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I LOVE HARVARD
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  • I’d love to hold you close + malo
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    Lien du postLun 18 Mai - 17:44
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    Un mois, un long mois sans te voir, sans te serrer dans mes bras. Un long mois sans te couvrir de baiser et te dire que je t’aime. Avec tout ce qui s’est passé dans ta vie, j’avoue que j’ai eu une haine immense pour ton amie de te rendre si mal. Je m’en suis également énormément voulu de ne pas avoir été là lorsque tu en avais le plus besoin. Et, j’en ai voulu à ta famille de t’avoir enlevé à moi lorsque je suis revenu au Pays. Savoir que tu étais en Italie, la journée de mon retour, ne m’a pas plu. J’aurais pu venir te trouver en Italie, mais je me suis ravisé, préférant te laisser du temps avec ta famille, avec le pays qui t’as vu grandir.
    Mais ce matin lorsque j’ai reçu ton message texte m’indiquant que tu étais revenu, je n’ai pas perdu de temps pour revenir à la maison. Danae a rapidement compris que j’avais besoin de me retrouver seul avec toi. Je dois lui avoir parlé de temps au moins une bonne vingtaine de fois par jour, si ce n’est pas plus.
    Et me voilà arrivé devant la porte. J’ai le cœur battant à tout rompre. Comme si j’avais peur que tu aies changé. Comme si nous nous étions pris la tête et qu’aujourd’hui les réconciliations sont dues. C’est bête à dire ou même y penser en fait, parce qu’il n’en ait rien. Malgré tout, cet éloignement m’a fait réaliser une chose, c’est que je t’aime réellement et d’un amour sincère. Non que j’en doutais avant, mais t’avoir loin de moi si longtemps me l’a fait encore plus réaliser.
    Main sur la poignée de porte, j’entre à l’intérieur sans faire le moindre bruit. Heureusement pour moi, tu es de dos et si tu m’as entendu, tu ne m’as pas vu arrivé. C’est avec une infinie douceur que je viens t’agripper par derrière, déposant plusieurs baisers dans le creux de ton cou. « Tu m’as tellement manqué ! » Plusieurs baisers donnés avant de te laisser te retourner pour me faire face. Ce sourire que j’aborde veux tout dire. « Comment tu vas ? »
    Un soupir de bonheur franchi l’embrasure de ma gorge te laissant entendre la joie qui m’habite, avant que mes lèvres ne viennent capturer les tiennes d’un baiser tendre et amoureux. Ce que je peux t’aimer. Si une seule personne t'enlèves à moi aujourd'hui, il ou elle va le regretter.
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    Lien du postMar 19 Mai - 10:08
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    i'd love to hold you close.

    w/ @Mahé Rothschild

    ◊ ◊ ◊

    mentir serait de dire qu'il n'a pas occupé chacune de mes pensées depuis qu'il est parti à londres.
    mentir ce serait dire que j'ai pas été bien plus malheureux de me battre contre moi-même tout le long qu'il est parti.
    mentir c'est ce que j'ai fait quand il était loin de moi, le rassurer sur mon état, lui faire croire que tout allait bien malgré la tristesse. et je savais que les allés et venus dans l'appartement allaient finir par lui dire la vérité... entre élisa et aaron pour commencer, mes confidences à priam pour finir.
    j'étais dans un piteux état. malheureux comme jamais... la tristesse dans le regard, le sourire oublié. plus rien n'arrivait à me rendre heureux... rien. sauf lui.
    mais qui aurais-je été de lui demander de revenir pour moi après son départ ? la famille a toujours été une part essentielle de ma vie, autant que de la sienne.
    alors j'ai tu le mal en pleurant des nuits entières, m'affamant, tentant de dompter la douleur en serrant l'oreiller de mahé dans mes bras, conservant le plaid de yennefer sur mon épaule.
    et j'ai essayé de vaincre. petit à petit. comme un homme, loin de tous. et j'ai des amis formidables, car sans eux, je ne m'en serais peut-être jamais remis. sans doute.

    ouvrant la porte de l'appartement, je le retrouve vide. d'un côté, je ne pouvais pas m'attendre à le trouver nu sur le canapé comme à l'accoutumée. le téléphone entre les mains, je décide de poser mes affaires avant de le contacter.
    retrouver mes marques en somme. ranger les vêtements dans l'armoire, sentir le parfum de mahé couvrir l'air, faire naître un sourire léger sur les lèvres.
    il me manque.
    poser la bouteille de limoncello, les biscuits secs italiens, les speculos et d'autres conneries que ma mère m'a donné. et une montre gucci que je pose sur le comptoir de la cuisine. cadeau de ma mère à mahé.
    le téléphone revient à mes mains et le message file jusqu'à lui, m'offrant une anxiété inconnue. comme si, pour la première fois, je rencontrais le mec que je convoitais. comme si je devais à nouveau le conquérir.
    et je me presse à la salle de bain, parfum et brossage de dent, se coiffer du mieux qu'on peut avec cette chevelure indomptable. je finirai par tout raser un jour.
    je passe les mains sur les plis de mon sweat et je regarde un moment le placard en me demandant si je devrais pas faire un truc à grignoter.
    mais je suis fatigué par le voyage.

    aucun bruit, aucun soupçon.
    et les bras qui m'enserrent me font légèrement sursauter, mais le sourire naît instantanément quand les lèvres touchent la peau fine de mon cou. les mains s'agrippent à toi comme on s'agrippe à une bouée. « toi aussi. » murmure léger alors que les yeux se ferment doucement, les frissons qui marquent la peau à chaque assaut.
    me retournant pour te faire face, regarder tes yeux clairs qui m'avaient longtemps hypnotisés et qui continuaient de m'envouter. « mieux. » que je dis doucement alors que nos lèvres se rencontrent à nouveau, laissant le bonheur se répandre tout le long de mon corps, faisant battre le cœur bien trop fort. la main qui vient doucement glisser sur ta joue, libérant nos lèvres du doigt qui s'immisce entre nos lèvres. « et toi ? » mais ne pas te laisser le temps de répondre, sceller tes lèvres par les miennes, glisser la langue pour retrouver sa jumelle, danser contre ton corps, t'attirer à moi, te sentir à nouveau.
    la respiration forte, les mains qui redécouvrent ton corps, caressent chaque parcelle qu'elles peuvent. s'attardant sur tes bras avant de remonter sur ton cou, tes joues. « je t'aime tellement. » saccadé par la respiration rapide.
    mais si vrai, si franc.

    (c) oxymort

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