Alejandro & @Alex Rhodes

Challenging Climb

Alejandro n'était pas de la meilleure des humeurs ces temps-ci. Peu avant son départ, il avait reçu la visite du FBI. Apparemment, un groupe criminel dont on s'est passé de lui donner le nom aimerait enlever un des membres de la famille Ortega, plus précisément, lui. On peut imaginer le choc quand même. Bien sûr, des enlèvements de fils de riches, sans dire que c'est monnaie courante, cela arrive, mais de savoir que vous êtes la cible d'une de ses opérations criminelles, c'est un peu flippant et dans le cas d'Alejandro aussi, il en ressentait une colère. Genre on le prend pour une mule? Hey bien presque, puisque le FBI avait décidé de le mettre sous protection et apparemment, on ne lui demandait pas son avis. De mieux en mieux... Alejandro a bien tenté de leur expliquer qu'il pourrait très bien se payer les services d'un garde du corps et autres firmes privées, mais non, rien à faire. S'il était parano, il croirait qu'on veut se servir de lui comme d'une sorte d'appât.

En tout cas, pas le choix, il est aux USA et il faut bien se soustraire au fameux FBI. Il s'était donc retrouvé avec cette femme, cette "agente Rhodes" qui le suit un peu partout. Et voici que commence le voyage au Japon, ce boulet à sa cheville pour ainsi dire. Déjà, hier, il a été magasiné dans le centre-ville de Tokyo, Alex à ses côtés. Il faut dire que ce n'est pas son premier voyage au Japon. Il ne connait à peu près rien de la langue, mais des coutumes et façons d'être, si! Pour un homme chaleureux et qui a tendance à être près des gens et tout, tout Espagnol qu'il est, c'est une acclimatation. Comme il ne s'habituait pas à cette femme qui le suit partout... Double défi! Il avait offert à "Alex" de lui acheter quelque chose ou qu'elle en profite pour faire du shopping elle aussi. Puis, la nuit tombé, il était sorti dans un club de Tokyo et oui, il le confesse, il avait plus ou moins prévenu l'agente du FBI à ce propos... Un être amoureux de liberté comme lui allait tôt ou tard se rebeller. Qui aurait pu le suivre après tout jusqu'au Japon pour l'enlever? C'est ridicule!

Aujourd'hui, c'était donc la montée du mont Fuji. Lieux sacré pour les Japonais, Alejandro se préparait à l'ascension le plus sérieusement du monde: sac à dos avec camelback pour boire de l'eau, manteau imperméable, car en haut, il mouille souvent et fait tout juste selon l'app' de la montagne 4-5 degrés. Il avait pour le reste, comme à chaque fois qu'il part en randonnée, adopté la technique des différentes couches de vêtements, afin de pouvoir s'adapter à toutes circonstances. Il retrouve Alex dans le hall de l'hôtel et prirent le bus pour la fameuse montagne.

Peut-être qu'elle lui parlera de la veille, en tout cas, bientôt, ils débarquent et le groupe se dirige vers les sentiers. Alejandro aussi, mais il bifurque aussi, il entendait monter la montagne sans suivre un troupeau, au rythme qui lui plait.

-Vous avez l'habitude de ce genre de journée? Je veux dire, monter en haut d'une montagne, la randonnée? Ou vous êtes plutôt une fille de ville, casanière?

Suggérait-il, un peu pour la narguer, gentiment. Disons que comme elle a l'air en forme, il doute que l'agente soit du style casanière. Plutôt le genre de femmes avec qui même lui n'oserait pas en découdre. Déjà, il est grand, 1m88 et elle fait à presque sa grandeur. Bref, direction le sommet, rien de moins!

Alejandro & @Alejandro Ortega

Challenging Climb

Alex enchainait les missions longues. Ça faisait partie de son métier, de ce qu'elle avait choisit, mais après avoir passé plusieurs mois en mission d'infiltration, l'idée d'être loin de chez elle par obligation ne l'enchantait guère. Elle aurait voulu pouvoir récupérer ses deux souris qui avaient élu domicile chez sa gentille voisine, en attendant qu'elle puisse rentrer chez elle tout les soirs. La jeune femme avait l'impression d'avoir à peine poser un pied à terre, que déjà elle reprenait son envol. Dans un sens elle adorait ça, bougeait, ne pas savoir de quoi le lendemain est fait et être sans cesse en mouvement, c'était énergisant. D'un autre c'était assez épuisant moralement. Fort heureusement Alex savait très bien géré son stress et depuis qu'on l'avait assigné à la protection de Monsieur Ortega, elle ne laissait rien paraitre de ses états d'âme en bon professionnelle qu'elle était. Elle avait apprécié le fait que le jeune homme ne fasse aucun commentaire sur le fait qu'elle soit une femme, habitué à moins de retenu venant des personnes riches et souvent arrogantes. Bien s'entendre avec l'innocent ne faisait pas partit de sa mission de toute façon. Plutôt du genre réservé, Alex s'était contenté de faire son taff durant le trajet qui les avait menés jusqu'à l'Asie, c'est-à-dire veillé à ce qu'il soit en sécurité. Sur place elle avait décliné son offre de lui payer quelque chose, n'aimant pas avoir de dette.

Dormant dans la chambre à côté de celle de Mr Ortega, l'espagnol avait sans aucun doute sous estimer l'épaisseur des murs qui les séparés. S'il avait certainement voulu être discret, c'était sans compter sur le fait qu'elle dormait peu quand elle était en mission. Elle entendit des pas dans le couloir. Tous sens en alerte, elle sortit à son tour avec discrétion, juste à temps pour voir le jeune homme filer au détour du couloir. " L'enfoiré !" jura-t-elle entre ses dents pour elle, n'étant pas du genre à mâcher ses mots. C'était en partit dût au fait qu'elle soit Italienne. Elle aurait dût sans douté que ça n'allait pas être aussi simple.

De retour à sa chambre, elle enleva rapidement son jean et un tee-shirt avant de descendre vers la réception de l'hôtel. Elle attrapa son téléphone et activa la recherche GPS de celui d'Alejandro, GPS qu'elle avait discrètement activé quand il était dans l'avion. Un agent du FBI doit être paré à n'importe quelle éventualité, une leçon qu'Elijah, son partenaire, lui avait appris depuis une éternité. Elle retrouva rapidement de Mr Ortega dans un club de Tokyo. Loin d'aller à sa rencontre, elle prit place à une table à l'écart et il ne remarqua jamais sa présence. Elle le surveilla de loin, enviant les filles qui se trémousser sur la piste en toute liberté. Danser elle en rêver ! Elle quitta le lieu cinq minutes après le départ du jeune homme.

Aujourd'hui, c'est dans une randonné que l'entrainé Mr Ortega. Vêtue d'un débardeur assez court et d'un minishort, Alex avait un peu un style " Lara Croft " pour ainsi dire. Une fois encore, comme depuis le début, il était difficile de discerner ce qu'elle pensait. Mr Ortega, lui, semblait prompt à faire la discussion. " Ne vous inquiétait pas pour moi Monsieur Ortega, je suis du genre sportive."

Alejandro & @Alex Rhodes

Challenging Climb

Alejandro était donc sorti la veille, en catimini, du moins, pensait-il, ne se doutant pas une seconde des moyens que cette agente du FBI est prête à prendre pour le protéger. À bien y repenser, ce n'était peut-être pas la plus sage des décisions, pensait-il en chemin dans l'autobus. Après un moment en silence, pensif, il avait fait la conversation avec l'agente Rhodes, prénommée Alex, un fait amusant quand on sait qu'elle protège un Alex espagnol: Alejandro. En tout cas, le bel Espagnol posait des questions du type: est-ce que vous faites ce genre de mission souvent? Est-ce votre première fois au Japon? Vous travaillez depuis combien de temps au FBI? Ok, ça semble un interrogatoire, mais il ne comptait pas insister sur ces questions, bien conscient que la femme ne peut pas lui en dire plus qu'il ne faut sur son boulot. Le FBI, ce n'est quand même pas la CIA non plus.

Arrivé au Mont Fuji, il laisse le groupe prendre les devants et marchait à leur rythme. Probablement que sous peu, ils vont les rattraper, voir même les dépasser. Il y a tellement de sentir pour gravir le sommet. Il y a les sentiers plus touristiques, ceux pour le pèlerinage, car cette montagne a une signification très religieuse pour les japonais, avec des arrêts dans divers temples et enfin, les sentiers pour ceux qui s'intéressent à l'aspect plus sportif de l'affaire disons. Un bref coup d’œil à l'agente du FBI et Alejandro ne peut s'empêcher de la trouver belle, sexy même, ayant clairement à l'esprit Tomb Raider, mais une part de lui se posait une petite question. En tout cas, la belle brune lui signalait de ne pas s'inquiéter.

-J'imagine oui... Vous en avez l'air en tout cas!

Il accompagne ces mots d'un petit sourire. Bah quoi? Il a le droit de faire des compliments quand même. Quelques pas plus tard, il lance cette question qui lui a traversé la tête un peu plus tôt, en regardant la tenue de la jeune femme:

-Vous n'avez pas peur d'avoir froid au sommet? J'ai regardé avant de partir et il fait environ 4-5 degré celsius en haut.

Pour l'Espagnol qu'il est, c'est froid! et lui faut donc un petit manteau. Alex a peut-être prévu le coup, à voir. Après cette petite discussion et il sent que l'agente ne sera pas une compagnie très bavarde, il se concentre sur la randonnée. Ils ont un bon rythme et suivent un sentier assez à pic, mais qui évitera des détours. Ils auront peut-être à faire un brin d'escalade plus tard, à suivre. Alejandro, personne de conversation devant l'éternel, finit par avouer:

-Je vois vous avouer, je ne suis pas très fier de moi mais... je suis sorti hier. J'avais besoin d'un peu de liberté et je ne voulais pas vous réveiller. Ce n'était peut-être pas très... prudent.

Admet-il, un peu candidement.

Alex & @Alejandro Ortega

Challenging Climb

Une mission est quelque chose qui ne dure pas. C’est éphémère dans le temps. Aujourd’hui elle était chargée de protéger Monsieur Ortega, demain elle pourrait être n’importe où. Si Alex n’avait pas plus que ça envie de discuté avec la victime, c’est parce qu’elle voulait rester concentré. Plus on est détaché, plus on peut agir de façon réfléchit. L’amitié ne faisait pas partit du job, ni même la sympathie. Elle restait professionnelle. N’étant pas non plus mal élever elle répondit toutefois au jeune homme, conservant ses distances avec lui. S’il attendait partageait ses vacances avec un agent sirotant une coupe de champagne avec lui et rigolant de tout et de rien, il devait sans aucun doute être déçu.  Elle resta silencieuse face à sa remarque. Vous en avez l’air… De toute évidence les apparences comptaient beaucoup pour Monsieur Ortega et il s’y fié. Note à soit même : ne pas se fier au bon sens de Monsieur Ortega. Si le jeune homme n’avait aucun mal à croire qu’une femme qui semblait étourdis et perdu l’était réellement, il y avait fort à parié qu’il soit facilement trompé. Elle devrait donc à l’avenir être suspicieuse pour deux. Lui n’aurait pas tendance à se méfier. Bon à savoir.

Un demi-sourire à peine visible apparut aux coins des lèvres d’Alex. Il était si discret qu’on en venait presque à se demandé s’il s’agissait bien d’un sourire. «  J’ai un leggins et un sweet dans mon sac. » Préparé en toute circonstance. Toujours envisageait le pire pour ne récolter que le meilleur. Sa devise. « Ne vous trompez pas Monsieur Ortéga. Je suis chargé de veiller à votre bien être, l’inverse n’est pas nécessaire. » En bref, il n’avait pas besoin de ce soucier d’elle, de veiller à ce qu'elle n'est pas froid, faim ou qu'elle ne s'ennuie pas. Dans le silence le plus total, ils continuèrent leur ascension. Au bout d’un petit moment, il finit par l’interrompre. «  Je sais, j’ai entendu vos pas dans le couloir. C’était stupide ! » Elle était ici pour le protégé physiquement, pas pour le materné et elle n’avait pas l’habitude de prendre de gant dans la vie. Ce n’était pas imprudent, c’était vraiment bête à son sens. Elle ne ferait aucune mention du fait qu’elle était là, elle ne voulait pas le voir vérifier le GPS de son téléphone avant sa prochaine escapade. Auquel cas elle perdrait son avantage sur lui. «  Vous sous estimer le danger qui vous menace Monsieur Ortega. » Comme la plupart des gens. On se rend compte du danger qu’une fois qu’il est trop tard. Elle était bien placée pour le savoir…

Alejandro & @Alex Rhodes

Challenging Climb

Il ne faut pas se fier aux apparences, une règle qui vaut de part et d'autre. On a tendance à se faire un jugement vite sur les gens, c'est le naturel humain. Un naturel qu'Alejandro combat de tout son être. Ceci dit, il ne sait pas grand chose, pour ne pas dire rien sur Alex, l'agente du FBI chargée de sa protection. Bien sûr, la vie de cette femme ne le regarde pas vraiment, mais apprendre à connaître celle qui le protège, avoir, ne serait-ce que l'impression, qu'elle se préoccupe de lui un minimum et qu'il n'est pas juste un dossier papier sur pattes aiderait sans doute à ce qu'il se montre compréhensif et fasse preuve de plus de compréhension. Car pour le moment, à ces yeux, toute cette situation est une exagération, une paranoïa policière et très probablement américaine aussi. Limite peut-être, s'il est parano, une forme d'intimidation à son endroit. Les États-Unis sont un pays aux tendances racistes ces temps-ci. Or, il est le petit fils de l'homme le plus riche d'Europe...

À peine commençaient-ils l'ascension qu'Alejandro, toujours prévenant, ne pouvait pas s'empêcher de vérifier si miss Rhodes savait qu'il faisait froid au sommet, car vu sa tenue actuelle, disons qu'elle risquait de trouver cela frisquet en haut. Grand frère d'une petite sœur, c'est un réflexe naturel chez lui. Patiente, mais claire dans sa réponse, Alex fait aussi sentir qu'elle n'a pas particulièrement envie que l'homme qu'elle protège se préoccupe d'elle.

-D'accord, message reçu 5/5.

Parfois, il se demande s'il n'est pas avec un robot et non un être humain. Pour un être aussi passionné que lui, être en compagnie d'une femme pour qui sourire semble être un interdit c'est... tracassant. Sympathique ou non, le beau brun avoue sa petite escapade nocturne à la femme athlétique à ses côtés. La réplique est directe et au moins, ironiquement, est bien un signe que cette femme n'est pas un robot.

-Je préfère plutôt parler de risque calculé.

Oui, d'une certaine façon, Alejandro ne cachait pas son mécontentement actuel et allait bientôt renchérir à ce sujet. Depuis le début, il fait comprendre que toute entrave à sa liberté serait mal reçue. D'ailleurs, agente Rhodes ne manque pas de souligner, à raison sans doute, qu'il sous-estime le danger.

-Peut-être que si j'en savais davantage sur ce danger, ces menaces, peut-être que je serais plus à même d'en saisir l'ampleur. Mettez-vous à ma place, je me retrouve du jour au lendemain sous la protection du FBI, alors que je n'ai rien demandé. Et si vous pensez que ce sont les premières menaces qu'on fait à moi ou à ma famille...

Son côté sanguin n'avait pas tardé à rejaillir. Il inspire et expire un coup, grommelant un peu en espagnol. Il avait simplement répété une partie de la phrase de Rhodes: vous sous-estimez le danger... Puis, il ajoute:

-Je serais curieux de vous voir dans ma situation, madame "je n'ai besoin de personne, merci".

Quand même ironique, d'argumenter de la sorte sur le sentier des pèlerins zen.

Alex & @Alejandro Ortega

Challenging Climb

Si le jeune homme était resté plutôt calme face à l’attitude d’Alex jusqu’à présent, il semblait perdre patience et commença même à formuler des mots en espagnol. Est-ce qu’elle était un peu trop rude avec lui ? Un peu trop attaché à l’idée de rester pleinement concentré sur sa mission qu’elle en oubliait les états d’âme que Monsieur Ortéga pouvait avoir ? Peut-être bien. Elijah, son coéquipier, avait souvent ce rôle, celui de lui rappelait quand elle agissait avec une trop grande froideur. Oh n’allait pas croire que l’Italienne n’avait pas un tempérament de feu, bien au contraire, mais s’il y avait bien quelque chose qu’elle détestait c’était échoué. Surtout quand échoué va de paire avec la mort de quelqu’un. Alex était conscience que sa mission allait durer un certain temps. Ce n’était pas une question d’un ou deux jours, si elle se mettait Monsieur Ortéga à dos, il y avait fort à parié qu’il lui fausse compagnie à la première occasion. Ce n’était donc pas dans l’intérêt d’Alex de camper sur ses positions.  «  J’aurais aimé l’être. » dit-elle en Italien pour elle même, choisissant exprès une langue qu'il ne comprenait pas. Peut-être que si on l’avait protégé en temps et en heure, le pire ne serait pas arrivé. Sa vie n’aurait pas basculé en l’espace de quelque minute. Mais là il ne s’agissait pas de sa vie et de son vécu… Elle finit par se retourné vers lui et planté son regard dans le sien. «  Je veux bien admettre que ce ne soit pas simple. » Des excuses déguisé face à son comportement un peu – bon d’accord très ! – froid ? Sans doute. Il devra sans contenter car il n’aura pour l’instant rien de mieux. «  La prochaine fois que vous désirait sortir, prévenez moi. » Ce n’était pas un ordre, mais une suggestion.

Alejandro & @Alex Rhodes

Challenging Climb

En bon Européen, Alejandro parle plusieurs langues. Assez tôt dans sa vie, on l'avait inscrit à des cours, d'anglais bien sûr, mais de français et d'italien aussi et des vacances dans ces pays, des amis aussi lui ont donné l'occasion de pratiquer. Sans surprise donc, il comprend ce qu'Alex dit, même si c'est d'un ton un peu plus bas. Sur le coup, le beau brun décide de ne pas soulever. Il ne voulait pas accentuer la confrontation, de un et de deux, il avait d'autres choses à dire.

L'Espagnol vide alors son sac pour ainsi dire. Respectueusement, enfin, à son avis, mais il ne cache plus sa frustration et va jusqu'à demander comment elle réagirait si elle était à sa place, se doutant qu'elle aurait de la difficulté, elle aussi, à être suivi et protégée sans trop savoir pourquoi. La belle brune était restée calme, mais se montra moins stoïques en avouant que la situation n'était pas simple. Dieu merci, un peu plus d'humanité encore. Le jeune homme eut un silence respectueux, avant d'entendre l'agente rappeler qu'avant de sortir, il fallait la prévenir.

-Entendu. Je ne veux pas vous rendre votre boulot impossible non plus. Juste... j'aurai parfois besoin d'espace.

Mais bon, prévenir est une demande raisonnable et comme il est un homme de parole, il s'en tiendra à cela. Mine de rien, tandis qu'ils discutaient, avec leur bon pas, ils dépassaient des petits groupes tandis que la pente du sentier s'accentuait peu à peu. Puis, dans un italien peut-être pas parfait, mais qui montre qu'il parle assez bien la langue, il demande:

-Vous parlez italien? Rhodes, ce n'est pas vraiment un nom italien.

Ce n'est pas une critique, plutôt une curiosité de sa part et non, Alejandro ne sera pas indiscret au point de poser une question par rapport à ce qu'elle avait dit, pensant sans doute qu'il ne la comprendrait pas. Elle aussi à droit à son espace, ces confidences à soi-même.

Alex & @Alejandro Ortega

Challenging Climb

Alex était assez rude mais elle savait reconnaitre quand elle l'était trop. Enfin pas toute seule, bien souvent c'est Elijah qui avait se rôle d'arrondir les angles. Pas étonnant qu'en son absence et lors de cette mission l'italienne ne sache plus vraiment où se situe la limite. De toute évidence, Monsieur Ortéga n'avait aucun mal à exprimer ses pensées et son ressentit. Elle fit un effort pour se mettre dans ses baskets sans aller jusqu'à de franche excuse. Reconnaitre qu'on a plus ou moins tord, n'a rien de professionnelle et elle ne serait pas à même de correctement le protégé s'il ne la respectait pas et se ficher totalement d'elle. Elle ne peut s'empêcher  de le regardé par curiosité quand il parla de sa langue natale. " C'est le nom de mon père" avoua-t-elle. " Et c'était bien de l'Italien. " Elle était loin de se douté qu'il avait compris, dans le dossier du jeune Ortéga il était noté qu'il était Espagnol.

Alejandro & @Alex Rhodes

Challenging Climb

Ortega est effectivement un Espagnol, un bel Espagnol qui plus est, mais c'est aussi un Espagnol qui a plus d'une corde à son arc, ou dans ce cas-ci, une langue... C'était donc bien de l'Italien et l'agente du FBI précise que Rhodes est le nom de son père, comme c'est souvent le cas, on porte le nom de son père. C'est le cas aussi d'Alejandro, qui s'entend bien avec sa mère et est en conflit perpétuel avec son père. Pourtant, il est fier de porter ce nom, celui d'Amancio Ortega. S'exprimant toujours en italien, comme il aime bien pratiquer, le beau brun poursuit.

-Est-ce que vous voulez bien me raconter comment une agente des United States of America a pu apprendre l'italien. Par votre mère?

Probablement, vu qu'elle avait mentionné son père. Puis, ils ont le temps de parler de tout et de rien, vu qu'il leur reste encore plusieurs milles de marche à atteindre d'ici le sommet. C'est triste quand même qu'il fasse si froid en haut, Alex serait obligée de se rhabiller. Oups, il l'a pensé. Les hommes, faut les excuser.