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Lien du postDim 17 Mai - 17:55
Je suis rentrée de Londres il y a six jours et depuis, je ne fais que de penser à Camila. Ma petite soeur. Me retrouver à aider Will avec sa vie, avec sa famille m'a fait réaliser que je n'ai jamais été très proche de ma petite soeur. Maintenant, elle n'est plus ici et je sais qu'elle ne reviendra jamais. Boston s'apparente à de nombreux et douloureux souvenirs pour elle et je le sais. J'envoie un dernier message à Dimitri, regarde mon reflet dans le miroir et décide de laisser mes cheveux lâche. Ma robe est noire, faite de différents types de dentelles et on voit très bien le short taille haute que j'ai passé ainsi qu'un débardeur pour cacher mon ventre. Ça ne m'arrive pas souvent de sortir ainsi mais je voudrais voir à quoi le Badgirlz ressemble sans que l'on se demande ce que je fous là. Je quitte rapidement ma suite et je prends encore les quelques secondes qui me séparent du garage pour vérifier les reviews qu'il y a sur le Badgirlz. Elles sont bonnes, vraiment très bonnes mais ce que je lis me laisse… perplexe. Je ne comprends pas vraiment comment Camila a pu prendre le risque de lier notre nom avec un tel milieu et un tel domaine. Elle essayait de s'en détacher, je comprends bien cela mais là c'est… gros. Ça n'étonne pas Dimitri mais moi, ça me laisse sacrément sceptique. Surtout qu'elle connait mon métier, ma position au sein de Marriott International. Putain quoi ! Sa soeur est bientôt à la tête du rôle relations presses et elle, elle nous fait ça ? Je ne peux pas lui en vouloir mais j'aurais aimé qu'elle m'en parle. Dieu merci, elle a lâché ses parts à une autre demoiselle alors on a déjà évité le pire.
Il doit être vingt deux heures lorsque j'arrive au Badgirlz. De dehors, il ressemble au bar le plus basique qui existe à Boston. Mais je sais qu'il y a deux étages. Le premier, sobre. Et le second bien moins… Je pousse les portes et entre dans le bar. Mes talons claquent sur le sol propre et je me dirige rapidement vers le barman qui semble un peu s'ennuyer. Ses yeux courent sur un groupe de trois étudiants qui viennent de monter. J'ai l'impression d'être dans un Speak Easy ou que la prohibition a refait surface. " Un verre de pinot, s'il vous plait " Que je souffle en posant mon postérieur sur le cuir du tabouret. Je regarde autour de moi et le barman vient rapidement près de moi et me sers le verre demandé. Je regarde les escaliers au loin, un peu perdue et perplexe. Est-ce que je devrais monter ? " Première fois au Badgirlz ? " Je tourne le visage et regarde celui qui me parle. Je n'ai pas l'habitude de discuter avec les gens qui me servent mais je vais faire une exception. " Oui, ça se voit sur mon visage ? " Que je lâche, un sourire tout sauf sincère sur le visage. J'attrape mon verre, bois une gorgée et laisse un billet de vingt sur le comptoir avant de monter au second étage. J'ai mon verre pour m'accrocher à quelque chose parce qu'une fois que je suis en haut je suis… Sur le cul. C'est la déchéance, des corps qui bougent dans tous les sens. Des danseuses par ci, par là, des hommes … allongées sur des femmes qui n'ont plus l'air de savoir leur prénom, leur âge et peut-être même comment elles sont arrivées là. Je sens mes chaussures coller au sol et ça m'arrache une grimace de dégoût. Si le premier étage m'aurait plus que tenté, le second me révulse. Je finis vite mon verre de vin, pose ce dernier sur le bar que je long. Il y a l'air d'avoir une place de libre, au fond, dans le coin. Mais une jeune femme est déjà là. Pas grave. Si je ne m'assois pas, je vais finir par faire un malaise face à tout ce que je vois. " Je peux ? " Que je demande en montrant la chaise face à elle. Allez, dis oui, j'ai pas vraiment envie de rester comme une idiote debout deux heures. Je suis vraiment déstabilisée ici. Et je déteste ça.
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Lien du postLun 18 Mai - 18:28
« Donne-moi une seule raison ? » De le suivre jusque ce stupide bar dont je connais la réputation. De haut en bas il me regarde, avec cette candeur que je lui connais, celle qui me plaît. « Moi ? » Et je ne peux m'empêcher d'étouffer un rire, de lui lancer un regard sur le côté, sa façon d'insister, elle est assez... appréciée. Délicieuse à souhait.
Alors que je retire ma blouse, une garde de douze heures vient de s'achever, Charlie toujours à mes côtés, je lève les yeux au ciel tout en soupirant, il est aussi plaisant qu'énervant. Ce n'est pas que la perspective de m'amuser avec lui me déplaît, c'est juste que moi et lui on est pas vraiment du style à … sortir. « Je suis pas ta petite amie. » C'est a son tour de pousser un soupir bruyant, j'en mords un sourire, me délectant. Allez, Charlie, c'est maintenant qu'on me supplie. Je ferme mon casier, reboutonne mon chemisier. Et me positionne en face de lui afin d'entendre son dernier argument. « Prends ça comme des préliminaires... » et j'avoue que ses paroles ne sont pas pour me déplaire. « Sois pas en retard. » A notre étrange rencard. Et je tourne les talons, sort des vestiaires, regagne ma voiture afin de retrouver mon appartement.
Je ne sais plus vraiment depuis combien de temps ça a commencé cette drôle « d'histoire » entre lui et moi, mais le fait est qu'au moins, lorsque je me sens seule je sais qu'il répondra. C'est un passe temps comme un autre, et que ça ne soit rien de sérieux, habituellement, ça lui va. Sauf que ce soir il décide de réinventer les règles de notre accord muet. Et moi ? La seule chose qui m'emmerde c'est qu'au boulot je ne voudrais pas que ça devienne compliqué à gérer. Parce qu'il est clair qu'au jeu du choix entre lui et ma carrière, dans la liste des places il en détient la dernière.
Et pourtant, malgré mes pensées contraires, je me suis laissée entraîner, habillée entre la poupée et la catin, en me retrouvant il m'a gratifié d'un « T'es superbe, putain. » Excuse moi mais... est-ce qu'à la fin de la soirée il compte me demander de l'épouser ? Léger sourire et lui intime de conduire. Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour atteindre l'endroit désiré, et moi de me sentir mal à l'aise. Une chose est limpide à présent, Charlie et moi, nous ne sommes qu'amants.
Les minutes s'égrainent et mon mental ne supportera plus ce manège bien longtemps. Charlie, il est bien plus excitant dans sa chambre qu'au milieu d'un monde de dépravés, et ça me fait presque de la peine de le constater. Même s'il voulait me sauter dans les toilettes... à présent ça me semblerait désuet. Il va devoir ramer, s'il veut que je finisse la soirée dans son appartement. « Je vais te chercher un verre, je descends. » génial, vraiment. Et mes paupières se baladent sur les personnes se trouvant ici, ne sachant pas ce que je cherche, si je me délecte ou si ça me débecte. Esprit défaillant. " Je peux ? "Et désigne la chaise d'une main afin qu'elle prenne place et qu'avec un peu de chance elle change nos deux destins. Je la détaille rapidement et cette expression qui ne la quitte pas m'indique qu'elle, comme moi, ne sait pas vraiment ce qu'elle fout là. Plisse le regard lorsque je décide de dérider cette atmosphère qui commence légèrement à me peser. « Le truc, c'est qu'il y a ce mec, Charlie. » De deux doigts, je tapote sur mon menton, et plus j'y pense, plus la situation me semble con. « On bosse ensemble. » entres autres choses. « Le pire c'est qu'il me plaît même pas tant que ça. » Raconter sa vie à une inconnue, c'est signe de déchéance, n'est-ce pas ? « Mais, et fait très surprenant lorsqu'on est moi, je dresse mon index pour souligner le véritable côté surprenant du phénomène, il a réussi à me traîner ici. » et le côté préliminaire ? Bordel, à la finalité, c'est bien loin de plaire.
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Lien du postVen 22 Mai - 2:12
Des folles soirées, j'en ai passé des tas. Danser jusqu'au bout de la nuit, rentrer perchée sur des Louboutins en essayant de ne pas casser un talon - ou ma cheville - et dormir jusqu'à passer seize heures. J'ai eu une période de ma vie comme ça et je l'ai touché du bout des doigts la semaine dernière, à Londres. Deux soirées, deux soirs d'affilé et mon corps collé à celui de Wesley quand il a enfin daigné me retrouver sur la piste de danse. L'ambiance de ces lieux m'enchantent en temps normal parce que c'est l'insouciance. On riait, on s'amusait et c'était simple. Rien d'extravagant comparé à ce spectacle que j'ai sous les yeux. Spectacle ? Que dis-je… C'est plutôt un cirque et ces pantins presque sans vie me filent la nausée. Je me demande vraiment comment ma soeur a pu avoir une telle idée. Qu'est-ce qui lui est passé par la tête, sérieusement ? Elle me manque, Camila, mais heureusement qu'elle n'est pas là sinon je débarquais dans le back office et je lui demandais de m'expliquer ce que c'est que ça. Je pense que personne n'a réellement su qu'elle avait ouvert ce genre de lieux sinon mon job ne serait pas si facile aujourd'hui. Notre nom n'est pas inconnu, nous sommes la plus grosses fortunes hôtelières au monde et même si l'envie de sortir des rangs est alléchante, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Que voulez-vous, Ella petite fille à son papa, encore à vingt huit ans. Et probablement à jamais. J'avance à la recherche d'un siège où me poser, où regarder ce bal désarticuler. Un homme s'écroule devant moi et je lève le genou un peu plus haut pour passer au dessus de son bras. Ses amis le ramassent assez vite et éclatent tous de rire. Je pince les lèvres et me demande vraiment ce que je fais ici. Mais j'aperçois une chaise vide et je me rapproche rapidement de la brune qui est assise à cette table. Simple question. C'est elle qui va donc décider de si je peux rester ou s'il vaut mieux que je rentre chez moi. Et je crois que je vais pouvoir rester ici, à espérer qu'il y a plus que ça, que ce n'est qu'un malencontreux concours de circonstances et que ce n'est pas comme ça, en temps normal. J'ai l'impression d'être dans une version cheap du Even Bar de Londres et c'est flippant. Eux, au moins, ont poussé le vice jusqu'au bout et avant d'entrer dans le club, on passe par une allée où des bibles sont posées contre les murs et il y a des pommes intactes sur chaque livre. Je m'assois et la regarde dans les yeux. Il y a un mec. Oh chérie, les hommes, c'est la galère, oublie. Charlie donc. Je l'écoute, gardant mon corps absolument droit sur la chaise de peur de toucher quoi que ce soit d'autre que ce que mes fesses touchent à ce moment précis. Ils bossent ensemble. Fuis. On ne mélange pas le travail et le privé. C'est prouvé. Et en plus, il ne lui plait pas tant que ça. Là, c'est quand même le comble. Parce que, je ne veux pas être méchant mais s'infliger la compagnie d'un homme dont on a aucun intérêt, c'est triste. " Et tu veux t'en débarrasser de ce Charlie ? " Que je demande en la regardant droit dans les yeux. Les lumières changent de couleurs. C'est toujours rouges. Mais des fois - et selon l'inclinaison de son visage - elle n'a pas le même regard, la même insouciance. " Si c'est entre tes cuisses qu'il veut se glisser ce soir, j'espère qu'il a mieux que… ça pour te faire craquer " Que je lâche avec un geste de la main qui montre la salle entière. C'est plutôt le genre d'endroit qui me répugne. Et je dois dire que j'ai choisi cette tenue pour me fondre dans la masse mais je vais la brûler en rentrant à la maison. " Quelle que soit ton envie, je peux t'aider " Que je lance simplement. L'aider à se sortir d'un plan pourri ou me barrer pour lui laisser l'opportunité de s'envoyer en l'air ce soir. Je ne juge pas. Je ne comprends pas mas je ne juge pas. Il y a tellement de lieux dans cette ville qui sont de terribles turn on que là, je crois que je vais me badigeonner de gel hydroalcolique une fois que Karl sera revenu me chercher. " Ella, enchantée " Que je souffle alors qu'un groupe de début de vingtaine arrive vers nous. Mes yeux quittent mon interlocutrice pour la première fois depuis que je me suis posée. Ils balbutient deux trois conneries, se croient beaux et drôles. Si on aime les phrases de drague toute faite et le flirt tout sauf subtil, ils sont parfaits. Mais moi, j'ai bien un homme dans la tête et il en est tout l'opposé. Cette situation m'arrache un soupire d'agacement. " Allez jouer plus loin, vous voulez. On est en pleine discussion là " Que je finis par leur servir avant de me tourner vers la douce brune face à moi, presque pendue à ses lèvres parce que son débit de parole à presque disparue et qu'elle a piqué ma curiosité. Je veux en savoir plus.
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Lien du postMar 26 Mai - 11:54
Je ne saurais dire quelles raisons m'ont poussé à lui raconter cela, mais puisque les mots sont sortis de ma bouche telle une diarhée verbale, à présent, ce n'est pas comme si j'allais être en capacité de les rattraper. Moi qui suis toujours dans le contrôle, ce soir, c'est loupé... On s'en fout, dans le fond, cette fille, je ne la reverrais pas, et demain elle aura certainement oublié toutes traces de moi. Inconnue l'une pour l'autre, seulement ça. " Et tu veux t'en débarrasser de ce Charlie ? " Eh bien … Je n'y avais pas tout à fait réfléchis. Parfois non, parfois oui. Ce soir ? Je crois seulement qu'il m'ennuie. C'est la différence avec une véritable relation, pas de celle où on se contente de jouer aux cons.
" Si c'est entre tes cuisses qu'il veut se glisser ce soir, j'espère qu'il a mieux que… ça pour te faire craquer " Sauf que si je me dois d'être totalement honnête, sa proposition, à l'orée de la soirée, je ne la trouvais pas foncièrement déplaisante. Ce n'est pas comme si l'entre de mes cuisses il ne l'avait jamais visité. " Quelle que soit ton envie, je peux t'aider " Il y a cette petite voix dans ma tête qui me sursurre avec perfidie que.. personne ne le peux, que ce n'est pas la peine de perdre ton temps, que souvent je me dis que je suis déjà fini. Et je prends conscience que délicatement je sombre alors que ce n'était pas prévu. La folie. Infamie. " Ella, enchantée " Je reprends consistance, ca ne me réussi pas d'être ici. C'est un endroit où je n'ai aucune marionnette, où perdre ma maîtrise serait bien trop facile, et perdue dans un univers de perversité, il est limpide qu'elle en devient obsolète. Je n'ai pas d'empire dans l'univers du néant, et m'y laisserais couler bien trop aisément. Toujours dans l'extrême, et j'en oublie presque qu'elle vient de me confier qu'elle a le prénom d'une reine.
Esprit embué sans trop d'alcool, je souris malgré tout quand je n'ai pas le temps de lui répondre et qu'elle envoie valser un groupe d'hommes que je devine étudiants. Mon dieu, les plus chiants. " Allez jouer plus loin, vous voulez. On est en pleine discussion là " J'aurais pu le faire à sa place si je n'avais pas eu cette impression d'avoir glissé en plein enfer. Un rire surfait s'échappe de mes lèvres maquillées, et c'est un brin amusée que je lui dis « Taylor, mais tu peux m'appeler Vee. » Parce que même si je l'ai déclaré comme une étrangère qui m'aura effacé aux première lueurs du matin, elle me plaît. Et ce ne sont que mes amies qui sont autorisés à utiliser ce surnom venu d'un autre horizon. Baptême indien auquel je tiens plus qu'à mon prénom américain.
L'emprunte de mon sourire encore présente sur mes lèvres mes paupières se dirigent en direction de l'espace où j'ai vu Charlie disparaître précédemment. Et j'en reviens à son questionnement est-ce que je veux me débarrasser de lui ce soir ou pas ? Si je le fais est-ce que cela mettra un terme à notre fréquentation ? Je ne crois pas, après tout, on est censés, ne rien s'être promis lui et moi. C'est une histoire de fesse, rien que ça. On ne peut faire plus simple comme définition. C'est assez pathétique dans le fond, mais ça ne m'impose aucun tracas. Sauf celui d'être là. Alors c'est dans un élan de folie, qui cette fois, n'est pas furieuse, que je la regarde à nouveau en lui disant « Si tu as quelque chose de mieux à me proposer que lui. » On ne sait jamais, une autre forme de piment, qui n'inclue pas de se vautrer dans la luxure en toute impunité. Je ne saurais dire de quoi j'ai vraiment envie, en tous cas plus de Charlie, d'alcool indubitablement afin de remettre de l'ordre ou d'imposer le chaos, au choix, qu'importe ; « Je suis preneuse. » crois-moi.
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Lien du postVen 29 Mai - 3:59
Cette soirée au BADGIRLZ s'annonce être la pire idée que j'ai eu ces derniers temps. J'aurais pu rester avec Eden, discuter avec Will ou bien même lire dans les bras de Wesley. Mais non, je me suis dis que ça serait pas mal de voir ce que donne ce club à la réputation boiteuse et quelque peu décousue. L'Ange et le Démon. Deux salles, deux ambiances. Et je ne sais même pas pourquoi ça m'étonne, de voir ces gens ivres, défoncés à je ne sais quoi et qui ne tienne plus debout. Ah, la gravité a reprit ses droits. Et je crois que j'en veux à ma soeur pour s'être lancée là dedans. Elle risque de m'entendre crier dans le téléphone, avant de lui dire que je l'aime. Parce que je suis comme ça : froid, chaud. Je frappe et j'embrasse. Je mords et je pose le pansement. Et quand je les vois tous là, je me dis qu'il y a beaucoup de mal être dans cette vie et dans cette ville. Le groupe d'étudiant qui nous accoste est bien la goutte de trop pour moi. Ma patience envers le genre Masculin frôle les zéros, bien trop entamée par celui qui fait vibrer mon corps. Ah, la passion, l'envie, le désir. Qu'on envoie tout valser ! Je ne veux être qu'avec ma tête, mon contrôle et cette douce brune du nom de Taylor. Ou Vee. J'acquiesce, gravant son prénom dans ma mémoire. Je sais que je l'ai déjà vu mais je ne saurais dire d'où. Je croise tellement de monde entre l'université, l'hôtel et le Manoir que c'est difficile de me souvenir de tout. Seulement, son regard, je sais que je le connais. Ça finira par me revenir plus tard. " Mieux que ça ? Sans vouloir me vanter… C'est pas difficile de faire mieux " Que je lâche rapidement. Non, clairement pas. Et si une conversation va s'imposer avec ma petite soeur d'ici peu, je me dis qu'il doit y avoir des choses vraiment bien pour que ce soit blindé de la sorte. Je ne comprends pas, vraiment. Mais ce n'est pas grave. Mon esprit divague et je me concentre à nouveau sur la belle. " Je t'aurais bien proposé de descendre et de profiter des spas mais je n'ai pas confiance, pour le coup " Bien que je n'aime pas la dichotomie poussée de cet établissement, le bas est bien plus classe que ce que nous avons sous les yeux. " La plage n'est pas loin " Que je souffle rapidement. Alors, me viens une idée. J'ai envie de sentir le sable sous mes pieds, la brise dans mes cheveux et peut-être même laisser les vagues lécher mes pieds. Il a fait bon toute la semaine, j'ai profité du soleil aujourd'hui alors, pourquoi pas. " Je sais bien qu'on se connait pas, Vee " Son prénom roule sur ma langue comme si je l'avais prononcé des milliers de fois. Et je ne sais même pas pourquoi je l'appelle comme ça et non par son autre prénom. " Mais je vais te demander de te lever et de me suivre " Claire, simple, efficace. Du Ella tout craché quoi. Et quand je dis ça, je me lève aussi, passe mon sac à mains sur mon épaule et lui souris. Un large sourire, franc et un peu charmeur. " En Grec, Ella veut dire "éclat de soleil" " Et si vous me demandez comment je sais ça, c'est juste parce que mon égo est si important que, bien entendu, j'ai cherché sur Google les significations de mon prénom, juste pour voir si quelque chose me plaisait, me convenait. Et, j'aime bien cette version. " Mais puisqu'il est bien trop tard pour le voir, ce foutu soleil, que dis-tu d'aller à la plage, profiter de la lune, les yeux rivés sur ce ciel étoilé, pour tenter d'oublier que Charlie est un abruti " Parce que oui, voilà, je l'ai décidé ainsi. Charlie est un abruti et puis c'est tout. " Qui laisserait une demoiselle plus de deux minutes seules, dans ce lieu ? " Et même si je déteste le penser, j'ai l'impression d'être à la déchèterie. Je ne comprends pas. " Il faut être fou. Inconscient et vouloir la voir se dérober sous nos yeux " Que je lâche tout simplement. Et moi, mon petit gars, je vais pas la laisser filer ta nana. " La plage, un verre de vin et un bain de minuit " Je lui tends ma main, comme pour lui demander d'accepter, la supplier de dire oui à ce plan qui a quand même l'air bien plus intéressant que cette soirée. Pour moi du moins. C'est là où j'irais si elle refuse ma demande, de toute façon. Pour m'y noyer. Et revenir hanter tout le monde demain. " T'auras le droit de garder tes vêtements, si t'as peur de choper froid " Et moi … Eh bien, il n'y a déjà pas grand tissu sur moi alors, un peu plus un peu moins, qui en a quelque chose à foutre, sérieusement. Pas moi, c'est sur. Le cerveau embrumé, la chaleur étouffante, j'ai envie de fuir. " Et si ma compagnie est aussi intéressante et supportable que celle de Casper, je t'autorise à m'abandonner une fois sortie d'ici. Mais je ne peux pas t'abandonner là " Non, je ne peux pas. Elle a tout de la femme indépendante, de celle qui pourrait se sortir de n'importe quelle situation mais ce soir, j'ai envie que cette inconnue soit ma préoccupation ultime. Et j'ai envie de l'entendre rire, ou de me dire que je suis conne. Parce que ça, aussi, putain je le suis. Je lui lance un nouveau regard, bougeant mes doigts pour lui faire comprendre que c'est maintenant qu'on s'envole. Et la phrase typique d'Aladdin tu as confiance en moi me brûle les lèvres. J'espère que oui.
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Lien du postMar 2 Juin - 13:13
Il est clair que je n'ai plus envie de rester ici, tant pis pour Charlie. De toutes les manières, je savais bien à l'origine de son idée que je n'avais pas envie de me traîner jusque là. A moins qu'Ella n'est pas autre chose à me proposer et qu'à la finalité, je me fasse sauter dans les toilettes de cet endroit délabré. " Mieux que ça ? Sans vouloir me vanter… C'est pas difficile de faire mieux " Certes mais... je ne sais même pas quoi dire afin de contrer sa vérité. Ce n'est pas difficile de faire mieux, point.
" Je t'aurais bien proposé de descendre et de profiter des spas mais je n'ai pas confiance, pour le coup " Sa réplique me file un sourire aussi compréhensif que sarcastique. Non, merci, c'est très gentil, mais ce n'est pas vraiment quelque chose dont je rêve sur le moment. " La plage n'est pas loin " Interpellée, j'en hausse les sourcils, parce que je m'attendais a tout, sauf à cela. La plage, rien que ça ? " Je sais bien qu'on se connait pas, Vee " Certes, mais c'est bel et bien moi qui t'ai demandé de m'appeler Vee alors c'est que je sentais bien qu'il y avait un courant d’électricité amicale entre nous. Et dans sa bouche, Veena est bien plus beau que Taylor, je n'en doute pas. " Mais je vais te demander de te lever et de me suivre " J'en mors un nouveau sourire, croise les bras, la jauge même de haut en bas. Elle récupère ses affaires, se dresse devant moi. Alors c'est acté, on se tire d'ici, comme ça ? " En Grec, Ella veut dire "éclat de soleil" " Chérie... et le mien est un instrument de musique ancestral, tu crois que c'est une raison pour faire n'importe quoi ? Enfin, cela dépend de comment on voit les choses, n'est-ce pas ? C'est dans ce bar aux allures étranges que c'est n'importe quoi. " Mais puisqu'il est bien trop tard pour le voir, ce foutu soleil, que dis-tu d'aller à la plage, profiter de la lune, les yeux rivés sur ce ciel étoilé, pour tenter d'oublier que Charlie est un abruti " Cette fois il n'est plus question de sourire, mais bien de rire. Il est clair que pour l'occasion, il frôle même le « pauvre con ». Et dans le fond, si je n'étais pas encore convaincue, ce dernier point fait une bonne fois pour toute pencher pour la positive ma décision. Elle continue de lui en mettre plein sa tête et presque je le plains, après tout, il n'est qu'allé me chercher un verre et croire réussir à comble le moindre de mes besoins. " La plage, un verre de vin et un bain de minuit " La proposition se transforme en plan drague ou quoi ?
Sa main se tend face à mes yeux, tandis qu'eux parcours l'endroit, un compte à rebours dans la tête, plus que 15 secondes avant que je ne te file entre les doigts, mon gars. " T'auras le droit de garder tes vêtements, si t'as peur de choper froid " 14. Je rigole encore une fois, en secouant le visage. " Et si ma compagnie est aussi intéressante et supportable que celle de Casper, je t'autorise à m'abandonner une fois sortie d'ici. Mais je ne peux pas t'abandonner là " 13. Mes prunelles papillonnent, se questionnent. Tic, tac, Charlie, tic, tac.
12. Un soupir s'échappe de mes lèvres, non pas à l'encontre d'Ella, mais de ce petit con qui prend trop de temps pour me ramener une téquila. Il va perdre et il ne saura même pas pourquoi. 11. « La plage ? » que je l'interroge, comme si je n'avais pas compris, feindre l'innocence pour gagner un brin de temps. 10. Ma langue s'infiltre, humidifie mon rouge à lèvres. Et en entendant le numéro 9 dans ma tête, je me lève. Pas de Charlie à l'horizon... J'avais dit quoi, déjà ? Ah oui … « Pauvre con. » 8. Et je ris à pleins poumons quand dans le regarde de cette fille que je ne connais pas je parviens à lire une complicité en train de se former. Peu importe le reste, il est clair qu'on ira loin ensemble, toi et moi.
7. Il ne reste plus très longtemps à mon « compagnon » pour se pointer, et déjà je me vois parfaitement sortir de là. « Tirons-nous d'ici. » qu'avec assurance, je lui dis. 6. Une chose est certaine en tous les cas... C'est que pour me trouver dans son lit une nouvelle fois, faudra qu'il rame plus que jamais. 5. Il s'est totalement foiré.
4. Et fasse au fiasco de ce soir, je me trouve un proximité nouvelle avec elle, quand faute de lui prendre la main, mon bras s'attache au sien. 3. De façon muette, je lui dis, allez viens. 2. Et nos pas se balancent sur un même rythme, carrément bercés par une envie de retrouver notre liberté. De ne plus avoir cette sensation d'étouffer. 1. Trop tard. Echec et mat, Charlie, j'ai dorénavant prévu quelque chose d'autre afin d'éclairer la noirceur de ma nuit. Nous voici donc devant la porte de sortie.
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Lien du postJeu 11 Juin - 16:35
Vee, là, ce soir, c'est une drôle de rencontre. Je ne suis pas du genre à aller vers les autres normalement. Clairement pas du style à discuter et à aborder des inconnus mais elle m'inspire quelque chose de doux, de simple, de lumineux et dans cette noirceur, il faut des gens comme elle. Des gens qui te donnent envie de pousser tes limites et elle n'est clairement pas la Demoiselle en détresse que tous ces gars peuvent penser qu'elle est. Oui, je les vois bien nous regarder, s'imaginer monts et merveilles. Mais ce ne sont que des salades les amis. Mon corps ne m'appartient plus vraiment et chacune de mes terminaisons nerveuses me crie de rentrer à la maison. Sauf que j'ai une autre idée. Et elle est merveilleuse cette idée, quand on y pense. La plage, le sable sous les orteils, la tranquillité. J'ai besoin de silence, de calme et de m'éloigner de la tempête qu'il y a dans ma tête. Il va falloir calmer tout cela, se poser ailleurs. Loin de cet abruti qui l'a accompagné et quand son rire parvient à mes oreilles, je souris un peu plus. C'est qu'on verrait presque mes dents. J'ai bien dis presque. Mais si l'adage "femme qui rit, femme à moitié dans ton lit" m'a toujours fait rire, je sais que ce rire, c'est synonyme de victoire. Elle va prendre ma main et on va sortir de ce bar. Je ne sais même pas quoi en dire, pour être honnête. Je déteste ce qu'il s'y passe mais c'est fructueux. C'est blindé, les gens semblent s'éclater. Ce n'est peut-être juste pas mon type de bar. Je ne sais pas. Il en faut pour tous les goûts et ça, ce n'est clairement pas de mon goût. Je vacille un peu, debout sur mes deux pieds, j'ai l'impression que tout le monde a ses yeux pour nous alors je baisse le volume de ma voix. Bain de minuit, tout ça, je ne voudrais pas que tout le quartier débarque. Parce que ça n'aurait plus rien d'alléchant comme proposition. Elle est quand même sacré intrigante la petite parce qu'elle me fait poireauter et, concrètement, on ne fait pas poireauter Ella Clarence Marriott-Wildingham. Pourtant, je reste. Parce que je sens qu'il y a beaucoup de potentiel à cette discussion, à cette soirée maintenant qu'on va se barrer. " Mmmh… Ouai, j'aurais plutôt dit connard mais bon " C'est elle qui choisit, c'est son rendez vous en carton. Je me demande bien où il est d'ailleurs parce qu'il ne faut pas tant de temps que ça pour aller chercher une boisson. Un dernier coup d'oeil, un dernier sourire et je rapproche mes mains l'une de l'autre. On a l'impression que je vais prier et c'est à peu près ça en fait, quand j'y pense. " Amen ! La voix de la raison, j'aime beaucoup ce son ! " Que je lâche avant de quitter définitivement la table et ce bar qui ne m'impressionne pas, si ce n'est par son degré de décadence. Parce que là, je ne pouvais pas m'imaginer ça, clairement pas. Son bras s'attache au mien et nous quittons le bar comme ça, en duo, comme si nous étions les meilleures amies du monde alors qu'on ne se connaît absolument pas. Mon pas est déterminé, certain et même si j'ai l'impression de marcher sur un nuage, rien ne m'arrête, rien ne m'alerte qu'il y a quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui me décoince totalement, en quelque sorte. Lorsque nous sommes dehors, je ferme les yeux quelques secondes pour apprécier le vent sur mon visage, sur mes joues, sur chaque partie de mon corps qui n'est pas recouverte de tissu. Un large sourire - dents dehors - se place sur mon visage et je tourne le visage vers la demoiselle. " Alors, la plage est par là bas. Ça te tente toujours ? " Que je demande avant de me rappeler quelque chose. Il manque du vin. Et des verres. Je lâche son bras, file dans le bar, lâche un billet de cent pour une bouteille et deux verres. Mes yeux ne sont plus en face des trous et j'aurais du m'en rendre compte quand je m'allonge presque sur le bar pour glisser le billet dans la poche du barman. Mais Vee, elle ne me connaît pas, elle ne sait pas que tout ça, c'est l'opposé de mon comportement maniéré et stricte habituel. Je balance la bouteille dans mon sac à main et garde les verres en main. " Voilà, là, on a tout " Que je lâche en prenant la direction de la plage. Il n'y a pas long à marcher et on y est rapidement. J'enlève mes chaussures et avance un peu. Personne ne va rien nous voler. Je m'assois rapidement dans le sable frais et finis par m'allonger. Et… Je fais l'Ange. Comme on le fait dans la Neige normalement. J'éclate de rire et quand je me redresse, je la regarde avec un sourire. " Alors, dis moi tout Vee. Enfin, ce que t'as envie de me dire " Et j'aimerais bien en savoir plus sur elle, sur son pauvre con aussi. Pendant que moi j'ai terriblement envie de parler de mon Idiot. Que je vais retrouver ce soir. Ou pas !
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Veritas
Lien du postSam 13 Juin - 12:29
" Mmmh… Ouai, j'aurais plutôt dit connard mais bon " Le mot fonctionne aussi, c'est clair, mais certainement que ma langue n'est pas assez déliée par l'alcool et que dans le fond, si j'y retourne, c'est que j'aime bien la destruction de mon mental, par le dit, pauvre con. Un jour, Charlie et moi, on arrêtera de jouer à chat.
Alors que je lui donne ma sentence, elle l'accompagne d'un ; " Amen ! La voix de la raison, j'aime beaucoup ce son ! " qui m'arrache un sourire plus que grand, dément. Agrémenter de mains jointes, fausse prière qui a tout pour me plaire. Peut-être que cela ressemble à du n'importe quoi, mais je trouve qu'il a un goût délicieux, ce n'importe quoi là.
Nos pas nous mènent hors de l'endroit, et la liberté nous porte comme si nous étions dotées d'ailes invisibles qu'il n'est pas difficile à imaginer. " Alors, la plage est par là bas. Ça te tente toujours ? " Un hochement de tête subtil répond simplement à sa phrase. Et une sensation que de toutes les manières ce soir, Ella, c'est jusqu'au bout du monde que je pourrai te suivre.
Seulement mes pensées libérées vont bien trop vites, car son bras quitte le mien et c'est dans le lieu de la perdition que je la vois retourner, je ne sais quoi faire, fuir ou y retourner … Les secondes s'amoncellent, et je cherche toujours Ella de mes prunelles. Presque, je recommence un compte à rebours, si elle ne revient pas, avant que j'arrive à trente alors je disparaîtrais, et ce sera comme si cet interlude n'avait jamais existé.
Mais avant que je ne puisse commencer, elle réapparait fantasque, avec une bouteille, des verres, irréelle et un brin trop belle. Suis-je dingue de l'imaginer parfois frêle ? A toujours vouloir montrer le meilleur et à avoir, comme moi, mal au cœur ? Ca y est je divague, tandis qu'elle m'annonce que ; " Voilà, là, on a tout " Et sors à nouveau de mon mutisme quand je lui dis « J'approuve. » C'est une de ces rencontres étranges, qu'on n'explique pas. Qui se vit, qui ne se raconte pas. Une rencontre qui me plait. Dont je me souviendrais.
On marche toutes les deux, on semble avoir l'esprit vraiment apaisé, ou tout du moins, je crois que le mien l'est. La plage se fait alors entrevoir aussi bien que le reste de notre soirée. Elle ne perd pas de temps pour retirer ses chaussures et pour se « jeter » dans le sable que je devine rafraîchissant, rien de mieux après quelques minutes dans le bar où l'on se trouvait. Elle rigole et me fait l'effet d'une enfant, toujours debout je l'observe, un léger sourire sur les lèvres. " Alors, dis moi tout Vee. Enfin, ce que t'as envie de me dire " Oh... je dois te dire que tu vas être déçue, pour parler de moi, je ne suis pas douée. Ce n'est pas des plus passionnants, comme sujet.
J'hésite une seconde, peut-être deux, avant de mimer ses précédents gestes, je retire les lanières de mes chaussures, les envoie valser sur le côté, et m'assoie, sans faire l'ange pour ma part, roche d'elle qui me regarde toujours de cette expression pétillante qui ne veut pas la quitter. « Avant les grandes révélations sur ma petite personne ... » J'attrape la bouteille. Il est plus que limpide qu'il va me falloir m’enivrer un peu plus pour me faire parler. Déblatérer des anecdotes sur celle que je suis et lui poser un tas de questions sur celle qu'elle est.
Tant bien que mal, je cale les verres dans le sable, histoire de ne pas renverser le breuvage qui, à l’intérieur d'eux, va bientôt couler. Difficilement, j'ouvre la bouteille, toujours avec un fin sourire en place sur mon visage, comme si cette nuit était finalement devenue synonyme de bonne humeur. En faisant attention, je verse l'alcool dans le premier, puis dans l'autre. Creuse un emplacement pour y mettre la bouteille en équilibre, m'assure qu'elle ne glissera pas. Et donne son verre à elle. Prends le mien et lui dis « A cette nuit. » Cet endroit, cette euphorie qui détonne de ma mélancolie. A toi, mais aussi à moi. C'est juste avant de boire que je lui confie « Ce n'est pas sérieux, avec Charlie. » Mais je continue de lui céder parce que j'ai l'intime conviction que mieux que lui je ne peux pas le mériter.
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Veritas
Lien du postVen 19 Juin - 4:14
Expressive, je le suis. Dire ce que je pense, toujours. Après tout, je n'ai pas l'équivalent d'un bac +10 en communication pour être une vraie brêle en communication, justement. Seulement, aussi facilement et de cette façon, ça ne me ressemble point. Oh. Je suis bien loin de savoir qu'on a glissé quelque chose dans mon verre de vin, verre que j'ai bu si vite que mon organisme galère déjà à faire son boulot. Sans compter que mon corps est vierge de toute drogue ou substance illicite. J'ai déjà du mal à prendre un ibuprofène, suis carrément contre l'absorption d'une pilule contraceptif au quotidien alors tout ce bordel, nah, très peu pour moi. Je note d'ailleurs mentalement que je dois me trouver une contraception digne de ce nom. Mais j'aimerais le truc infaillible, qui me permet de kiffer sans se protéger et sans risquer de tomber enceinte. Pour le moment, c'est préservatif à chaque fois. Je n'ai jamais goûté au plaisir de la chair à proprement parlé mais peut-être un jour. Et bien entendu, mon esprit divague sur Wesley, le seul idiot pour lequel je serai capable de prendre des mesures drastiques pour faire disparaitre le latex qui se glissera peut-être - s'il est sage et quand son mariage ne sera plus qu'un chapitre désagréable de sa biographie - entre nous. Mais là, je dois sauver Vee. Alors l'engin de Wesley, guère le temps d'y penser trop longtemps. La fraîcheur de la nuit me recentre. Sur elle, sur moi, sur notre destination mais aussi sur ce que j'ai oublié. Ah, le Graal, le sang du Christ, le vin qui va me faire basculer un peu plus. Elle approuve et je ris. Parce que je suis heureuse. Tout est si simple. Oh. Je prendrais presque goût à cette sensation, à cette liberté. Il n'y a plus rien qui me fait réfléchir et je crois que j'entends le vent me conter ses plus belles histoires. Et je suis prête à entendre celle de ma douce compagne de la soirée. Allongée dans le sable, je bouge les bras et les jambes. Je ris, je regarde le ciel et les étoiles. J'ai l'impression qu'elles bougent, quelles viennent vers moi et quand je temps le bras droit pour essayer d'en attraper, c'est une pluie de grain de sable qui se décolle de mon bras et me tombe sur les visage. J'ai un sursaut et je me redresse, tirant la langue, quelques grains s'étant faufilés là. Les salops. J'essuie ma langue du dos de la main. Je dois avoir de la bave de partout. Wow, et je jure qu'il y a des paillettes sur ma main. Main que j'écrase contre ma cuisse avec une fausse grimace de dégoût. Ella, c'est bien loin de ta classe et ton contrôle intergalactique. Fascinée par les gestes de la brune, je regarde ses mains caler les verres dans le sable et puis la bouteille. Un verre en mains, je lui souris comme si elle était la plus belle chose que je n'ai jamais vu. Et peut-être bien qu'elle l'ait, en fait. D'une douceur et d'un calme olympien. C'est fascinant. Elle me fascine. Nos verres tintent et j'apporte le mien à mes lèvres. Elle a dit tout ce qu'il y avait à dire, non ? Je l'écoute et fronce les sourcils. ' Mmh… Et tu t'embêtes avec du pas sérieux ? " Que je souffle en fronçant les sourcils, regardant avec concentration le précédent trou où était mon verre. La terre est plus belle les cheveux dans le sable. " La seule chose que je peux te dire, Vee " Et j'ai déjà oublié son prénom. Putain Ella… " Le pas sérieux, on le serre, on crie de plaisir et on en change. Le pas sérieux, quand on réitère, ça devient médiocre. Et personne n'a le temps pour du médiocre " Eh. C'est une vérité vraie. Je m'allonge dans le sable et tourne la tête pour la regarder. " Et je sais ce que je dis. Pour qu'une personne capte mon attention, elle doit être en dehors de cette galaxie. Tu vois, le pas sérieux, c'est une perte de temps quand on investit autant d'énergie que t'en as investie ce soir " Elle est terriblement belle et même si j'ai l'impression que son maquillage prend vie, ça ne me fait pas peur. Et puis, elle lui a quand même laissé non pas une ouverture mais une putain de porte ouverte. Mais il a déçu. Un peu comme tous les hommes, tous sauf le mien. Qui n'est pas le mien. Oups. " Retour sur investissement Vee… L'investissement, il doit payer ! Et il n'y a aucun orgasme qui vaut un investissement réel si ce n'est pas du sérieux. Ce qu'il te donne, n'importe qui peut te le donner en douze fois mieux " N'importe quel homme peut être surpassé en un claquement de doigts par ce qu'on appelle, le sérieux, le désir réciproque et les sentiments. Oh. Wait. Les senti-quoi ? T'en as jamais eu pour personne Ella alors la ferme. Que me balance mon ange, un peu blasé de mon état alors que le diablotin sur mon autre épaule se régale de cette petite scène et soirée. " Toujours viser plus haut que les étoiles Vee. Dans la vie pro, perso, sexu… Parce que tu sais ce qu'il va arriver ? T'atteindra pas le Mont Olympe, tu verras pas Zeus ni Hercules… Mais tu vas chevaucher une étoile et wow, ça, c'est carrément ouf ! " Parce que si je vise au dessus et que je tombe, y a bien le filet doré qui va me rattraper non ? Et je m'imagine presque là, à chevaucher une étoile et hurler de rire jusqu'au petit matin.
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Lien du postMar 23 Juin - 13:19
Et après une gorgée, je l'entends me demander. ' Mmh… Et tu t'embêtes avec du pas sérieux ? " Je ne m'embête pas, enfin, pas vraiment. C'est juste que ça fait passer le temps. C'est plus simple que de faire face à de véritables sentiments. Ca fait moins peur, c'est beaucoup plus accommodant. Dans du pas sérieux, on se fiche de la personne qui nous permet d'être deux. L'amour qui dure toute une vie ? Il me ferait, sans hésiter, sombrer dans la folie. Et je ne suis pas prête pour l'hérésie. " La seule chose que je peux te dire, Vee " Et mon expression se cale sur la sienne, fronçant à mon tour les sourcils, intriguée de savoir qu'elle est cette seule chose qu'elle peut me souffler. " Le pas sérieux, on le serre, on crie de plaisir et on en change. Le pas sérieux, quand on réitère, ça devient médiocre. Et personne n'a le temps pour du médiocre " Mais Charlie, c'est un pas sérieux qui dure, à croire qu'à force de me quémander, il m'a à l'usure. Cependant il est vrai que si l'on pense à ce soir, nous sommes bien loin du rendez vous parfait, et ça se rapproche largement de la médiocrité.
Elle s'étend une nouvelle fois, dans la fraîcheur du sable et tourne ses prunelles vers moi. Un fin sourire s'étire sur mes lèvres, une seconde, je me demande si elle a de la fièvre. " Et je sais ce que je dis. Pour qu'une personne capte mon attention, elle doit être en dehors de cette galaxie. " Et moi, je suis dans quel univers, j'en fais partie, de la planète terre ? Ou bien je suis en dehors ? Dans une dimension qu'on ne connait pas encore ? La galaxie Taylor ? " Tu vois, le pas sérieux, c'est une perte de temps quand on investit autant d'énergie que t'en as investie ce soir " Ne partons pas non plus dans les extrêmes, ce n'est pas comme si ce soir j'allais mourir pour lui. Ou bien que sur sa belle gueule j'avais misé ma vie. C'est juste une façon agréable de … passer quelques nuits. Ou tout du moins, de tuer l'ennuie.
Et tandis qu'en pensées, je divague, elle continue son explication, semblant prêter à cette histoire, beaucoup trop d'attention. " Retour sur investissement Vee… L'investissement, il doit payer ! " Femme d'affaire, à n'en plus douter. Pour le coup, ça me fait sourire à nouveau, c'est vrai. " Et il n'y a aucun orgasme qui vaut un investissement réel si ce n'est pas du sérieux. Ce qu'il te donne, n'importe qui peut te le donner en douze fois mieux " D'un revers de main, dans ma tête, je balance ses idées sur le côté, je me sers de lui, je ne dirai pas que je m'investie. Elle part trop loin et rien ne l'arrête, en un sens, ça me fait un peu de bien. " Toujours viser plus haut que les étoiles Vee. Dans la vie pro, perso, sexu… Parce que tu sais ce qu'il va arriver ? " Non, mais je suis certaine que mademoiselle Ella avec sa logique étriquée va me l'expliquer. Je m'interroge tout de même au sujet de cette inconnue qui n'en fini plus de parler. Plus bavarde que je ne l'ai, de ma vie, jamais été. " T'atteindra pas le Mont Olympe, tu verras pas Zeus ni Hercules… Mais tu vas chevaucher une étoile et wow, ça, c'est carrément ouf ! " Une étoile, rien que ça. Je bois un peu plus de mon verre, sans savoir que faire. Tout arrêter avec Charlie ? Mais à quoi bon ? Ce n'est pas comme si quelqu'un d'important m'attend à la maison.
Alors je me mets à rire doucement, je finis d'ailleurs mon verre, avant de lui demander en plaisantant. « Ella, y a un bouton d'arrêt sur toi, ou pas ? » Parce que mine de rien, c'est un discours des plus grands politiciens qu'elle vient de me servir. En temps normal, j'aurais pu lui dire de se taire et puis fuir. Mais puisque cette nuit, tout est différent, je pose mon verre et m'allonge à mon tour. Mon visage tout proche du sien, je détourne le regard, et observe le ciel.
Notre position n'est pas assez éloignée de la ville pour nous permettre de contempler les étoiles comme il se devrait. Il en manque quelques unes, et pourtant, je tente de les imaginer. Les minutes de silence glissent sur nous, et je n'entends que ma respiration, la sienne, ainsi que celle de l'océan, il y a quelque chose de magique dans ce moment. Et quand mes pensées se détournent vers mon père, que la nostalgie s'empare délicatement de mes veines et de mon esprit, je lui dis « Et c'est qui, ton étoile ? »
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Veritas
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