t'aurais pu te contenter d'attendre patiemment chez toi. T'avais pas envie. Tu savais ou elle était alors pourquoi attendre deux heures. Elle voulait que tu lui dises en face qu'elle était importante ? alors qu'il en soit ainsi. Tu rassembles tes affaires de boxe et tu sors avec ton sac de sport en bandoulière. Vous faisiez de la boxe dans le même club. Jusque là, vous ne vous étiez pas croiser mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Tu files à la salle, tu te prépares. Ton regard là déjà aperçu, elle ne t'a pas encore vu et tant mieux. Tu mets ton short et tu décides de rester torse nu. A quoi bon enfiler un tee shirt quand tu sais qu'il sera pourri quelques minutes après. Tu files en sa direction, elle était en train de taper dans le sac. Tu te places en face d'elle et tu lui souris. " Je pense qu'on devrait parler maintenant. " t'es impatient gauthier. Sa n'a pas changé.

Des belles paroles… Tu as ce don pour faire battre son myocarde plus que de raison. Elle veut que tout ça cesse. Que tu arrêtes de lui dire tout ça car ce ne sont que des mots. Une partie d’elle a envie d’y croire, mais l’autre ne veut pas souffrir de nouveau. Tu ne comprendras jamais. Tu l’a brisée et aujourd’hui encore, elle essaye de s’en remettre. La preuve, sa vie sentimentale est un champ de bataille. Des gants et un sac : son exutoire. Elle frappe, elle se vide la tête. Son poing part de nouveau, s’arrête à quelques centimètres de ton visage qui apparaît. Ses yeux s’écarquillent par ton apparition surprise. « Tu comprends quoi dans deux heures ? » Pourquoi elle n’y a pas pensé plus tôt « Toujours impatient hein »

@Gauthier Martins

elle était proche de ton visage. Tu ne pensais pas qu'elle tapait aussi bien mais au fond t'avais loupé pas mal de chose durant ton absence. Elle avait essayé de t'oublier et toi t'avais essayé de lui rendre la vie plus facile. Sauf qu'aujourd'hui t'avais décidé d'agir autrement. Tu plisses les yeux. " A quoi bon décaler notre petit moment à dans deux heures ? " ouai t'étais impatient. " On a qu'à discuter tout en s’entraînant, sa te donnera le loisir de faire ce que tu veux ? " tentant non ? s'était pas donner à tout le monde. Tu saisies une patte d'ours en métal que t'accroches à ton bras. " allez barbie, on sait tout les deux que j'en mérite quelques coups ! " tu la provoquais parce que t'avais ce sentiment qu'elle devait extériorisé. Alors autant le faire avant votre discutions non ?

T’es impatient Gauthier. Quand tu veux quelque chose, t’es pas du genre à attendre. Elle a presque oublié ce détail de ta personne, la brune. « J’crois que j’ai pas trop le choix. » Elle sait que tu ne vas pas partir. « Tu vas rester là, sans te défendre ? » parce que ouais, elle en a envie. Elle t’imagine parfois sur ce sac qu’elle frappe parce qu’elle ça lui fait du bien. « J’ai pas envie de te faire mal Gauthier. » Fait attention à ta belle gueule. Elle frappe, doucement sur la patte tel une petite fleur fragile. « Pourquoi t’as pas attendu ? » patienter deux pauvres petites heures. C’est pas compliqué Gauthier. Elle frappe une nouvelle fois, un peu plus fort. Ses yeux qui ne te quittent plus.

@Gauthier Martins

t'affiches un petit sourire, effectivement. Elle n'avais pas le choix. Tu lui imposais ton choix, t'avais cette mauvaise manie d'être irritant parfois. Tu le savais. Tu hausses les épaules en signe de réponse. En vrai, elle avait le choix. " c'est le but, oui " tu fronces légèrement les sourcils. Ne sait-elle jamais servis de ce genre de chose " Avec ce gant, je deviens le sac " que tu montres du doigt. " tu me feras pas de mal, t'en fais pas pour moi. " tu t'inquiétais pas, enfin pas tout de suite. Première frappe relativement douce. " Parce que je voyais pas pourquoi attendre, tu voulais que je te dise les choses dans les yeux. Je vais te montrer qu'on peu boxer et se dire les choses sincèrement " et là, elle frappe une nouvelle fois un peu plus fort. Tu souris : " Allez barbie, je sais que tu peux frapper encore plus fort ! frappe "

Cette façon d’être autoritaire, elle a toujours aimé ça, dans le fond. D’ordinaire, elle conteste, mais pas aujourd’hui. Elle capitule pour bien reprendre ses armes après. Arquant un sourcil, tu te montres bien sûr de toi « J’serais pas aussi sûr, à ta place. » Barbie, c’est la douceur incarnée. Une douce et belle rose qui peut vite te piquer avec ses épines et te faire mal. « Range ce sourire. » trop sûr de toi alors qu’elle t’en veut encore. Elle aimerait passer outre, t’offrir cette confiance de nouveau. Naïve la française. « Tu souris, tu reviens comme si rien ne s’était passé. » lâche-t-elle en venant frapper de nouveau beaucoup plus fort. Ses coups s’acharne sur toi. « T’aurais dû faire plus au lieu de t’effacer. Si j’comptais vraiment, t’aurais dû au lieu de rester là et te taire. » Elle t’en veut, tu le ressens quand elle te frappe ?

@Gauthier Martins

t'étais bien placé pour savoir que la boxe déliait les langues. T'avais choisi ce sport pas par hasard, tu l'avais choisi parce qu'il te permettait de t'extérioriser. Ton sourcil s'élève légèrement en la voyant te menacer. En vrai, tu trouvais sa sexy. " Va y mon ange, fait toi plaisir " tu la provoquais parce que t'avais envie qu'elle sorte ce qu'elle cachait au fond d'elle alors s'il fallait passer par un pétage de plomb t'étais prêt. Elle te demande d'arrêté de sourire, tu le fais au moment ou elle frappe plus fort. Elle a de la force, sa t'étonnes presque mais tu restes de marbre. Les coups s’enchaînent tout comme les reproches " tu voulais plus me parler barbie, parler à un fantôme c'est pas mon délire alors j'ai cru comprendre que s'était mieux que je te laisse " difficile de les comprendre ces filles. Elle frappe encore et toi tu te rapproches. " Quoi d'autre barbie ? vide ton sac aller "

Tu l’agaces, tu l’énerve l’italienne. Elle n’oublie pas le bal, cette danse qui a suffi pour enfoncer un peu plus ce pieu dans sa poitrine et réveiller un tas de souvenirs, de sentiments. Elle te déteste pour ça et pour tant de choses. « T’attendais quoi ? Que j’te saute dessus et te dise c’est pas grave bébé ? T’as abandonné. » Barbie, tu l’as brisé, mais elle t’aimait. T’as abandonné parce qu’elle te l’a demandé. T’as pas cherché plus loin et au final, ça lui a donné raison sur cette histoire de pari. Tu te rapproches, elle frappe de plus belle. « J’te déteste pour ce que t’as fait. » Elle frappe « J’te déteste d’avoir rien dit quand j’étais avec Zénon, comme si t’en avait rien à faire. » Elle frappe encore plus fort. « J’te déteste pour les sentiments que tu fais remonter à la surface. » Elle frappe. Son point qui atterrit sur ton visage, ta lèvre au lieu de l’objet en métal. Elle se stop, te regarde et bordel, elle se sent mieux. « Je t’ai prévenu. »

@Gauthier Martins

réagir, c'est ce qu'elle te demandait depuis le début et toi tu t'étais terrer dans ton trou. T'avais eu honte de toi, parce que cette fille tu l'avais utilisé contre toi. Ce jeu t'avais voulu l'oublier en prétextant que tes sentiments arrangeraient tout. Elle t’assommes de reproche, tu restes insensible mais au fond, sa te pique. Ses poings viennent martelé ton gant. Tu fronces légèrement les yeux lorsqu'elle t'avoue qu'elle aurait voulu te voir réagir lorsqu'elle s'était mise avec ton pote. Qu'aujourd'hui, tu faisais encore remonter ces sentiment douloureux. T'as pas le temps de répondre qu'elle t'en fou une. " wah... " seul chose qui sort de ta bouche. Tu retires le gant et tu vois que tu saignes. Elle t'a pas loupé la belle. Finalement, tu t'en fou. Sa saigne mais t'as pas mal. Tu choppes son bras et l'amène avec toi dans les vestiaires. Vous étiez seul, tu la plaques contre un casier. Et sans gêrer la moindre chose, ton corps vient se coller au siens. " Et pourquoi tu me le dis que maintenant ? " ouaiiiii aussi étonnant que sa puisse paraître, la jolie barbie venait de t'exciter !
@Barbie Rothschild

Tes yeux s’écarquillent quand tu regardes ce que tu viens de faire. Tu n’as pas le temps de te remettre de tes émotions que t’es déjà dans les vestiaires, plaqué contre un casier. Brutal, comme toujours ton ex. « J’pensais pas te revoir un jour… » en réalité, tu ne pensais pas le revoir du tout. Depuis que t’es plus avec Zénon, t’as pas recroiser Gauthier et ce n’était pas plus mal jusqu’à ce fameux message. Tu reprends tes esprits, captant à l’instant son corps bien trop proche du tiens. Ton palpitant prêt à exploser, t’arrive à retirer tes gants de boxe. « Tu saignes… » Ton pouce qui vient se poser sur sa lèvre pour enlever ce sang, cette blessure qui est ta faute. « Tu devrais mettre de la glace. » pour sa lèvre et surtout pour toi, te refroidir un peu. Cette proximité, c’est t’assigner le coup de grâce.

@Gauthier Martins