délaissé, et cela, de son propre chef, devant son enfant, son fils, sa vie… Me sentant perturber en y songeant, je dépose ma paume sur mon visage pour revenir à nous, à mon ange qui se tient devant moi. Grâce à elle, je parviens à garder la tête hors de l’eau. Grâce à ma Vee, je parviens à respirer, je recouvre même de temps à autre un nouveau souffle et cela ne peut être négligé. Le fait est que nous sommes penauds, ainsi, l’un devant l’autre. L’invitant à pénétrer mon appartement, je verrouille la porte derrière nous, lorsque soudain, l’atmosphère se charge en électricité. Il y a une tension qui règne entre nous, sans nul doute à cause de notre échange de messages et je me demande qui va aborder le sujet en premier. Qui aura donc le courage, de faire le premier pas à ce propos ? Je n’en ai strictement aucune idée. À mon interrogation quant à son paquet, ma douce Taylor ne prononce aucune réponse. Alors, ayant férocement chaud, soudain, je m’attelle à la lourde tâche d’ôter mon t-shirt d’un blanc immaculé, avant de me trouver coincer. Me mettant soudainement à rire, j’implore dans ce dernier à ma « Vie » de m’aider, et c’est dans un "oui" qui semble hésitant qu’elle me répond. Ne pipant mot, je la sens se rapprocher, percevant le paquet touché le sol, quand ses mains qui ne faillent pas, se posent sur le tissu afin de tirer dessus. « J’ai une grosse tête ! » Je m’exclame, d’humeur joyeuse, soudain, malgré mes sombres pensées qui ne datent que de quelques minutes, lorsqu’enfin, mon dit t-shirt se retrouve entre ses mains. « Seigneur ! » Je m’exclame, pour passer mes mains dans mes cheveux, afin de les recoiffer comme je peux. « Je te remercie. » Je souffle, mon regard s’encrant dans le sien alors que nous nous trouvons proches, l’un de l’autre. Un incendie naît soudainement en moi. Comme de coutume, certes, mais cette fois, il me dévore littéralement et c’est avec désir que je dévore mon ange du regard, tout en passant ma langue sur ma lippe charnue, afin de l’humecter. Je ne sais combien de temps dure cet instant, mais je jurais que cela équivaut à l’éternité. À cet instant, je n’ai qu’un désir : celui de réduire la distance qui nous sépare afin de pouvoir déposer mes lèvres contre les siennes, lui faisant ainsi comprendre à quel point je l’aime, éperdument, seulement, mon ange au regard noisette s’essaye à prendre la parole et j’esquisse un sourire qui se veut amuser. « Tu ? » Je répète, mon regard retranscrivant mon sourire par des scintillements, lorsque je suis soudainement alléché par ce que ma douce m’a apporté. « Hum… Des brownies. J’en raffole, tu ne sais à quel point. Je suis excessivement… » Mon regard s’enflamme. « ... Gourmand. » M’approchant afin de m’emparer du paquet, j’arbore un sourire lorsqu’elle m’affirme que cela éponge le whisky tout en prenant la direction de ma cuisine un tantinet ouverte. « J’en meurs d’envie. » Je réponds à ses propos, lorsque mon regard se pose à nouveau sur mon ange. « À cet instant précis, j’ai envie de nombreuses choses. » Ma voix se fait plus faible, ainsi que suave et mon regard la détaille. Les courbes de ma Vee sont bien plus alléchantes que les brownies, mais je vais sans nul doute devoir m’en contenter. « Ce sera excellent, j’en suis certain. Approche. » Je prononce, l’intimant à venir s’asseoir tandis que j’ouvre le paquet et que je me saisis d’une assiette, lui tournant ainsi le dos durant une fraction de secondes. « Tu as chaud ? » Je m’exclame soudain, me mordillant la lèvre. « Souhaites-tu que je mette la climatisation ou… » Je me tourne afin de lui faire face, postant mes mains sur le plan de travail. « Ou souhaites-tu te… Rafraichir ? » Est-ce que je désire qu’elle succombe ce soir ? Que nous partagions enfin les mêmes draps ? Que nous nous offrions à l’autre afin de ne faire qu’un ? Oui, je le désire. Plus que tout, en cet instant par ailleurs, mais seule, elle décide. Après tout, elle peut interpréter mes propos de la manière qu’elle souhaite, préférant imaginer porter de l’eau à son visage ou alors préférant nous imaginer partager une douche sensuelle avant de nous unir dans la même couche et ainsi nous endormir après une étreinte charnelle.
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    Lien du postJeu 2 Juil - 14:00
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    « J’ai une grosse tête ! » Oh non, tu sais, elle est parfaite. Mais dans la mienne il y a tout qui s'émiette. C'est à penser que je suis celle qui a bu et qui ne sait plus quoi faire de soi. C'est l'effet Gresham, je crois. « Seigneur ! » C'est presque ce que j'avais dans l'esprit, alors que mes prunelles ne veulent pas se défaire de lui. Et malgré moi, alors qu'il passe sa main dans ses cheveux, je déglutis. Je me sens stupide aussi. Comme une pucelle, devant un tableau qui lui semble irréel. La moindre courbure de son corps d’albâtre me captive, me donne envie de le goûter, et jamais, de cette façon, je ne l'avais remarqué. Evidemment, que je sais, que Gresham est un bel homme, qu'il plait, mais c'est une barrière que je me suis toujours imposé. En faveur de notre amitié. De l'importance que je trouve dans le fait de le savoir à mes côtés. Dans la certitude qui brûle mes veines, que j'ai besoin de lui, à tel point que ça me draine.

    « Je te remercie. » Notre proximité, ainsi, c'est de la folie. Et c'est ce dans quoi je sombre. Une irrémédiable hérésie qui porte son prénom. Qui coupe et ravive nos souffles à l'unissons. Mes dieux... aucune autre femme au monde n'aurait été capable de choisir les mêmes gestes que moi. Aucune j'en fais foi. Et si je ne tenais pas autant à lui, bien sur que j'aurai choisi l'autre option. Je lui aurai sauté dessus, je me serai accroché à sa peau, j'aurai murmuré à son oreille des taux de mots. J'aurai retiré le reste de ses vêtements, j'aurais fait tout pour qu'il soit à l'origine du moindre de mes gémissements... Je m'égare, vraiment, et je n'ai que trop de mal à retrouver la course infernale de mes pensées qui me fait le « repousser ».

    Je tente, du mieux que je le peux, de me reprendre, de laisser mes désirs dans un placard, fermé. Mais il se joue de moi lorsqu'il m'interroge d'un « Tu ? » et que ça fissure si facilement les barrières dressées à son égard. Je suis perdue, c'est trop tard. « Hum… Des brownies. J’en raffole, tu ne sais à quel point. Je suis excessivement… » il repond, et j'en dévore mes lèvres, je le jure, j'ai la fièvre. « ... Gourmand. » Il s'approche, je retiens ma respiration, essaie de chasser la lubricité qu'à le goût de ce mot prononcé. « J’en meurs d’envie. » Et lâche un « Mhmpf. » ridicule lorsqu'avec le paquet, il recule. S'éloigne de moi jusqu'à aller dans sa cuisine, et je m'accorde une seconde de rédemption. J'effleure la damnation faute de trop viciation à son intention.

    Je me retourne, bien décidée à me maîtriser, ayant repris un tant soi peu de ma résistance. Bien que je ne sais plus pourquoi, ni comment elle a pris naissance. « À cet instant précis, j’ai envie de nombreuses choses. » Tu n'as pas le droit de faire, Gresham, pas avec moi. Je ne suis pas comme les autres, je ne le supporterais pas. C'est ce que je devrais lui dire, mais les mains sur mes cuisses dénudées par ce short que je ne trouve plus si court, je sais que mes envies, elles sont trahies par mon corps. C'est de façon muette, que sans cesse il le lui répète. « Ce sera excellent, j’en suis certain. Approche. » Et je le fais parce que je suis encline à la docilité. Je m'exécute, m’assois face à lui et de mes prunelles ne lâchent pas les siennes. La tension dans l'air ? Elle est toujours là, à présent perpétuelle.

    Il se tourne, s'occupe de ce que je lui ai apporté, j'incline durant cet infime laps de temps mon visage afin de mieux contempler le tableau de son dos. Ma langue humidifie mes lèvres, envieuse, c'est vrai. Acte manqué. Cause à effet. Je n'ai absolument plus envie de délices chocolatés. « Tu as chaud ? » Il me demande en se retournant, et je sursaute, presque, prise sur le fait. Comme une enfant, qu'en train de faire une bêtise, on surprend. « Souhaites-tu que je mette la climatisation ou… » Je souhaite surtout arrêter de perdre la raison. « Ou souhaites-tu te… Rafraichir ? » Pardon ? Je ne suis que peu certaine de comprendre le sens réel de son interrogation.

    Il y a, je le jure, dans le creux de ma tête un tempo, qui bat la mesure... Et alors que je viens tout juste de m'asseoir, c'est comme si je ne parvenais pas à tenir à place, je suis dans le brouillard. Il ne se doute même pas, lui, du combat qui se déroule à l'intérieur de moi. « Je... » Je n'arrête pas de bégayer, et bordel, c'est surfait. Depuis quand je ne sais plus parler ? Depuis que j'ai brûler mes ailes. L'éloquence c'est pourtant quelque chose dans laquelle j'excelle. Je suis dans une névrose dans laquelle j'avance avec prudence. Parce qu'envers ses messages j'ai encore le parfum de méfiance. Je me lève donc sur le rythme de ce Dies irae, qui n'existe que dans le court de mes pensées, je m'avance vers le lavabo de la cuisine, doit me dresser sur la pointe des pieds, lentement, afin d'atteindre l'étagère, où se trouve les verres. Et j'éprouve ses prunelles azurées sur moi, brûlantes, aimantes, lorsque je fais ce mouvement, qui me dévorent tout simplement. Mes gestes se veulent précis, sur cette cadence de mon esprit, sexy. J'en attrape un, puis deux, ouvre le robinet afin de remplir les récipients, d'une eau glacée, faite pour me calmer. C'est avec une avidité non dissimulée dans mes prunelles que je lui tends le sien, précisant « Ca aussi, ça guérit du whisky. » et de la chaleur et de l'envie.

    A mes lèvres, je porte mon verre, en bois une longue gorgée, à défaut d'avoir choisi une autre option, parce que ce n'est que sa présence qui a fait augmenter, de mon corps, sa pression. De mon action hâtive, un brin bancale parce qu'observée par cet homme qui est mon idéal, plusieurs gouttes s'échappent pour s'échouer dans mon décolleté, presque trop lascivement. Le trouble entre nous n'a jamais été aussi géant. Mes envies prenant presque le dessus sur tout le reste, ce dont, dans mes rêves, je me déleste. La ferveur avec laquelle le veut mon cœur. Je n'y cède qu'en songes ayant, de la réalité, trop peur. Alors la mesure bat encore... j'ajoute une précision qui ne fera certainement redescendre la tension. « Je suis venue pour te border... » C'est vrai, cependant je ne peux affirmer que ce n'est que pour cela que je suis devant toi. Gresham... si c'était simple, je te dirais d'oublier les brownies et j'en ferais de même pour le whisky qui t'a altérer l'esprit. Et je te dirais ? T'implorerais, de m'embrasser.




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    Lien du postVen 10 Juil - 1:46
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    Je ne suis ivre au point de m’écrouler, puisque cela est déjà arrivé. Disons que je suis plutôt dans une sorte d’état "d’euphorie" à présent, par ma consommation d’alcool et c’est ma belle et douce Taylor, mon ange, qui en fait les frais, étant donné que je m’amuse puisqu’elle balbutie en me fixant et j’en comprends aisément la raison. Après tout, ne suis-je à demi dénudé devant elle ? Bien sûr, nous sommes meilleurs amis et mon bel ange a sans nul doute déjà vu des hommes ainsi, le fait est que notre relation est devenue plus ambiguë et sa réaction quant au fait que je me trouve ainsi m’amuse plus que de raison. Une fois à sa hauteur afin de m’emparer du sac contenant les douceurs au chocolat, je lui souffle, le regard ardent, que je meurs de faim, qu’en plus de cela, je suis excessivement gourmand, pour lui proposer de me suivre à la cuisine, afin que nous les dévorions, avant que je ne sois bordé, si cela arrive évidemment. Je souhaiterais bien entendu que notre soirée se termine autrement, le fait est que l’alcool parle, bien que sa tenue on ne peut plus courte, qui me laisse entrevoir sa peau halée absolument parfaite, me donne des idées bien loin d'être catholique. Le simple fait d’y songer amplifie l’incendie régnant en moi et alors que je lui tourne le dos, à ma Taylor, afin de m’emparer d’une assiette et ainsi lui laisser le luxe de pouvoir m’admirer sous ce nouvel angle, je lui propose de se rafraîchir, mais cela avec des sous-entendus. Pourquoi donc ? Tout bonnement parce que j’imagine davantage une douche fiévreuse à un simple verre d’eau ou encore à la climatisation, mais mes propos me sont clairs et éloquents, puisque je ne lui propose clairement et pour cause : nous restons mine de rien dans l’ambiguïté et je ne souhaite être éconduit, que je sois légèrement éméché, ivre ou encore sobre, par mon ange. « Tu... quoi ? » Je lui demande, mon regard emprunt de scintillements de malice, puisqu’à nouveau, ma belle brune aux cheveux bouclés balbutie, après avoir sursauté de surprise, ce qui ne m’étonne point, puisqu’elle devait me détailler, comme je le souhaitais, alors que je ne me tenais face à elle. « Tu sembles perdre de ton éloquence, chérie. » Je prononce dans un fin sourire, lorsque je suis surpris, étant donné qu’elle me rejoint, mon ange. La laissant trouver l’évier pour la regarder faire et ainsi déposer mes yeux sur son corps afin que ce dernier caresse ses courbes harmonieuses, tandis qu’elle se trouve sur la pointe des pieds afin de trouver deux verres, je me mords férocement ma lippe inférieure tandis qu’elle les remplit, afin de ne rire, pour croiser les bras et la jauger : toujours. « Hum… Tu penses que ça guérit du whisky ? » Je l’interroge pour m’emparer du verre empli d’eau fraîche, sans toutefois le porter à mes lèvres. Je me contente de le tenir dans l’une de mes mains en la regardant faire, lorsque sous mon regard enflammé, qui reflète le désir que je ressens à son égard la trouble tant, que des gouttes s’échappent et ainsi glissent sur sa gorge pour descendre dans son décolleté. *Seigneur ! Que fait-elle ?* Je m’interroge, mon cœur battant à tout rompre tandis que mon désir s’amplifie si ardemment que cela se note au niveau de mon entrejambe, puisque je me sens plus étriqué dans mon boxer ainsi que dans mon pantalon. « Taylor. » Je souffle, usant de ma voix suave. « Tu ne sais boire de l’eau ? » Je demande, laissant un léger rire passer la barrière de mes lèvres pour m’emparer d’un torchon propre, ayant délaissé mon verre d'eau afin qu’elle puisse s’essuyer. « Attends ! Laisse-moi faire. » Je dis, mon regard incandescent posté dans le sien, tandis que j’approche le torchon pour essuyer l’eau, quand il touche sa peau, avant de le faire descendre avec lenteur jusqu’à son décolleté, pendant que je m’humecte les lèvres. « Tu l’as fait exprès, dis-moi ? » Je l’interroge, réduisant la distance qui sépare nos deux corps, alors que la tension sexuelle augmente et que cela est plus que notable. « Tu n’as guère besoin d’user de ce stratagème, chérie, pour me donner envie d’autres choses que de chocolat. » Je murmure à présent, m’étant penché en avant, mon visage se trouvant à présent à un souffle du sien. « Je te désire depuis bien longtemps, tu le sais, mon ange. » Portant l’un de mes doigts sous son menton, je le relève, afin que son regard croise le mien et dans un élan que je ne me connais, je dépose mes lèvres contre les siennes, avec lenteur et douceur. Lorsqu’elles s’épousent, je note que les siennes sont absolument délicieuses, plus encore que je ne l’avais imaginé. « Taylor. » Je souffle contre celles-ci, pour ajouter : « Permets-moi de continuer. » Et sans en dire davantage, elles bougent à l’unisson, nous laissant ainsi partager un moment dont je rêvais depuis bien longtemps déjà, puisqu’enfin, nous échangeons notre tout premier baiser. Je pourrais l’accentuer, le faire davantage "vorace", appuyer sur sa bouche et y glisser ma langue après lui avoir fait entrouvrir les siennes, le fait est que je m’arrête, puisque je le désirais tendre et emprunt d’amour ainsi que de désir, simplement. « Tu es délicieuse, tout comme tes lèvres, mon ange. » Je finis par susurrer, avant de reculer d’un pas, puis d’un second, pour porter mon attention sur l’assiette et le paquet, sortant ainsi les brownies. « Je sais que tu es venue seulement pour cela, mon ange. Me border. » Je réponds simplement, puisque c’est ce dont nous avons parlé dans nos échanges textes, ni plus ni moins. « Mais avant, nous allons déguster ces douceurs. Approche. » Je dis, pour m’emparer d’un brownie et le porter à ses lèvres. « Mange. » Je l’intime, mon regard plongé dans le sien, alors que je l’imagine trouver mes doigts, pour je l’espère, les lécher et pourquoi pas, les sucer également.

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    « Tu... quoi ? » Je ne sais plus, je ne sais pas, mon esprit arrive pas à se détacher de toutes ces choses nouvelles que je ressens pour toi. Je suis paumée et tu te moques de moi. Ce n'est pas pour me déplaire, dans le fond, parce qu'en ce moment tu es le seul avec qui j'ai envie de ces jeux là. Et plus encore, mais je me tais sur le reste, ne sachant pas si c'est le whisky qui lui a fait dire toutes ces choses à mon sujet. S'il a réellement envie d'une vie à mes côtés. Ou plutôt d'un temps... indéterminé. « Tu sembles perdre de ton éloquence, chérie. » Oui, mais c'est ta faute aussi. Puis ce chérie, il me fait fondre aussi. Et son sourire, j'ai envie de le mordre. Pour que sa satisfaction à me rendre folle redescende un petit peu. Parce que j'en ai follement le désir, mais que je ne le dois pas, que ce n'est pas la nature de notre relation, et que ce serait perdre ma maîtrise et ma raison.

    Alors je me concentre sur mes gestes, j'essaie sincèrement de ne plus penser à autre chose que de remplir nos verres d'eau. Mais cela me semble impossible, ce soir, Gresham est incorrigible. Alors que je lui tends le verre, parlant encore du whisky, il reprend mes mots. « Hum… Tu penses que ça guérit du whisky ? » Je pense que ça enlève le brouillard de l'esprit. Puis je bois, et je ne réalise pas tout le sexuel dans cet acte là. J'essaie juste de faire du vide, si bien que je contiens mes convoitises à son égard, soudainement avides. J'en ferme les paupières, laisse filer un instant, avant de revenir dans cette réalité à l'aide d'un « Taylor. » Mon prénom entre ses lèvres, il possède un autre goût. C'est fou. « Tu ne sais boire de l’eau ? » Il rit doucement, et je réalise ce que je viens de faire dans la précipitation. Le problème – ou pas – est que je n'avais pas du tout prévu la suite de ses actions. « Attends ! Laisse-moi faire. » J'en déglutis, tandis qu'il s'approche avec son morceau de tissus, et que j'en perds des milliers de ma personne. Je déraisonne. Plus encore quand le torchon entre en contact avec ma peau, qu'il le glisse en suivant le même chemin que l'eau. Ses lèvres humides m’hypnotisant, il arrête la course du temps. « Tu l’as fait exprès, dis-moi ? » Je ne crois pas, ou peut-être que si, mais est-ce grave si c'est le cas ? C'était un acte manqué, seulement par mon inconscient commandé. « Non... » je souffle entre deux respirations, saccadées. Il est de plus en plus près. « Tu n’as guère besoin d’user de ce stratagème, chérie, pour me donner envie d’autres choses que de chocolat. » Encore, je dois me concentrer pour me souvenir d'expirer. Je perds la tête, c'est acté. « Je te désire depuis bien longtemps, tu le sais, mon ange. » Non, je ne le savais pas. Enfin je n'y croyais pas, surtout, et c'est différent, n'est ce pas ? Ces mots se fraient une place de choix en mon intérieur, tout droit vers mon cœur. Et le besoin de goûter sa saveur. Son index se pose sur mon menton, relève mon visage, il augmente la tension.

    Là, juste là, il envoie valser toutes mes illusions. Sa bouche vient trouver la mienne. Et j'ai le sentiment que c'est presque irréel. Gresham m'embrasse et je n'ai en moi que le désir me fondre en lui, ou plutôt de le laisser se fondre en moi. Nul autre avant lui n'avait cette saveur là, exquis. « Taylor. » Chut, non, ne t'arrêtes pas. Je veux savoir vers où il nous mène ce chemin là. « Permets-moi de continuer. » Je t'interdis, même, de te stopper. Alors il revient à la charge, et j'hésite une seconde, de trop peut-être, avant de me décider à laisser mes mains remonter contre lui, en l'effleurant seulement. Alors que j'ai férocement envie de m'accrocher à lui, de lui dire de me prendre, ici et maintenant. Et lorsque j'arrive à proximité de sa nuque, avant que je ne puisse me cramponner à cette dernière, il s'éloigne. Je divague... « Tu es délicieuse, tout comme tes lèvres, mon ange. » Il l'est tout autant. Divin. Et mon corps veut retenir le sien. Mais il se retourne, et j'en reste tout chose. J'en ai perdu ma prose. « Je sais que tu es venue seulement pour cela, mon ange. Me border. » Le fait est que non. Il est clair à présent que je ne suis pas venue pour ça. Que je voulais tes bras. « Mais avant, nous allons déguster ces douceurs. Approche. » Je suis venue vérifier si tes dires étaient vrais. Si je suis la seule que tu voulais. Toujours voulu, à la vérité. Il récupère le brownie, revient vers moi, ou c'est moi qui approche comme il me l'a intimé et me surprend en me disant ; « Mange. » Sa sublime autorité. Le sexy dans ces gestes. Le charnel auquel il appelle. Mes prunelles dans ses yeux, j'entends battre mon cœur, trop fort, trop fort, ça me dévore.

    Et le chocolat proche de mes lèvres qu'il vient d'embrasser, embraser. Je me consume lorsque j’entrouvre ma bouche, prête à accueillir, lascive, ce qu'il veut me voir croquer, docile. Alors je le fais, lentement, mes dents s'empreintent dans la douceur alors que j'aimerai mordiller autre chose. Le chocolat en bouche, et mes prunelles dans les siennes, je mâche, doucement, lubrique. Et je dois me battre pour chasser mes idées, les méandres sexuelles dans lesquelles je me précipite. Le souci c'est que je ne suis pas encline à réellement les chasser, pourtant j'étais venue ici pleine de bonne volonté, je voulais le raisonner. J'étais convaincue que c'était une connerie, qu'il ne savait pas ce qu'il disait, que ça venait de l'alcool et non de lui.

    J'ai encore le cœur et le corps qui battent trop fort, et j'avale avant de terminer cette bouchée qui tenait encore entre ses doigts, doigts que j'aimerai voir courir sur moi. Tandis que les miens s'aventurent, il battent, je le jure, une nouvelle mesure. Ils esquissent les courbes de sa hanche, ils espèrent le faire frissonner, avant de continuer leur chemin, épousent le creux de son aine, et viennent s'amarrer à la lisière de son jean, entre le tissu et sa peau. « Tu m'as embrassé. » Je lui dis par intention de rendre l'acte plus vrai. Parce que j'ai une sensation que ça n'est jamais arrivé. Est-ce que ça y est ? C'est dans la folie que j'ai sombré ? Si bien que j'en viens à imaginer des choses qui ne peuvent vraiment arriver.

    C'est étrange comme malgré le chocolat, j'ai encore le goût de sa bouche contre la mienne, comme la pâtisserie me paraît futile à présent, tout comme mon envie de le border. Il y a tout qui se mélange, et je jongle sans trop de brio avec tout ce qu'il se passe dans mes entrailles. Taylor, tu dérailles. « Tu me désires ? » Là ce n'est plus ses actes que j'ai besoin d'appuyer mais bel et bien ses dires. Et ma langue s'infiltre entre mes lèvres, de manière mesurée, afin de l'attiser, et mes doigts eux, sont toujours attachés à son pantalon. Je me dis qu'il est de trop, et me trouve un peu con. « Tu n'y as pas goûté, toi. » Je le sais que je ne devrais pas. Et je rapproche mon visage du sien, par envie, par besoin. « Au chocolat. » C'est sur ma langue que je veux qu'il le goûte, je n'ai plus aucun doute. Un baiser langoureux, tout du moins juste assez pour que cette fois ma langue trouve la sienne, furtivement, et se retire trop vite je le sais et c'est frustrant. Un brin jouissif cependant. Parce que je reprends de ma candeur et s’essouffle toujours mon cœur. Je ne bégaie plus, mais je suis on ne peut plus perdue. Je me répète, c'est le bordel dans ma tête. « Monsieur Ewart, vous êtes... » Incroyable, et tombée amoureuse serait aussi simple qu'un peu bête. Mais vous êtes aussi mon meilleure ami, et nous sommes donc à deux doigts de faire une connerie. « Sous l'emprise du fameux whisky ? » Dis moi que non, dis moi que oui. Je ne sais plus ce que je suis venue faire ici.




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    Je meurs soudainement de faim, mais j’ai davantage envie de mon ange que de brownies. Le fait est que je m’empare du sac les contenant tout en me rendant dans mon immense cuisine, pour intimer Taylor à me rejoindre. Ne regardant derrière moi, puisque je sais qu’elle m’écoute et qu’elle va me rejoindre, je m’empare d’une assiette afin de les disposer, pour me moquer gentiment de mon ange au regard noisette avant qu’elle ne me rejoigne dans les plus brefs délais, afin de nous servir de l’eau provenant du robinet. Ne pipant mot, me trouvant torse-nu, je reprends ses mots, peu certain que l’eau aide à faire passer le whisky, quand elle laisse des gouttes s’écouler dans son décolleté. Inutile d’affirmer que la tentation est immense et m’emparant d’un torchon, je me permets de suivre le chemin des dites gouttes afin d’essuyer sa peau, pour finalement me rapprocher, tuer la distance qui nous sépare et relever son menton à l’aide de l’un de mes doigts afin que nos lèvres se trouvent, ce qui arrive sans mal. Une fois en contact avec ces dernières, j’en assimile toute la saveur, pour lui demander, contre celle-ci, de me permettre de continuer. Ainsi, nous échangeons notre premier baiser et alors qu’elle se montre hésitante, mon ange, je mets fin à ce dernier avant même que ses mains se posent sur ma nuque avec douceur. Comment aurais-je pu le deviner ? Je ne le sais et c’est dans un sourire d’excuse que je lui propose de goûter l’un des brownies, avec l’envie de la nourrir, puisqu’à mon sens, cet acte est plus sensuel que l’on ne puisse l’imaginer. La laissant par conséquent croquer, l’intimant même de le faire, mes prunelles Lapis-lazuli ne quittent pas les siennes tandis qu’elle le dévore, son morceau de chocolat, alors que notre connexion ne faiblit pas. Une fois qu’elle a terminé, je suce lascivement mes doigts, ceux qui étaient présents entre ses lèvres, mon regard enflammé de désirs, pour sourire tandis que ses mains parcourent mon corps, passant de mes hanches à mon aine dans le but de s’accrocher à mon jean. « Hum… Taylor, chérie. » Je murmure, avant de me mettre légèrement à rire. « Bravo, Sherlock ! Quelle déduction. » Je ris de plus belle. « Effectivement, je t’ai embrassé. J’ai goûté tes lèvres absolument divines ainsi que délicieuses, mon ange. » J’ajoute, lui parlant plus bas, tandis que nos regards restent accrocher à celui de l’autre, jusqu’à ce que je rompe ce contact, puisque moi aussi, je désire en manger, de ces délicieux brownies. À sa question, je coupe l’un d’entre eux en deux, pour sourire largement. « En effet, je te désire. » Je réponds, lorsque je remarque que cela est réciproque et bien évidemment, j’en suis ravi. Avant de lui demander si la réciproque est vraie, elle reprend, afin de m’affirmer que je n’y ai goûté et j’acquiesce dans un mouvement de tête. « C’est juste et je compte bien y goûter, et cela, immédiatement. » Je réponds, pour m’emparer de l’un des morceaux que j’ai coupé afin de le faire entrer dans ma bouche, d’un coup d’un seul. Croquant, je ferme les yeux afin de me délecter de son goût chocolaté que j’ai présentement en bouche avant de laisser échapper un grognement de satisfaction d’entre mes lèvres. « Déli-ch-ieux. » Je dis, la bouche à demi-pleine, pour lui montrer mes dents, qui ne se trouvent plus blanche, alors que j’affiche un ravissant sourire. « Comment suis-je ? » Je l’interroge, manquant de m’étouffer avec le chocolat encore présent dans ma bouche, pour tapoter sur ma poitrine, quand, à son interrogation, tandis qu’elle a fait une pause dans cette dernière, je fais "non" avec l’un de mes doigts. « Disons que je suis guilleret, que les éléphants présents sur mon crâne continue leur fiesta, mais je ne suis plus ivre, chérie. » Je prononce, avant de poser mes mains sur les miennes afin qu’elle se détache de mon pantalon, puisque je dois me mettre en mouvement. « Taylor. » Je souffle, baisant ses deux mains, avant de vider mon verre d’eau dans l’évier. « Tu sais ce que l’on dit ? » Je l’interroge, me faisant énigmatique, pour reprendre : « Il faut combattre le mal, par le mal ! » Une nouvelle fois, je ris, puisque j’ouvre la porte de mon réfrigérateur, pour m’emparer d’une bouteille d’eau fraîche. « Ne le prends mal, mais je préfère boire l’eau en bouteille que celle du robinet. » Je susurre, esquissant un sourire à mon ange, pour me servir et avaler d’une traite le liquide présent dans mon verre après l’y avoir versé. « Encore des brownies. » Je dis, déposant mon verre sur le plan de travail pour m’emparer du second morceau que j’ai délaissé dans l’assiette et ainsi le dévorer, avec un certain entrain, quand, soudain, les joues pleines, je cesse de mâcher. Levant un doigt, je me rue jusqu’à ma salle de bain, celle, se trouvant dans ma chambre, lui étant adjacente pour me mettre à rendre, trouvant les waters in extremis. « Pardon. » Je peine à prononcer lorsque je sens la présence de Taylor dans mon dos et après quelques minutes, je me rince la bouche à plusieurs reprises, trempe mon visage d’eau, pour m’emparer de ma brosse à dents et ainsi me les laver. « Je crois que j’ai sous-estimé l’état de ma gueule de bois. » Je termine de prononcer une fois que nous retrouvons ma chambre, pour intimer Taylor : « Peux-tu me donner un médicament pour le mal de… Et l’envie de… » Je ne trouve les mots, puis je serais capable de réitérer ce que je viens de faire en laissant s’extirper les mots justes d’entre mes lèvres. En l’attendant, puisqu’elle se rend en cuisine et dans ma pharmacie, j’ôte avec peine mon jean, pour me trouver un boxer noir et tirer sur ma couverture. « Taylor… » Je commence, puisqu'elle est réapparue tandis que je me sens barbouiller, alors que je m’empare du dit verre et du cachet. Avalant ce dernier, avec l’aide de l’eau, je reprends, déposant le verre sur ma table de chevet. « Voudrais-tu rester à mes côtés, jusqu’à ce que je m’endorme ? » Je l’implore presque alors que mon regard, empli de larmes, trouve le sien et que je lui tends l’une de mes mains.
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    Lien du postVen 24 Juil - 23:57
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    Je pensais qu'embrasser Gresham était une chose qui n'arriverait jamais. Que cela faisait simplement parti de mes fantasmes inavoués. Ceux dont on prend conscience lorsqu'on s'interroge bêtement, comme une enfant ; Et si un jour j'essayais d'embrasser mon meilleur ami ? Cet être qui me semble indispensable mais qui est surtout le synonyme du mot parfait ? Le genre de questionnement qu'on ne pousse jamais jusqu'à l'expérience, simplement parce que ce serait prendre un risque trop grand. Celui de se laisser pourrir par les sentiments. D'abîmer une relation si belle que sur cette dernière nous ne parvenons même pas à poser un prénom. « Hum… Taylor, chérie. » Je mentirais si je disais que ça ne me plait pas lorsqu'il le dit, ce chérie. Il rigole lorsque je décris à haute voix notre action, parce que pour moi cela frôle la déraison. « Bravo, Sherlock ! Quelle déduction. » Je mords mes lèvres, me sentant soudainement idiote. « Effectivement, je t’ai embrassé. J’ai goûté tes lèvres absolument divines ainsi que délicieuses, mon ange. » Ce me fait tout drôle, et j'ai tant de chose qui à l'intérieur de moi dégringolent. Je voudrais pouvoir lui dire tout ce qui se trame dans ma tête, mais pour le coup, je me sens un tantinet bête. « En effet, je te désire. » Et pourquoi as-tu attendu si longtemps pour le dire ? Je ne sais pas quoi lui répondre, et je n'en fini pas de sourire. Cette information, elle me galvanise, Gresham me désire.

    Et parce que je ne sais pas si c'est l'alcool qui parle pour lui et si demain il se souviendra de tout ça. Je lui parle des brownies, comme une imbécile, je fuis. « C’est juste et je compte bien y goûter, et cela, immédiatement. » Il a toujours cette légèreté, celle qui me plaît, je l'aime bien lorsqu'il se permet de ne pas trop penser. « Déli-ch-ieux. » Les zygomatiques encore actionnés, je le contemple se régaler. Il mâche, me regarde, souris lui aussi. Du chocolat partout, un Gresham un peu foufou. « Comment suis-je ? » J'en bats des paupières en soupirant, quand je hoche la figure, positivement, parce qu'il est clair que son nouveau look, je l'approuve. « Merveilleux, je trouve. » Avec ou sans chocolat, mais ça, je le garde pour moi. D'ailleurs je me permets de l'interroger sur son état afin de déterminer si c'est vraiment en train de se faire lui et moi. Parce que si c'est l'alcool qui parle à sa place, il est hors de question que de mes lèvres sortent des mots qui foutraient en l'air nos idéaux. « Disons que je suis guilleret, que les éléphants présents sur mon crâne continue leur fiesta, mais je ne suis plus ivre, chérie. » Je n'en suis pas si sûre, alors je reste muette, justement, elle me paraît trop étrange son humeur guillerette. Non pas qu'il ne soit pas agréable d'habitude, mais ici et maintenant c'est différent. Et moi, j'ai peur, que ce ne soit pas réel, ses sentiments.

    « Taylor. » Oui, c'est moi ? J'en relève les prunelles vers les siennes, figée, désireuse de savoir si nos lèvres vont à nouveau se toucher. « Tu sais ce que l’on dit ? » Je n'ai surtout plus aucune idée de rien. Je crois que tu pourrais me parler de tout et son contraire, de choses qui pourrait oui ou non me plaire. « Il faut combattre le mal, par le mal ! » Il a versé son eau, alors je suis persuadée, que c'est de l'alcool qu'il va ingurgiter... J'en ai moi-même la nausée. Dégoûtée. « Ne le prends mal, mais je préfère boire l’eau en bouteille que celle du robinet. » Il s'amuse de tout, se moque de moi, et pour le coup, je redescends en tension, je ne sais pas pourquoi, je me méfie autant de tout ça. De ce qu'il pourrait y avoir un jour entre lui et moi. Et mes pensées sont dans tous les sens, du coup, je suis un peu paumée, quand il prononce ; « Encore des brownies. » Et que je hausse les épaules, ce qui signifie un « si tu en as envie. » prenant conscience que moi, j'ai envie de lui.

    Le problème ? C'est que son visage s'en devient blême. Il redresse un index devant moi, comme s'il attendait le moment déclencheur d'un je ne sais quoi. L'ambiance change un quart de seconde. Le même temps qu'il lui faut pour courir de l'autre côté de l'appart. Pour le coup, contre son plan de travail, j'en reste penaude. Je m'attendais à tout sauf à ça. Et puis... Je l'entends, malgré la distance. Dégobiller tout ce qu'il pouvait y avoir dans son gosier. J'en mets une main contre mon front, contrariée. J'expire longuement me sentant dégoûtante à souhait. Gresham Ewart a l'art et la manière... « Putain. » Je crache parce que je ne suis pas sûre de réaliser. Le vomi et le baiser. C'est déjà trop pour une soirée.

    Puis je le suis, je m'en vais le retrouver, traverse son chez lui. Arrivée à son hauteur, il murmure au travers de ses hauts le cœur. « Pardon. » Ce n'est pas grave, ça arrive aux meilleurs. Il brosse ses dents, et ensemble on va jusque dans sa chambre. « Je crois que j’ai sous-estimé l’état de ma gueule de bois. » A l'évidence. Mais ce n'est pas important, on peut oublier tout ce qu'il s'est passé avant. « Peux-tu me donner un médicament pour le mal de… Et l’envie de… » Je lui murmure un « Oui. » et me dirige vers sa pharmacie. Je reviens après avoir honoré sa demande, pour qu'il m'en fasse une autre. « Taylor… Voudrais-tu rester à mes côtés, jusqu’à ce que je m’endorme ? » Lorsque ses lèvres se sont posées sur les miennes, j'en ai oublié le but premier de ma visite. Enivrée par ses messages et par ses élans de fièvre, je ne pensais plus au fait, que je devais juste me contenter, de venir jusqu'ici et le border. Lui montrer ce que cela fait, de se laisser bercer par quelqu'un qui compte et pour qui on compte.

    Mes yeux regardent son lit, et puis en un soupir, je souris. « Tu comptes pas me vomir dessus, au moins ? » Parce que je suis prête à subir bien des choses, mais il ne faudrait pas aller trop loin. Je secoue le visage, sans trop attendre, et lui tends la main … « Allez viens. » Te coucher, laisses-toi guider. Ensemble, on fait les quelques pas qui nous maintenaient à distance de son duvet. Je soulève la couverture, et l'invite à s'allonger à la place que je viens de lui assigner. Alors mon « meilleur ami » s'installe, et sur son corps, je vais déposer, son drap, que je devine en soie. Je m'accroupis, face à lui, le regarde une seconde, sur mes mains je prends appuie. « Fais des beaux rêves.. » Et je m'approche afin de déposer, sur sa joue, un baiser.

    Je l'observe un peu peu longuement, caresse sa peau, je me tais, me dis qu'il m'effraie. Puis je me redresse avant de contourner le lit pour m'allonger, tout à côté. J'ai mon cœur qui bat trop vite, je le sais. Mais alors que j'attends d'être prise entre les bras de Morphée, je me fais des plans sur la comète, sur ce qu'on est, ce qu'on pourrait être, mais aussi, ce qu'on ne sera jamais. « Bonne nuit. » Gresham et moi, c'est compliqué.



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    Never gonna be alone.

    feat. @Taylor V. Foster


    Je suis heureux que Taylor soit à mon appartement, j’aurais seulement préféré être moins « gris » bien qu’ainsi, dans cet état, je sois plus supportable étant donné que je ne réfléchis guère. Je m’amuse même, je plaisante et cela doit faire tout drôle à Taylor qui ne m’a jamais découvert ainsi. *Si elle ne m’aimait pas, sans ma carapace ?* Je m’interroge intérieurement, pour secouer la tête afin que ce questionnement se dissipe. Je ne désire y songer, je ne souhaite chercher des réponses à cette interrogation, puisque j’ai peur, excessivement peur de ce que cela pourrait engendrer comme idée dans mon esprit on ne peut plus embrumé. Je désire seulement profiter de l’instant, de ce moment où ma carapace n’est plus et où je suis moi, enfin moi avec mon délicieux ange. À ses côtés, je suis plus heureux qu’avec quiconque et alors que je me joue d’elle, puisqu’elle se demande si j’ai réellement déposé mes lèvres contre les siennes, je lui souffle que cela a été le cas. En effet, j’ai goutté sa divine bouche au goût sucré dont je raffole déjà, dont je ne pourrais jamais me lasser ou encore me sustenter. En une fraction de seconde, elle est devenue ma « drogue » et celle-ci, je ne désire jamais, ô grand jamais, m’en désintoxiquer. Le fait est que je meurs de faim, soudain et à sa réflexion quant aux brownies, j’argue que je vais immédiatement en dévorer, ne serait-ce qu’un, afin d’arborer un goût chocolaté. Fermant les yeux à ma première bouchée tant c’est bon, surtout avec le goût des lèvres de mon ange aux prunelles noisette, je m’amuse à nouveau, pour l’interroger, lui demander comment je suis, à ses yeux, ainsi, du brownie plein la bouche et à sa réponse, mon regard pétille. *Merveilleux.* Je songe, puisqu’enfin, mon ange ne me trouve plus repoussant, révulsant et qu’il n’a pas envie de me gifler, ce qui me donne du baume au cœur. Il se gonfle même d’espoir, cet organe qui bat dans ma poitrine, quand une nouvelle fois, Taylor, ma douce et délicieuse Taylor m’interroge. Pourquoi s’entête-t-elle à se questionner encore et encore plutôt que de profiter ? Cela me mine quelque peu lorsque je lui réponds que je ne suis pas bourré, mais « guilleret » bien qu’une famille d’éléphants fasse une sacrée fiesta sur ma tête. L’affublant du terme chérie comme je voudrais le faire depuis bien longtemps déjà, j’ose reprendre un morceau de brownie, ce que je n’aurais jamais dû faire.

    Après avoir plaisanté avec l’eau, m’être encore amusé un instant, voici que je fuis jusqu’à ma salle de bain, puisque je vais rendre et que je ne désire le faire sous ses yeux. Je ne pourrais me regarder dans la glace si je venais à être dans un pareil état devant mon ange, alors je la laisse, m’extirpant à grandes enjambées pour déglutir dans mes waters. Je me sens honteux, ainsi qu’idiot et toute ma joie, ma gaieté partent elles aussi, dans les WC. Pourquoi ai-je autant bu ? Pourquoi ne puis-je pas être assez bien pour elle ? Pourquoi ne puis-je être à la hauteur ? Digne d’elle ? Ses questions me hantent de nouveau et mes prunelles se chargent de larmes. Passant mes mains sur mes yeux, afin de les en extirper rapidement, pour que Taylor ne s’en rende compte, je termine par me redresser, une fois certain que tout va bien, pour me brosser les dents et ainsi ne pas sentir le vomi. J’use même de ces flacons qui effacent les odeurs afin qu’elle n’ait à supporter quoi que ce soit de plus, bien que je sache qu’elle est médecin et qu’elle a dû en voir, des personnes qui rendent, depuis le temps qu’elle est interne et qu’elle étudie. Le fait est qu’il s’agit pour moi de la femme de ma vie et me voir ainsi est suffisamment honteux pour qu’elle subisse quoi que ce soit d’autres. Alors, après m’être excusé, avoir osé souffler que j’ai sous-estimé ma gueule de bois, je l’intime de me donner des médicaments, afin de me sentir mieux. À son « oui », je la regarde partir et je pousse soupire, fermant même un instant les yeux. « Tu es si parfaite, mon ange. » Je murmure tandis que je me trouve seul, quand, à son retour, après avoir avalé ce qu’elle m’a apporté, je l’intime de rester à mes côtés. La raison ? Jamais plus elle ne souhaitera s’endormir près de moi à présent, j’en ai la certitude et je souhaite que cela arrive au moins une fois. L’interrogeant du regard tandis qu’elle ne pipe mot, qu’elle se contente de regarder mon lit, toute expression de joie qui pouvaient être resté sur mon visage disparaît, définitivement.

    « Non, juré. » Je réponds, las, pour m’emparer de sa main dans un mince sourire. « Je viens. » J’ajoute, pour arriver à mon lit et ôter mon jean, afin de me retrouver en boxer noir, simplement. Me glissant sous mon drap de soie, m’allongeant, je pousse un soupir d’aise, de soulagement. Suis-je bien dans mon lit ? Évidemment ! Puis la perspective que mon ange reste à mes côtés me plaît, rend mon cœur plus léger. Ne la quittant des yeux, ma Taylor, je souris davantage lorsqu’elle me fixe et s’accroupit, pour me souffler un « fais de beaux rêves » et déposer un baiser sur ma joue. Aurais-je préféré qu’elle trouve le chemin de mes lèvres ? La réponse est d’une évidence sans nom, le fait est que j’ai rendu et bien que je me sois brossé les dents, cela n’est absolument pas sexy. « Merci, mon ange. » Je murmure, tandis que mes paupières papillonnent par le sommeil qui me gagne. Le fait est que je lutte, puisque je désire la voir allonger sur mon lit, à mes côtés, au moins une fois dans mon existence. L’observant alors que mes yeux se ferment doucement, mais sûrement, j’ai la réellement sensation de me trouver dans un songe duquel je ne souhaite jamais me réveiller. « Tu es magnifique. » Je prononce dans un murmure quasi-inaudible, pour répondre un « bonne nuit » moi aussi.

    Mon ange, mon amour,
    Puis-je garder espoir qu’un beau jour nous ne ferons qu’un
    Que nous nous abandonnerons dans le regard de l’autre et qu’enfin
    Notre amour puisse être vécu au grand jour, devant tous.
    Éternellement, dans cette vie et dans la suivante
    Puisque nous ne sommes qu’une âme dans deux êtres
    Qui enfin se sont trouvés et se retrouveront toujours.

    « Je t’aime, Taylor Veena Foster. » Je marmonne pour m’endormir, mon visage tourné vers mon ange.

    FIN.
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