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I LOVE HARVARD
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    Vie de merde ☇ daji
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    Lien du postVen 8 Mai - 22:06:18
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    Vie de merde ☇ daji



    Besoin profond de se vider la tête, d'oublier un peu plus le reste. De ne plus se poser de questions, encore et encore, et à ne jamais trouver les réponses. Il étouffait, D’, de plus en plus. À tourner en rond en ne sachant pas où poser les pieds, à errer sans but et sans parvenir à décider quoi faire. Fallait qu’il se trouve un taff rapidos, pour ne plus être celui qui dépend des autres - pas alors que ses frangins avaient eu la chance de refaire leur vie. Et en même temps, comment arriverait-il rester loin d’eux ? Depuis le décès de Mme Fairchild, il lui manquait, atrocement. Et à présent, ils étaient dans la même ville. Tous les trois.

    Dépité, ça le prend aux tripes ce besoin de s'évader. Peut-être qu'avec du calme viendrait la clarté. Et y'avait toujours un moyen, pour lui, de ne plus avoir à penser. Marcher. Longtemps, qu'il ne s'était pas motivé pour le faire. Alors il attrape un pull, sort à l'extérieur. Journée de printemps pour le peu ensoleillé, un peu venteuse, mais pas particulièrement froide. Parfaite pour profiter encore un peu de l'extérieur. Et il se cacherait dans la foule, Darren. Dissimulé par l’ombre des enfants qui jouent, des gens qui promènent leur chien, des joggeurs. Personne ne lui portait attention. Pas pour l'instant.

    Quand bien même le temps a passé, à cause des déboires quotidiens il ressent toujours ce vide intérieur, cette plaie qui ne veut cicatriser. Alors pour oublier, il met son cœur à l’ouvrage. Murmures mutins qui poussent la chansonnette. il déclame tout ce qui lui passe par la tête, pensées entremêlées. Ça ne fait pas de sens, mais ça lui fait du bien. Pouvoir extérioriser ça, pour ne plus que ça tourne en rond dans sa tête. Ça avait toujours été comme ça pour lui - ça n'avait pas besoin de faire de sens pour que ça fasse du bien. Et il se tranquillise, Darren. Toujours dans ses pensées, il ne voit pas même où il met les pieds. Mais sent cette présence familière qui l’approche. Jusqu'à ce qu'il sente bientôt un regard s'attarder sur lui, un peu trop longtemps pour que ce soit naturel. Alors il abaisse les yeux, presque aussitôt. Ayant appris à être prudent. La peur de tomber dans un regard trop familier. Mais il ne lui semble pas la connaître. Alors il s’esquive, faisant mine de pas l’avoir vu, avant de marcher dans une merde. Karma ? Sans doute. Et là il ne peut que lui rendre son regard. Sourcils légèrement froncés. « Je veux pas imaginer ce qui va m’arriver si je te snobe plus longtemps. »
    @Yeji Shin
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    Lien du postVen 8 Mai - 23:49:17
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    » vie de merde
    @Darren Fairchild
    Comme toujours, elle divague. se perd dans les méandres de son esprit, oublie de faire attention au monde autour d’elle et emprunte le mauvais bus quand elle avait pourtant promis à sa mère de rentrer tôt. musique dans les oreilles, bercée par la mélodie, c’est pas moins de vingt cinq minutes qu’il faut à la gosse étourdie pour se rendre compte qu’elle filait droit dans la mauvaise direction. sursaut soudain alors qu’elle se penche pour attraper la barre métallique, les doigts qui cherche le bouton arrêt, à moitié avachi sur la mamie à côté qui en guise de mécontentement lui tape sur la tête avec son journal. pardon, pardon, pardon et elle s’excuse la gosse, s’penche plusieurs fois en avant sincèrement désolée, son sac qu’elle agrippe avant de courir vers les portes pour rejoindre l’air frais. nouvelle mission, rebrousser chemin. les opales qui dérivent à droite et à gauche, cherche une enseigne connu, un indice quelconque. son téléphone qu’elle active finalement pour le gps (( prochain bus dans 37 minutes )).

    inlassablement la même rengaine. gosse éreintante qui ne prête jamais attention à grand chose. les mots qui pianotent sur le tactile de son écran pour prévenir ses parents, le million de smiley angélique qu’elle y ajoute pour faire passer la pilule et.. le traître qui s’éteint avant d’envoyer quoi que ce soit. connerie d’iphone et les batteries qui se déchargent plus vite que la shin inventant une nouvelle frasque. l’souffle exaspérée alors qu’elle range l’appareil dans sa poche arrière, traverse le passage clouté à la recherche de l’arrêt de bus visant à revenir sur ses pas. concentration ultime qu’elle arbore pour trois minutes cumulés, un exploit à mettre dans le livre des records. parce que la silhouette non loin, elle vient jouer avec son esprit. yeji qui laisse ses yeux fixe dessus, tente de se remémorer pourquoi elle le connait. parce qu’elle le connait forcément, ça marque son esprit. et elle réfléchit à vive allure la gosse, fait plus attention où elle met les pieds. le gauche qui glisse du trottoir, les fesses qui se retrouvent prisent à partie sur le bitume alors que l’homme avance sans lui prêter attention. (( goujat )). elle au moins, elle aurait rit de la chute. c’est son rire qui résonne d’ailleurs quand le karma lui retombe dessus, oublie même de se redresser. darreeeeen, j’en étais sûre la voix cristalline qui s’élève un peu trop fort dans les rues encore fréquentés alors qu’elle tape dans ses mains comme si elle venait d’avoir la révélation de l’année. darren fairchild même. oh c'est trop bien, j'étais sûre que j'te connaissais trop heureuse, trop enjouée.


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    Lien du postLun 11 Mai - 5:11:38
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    Etonnement, surprise, panique… c’est un concert d’émotions qui se joue à l’intérieur de sa tête, à Darren. Le cœur qui commence à se serrer ; il comprend vite qu’il faut se reprendre, ne pas paniquer. Ne pas faire de gestes brusques ou quoi. Et quand bien même il meurt d’envie de décrotter sa godasse, il se dit que c’est comme avec les chiens. Qu’en restant immobile, le regard insistant finirait par s’évanouir parmi le reste, que sans doute s’en irait-elle. Et faut carrément être con pour croire ça, mais faut croire qu’il est con Darren. Mais tout ça ne dure pas si longtemps. D’ailleurs tous doutes se dissipe quand elle prononce son prénom. Oui oui son prénom suivit de son nom.  Dit comme ça, ça parait d’autant plus creepy mais soit. Pour une fois, il s’efforce de voir le positif avant de penser à sa malchance habituelle. Ainsi sans doute n’est-ce là qu’une âme curieuse, qui passe simplement dans le coin. Alors nul besoin de s'affoler ; du moins, c'est ce qu'il se répète, ce dont il essaie de se convaincre. Lui qui pensait finalement avoir obtenu quelques instants de tranquillité, où il pourrait se balader sans avoir à se préoccuper d'être dérangé. Pouvoir simplement se laisser aller, et extérioriser un peu qui il était, au plus profond de son être. Juste Darren, juste un gamin qui aimait chantonner, et qui faisait doucement son chemin dans le monde. Mais la vie finissait toujours par le rattraper ; la preuve ici. En la personne de cette jeune fille, qui visiblement ne voulait rien de particulier ; mais lui ne pouvait pas se permettre de ne pas être méfiant. De ne pas se préparer au pire, alors que seul le pire lui était tombé sur le bout du nez jusqu’ici. Mais alors qu'elle l'accoste, le jeune homme semble seulement un peu confus d'avoir été surpris. « Excuse-moi mais tu es… » La question qui plane, les paupières qui papillonnent quelque peu, le temps d’un instant avant d’osciller vers la gestuelle suspendue sous l’ombre d’un sourire incommodé.  
    @Yeji Shin
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    Lien du postMar 12 Mai - 3:05:47
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    » vie de merde
    @Darren Fairchild
    C’était comme revoir un vieil ami perdu de vue depuis des années sauf que pour l’occasion, s’il y avait bien des années qu’elle ne l’avait pas vu, le terme ami ne faisait pas parti de ceux qu’elle pouvait appliquer. probablement parce qu’elle était à l’âge pré pubère quand il était en dernière année de lycée. sûrement parce qu’il ne lui avait jamais adressé la parole par le passé. l’engouement qui se trouve donc être parfaitement risible puisqu’en face, la réponse n’était pas celle où la réciprocité était de mise. yeji roule des yeux comme si c’était évident. comme si les deux syllabes composant son prénom aurait du rouler sur sa langue par habitude. et ses deux mains prennent appui sur le sol pour se redresser, fessier qui se soulève avant de retomber tout aussi lourdement quand la main se tend. je te remercie pour l’aide d’ailleurs. mais dans un monde parfait tu lui aurais demandé si elle ne s’était pas fait mal juste pour t’assurer qu’elle ne souffrait pas d’une possible entorse, égratignure, commotion (( dieu seul savait ce qu’elle aurait bien pu s’infliger par sa maladresse. ))

    yeji shin la gosse qui reprend, ne perd jamais la face comme si elle avait parfaitement le droit d'empiéter sur tout et tout le monde. on était ensemble au lycée volontaire oubli qu'elle fait en ne précisant pas qu'elle y était toujours d'ailleurs. je t'ai prêté cinq dollars une fois pour que tu prennes une canette au distributeur l'air qui part soudainement à la réflexion, illumination soudaine. que tu m'as jamais rendu d'ailleurs mais yeji elle avait été à l'âge ou chaque sourire masculin était vu comme une victoire, fantaisie de créer dans sa tête un monde où darren devenait subitement le chevalier venant à la rescousse de la parfaite princesse qu'elle était. hm. j't'en fais cadeau du coup des cinq dollars. non pas que t'en ai particulièrement quelque chose à faire mais au moins, elle tentait de faire la conversation.


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    Lien du postMar 12 Mai - 3:48:35
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    Tandis qu’il l’aide à se relever, Darren l’a balaye du regard - ses opales s’auréolant en un regard soulagé.  Quoique tout ceci reste mitigé. Quand bien même, il pouvait désormais mettre un nom sur la silhouette à ses côtés, Yeji ; il n’en pas moins sur ses gardes. A dire vrai, il l’observe et pour autant aucunes informations ne lui revient. Alors ouais faut dire que le lycée et tout sa période « adolescence », il n’en porte pas un merveilleux souvenir mais tout de même.  Désolé Yeji mais lui ne souvient pas de toi. Faciès confus qu’il préfère dissimuler derrière un sourire. Lui n’est pas particulièrement à l’aise avec l’idée de blesser les gens ou quoi.

    Enfin tout ça, c’est avant qu’elle ne lui révèle qui lui doit des thunes. – traits du visage qui virent subitement au livide. Parce que bon c’est pas comme s’il avait réussi sa vie depuis le temps le darren. Non lui venait de quitter son job pas énormément de sous en poche alors quand elle fait mention de cette soi-disant somme qu’il ne lui a jamais rendu… gros stress (a tel point qu’il l’entend même pas quand elle dit lui en faire cadeau) Éclair de génie. Lui s’empresse de lui faire la conversation comme pour noyer le poisson. Réflexe premier en lui époussetant sa tenue, reprendre prestance avec les gestes du passé et un sourire se faufile sur ses lèvres. « Ah ça alors Yeji ! Ce que t’as grandi. » Moue faussement surprise, en espérant qu’elle n’y voit que du feu.  Il l’a prend dans ses bras – étreinte qui dure très peu, comme pour exprimer le fait qu’il est heureux de pouvoir retrouver une figure sympathique depuis tout ce temps – finalement soulagé de pouvoir renouer avec « d’anciennes amitiés » ou pas. Une traîne sur l’épaule de la gosse, son sourire s’élargit encore plus tandis qu’il lève les yeux au ciel (il le faut bien). « Qu’est-ce que tu deviens depuis le temps ? » 
    @Yeji Shin
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    Lien du postMer 13 Mai - 2:47:13
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    » vie de merde
    @Darren Fairchild
    Et sûrement que d’un point de vue extérieur, ça ne ressemblerait à rien d’autre qu’un piaillement incessant de sa part. parce que yeji elle parlait trop, tout le temps, le flot de parole qui se déverse de sa bouche poussant à se demander si elle avait besoin de reprendre son souffle comme les autres personnes. gamine trop solaire qui fait de chaque discussion un débat animé sans se soucier qu’on s’intéresse réellement à ses babillages enfantins. probablement même que la majorité ne prenait pas la peine de l’écouter, les hochements de tête suffisant à lui faire croire qu’elle était écoutée. comportement que ses propres parents avaient adoptés, fatigués de la voir déverser cette multitude de mot incessamment. et si elle aurait pu s’engager dans un monologue enflammée, sa bouche ne formait finalement qu’un o de stupeur alors que le comprtement de darren changeait du tout au tout. les mains qui viennent donner un semblant de nettoyage à sa tenue, gamine qui recule d’un petit pas. n’en profite pas pour me toucher les fesses fronce les sourcils, tente de se donner un air menaçant tout en sachant pertinemment qu’à part un trop plein de mignonerie, personne n’était capable de voir autre chose chez elle. euh.. pas vraiment en fait l’air à la réflexion quand elle analyse les mots. j’crois que j’ai pris trois ou quatre centimètres, pas plus prendre les mots au premier degrés, toujours alors que l’instant d’après elle finit dans tes bras sans vraiment comprendre ce qui se passe.

    bah.. je suis toujours au lycée ? penche la tête sur le côté, les opales qui dévisagent fortement. j’crois que tu fais semblant là mh. croire n’était d’ailleurs pas le bon mot parce que la gosse, elle aurait pu mettre sa main à couper sur cette affirmation. tu sais que c'est pas grave si tu te souviens pas ? déjà parce qu'elle avait l'habitude (( et quand elle marquait les esprits ce n'était jamais pour la bonne raison )) et ensuite parce qu'en soit, il avait du lui accorder une majorité de dix mots sur le cours d'une année ce qui était.. très peu.


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