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I LOVE HARVARD
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    Lien du postJeu 18 Juin - 18:35
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    23 juin 2020 ✱ @Gresham O. Ewart ✱ dr ewart's office.

    Il est midi trente, je suis en pleine pause déjeuner - ou plutôt décorticage de sandwich devant un dossier - lorsque je vois le nom de l'une de mes petites soeurs s'afficher sur l'écran. Je me demande bien ce qu'elle me veut. Le temps que j'essuie la mayonnaise que j'ai sur les doigts, l'appel a coupé. Bon. J'attends quelques secondes et c'est mon téléphone du bureau qui sonne. Un appel de ma petite soeur que l'assistante me passe. Je n'ai même pas le temps de dire à ma soeur qu'elle ne peut pas m'appeler sur ce numéro pour des affaires personnelles qu'elle me déballe une tirade digne d'une comédie Shakespearienne. Comment ça t'es malade ? (…) Calme toi Wakeema. D'accord (…) Envoi moi ton papier. Au format pdf. (…) mila.adamsbaker@spectorlaw.com (…) Dès que je le reçois, je l'imprime, le relie avec le matériel du bureau et je vais le déposer à Harvard. (…) Arrête de pleurer Wakeema, tu me stresses là. (…) Oui, j'ai bien compris. Avant 18h, dans le bureau de Monsier Ewart, j'y serai, ne t'inquiète pas. Je soupire et coupe court à la conversation. Si j'écoute ma soeur, dans deux heures, j'y suis encore. Je vais devoir partir plus tôt du travail et perdre du temps entre les transports en commun et l'administration de l'université. Après tout, Wakeema a 25 ans et est noire. Forcément, ils vont peut-être avoir un peu de mal à croire que je suis là pour rentre le travail d'une étudiante qui est ma soeur mais ne me ressemble absolument pas. Les mentalités ont changé, je suis le numéro d'urgence mais tout de même. Je finis rapidement mon sandwich et presse le bouton impression. Je voudrais faire ça au plus vite pour pouvoir retourner à mes dossiers. Un mail envoyé pendant que son pavé s'imprime et je place mes lunettes sur mon nez pour aller relier le tout. Je fais attention à ce que tout soit parfait parce que je suis consciencieuse, minutieuse et que Wakeema me tuerait s'il y avait un soucis avec son dossier. Et puisque je suis en avance sur mes dossiers, je décide de quitter le bureau à quatorze heures. Je change mes chaussures et passe de mes talons hauts à une petite paire de tennis blanche. Je perds les centimètres qui me donnent confiance lorsque je vais au tribunal ou en rendez-vous. Le trajet jusqu'à l'université n'est pas long et je me faufile pas mal dans la masse des élèves. Ça me rappelle tellement de souvenirs… J'ai un sourire sur le visage et je me balade sur le campus comme quand j'y étais. Ça me manque un peu de ne plus être étudiante, de ne plus bosser sur des cas pratique jusqu'à pas d'heure. Ça n'a pas été facile de réussir mes études entre les boulots, l'obtention d'un prêt, toute la famille à aider et à soutenir aussi. Sans compter le fait que j'ai du élever Lucas… Je me demande si lui aussi, voudra venir étudier ici comme Wakeema et Connor. Un prêt de plus à avoir s'il ne réussit pas à avoir une bourse. Je déglutis difficilement et commence à avoir le coeur qui bat vite, très vite, probablement même trop vite. J'entre dans le bâtiments des sciences humaines et fonce vers les toilettes des filles. Je m'enferme dans une cabine et passe de longues secondes à regarder mes mains et en soufflant. Tout va bien se passer, tout va très bien se passer… Inspire, expire Mila. Ce n'est ni le moment ni le lieu de faire une crise de panique. Il me faut de longues minutes pour réussir à me contrôler, à me détendre et à sortir de cette petite toilette. Je passe mes mains sous l'eau froide, me regarde dans les miroir et j'efface la trace de maquillage qui a coulé le long de mon oeil droit. La bavure essuyé, je sors et me dirige vers les bureaux des professeurs. Personne ne m'arrête, ne m'interroge et quand je vois le nom du Professeur Ewart sur la porte en bois face à moi, je m'arrête. Je frappe à la porte et quand j'entends une voix m'invitant à entrer, je pousse cette dernière. Je me retrouve face à un grand bureau et à un homme encore plus grand et imposant. Wow. Et bien, Wakeema ne mentait pas. Beau comme un Dieu ce mec. Bonjour Monsieur Ewart. Que je souffle en faisant un pas dans son bureau. Je viens vous apporter le dossier de Wakeema Adams-Baker. Ma soeur est malade et ne peut pas vous le ramener en mains propres, à son grand désarroi. Et si je n'étais pas trop respectueuse des gens auxquels je tiens, je serai presque contente d'être en la compagnie du Professeur.
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    Lien du postMer 24 Juin - 22:47
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    feat. @Mila Adams-Baker


    Je suis plongé dans une lecture lorsque je sens mon téléphone portable vibré sur mon immense bureau en bois massif. Redressant mes lunettes sur le bout de mon nez, je suis surpris d’y lire le prénom de ma mère adoptive : cela n’augure rien de bon, j’en ai la réelle sensation. « Helen. Comment vas-tu ? Que se passe-t-il ? » Je demande, de but en plus, comme toujours, pour ôter mes Prada et les déposer devant moi. « Pardon ? Peux-tu répéter ? » Je m’exclame, puisque je ne peux croire à ce qu’elle m’annonce. « Comment ça ? Es-tu sérieuse ? » Je m’indigne, frappant du poing mon bureau, si bien que tout ce qui se trouve dessus bondit de quelques millimètres. « C’est NON. Tu m’entends ? » Je m’exclame, bien trop sec. « Oui, je sais à qui je parle. » Je réponds, l’étant toujours, pour placer l’une de mes mains au niveau de mon visage, de mon nez, en pinçant l’arête. « Je refuse, m’entends-tu ? Je refuse que tu vendes le terrain qui appartenait à Edmund jadis ! » Je reprends, avec force, conviction et colère, frappant de nouveau du poing sur mon bureau. « Fort bien. Vends-le, mais à moi. » Je rétorque, pour reprendre : « Ton prix sera le mien, mais il est hors de question qu’il quitte la famille ! Que je ne sais qui, y bâtit quoi que ce soit, que l’endroit perdre l’identité des Egerton ! » Un troisième coup s’abat sur le bois massif, faisant ainsi tomber la boite en argent massif contenant mes précieux stylos plumes sur mon tapis persan. *Merde !* Je jure dans mon esprit, pour contourner mon bureau et ramasser la dite boite s’étant ouverte, puisque je ne l’avais correctement refermé, pensant que j’aurais à me servir de l’un de ceux-ci. « Ne quitte pas ! » Je m’exclame, afin de ramasser mes stylos, pour pousser un soupir afin de me calmer, lorsque je reprends mon Smartphone et que je le porte à mon oreille. « Non, je ne prends pas plaisir à te mettre en attente pour m’amuser, ma chère Helen ! » J’aboie presque, puisque je ne suis plus un gamin, que j'ai cessé de l’être alors que j’avais sept ans, à cause de mon géniteur : ce montre, le Diable personnifié. « Quel âge penses-tu que j’ai, hum ? Si mes souvenirs sont exacts, alors que j’avais dix ans, lorsque tu m’as trouvé dans CE FICHU hôpital, tu as soufflé à un collègue que MON ENFANCE était terminé ! » Cette fois, j’essaye de garder contenance en plaçant une main sur mon bureau, m’y agrippant presque, au bord de ce dernier. « Je t’ai dit que je refusais. Tu me vends le terrain. » Je suis sérieux, je ne transigerais pas. « Tu peux me demander un milliard que je le fournirais, ce fichu argent ! Je suis prêt à vendre tout ce que j’ai, Helen ! » Je continue, ma colère grandissante. « Pardon ? » Je reprends, pour fermer un instant les yeux. « STOP. STOP ! Que les intentions soient bonnes ou non, cela ne m’intéresse pas ! Je pourrais débusquer un autre endroit, tout payer à mes frais, d’accord ? Mais on ne touche pas au terrain d’Edmund ! Seigneur, il s’agissait de ton époux. De mon… » Je hache ce dernier mot que je n’avais jamais prononcé jusqu’alors : « ... Père ! » Soudain, je m’empare d’un de mes précieux stylos, pour le presser dans ma main libre ; de rage. « Si tu te moques que cela lui a appartenu, ça m’est égal. Je désire que cet endroit reste dans la famille et je m’opposerais à toutes tes propositions de ventes. » Je conclus, prononçant ses mots les dents serrées, avant de raccrocher. « Seigneur tout-puissant ! » Je m’exclame soudain, levant les yeux au ciel, quand, dans un élan de rage, je brise mon stylo et éclabousse ainsi de son encre ma chemise d’un blanc immaculé. « Putain de merde ! » Je jure, puisqu’il s’agit d’une Burberry que je me suis offerte à Londres, ayant été confectionné sur-mesure pour moi. « Direction la poubelle ! » Je m’exclame, la déboutonnant d’un air affligé, pour ôter par la suite le t-shirt se trouvant dessous. *Heureusement que j’ai toujours des vêtements de rechange.* Je me dis dans mon esprit, tandis que je déambule dans mon bureau torse-nu, pour laver mes mains dans la petite salle d'eau adjacente avant d’ouvrir une armoire où se trouve une seconde chemise. La passant, celle-ci se trouvant bleu clair, j’attache les boutons, y compris ceux se trouvant au niveau de mes poignets, lorsque j’entends que l’on frappe à ma porte. « Entrez ! » Je m’exclame, n’ayant le temps de faire le tour afin d’ouvrir moi-même la porte, puisque la personne se trouvant derrière celle-ci pourrait partir. Alors, je m’empare de mes lunettes Prada afin de les positionner sur mon visage, puis je réponds dans un signe de tête à la jeune femme se trouvant devant moi, que je ne connais guère. « Bonjour, mademoiselle… ? » Je lui tends l’une de mes mains, lorsque je remarque les taches d’encre. « Pardonnez-moi. Mes mains sont sèches, mais nous ne sommes jamais trop prudents. » Je prononce, esquissant un sourire d’excuse, pour faire signe à la dite jeune femme blonde de prendre assise sur l’un de mes fauteuils de cuir. « Wakeema est souffrante ? » Je m’exclame alors, tout en fronçant les sourcils, pour tendre ma main afin de me saisir de son dossier. « J’espère que ce n’est pas grave. » Je continue, songeant à l’une de mes meilleures étudiantes. « Pardonnez ma curiosité, si je puis dire, mais qu’a-t-elle ? » Je l’interroge, pour faire le tour de mon bureau et m'asseoir sur mon siège. « J’aime que l’on me réponde lorsque je pose une question. » Je prononce dans un demi-sourire, pour la plaisanterie, tandis que j’attends que l’inconnue ou plutôt, la sœur de Wakeema, reprenne la parole.
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    Lien du postJeu 2 Juil - 19:52
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    23 juin 2020 ✱ @Gresham O. Ewart ✱ dr ewart's office.

    La crise d'angoisse passée, je me dirige vers le bureau du professeur Ewart, sans idées aucune de ce qu'il se passe derrière cette porte de bois et de verre. Aucune idée qu'il est entrain de monter en température, que ses nerfs sont entrain de lâcher et que je risque de me trouver face à un ours et non pas le bisounours qu'on m'a trop bien trop décrit. Un homme, grand, imposant, froid mais avec un coeur énorme. Je ne sais pas trop comment elles voient toutes ça. Il est très beau - aucun doute là dessus - mais il a l'air glacial. Au point où je ne parle pas. Une avocate qui perd sa langue, c'est quand même quelque chose d'assez fou. Ça n'arrive jamais pour être complètement honnête. Je n'ai jamais été sans mots face à quoi que ce soit, si on oublie mon passé douloureux. Là dessus, motus et bouche cousue. Je suis quand même bien hypnotisée par ses yeux et ce n'est que lorsqu'il me dit qu'il aime que l'on réponde à ses questions que je me ressaisis. Je bats des cils quelques secondes et me racle la gorge. Pardon, excusez moi. Revenir à Harvard est … perturbant. Que je souffle en riant légèrement avant de passer une main dans mes cheveux. C'est vraiment perturbant d'être là, de me retrouver dans un bureau à nouveau et je me demande si Drew a aussi un bureau comme ça ici. Mila, concentre toi sur le meilleur ami de celui qui fait descendre ton coeur entre tes cuisses. Je m'assois sur l'un des fauteuil de cuire et croise les jambes, me forçant à me tenir droite comme une I. Elle va bien. Juste un rhume et elle ne voulait pas sortir comme ça. Autant éviter de refiler ses microbes à tout le monde. Je parle de Wakeema comme si je parlais de Lucas alors que ma soeur à quand même 25 ans. Elle me tuerait sur place si elle m'entendait parler de la sorte. Je la voix déjà rouler des yeux, taper des pieds et soupirer des 'ugh' à n'en plus finir. Vous connaissez Wakeema, toujours au premier rang, des notes à en faire jalouser tout Harvard, elle ne voudrait pas contaminer son professeur préféré avec des germes. Ni avoir l'air d'être shooté aux ibuprofènes. Que je souffle avec un petit rire. Elle va me tuer mais quoi ? Elle ne le verra pas avant l'année prochaine et elle ne saura jamais ce qu'il s'est dit et s'est passé ici. C'est la loi des bureaux. J'ouvre mon sac à main et sors le dossier de a soeur. Je lui tends rapidement. Comme ça, je ne repars pas avec. Vous souhaitez voir une pièce d'identité peut-être ? On ne se ressemble carrément pas avec Wakeema. Nous avons tous été adoptés alors forcément… On a tous des carnations différentes, des origines différentes. Wakeema est noire, je suis blanche comme la farine alors ça perturbe toujours quand je dis que nous sommes soeurs. Enfin, je pense que le Professeur Ewart est bien un des seul qui ne jugera jamais. Il est professeur en psychologie non ? Cela ne veut pas dire que ces gens sont beaucoup plus ouverts d'esprits ? Enfin, c'est comme vous souhaitez. Que je souffle, en attende de sa réponse.
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    Lien du postLun 13 Juil - 3:05
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    Je ne suis surpris que Wakeema me fasse parvenir son dossier par sa sœur, puisqu’elle ne manquerait de rendre un travail pour rien au monde. La connaissant, j’imagine à quel point elle doit être souffrante pour ne s’être elle-même présenté et je m’enquis de son état, du moins, je parle tandis que l’inconnue ne prononce le moindre mot. Elle semble tout à fait perturber, mais par quoi au juste ? M’interrogeant à ce propos, je termine de dire que j’aime que l’on me réponde lorsque je pose des questions dans un demi-sourire et elle émerge enfin de sa torpeur, pour admettre que revenir ici, dans l’enceinte d’Harvard, est perturbant. « Pourquoi cela ? » Je l’interroge, avant de sourire plus largement. « Pardonnez-moi. Déformation professionnelle. » Je prononce, puisqu’enseignant la psychiatrie, ayant un doctorat, étant docteur par conséquent en psychologie, j’aime tendre la main à autrui, quel qu'il soit. « Un rhume ? » Je prononce, sur un ton interrogatif, puisqu’il me semble qu’il ne s’agit de grand-chose, pour obtempérer à ses derniers mots dans un signe de tête. « Il est vrai que les microbes prolifèrent avec une facilité déconcertante. » Je murmure, davantage pour moi-même que pour cette jeune femme lorsque cette dernière se tenant devant moi reprend. Il semblerait qu’une fois que sa langue se délie, elle ne peut cesser de parler, ce que je trouve « amusant » si je puis dire, puisqu’elle est passée du silence radio au flot continue de paroles. « Effectivement, toujours au premier rang. » Je confirme dans un sourire, croisant mes mains, pour laisser échapper un léger rire d’entre mes lèvres. « Je ne peux prétendre être son professeur préféré, mais cela est plaisant à entendre. » J’admets, puisque j’apprécie beaucoup cette étudiante, étant donné qu’elle travaille avec acharnement, puis aussi qu’elle est concentrée ainsi qu’à l’écoute, ce qui se révèle être rare, bien malheureusement, toutes matières confondues. « En tout cas, je ne suis étonné qu’elle m’ait fait parvenir son travail par une tierce personne. » Je dis, passant l’air "shooté aux ibuprofènes" avant de me relever une fois que la demoiselle devant moi ouvre son sac à main, afin de prendre le dossier qu’elle me tend. « Je vous remercie. » Je prononce, y jetant un coup d’œil, lisant les premières lignes jusqu’à rejoindre l’assise de cuir derrière mon bureau, quand, à son interrogation, je lève mon regard du dit dossier. « Plait-il ? » Je murmure dans un premier temps, pour reprendre : « Et bien, concernant le fait que vous soyez sa sœur, je n’en ai guère besoin. Le fait est que vous ne m’avez dit comment vous vous nommiez, alors… Peut-être devrais-je vous la demander, effectivement, afin que je puisse connaître votre prénom. » Je réponds, dans un mince sourire, quand je songe au fait qu’ils ont tous été adopté, une situation que je connais, l’ayant été moi-même. « Je sais ce que c’est. » Je prononce, tout en me rasseyant. « Je veux dire, le fait d’être adopté. Je le suis moi-même. » Je n’en parle jamais, de coutume, le fait est que cette inconnue me comprend, ainsi que mon étudiante et le restant de leur fratrie. « J’ose espérer que vous êtes une famille soudée et aimante, bien qu’en connaissant Wakeema, je n’en doute guère. » Je souffle, pour terminer : « Donc, vous me dites comment vous vous nommez ou vous me présentez votre carte d’identité ? Si vous le désirez, je vous présenterai également la mienne. » Je m’essaye à l’humour, ce qui n’est guère mon domaine de prédilection, mais lorsqu’il s’agit de proches d’étudiants que j’apprécie, je me montre davantage avenant, comme à cet instant.
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    Lien du postLun 20 Juil - 0:45
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    23 juin 2020 ✱ @Gresham O. Ewart ✱ dr ewart's office.

    Eh bien, c'est qu'il est direct, le professeur Ewart. Ça me fait vraiment bizarre, un homme aussi direct. Mais il correspond bien à celui dont Taylor et Wakeema m'ont parlé de nombreuses fois. Et puisqu'il s'excuse aussitôt la question posée, je ne réponds pas, préférant cacher le désastre de mes années universitaires. Je ne suis pas là pour avoir une consultation mais bien pour rendre le dernier dossier de ma soeur, qui est surement entrain de m'harceler pour savoir si je l'ai fais. Oh, ça ne va pas lui plaire de savoir que je suis littéralement assise dans le bureau de son professeur et que je n'ai pas fais d'aller-retour express pour déposer son devoir. Oui. Wakeema ne voulait juste pas prendre ce risque. Elle fait attention à tout cela. Peut-être un peu trop. Parce que je sais qu'elle va regretter de ne pas être venue elle même pour profiter de la vue. Vue qui n'est pas mal, on ne va pas se mentir. Je ne pourrais jamais dire qu'il n'est pas beau, presque hypnotisant mais par contre, ce n'est pas mon type. Peut-être un peu trop propre sur lui, je ne sais pas trop. Enfin, je m'enlève ces pensées de la tête et continue d'engager la conversation. Il faut toujours faire profit des situations et rencontres qu'on nous offre, n'est-ce pas ? Je souris et, une fois le dossier donné, je dis Eh bien moi aussi. Je pense qu'elle se sent vraiment fébrile pour ne pas avoir fait le déplacement… Ça m'étonne déjà assez qu'elle attende le dernier moment pour vous l'apporter. Et c'est en disant ces mots que je me rends compte que je n'ai pas fais attention à tout ce qu'il y a autour de moi ces derniers jours. Nous dormons dans la même chambre avec Wakeema et je n'ai pas vu qu'elle n'avait pas fini ses projets en avance ? Elle est plutôt du style à finir des semaines en avance, juste au cas où, puis pour pouvoir laisser le devoir l'habiter et puis, au cas où elle ait un éclair de génie pendant la nuit aussi. Je me sens conne d'un coup et c'est une sensation qui ne me plaît pas. Il va falloir que je rentre rapidement pour discuter avec elle et vérifier que tout va bien pour mes autres frères et soeurs. Si je ne vois pas ce genre de choses sur elle, qu'est-ce que j'ai pu manquer avec Jacques ou bien Sarabi dont je suis bien moins proche ? Enfin, occupons nous d'un problème à la fois. Et quand il dit qu'il devrait me demander mes papiers pour savoir mon prénom, je souris et plonge la main dans mon sac. Je cherche mes papiers et l'écoute avouer qu'il a été adopté aussi. Eh bien, en plus d'avoir des amis en commun, nous avons aussi cela en commun. C'est beau. Je suis presque curieuse de savoir si son histoire est encore plus similaire à la notre. Oh oui, très soudée. Nous sommes sept et nous vivons encore tous ensemble. Que je souffle en plongeant maintenant presque le visage entier dans mon sac à main. Putain, elle est où cette carte d'identité ? Même huit en fait. J'élève le fils de mon meilleur ami décédé. Il était hors de question qu'il parte en adoption à la mort de son père… Une petite addition qui me rend des plus heureuse et qui fait de moi une maman de substitution. Incapable de trouver mes papiers officiel, j'en sors ma carte d'accès au bureau et lui tends. Mila. Ce n'est pas un papier d'identité officiel mais bon, il faudrait être sacrément con pour falsifier une carte de ce type, avec le nom du cabinet d'Andrew dessus. Gresham Ewart. Aucun besoin de me présenter vos papiers. Que je lance en riant légèrement. Andrew est mon patron, comme vous pouvez le voir alors forcément… J'ai vaguement entendu parler de vous. Andrew n'est pas trop bavard au bureau mais par message, c'est autre chose. Mais ça me convient. C'est une relation que j'aime vraiment beaucoup et que je chéris. Une drôle de relation qui risque de me laisser dans la panade à un moment mais… C'est la vie ! Ravie de faire votre connaissance en tout cas. Et ça vient du coeur.

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    Lien du postMar 28 Juil - 2:56
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    feat. @Mila Adams-Baker


    Je m’interroge au sujet de Wakeema. Pour être plus précis : je m’inquiète à son propos, puisqu’il est rare qu’elle me rende ses devoirs au dernier moment, puis jamais elle n’avait jusqu’à aujourd’hui, donner ce dernier à une tierce personne - bien que de sa famille - au lieu de me le rendre en mains propres. Grimaçant en y songeant, passant même une main sur mon menton tout en continuant à y réfléchir, j’ose questionner sa sœur qui m’affirme qu’elle est souffrante, ce dont je ne doute point. Le fait est qu’une grippe n’est pas sujet à rester au lit, bien qu’aux mots de cette jeune femme se tenant devant moi, je comprends ce qu’elle désire me dire. « C’est juste, elle se montre toujours excessivement prudente. » Je murmure presque, mais mon inquiétude ne désemplit pas pour autant. Je partage quelque peu cette dernière avec l’inconnue se trouvant toujours poster devant moi, assise plus exactement sur l’un de mes fauteuils de cuir et après avoir esquissé un sourire, puisqu’elle m’assure que je suis le professeur préféré de cette dernière, je ne cesse de m’interroger encore et encore, assez inlassablement. « Cela m’étonne énormément, moi aussi. » Je confirme, pour poster mon regard sur son devoir. A-t-elle eu des soucis dernièrement ? Je ne me suis aperçu de rien, et cela, semble être également le cas de sa sœur. « Pardon de vous interroger à ce propos, mais… » Je me mords la lippe inférieure, ne sachant comment m’y prendre : « Est-ce qu’elle est perturbée par quoi que ce soit ces derniers temps ? » Mon regard lapis-lazuli se pose dans le sien. « Je ne me suis rendu compte de rien, j’en suis profondément navré. » Je murmure, me sentant désolé par la situation.

    Lorsque nous en venons au fait qu’il s’agit d’une famille composée d’enfants adoptés, je souffle que je le suis moi aussi, ce qui n’arrive jamais. À vrai dire, peu de personne ont connaissance de ce détail qui en réalité n’en est pas un. « Sept. Impressionnant. » Je prononce, m’imaginant une famille heureuse, ce que je trouve formidable, ce que j’aurais aimé avoir, quelque part. Le fait est que mon arrivée chez les Egerton n’a pas été des plus évidentes, puis je n’ai pas été des plus avenants. De plus, j’ai souhaité garder le nom de famille de mon géniteur, afin de me rappeler d’où je viens et aujourd’hui, je me sens tout particulièrement sot et désespérément malheureux, lorsque je songe à Edmund, puisque je me demande s’il sait à quel point je l’aime, étant donné qu'il a été un véritable père pour moi et que j’ai refusé de porter son nom de famille. Mes prunelles se trouvant assombries par cette pensée, embrumé même, je relève mon regard sur la jeune femme qui continue à parler, tandis que son visage semble être à demi-entré dans son sac à main. « Mary Poppins. » Je prononce plus fort que je ne l’avais espéré, mais fort heureusement pour moi, cette dernière ne semble m’avoir entendu. « C’est excessivement généreux de votre part. » Je prononce, afin de continuer à converser, pour songer à sa situation. L’aurais-je moi-même fait ? Pour être sincère ainsi que franc, j’ai déjà songé à adopter et j’y songe encore. Le fait est que je n’en pipe mot, puisque j’arbore une image plus que négative aux yeux de tous, et cela, de mon propre fait. Après tout, cette carapace à une raison d’être et je sais que si je venais à fonder une famille, ma famille, je serais moi-même avec mes enfants. Jamais ils ne me verraient comme l’homme froid et sans cœur que les étudiants et certains de mes collègues décrivent perpétuellement. « Mila. » Je répète, pour saisir qu’il s’agit de son prénom et me redresser légèrement, en notant qu’elle travaille pour mon très cher et vieil ami Andrew. « Mila… » Je commence, tandis qu’elle me coupe pour m’assurer que je n’ai pas à lui présenter mes papiers d’identité, puisqu’elle sait qui je suis. « Bien. Hum… Oui, je l’ai noté. » Je réponds, pour continuer : « Autrement, je souhaitais vous dire que vous n’étiez pas obligée de sortir quoi que ce soit. Vous auriez pu, simplement me dire que vous vous appelez Mila. » Lui offrant un mince sourire, j’ose souffler : « J’espère qu’Andrew ne vous a pas dépeint un homme froid, qui perce le regard d’autrui avec le sien. Si c’est le cas, il se moque de moi, s’amuse ou ne me connaît pas. » Je conclus dans un léger rire, pour me demander la ou les raisons pour lesquelles je me confie ainsi, soudainement. Joignant mes mains, reprenant une posture droite, je pince mes lèvres et recouvre une contenance qui ne me quitte jamais, lorsque je porte ma carapace. « Ravi également, Mila. » Je prononce, pour me racler la gorge, ne sachant quoi dire, laissant un instant le silence gagner la pièce. « Mila. » Je termine par l’apostropher, afin de reprendre notre conversation : « Pourquoi avez-vous choisi le droit ? » Je l’interroge, lui offrant un regard que j’espère chaleureux. « Je ne souhaite pas vous psychanalyser. Je désire seulement connaître davantage la grande sœur de Wakeema ainsi que la collègue de l’un de mes plus proches amis. » Je préfère être clair, afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté et qu’ainsi elle ne redoute pas que je la juge où que sais-je encore.

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