A peine sorti de la pièce que je trouve rapidement le gynécologue qui s'occupe de Colombe. En sachant qu'il s'agit de jumelles, le travail peut se déclencher deux fois plus vites. Il m'explique comment je vais l'assister, et en gros mon rôle va être de bien les jumelles, de leur fournir les premier soin, un petit nettoyage et de les poser sur les futurs parents. Je ne sais pas si j'aurai le droit de verser ma larme, mais rien que d'imaginer le scène ça me donne des frissons de malade. Je vais être la première à voir mes nièces, mes nouvelles merveilles du monde. Je peine à terminer la discussion avec l'obstétricien que ça sonne déjà depuis la chambre de ma belle-sœur. Le fauve qui est en elle se libère, elle va commencer à être insupportable, mais je prend ça à la légère. Ce n'est pas la première femme qui va accoucher qui m'insulte.
Rapidement, on arrive dans la chambre et c'est l'obstétricien qui prend la parole, alors que Colombe est allongée sur la table, les pieds dans l'étrier. Il lui explique que le travail à commencer, comment bloquer et pousser au bon moment. Techniquement, elle devait déjà savoir tout ça car s'est dans les cours préparatoires à l'accouchement. Je jette un coup d’œil à Nicolas, je sens qu'il n'est pas serein mais je lui apporte un sourire réconfortant. Essayant de lui faire comprendre que tout va bien et que tout va se passer au mieux. Elle a un des meilleurs obstétricien de Boston. Je me pose à côté du monitoring, surveillant les constantes des bébés, mais aussi prête à l'aider. Une main sur son ventre, l'autre dans son dos. « Allez on va sortir ses petites merveilles, dès que tu as une contraction tu pousses, tu donnes tout ce que tu as. Je vais t'aider en poussant un peu sur ton ventre ok ? » Je regarde Nicolas et je lui fais un petit signe de tête, plus les petites vont pousser vers la sortie, plus les contractions vont être intenses, plus il va avoir la main broyée. Mais elle va aussi être fatiguée pour sortir la deuxième puce donc il va falloir être prudent. Allez Colombe, à toi de jouer maintenant.

Charlotte te demande d'appuyer quand tu as une contraction. Elle te demande de le faire uniquement quand t'as une contraction. Elle insiste bien là-dessus parce qu'apparemment, certaines mamans en font qu'à leur tête. Et toi, t'as pas envie de rester dans un lit plusieurs jours encore. Alors, tu secoues la tête et tu expliques à Nicolas que tu ne vas pas appuyer sur ce foutu bouton. Tant pis si tu souffres, ce n'est que l'espace de quelques minutes voire heures. Rien de bien fou en soit, t'as déjà vécu pire, c'est certain. Le genre de douleur qui a du mal à s'atténuer, même avec le temps. Là, en l'occurence, c'est pour la bonne cause. Nicolas te propose de le faire à ta place et de nouveau, ta tête se met à bouger de gauche à droite. Nan, t'inquiètes. T'as peur que ça soit pas précis. Cet accouchement te rend un peu parano mais, tu pensais être plus désagréable que ça. Pour le moment, ça à l'air d'aller. Il rappelle l'équipe parce que pour le coup, tu te sens pas au top de ta forme et t'as vraiment l'impression que c'est pour maintenant. Charlotte rapplique assez rapidement. Ton petit-ami te complimente mais, tu prends même pas le temps de lui répondre. Tu ne sais pas vraiment comment tu t'en sors mais, tu y vas. Tu pousses quand on te demande de le faire. Tu mets en pratique ce qu'on t'a appris. Charlotte t'aide aussi. T'es contente qu'elle soit là, ça te rassure. Tu broies la main de Nicolas mais il semble plutôt bien l'accepter. De toute façon, t'as pas trop le temps de regarder la tête qu'il fait à l'heure là. T'es trop concentrée sur le moment présent. Ça prend plusieurs longues minutes ou en tout cas, c'est le moment le plus long de ta vie. T'arrives à relâcher la pression seulement quand les deux filles sont sorties. Entre temps, peu de temps s'est écoulé. Forcément, t'entends un bébé pleurer, le tien et tu peux même pas la voir parce qu'il faut continuer le travail. C'est le pire sentiment de ta vie ça ! Du coup bah, tu te dépêches pour en finir le plus vite possible.

Colombe refuse que j’appuie sur le bouton pour que la péridurale vienne plus rapidement à elle et j’acquiesce sans rien dire puisqu’elle décide ce qu’elle veut pour son accouchement, cependant si je vois qu’elle se tord de douleurs alors j’appuierai certainement pour calmer tout ça. J’aime cette femme et rien que l’idée de la voir mal à cause de douleurs me dérange..mais je garde en tête que c’est pour la bonne cause. Les filles sont sur le point de venir chambouler nos vies et c’est la plus belle chose qui puisse nous arriver.
A peine ais-je retiré le doigt de la sonnette que ma sœur arrive avec d’autres soignants, le temps de l’accouchement est arrivé et il va falloir que Colombe se montre courageuse et ma sœur professionnel. Je ne sais pas comment je vais réagir face à tout ce qui va se passer mais je n’ai pas le temps de me poser 36 mille questions puisque Charlotte prend les choses en main et j’hoche la tête pour lui montrer que je lui fais confiance. Je vais tout simplement me concentrer et me consacrer à ma petite amie. Je laisse ma main dans celle de Colombe et je la laisse me la broyer à plusieurs reprises sans rien dire..je sers un peu les dents car mademoiselle a beaucoup de forces et je souris légèrement tout en appuyant un peu sur le bouton afin qu’elle puisse sentir les contractions mais moins intensément. Quand elle commence à pousser j’essaie d’être là, à l’encourager mais je ne parle pas trop car je sais que ça va l’énerver alors j’opte pour déposer le gant froid sur son front à l’aide de ma main libre. Sans m’en rendre compte je me mets à respirer comme Colombe, à croire que moi aussi je suis entrain d’accoucher...je me rendrai compte, plus tard, que mon comportement est complètement débile mais j’assume entièrement. Elle fait du très bon boulot et je suis fier de la voir aussi bien contrôler son accouchement. Elle est parfaite. Je souriais tendrement alors que l’on nous montrais une de nos filles seulement quelques secondes puisqu’on devait continuer pour donner la vie à notre deuxième sans prendre de risque. « Elle a beaucoup de cheveux foncés..elle est magnifique...» Dis-je tout en caressant le front de ma petite amie et je lui souriais avant de lui voler un baiser. Cette rencontre était trop rapide, je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qu’il venait d’arriver mais je sais que tout sera différent d’ici quelques minutes.


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Posée au côté de Colombe je l'aide en appuyant un peu sur son ventre au moment de pousser. Je te laisse juste un instant quand l'obstétricien m'appelle. La première des filles se montre est effectivement, elle a plein de cheveux foncés comme le disait Nicolas. Je souris d'ailleurs en me disant qu'il n'a toujours pas tourné de l’œil alors que le travail à commencer. En l'espace de quelques secondes, une dernière poussée et l'obstétricien me tend la première jumelle alors qu'il coupe le cordon ombilical pour que je puisse faire les premiers soins. Elle pousse son premier cri dans mes bras, les larmes me montent aux yeux alors que j'ai ma nièce entre mes bras. Elle est tellement petite, j'ai déjà eu des bébés dans mes bras à l'hôpital. Mais là, j'ai peur de la casser. Je n'aime pas laisser mes sentiments intervenir quand j'ai ma blouse sur le dos, sauf que c'est ma nièce là. Ma nièce. « Tu as presque fini Colombe tu te débrouilles super bien. » Un regard à Nicolas pour qu'il continue de la soutenir car la fatigue va la gagner de plus en plus, elle va peut être voir du mal à pousser à la longue également. Je vais essayer de faire vite de mon côté. Sans avoir laquelle aura quelle prénom, Colombe n'avait confié les prénoms qu'elle allait donné à la petite. Alors je lui murmure les deux prénoms, voyant auquel elle réagit le plus. Le côté gaga me prend déjà alors que je nettoie la petite, prenant ses premiers signes vitaux. Je la pose dans le berceau de maternité. Cela prend quelques minutes, reprenant ma place au près de ma belle-soeur. « Elle est magnifique, elle va très bien en plus, elle crie déjà comme sa mère. » Je tente quelques mots réconfortants, amusants et rassurants pour qu'elle continue ses efforts, prenant un gant d'eau froide pour lui éponger le front. Sans trop tarder, le second crie de la petite sœur arrive et la délivrance pour une maman exténuée par le travail.

A vrai dire, t'es tellement à fond dans ce que tu fais que tu en oublies la douleur. Tu fatigues vite mais tu tiens le coup. Lorsque t'entends pleurer ta première fille, t'as envie de pleurer à ton tour parce que t'as à peine le temps de la voir que Charlotte s'enfuit avec elle pour lui prodiguer les premiers soins. Tu la vois tout émue et t'es encore plus heureuse de l'avoir à tes côtés. Charlotte t'assure qu'elle va bien, qu'elle crie déjà et tu ne peux t'empêcher de rire même si t'es à bout de souffle. Connasse ! Que tu chuchotes avant de reprendre le travail. Tu fais un peu abstraction aux premières qui t'entourent. Tu n'accordes aucune importance aux médecins, trop occupée à te concentrer sur le fait de pousser pour que la deuxième voit le jour à son tour et que tu sois tranquille. T'as même pas le temps de voir si Nicolas respecte ses engagements. T'as pas encore entendu de gros boom, t'en conclues qu'il est toujours debout. En effet, il précise qu'elle est magnifique mais, ça rentre d'une oreille et ça ressort par l'autre parce que t'as encore du taff. Heureusement, le deuxième cri te parvient aux oreilles et tu te ne fais pas prier pour laisser tomber ta tête contre l'oreiller. Tu luttes pour garder les yeux ouverts parce que putain, t'as quand même envie de les rencontrer pour de bout tes filles. Et t'es à la fois soulagée et exténuée alors, tu ne peux t'empêcher de pleurer genre, ça coule tout sans même que tu ne puisses contrôler quoique ce soit. Pour une fille qui n'est absolument pas émotive de base, cette grossesse t'en aura fait voir de toutes les couleurs jusqu'au bout ! Je... Je peux les voir...? Que tu demandes d'une petite voix presque timide avant de tourner la tête vers ton petit-ami. Oui, il est toujours là !!

Je ressentais beaucoup d’émotions m’envahir et sans savoir comment j’arrivais à retenir mes larmes mais me connaissant je savais que j’allais bientôt laisser mes émotions s’exprimer. Ma sœur s’occupe de la première fille et je souriais tendrement tout en restant concentrer sur Colombe pour éviter qu’elle ne relâche tout le travail qu’elle effectuait. Une deuxième était prête à sortir et j’essayais de donner du courage à ma chérie pour qu’elle arrive à donner vie à notre merveille. Je ne sais pas comment font toutes ses femmes qui accouchent car la douleur doit être grandement présente et je leur tire mon chapeau. Ce sont des héros.  Je tournais mon regard vers ma sœur quand elle parlait du caractère de Colombe et je riais. Quelques poussées plus tard la deuxième jumelle pointait le bout de son nez et je souriais heureux, comblé mais surtout rassuré de voir que tout c’était bien déroulé. J’allais couper le cordon ombilical (comme pour la première) et je posais mes yeux sur le nouveau né avant de la laisser partir avec un soignant. Je regarde une nouvelle fois ma chérie avant de déposer un baiser sur son front tout en câlinant son visage. « Tu as été très courageuse ma chérie…tu nous a mis au monde deux magnifiques filles. » Je sentais mes larmes arriver et je ne les retenais pas, j’avais trop d’émotions et il fallait que j’arrive à en faire sortir un peu. « Je suis fier de toi. » Je n’oubliais pas nos deux bébés mais ma petite amie m’avait devancé en demandant à les voir et j’avais, moi aussi, hâte de pouvoir les sentir contre moi, voir leur visage…leurs yeux… « On a hâte de faire leur connaissance. » Leur dis-je doucement avant d’embrasser la jeune maman et de remonter mon visage vers ma triplette. « Merci Charlotte..» Elle avait su nous rassurer mais surtout nous mettre en confiance pour cet accouchement, et elle avait été parfaite. En parlant de ma sœur elle arrivait avec l’une des jumelles dans les bras pour venir la déposer dans les bras de sa maman, délicatement je prenais ma triplette contre moi pour la serrer fortement. « J’ai de la chance de t’avoir eu dans ce moment si privilégié. Merci pour tout…»

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Je reviens vers Colombe après avoir pris soin de la première jumelle. Elle était remarquable, et quand je vois le travail qu'elle donne pour accoucher des deux petites, j'ai une pensée pour ma mère qui nous a tous les trois. Elle devait être à bout, donnant toute sa vie pour nous trois. Je fais une petite remarque sur la petite qui me vaut une insulte de ma belle-soeur. Une insulte qui me fait rire. « Je prend ça pour un compliment que je dis en riant. » Je m'attendais plus à ce qu'elle m'attrape par le col de ma blouse pour l'insulter comme jamais. Au contraire, elle a le sourire et le rire léger. Encore quelques efforts, un regard vers mon frère, et le crie de la deuxième jumelle retentit dans la salle d'accouchement. Je m'éclipse nous nouvelle fois pour prendre la seconde, laissant un moment d'intimité à mon frère et sa petite-amie. Après quelques constantes, une prise de poids, la seconde va merveilleusement bien également. « Bien sûr. » Je reviens avec la première née dans les bras, regardant ma nièce venant juste de naître, les larmes aux bords des yeux de ce que je suis en train de vivre avec eux. Je n'aurai jamais cru vivre ça un instant dans ma vie. « Je me permet d'écarter ta blouse pour la poser contre ta peau. » D'une main, je repousse le col de la blouse de Colombe pour poser la petite puce pour son premier peau à peau, premier contact avec sa maman. Je sens que je peux craquer devant l'image que cela donne. Sauf que je n'ai pas le temps de réagir que Nicolas me prend aussi vite dans ses bras, me remerciant. « C'est moi qui vous remercie de me permettre de vivre ça avec vous deux, avec mes nièces » Je t'embrasse la joue tendrement, une nouvelle vie s'offre à mon frère, à Colombe, le meilleur est à venir. « Ouvre ta chemise, je vais te ramener votre deuxième princesse, elle va avoir le droit à son peau à peau avec papa. » Avec papa.. ce mot résonne dans ma tête alors que je vais chercher la deuxième princesse, alors que mon frère s'installe au près de sa petite amie. La chemise ouverte, je la pose contre lui, lui faisant poser sa main sur l'arrière de la tête de la jumelle avant de m'écarter. Je les regarde l'un et l'autre. « Vous êtes enfin tous les quatre. Je vais vous laisser. » Parce que oui, ce moment leur appartient, il est à eux. J'ai fais ma part du boulot, j'ai eu mon moment de magie. Et quitte à verser des larmes de bonheur, je vais attendre d'être sortie pour ça. Je m'approche pour embrasser les nouveaux parents. « Félicitation à tous les deux, et bienvenues aux princesses. » Bienvenue à vous Tessa et Ella.

T'as le coeur qui bat tout vite. T'es épuisée. T'as juste envie d'abandonner. Mais tu donnes tout parce que même si c'est pas facile, il faut que tu sortes deux bébés et pas un ou un et demi. T'as pas vraiment le temps de voir la première mais, c'est Charlotte qui s'en occupe et ça te rassure. Evidemment, elle fait pleurer sa soeur qui la rejoint quelques minutes plus tard. Tu laisses tomber ta tête contre l'oreiller. T'as les larmes aux yeux parce que t'es fatiguée, t'es émue bref, un mélange de sentiments qui fait que tu te sens beaucoup mieux. Tes filles semble bien aller. Nicolas est toujours à tes côtés, il n'est pas parti en courant, il n'a pas tourné de l'oeil. Il t'a encouragé tout le long et tu ne peux que le remercier pour tout ce qu'il fait pour toi. Il dépose ses lèvres contre ton front et tu esquives un petit sourire en caressant le dos de sa main. Finalement, tu demandes tout de suite si tu peux voir les bébés. Elle revient avec le premier bébé, l'installe sur toi et tu la retiens avant qu'elle ne parte. Merci pour tout Charlotte... Tu sais qu'elle tenait beaucoup à son bal de fin d'année malgré tout, elle était là. Elle avait toujours été là pour toi, depuis le premier jour et ça te faisait vraiment plaisir de la voir aujourd'hui encore à tes côtés. Elle installe la deuxième avec son papa et tu les observes. Vous êtes beaux tous les deux... T'as vraiment de la chance d'avoir une famille aussi magnifique. Charlotte décide de s'éclipser. Tu vois bien qu'elle est à la fois heureuse et émue par la situation que vous venez de vivre et ça te touche vraiment mais tu tentes de garder la tête haute malgré la fatigue. Tu embrasses sa joue avant de la laisser partir, à contre coeur parce que tu te dis que si ça se trouve, il va y avoir un problème et ça te rassurerait qu'elle soit là mais bon !

Les deux filles viennent de naître et je ne réalise pas encore ce que nous venons de vivre, c’est tellement sur-réaliste que je vais avoir besoin de plus de temps avant de saisir que je suis devenu père, et que Colombe est mère. C’est fou, notre vie a pris un nouveau tournant et pourtant je n’ai pas peur car je sais qu’on sera là l’un pour l’autre et c’est le plus important. Je caresse tendrement le front de ma chérie avant de lui déposer de tendre baiser tout en la félicitant car elle a été très courageuse durant l’accouchement et je suis réellement fier d’elle. Je n’aurai jamais cru qu’elle soit capable d’être aussi forte bien que je savais qu’elle allait gérer la naissance des jumelles. Colombe me surprend de jour en jour. Je tourne doucement mon visage avant de voir ma sœur arriver et je me pousse un peu quand elle dépose notre première fille contre sa peau et je souriais bêtement alors que je sentais déjà les larmes arriver. Je n’avais pas de surplus d’hormones et pourtant j’avais envie de pleurer mais je savais déjà que je ne serai pas capable d’arrêter mes larmes si elles commençaient à couler. « On ne voyait pas les choses différemment et Colombe avait confiance qu’en toi, elle a eu raison. » Lui dis-je avant de sourire et je m’installais, dans la foulée, aux côtés de deux de mes Princesses tout en retirant ma chemise de patient afin de prendre notre deuxième petite fille tout en appliquant les conseils qu’elle me donnait. Je n’avais jamais porté de bébés et là j’allais devoir apprendre vite, très vite si je ne voulais pas faire d’erreurs. « Merci beaucoup Charlotte et dis à tout le monde que les filles vont bien. » Oui on allait bientôt faire la rencontre des jumelles avec notre entourage mais on avait encore besoin de temps ensemble, sans personne, afin de profiter des premières minutes en tant que famille. Je laissais ma sœur quitter la pièce et je regardais ma petite puce dans mes bras avant de caresser fébrilement sa joue, j’avais peur de la casser voir de bouger et la faire pleurer. C’était délicat et pourtant je ressentais déjà beaucoup d’amour en moi. Je souriais à nouveau tout en regardant Colombe. « Merci ma chérie et..vous êtes tout aussi jolies toutes les deux. » Je me penchais pour lui déposer un tendre baiser remplis d’amour avant de regarder nos deux Princesses. « Il va falloir qu’on leur donne leur prénom. » Tessa et Ella, ils étaient déjà choisi mais qui allait hériter du prénom Tessa et qui allait devenir Ella ? Telle était ma question. « Je ne réalise pas qu’on est devenus des parents...»

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