ft. @Roxane Sears

codage par aqua

épreuve constante que celle de communiquer avec toi. désamorcer les bombes au lieu de les faire exploser. anticiper chaque réaction que tu pourrais avoir en laissant l’imagination voguer dans des endroits qu’elle n’aurait pas cru possible. parce que fonctionner comme les autres n’étaient pas ton attribut premier, sûrement que dans le fond, y avait quelque chose de spécial chez toi. une manière de raisonner que peu de personne était capable de comprendre ; elle la première parfois. mais c’est le langage dawie qu’elle s’emploie à apprendre depuis des mois. comprendre quand tu ris et quand ce n’est pas le cas. les blagues que t’envoies où elle semble toujours à mille lieux de saisir mais où elle s’efforce de sourire parfois. et elle progresse l’enfant capricieuse, chaque jour un peu plus. moins rigide qu’à votre rencontre, moins dans le contrôle. non, je la contacte. la réflexion d’avant qui perd son sens, avide du contrôle qui reprend le dessus. peu importe qu’elle soit âgée, boiteuse ou à moitié myope, elle ne tolère aucune menace, aucune tentative. dawie qui reste son plus beau trésor, sa plus belle raison d’exister. malgré les frasques, les incompréhensions et le nombre incalculable de fois où elle menace à haute voix (et en silence) de t’assassiner. parce que t’es lourd, souvent, trop. mais t’es aussi le seul à lui apprendre ce qu’est d’aimer, à l’aimer en retour aussi compliqué que ça puisse être. à comprendre les réactions et a rester malgré les colères magistrales qu’elle pique un jour sur deux. et on décide qu’on le prends, pas vrai ? arque un sourcil plus aussi certaine. c’est la case orion qui l’avait poussé dans ses retranchements, l’impression de signer un contrat où il était l’enfant adoptif qu’elle devait se coltiner sur les bras. mais avait-elle le choix ? si le principe de l’amitié n’était pas une des valeurs qu’elle pouvait posséder, dawie avait une collection en poche prouvant que la popularité s’gagnait autrement qu’à travers les coups bas dont elle faisait preuve. ferme ses prunelles quelques secondes, image la description. les années qui passent et toi toujours à ses côtés. c’est presque impensable que tu ne prennes pas la suite quand elle arbore son comportement détestable et pourtant, malgré tout ce qu’elle était, tu l’avais sans hésitation épousée. quand tu seras un adulte ? fronce le nez, joli sourire qui fait surface, plus sincère que d’habitude, plus naturel aussi. c’est le roller coaster d’émotion constant entre vous, la méfiance, l’impression de devoir être sur le quai vive pour éviter les possibles prise de tête et partager finalement une tendresse infinie qu’elle avait bien plus de mal à montrer que toi. souffle doucement, les bras qu’elle entoure à ta taille, l’manque de sommeil qui lui revient en plein visage. si ça te rend heureux ici, avec orion pas loin, alors c’est d’accord parce qu'en dépit de ses crises, c'était ton bonheur qui prenait le dessus souvent.