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Lien du postMar 5 Mai 2020 - 22:11
J’avais réellement du mal à croire que la discussion que j’avais eu avec Samaël était bien réelle, pourtant, les messages était là, et il le prouvait bien. Elle était donc belle et bien dans une sale histoire et d’une certaine façon, semblait désireuse de m’impliquer à sa façon dedans… Vérifier son état de santé, montrer qu’il y a bien eu des coups contre sa personne… Une demande qui impliquait une rencontre proche entre elle et moi pour ne pas laisser les ecchymoses partir avec le temps… Peut-être même qu’elle n’avait pas que des bleus ? J’avoue avoir été inquiet pour elle quand la discussion à commencé, mais à lire ses réactions et son manque de peur, cela laisser que pour l’heure, elle ne craignait pas encore pour sa vie et donc que la violence était encore… Faible… Même si cela me navre de penser d’une certaine façon… Que suis-je d’ailleurs censé faire dans cette situation ? Ne devrais-je pas voir pour intervenir au risque de me prendre les foudres de la demoiselle et de voir mon nom associé au sien dans les torchons de la presse ? Non, je dois faire attention à mon image et ne pas trop m’impliquer là dedans… Pourquoi diable ai-je accepté de la voir cette nuit pendant notre pause alors ? Probablement l’une de mes plus mauvaises idées… Ainsi, je me retrouve à l’attendre dans une salle d'auscultation pour avoir tout le matériel à disposition et si jamais quelqu’un nous surprend, on trouvera bien une excuse à la con pour ne pas dire cette vérité qui semble la déranger… Enfin, nous verrons bien si cela se produit… Pour l’instant, je l’attends, peut-être ne viendra-t-elle pas ? Je verrais bien… En attendant, je profite du siège pour dire de me reposer un peu. Après tout, c’est quand même supposé être ma pause à cet instant…
@Samaël H. Vanderbilt
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Lien du postVen 8 Mai 2020 - 0:33
Tu l'as accepté tellement de fois. Tu l'as couvert. Ca a commencé par une giffle et au fil du temps tu as accepté plus. Ca fait un moment que tu n'es plus avec, tu avais 16 ans quand ça s'est finit mais finalement jamais vraiment. Parce qu'il a gardé une part de toi avec lui et d'une certaine façon tu lui appartiendras toujours. Il était tellement tous que tu pardonnais à chaque fois, tu lui trouvais des excuses à coup de "c'est pas sa faute c'est la mienne", à te remettre en question. Il te retournait la tête, il te montait le cerveau, il te détruisait, il avait besoin de sentir que tu étais à lui, son jouet qu'on lui a brutalement arraché. C'est ton père qui l'a découvert un jour, du fond de teint c'était enlevé de ton cou et autant dire que tu fais tous pour ne jamais repensé à ça. Tu te rappelles le regard de déception de ton père, la déception de voir que sa fille ne savait pas se défendre. A l'époque tu l'as supplié de rien faire parce que c'était ta faute et il a forcé la rupture. Vous avez pris l'avion pour traverser l'atlantique et arriver chez lui. Mais vous n'avez pas fait grand chose. Il ne devait plus t'approcher et avec le silence de ta famille son père a tiré quelques ficelles pour un investissement primordial pour votre dynastie. Un contrat de confidentialité et c'était réglé. Il devait voir un psychologue et plus t'approcher. Mais il a toujours eu plus peur de te perdre toi que de perdre sa vie. T'as eu d'autres copains après et certains ont souffert des blessures qu'il t'avait infligé, tu te rappelles encore les premières disputes avec Alessio où dès qu'il levait la voix tu te reculais par instinct. Victor à eu quelqu'un dans sa vie un long moment, tu ne sais pas si elle a souffert mais depuis qu'ils ne sont plus ensemble il revient vers toi. C'était un bouquet de rose à la réception de ton hôtel, un sms, un coup de fil au milieu de la nuit. Quand t'as refusé de le voir c'est lui qui est venu à toi et tous s'est passé si vite, tu sais plus franchement comment le coup est parti mais ça n'a plus d'importance. Une part de lui a repris son emprise et il est revenu depuis. Sauf que tu n'es plus la même et il ne le supporte pas. Dire que tu es entrée dans cette association pour aider d'autres femmes à ton retour d'Afrique et que finalement tu es exactement comme elle. Tu as trop honte de le dire, de l'avouer encore. En réalité tu voudrais que ça s'arrête, tu voudrais qu'il prenne conscience des choses et sans doute qu'une part de toi veut encore réellement le protéger parce que vous avez grandi ensemble. La peur, la honte, la terreur. Sa famille est aussi influente que la tienne et vous avez eu assez de scandal. Tu peux pas en parler à ton père, tu sais très bien que ça se réglerait à coup de nouveau contrat alors que ça ne servirait à rien. Tu veux déménager, t'échapper et tu crois que ça va s'arrêter comme d'habitude même si c'est toujours pire, après chaque passage tu découvres ton corps tuméfié davantage. T'as repris l'habitude du bon vieux sweat et des manches longues avec une bonne dose de fond de teint. Tu ne veux pas parler de tous ça. Et cet après midi encore t'étais à l'association avec une femme qui venait de quitter son mari. T'as vu toutes ses marques, tu les as photographiés, chacune d'entre elles, tu as comptabilisé chaque blessure, chaque marque. Elle a eu peur d'y passer et toi, t'as été prise d'une panique d'un coup et t'es partie. Quand t'es arrivée chez toi t'as retiré le maquillage pour faire face à l'horreur. Parce que t'as toujours tous minimiser pour lui et peut être qu'une part de toi commence a être prête à en parler de façon pas trop informelle. Alors t'envoie un message à Wayland. Tu sais pas trop ce que t'attends, tu sais plus trop ce que tu veux. Tu veux tellement protéger tout le monde que t'en oublies de te protéger toi. Il a élu domicile chez toi plusieurs soirs par semaine et tu profites de ton boulot pour te barrer. Son père ne veut plus l'avoir à charge et comme il est foutu de rien faire il n'a nul part où aller. T'évites son regard, t'évite tous, tu fais tous pour être transparente, pas l'énerver, pas le provoquer rester calme pour rester debout quand monsieur est saoul et tu sais que quand il est comme ça c'est sans doute encore pire.
Tu arrives à ta garde, pull à manche longue avec un col assez haut, leeging un peu beaucoup de fond de teint, ça passe toujours non ? Tu commences ta garde comme si tout allait bien. Tu oublies la douleur, tu oublies tous. Et plus l'heure du rendez-vous approchait moins tu voulais y aller. Est-ce que c'était une erreur ? Est-ce que t'allais t'en vouloir ? Si Victor l'apprend tu vas ... Il va ... Et tu restes bien 5 minutes devant la porte à essayer de tourner cette foutue poignet sans y arriver. Tu seras pas assez forte pour ça. Et l'estime de toi, ta force, tous s'en va quand c'est comme ça. T'es fatiguée psychologiquement, physiquement, la violence, la sienne ne s'arrête jamais et si c'était que de la violence encore tu pourrais supporter je suppose ou tu veux le croire, mais il y a tous. Ton dossier médical dans les mains tu finis par tourner cette poignée et entrer dans la salle. Une part de toi est terrifiée, tu sais pas franchement ce que tu fais. Tu vois Wayland sur une chaise qui est là. Et tu sais plus vraiment si tu veux le faire. Tu sais plus si tu veux vraiment commencer un dossier. T'as les larmes aux yeux et tu respires doucement pour garder le contrôle parce que c'est ça le plus important : le contrôle. J'aurais pas dû te demander de venir tu mérites de prendre ta pause je suis désolée tu sais quoi c'est rien t'en fais pas. Je veux plus le faire. ça peut passer non ? On a tous des mauvaises passes ? En réalité tu sais plus. Tu voudrais que ce soit un simple cauchemar.
@Wayland K. Strauss
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Lien du postMer 13 Mai 2020 - 19:25
L'ennui. Voilà ce que j'éprouve à cet instant, ayant déjà compter les tuiles du plafonds en attendant que samaël arrive. Elle se fait désirer... Trop. J'aime pas attendre. Je ne suis pas forcément quelqu'un de patient, surtout quand c'est la personne qui me fixe rendez-vous et qui me demande son aide. La moindre des choses quand tu attends quelque chose de quelqu'un, c'est de ne pas le faire poireauté comme un idiot n'est-ce pas ? Cela pourrait réellement me mettre de mauvais humeur, pourtant la situation actuelle de la jeune femme ne me permettra pas réellement de m'énerver sur elle et de lui faire un quelconque reproche. Elle est dans une sale histoire et elle ne veut pas entendre raison. La peur des médias, préserver les apparences. Je connais trop cela, j'y fais toujours attention, pour cela que certaines me pensent bien trop coincé. L'image est quelque chose d'important quand on a un nom connu et reconnu. Alors si on ne tient pas à finir dans la presse à scandale à tout bout de champs, faut marcher sur des oeufs, faire attention à nos fréquentations et surtout, à ne pas faire de scandales. C'est ça le plus compliqué... Car tout en fixant le plafond en attendant la jeune femme, je réfléchis à comment tout cela pourrait finir, sans éclaboussure pour elle, pour lui ou même pour moi, parce que je me retrouve associé à cela maintenant, par cet accord, sauf si elle ne vient pas... Et j'ai beau retourner le problème sous tout les angles, il n'y a pas de solutions propres, pas avec la presse qui se ferait un plaisir de raconter tout et n'importe quoi. Probablement qu'ils inventeront une relation entre Samäël et moi, pour donner une explication logique aux coups de son ex-copain... Comme s'il y avait moyen d'expliquer cela, de trouver une excuse à un tel acte... La violence conjugale, c'est une chose réellement déplaisante et qui ne devrait même pas exister...
La porte s'ouvre alors et je tourne la tête pour regarder celle-ci. Elle est là. J'ignore comment réagir. Dois-je me lever pour aller à sa rencontre et prendre de ses nouvelles ou bien, simplement rester assis et attendre ? Puis, il y a aussi le côté déçu de la voir, parce que d'une certain façon, j'aurais aimé qu'elle ne se manifeste pas... Pourtant, maintenant, je ne peux plus vraiment fermer les yeux. Je dois trouver un moyen de l'aider, au risque que tout finisse en scandale.
J'arque un sourcil à ses propos. Elle se désiste ? Elle fuit ? Je la fixe et me lève alors de ma chaise pour m'approcher d'elle, fermant la porte et gardant ma main sur la poignée de celle-ci. Je ne désire pas réellement lui faire peur, mais il faut bien que je la fasse réagir d'une certaine façon. Elle ne peut pas rester dans cette situation. "Tu penses que le meilleurs scandale c'est quoi ? Femme battue ou il a tué son ex-compagne en la ruant de coup ?" Mon regard bleu est rivé dans le sien. Sérieux et calme, c'est ainsi que je lui laisse entendre cette phrase, pour lui faire comprendre que dans tout les cas, ça finira en scandale, mais que pour elle, ça ne sera pas la même finalité. Six pieds sous-terre ou simplement avec un honneur à retrouver... Personnellement, je choisirais la seconde option, mais bien entendu, je ne la force à rien, si elle s'est découvert un côté masochiste et suicidaire dans cette histoire qu'elle m'a raconté, alors je serais forcé de la laissé faire. Pourtant, je suis persuadé d'avoir eu des echos de sa part que ce n'est clairement pas le cas...
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Lien du postLun 18 Mai 2020 - 16:25
Tu as toujours eu ça, cette peur de tous perdre en un instant. L'avoir dans ta vie est compliqué, c'est un cauchemar qui recommence encore et encore. C'est comme si t'étais bloquée dans un concert, tu détestes la musique, tu détestes les gens autour de toi, tu détestes la mentalité, tu détestes l'ambiance, tu détestes tous. Mais t'arrives pas a en sortir comme ça alors tu restes là à supporter tous ça. Il a encore cette emprise sur toi, il a encore ce regard qui te montre que tu lui appartiens et que t'as littéralement juste à fermer ta gueule parce que t'es bonne qu'à ça. Il devait se faire soigner, il devait rester loin de toi mais c'est trop tard. Il déteste les règles et tu sais que de le dire ce sera simplement admettre que tu es victime, ta faiblesse, tes failles et ça, c'est trop pour toi. Tu as appris assez jeune à te défendre, tu as fais du self défense, de la boxe, du karaté aussi et en Afrique avec l'armée les gars des forces spéciales sur place t'avaient montré comment faire pour immobiliser l'adversaire, un coup dans la gorge puis c'était fini et j'en passe. Mais quand il est là c'est une autre histoire, tu te retrouves comme une gamine, un lapereau terrifié par un renard et tous s'en va. Tu supportes. Probablement parce qu'une part de toi veut encore le protéger, crois encore en lui. Après l'orage c'est souvent la lune de miel, il était sympa, il te faisait plaisir, te couvrais de cadeaux, de tous et devant les autres il plaçait comme sa reine t'étais la septième merveille du monde si bien que t'en oubliais les commentaires quand vous n'étiez que deux. Ta famille n'a rien vu, tes proches, tes amis, personne, même à l'Institut les professeurs, les surveillants, personne n'a jamais vu qu'il y avait un problème dans votre relation et quand on te demandait tout était parfait. Tu sais même plus vraiment comment ça a commencé, tu te rappelles pas trop comment ça a basculé et dérapé. Probablement qu'au départ c'était des remarques désobligeantes, rabaissantes, desinsultes, un isolement, puis il t'a bousculé, doucement et de plus en plus avant d'avoir la première gifle, le premier coup de poing, le premier coup de pied pour un "bonjour" à un de ses potes, pour un sourire à un professeur après un compliment sur ton travail, pour tous et rien. Pour les mecs comme ça il y a toujours une excuse et tu le sais. Tu le sais, t'es dans une association et t'entends ces filles, ces femmes, ces quelques hommes raconter tous ça, c'est exactement la même histoire que toi avec d'autres personnages, d'autres idées sadiques de violences et la même chose. Mais toi contrairement à eux autres c'est jamais toi qui a fait le pas de te sortir de là, t'en a jamais eu le courage. T'as toujours tous supporté sans broncher sans rien. Tu pensais que ça faisait de toi une femme forte et tu refusais d'être une victime, t'as toujours refusé ça.
Le poid des apparences est souvent bien lourd a porter, le maquillage après un soir plus compliqué que les autres, les vêtements a manche longues dans lesquels parfois on creve littéralement de chaud "Mais Sam t'as pas trop chaud"-"Non j'ai froid il y a un vent frais" alors que pas du tous. Il y a la honte aussi. Pourquoi ça nous arrive à nous ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? Qu'est-ce qu'on a de moins que les autres ? Tellement de questions qui te torturent encore. Elles étaient parties et il a fallu qu'il revienne pour que tu redeviennes la même. Avant tu l'aimais et aujourd'hui ... c'est confu parce que tu as connu d'autres histoires bien moins chaotiques mais ... Tu n'arrives pas a te résigner de devoir le détruire pour survivre, de devoir passer pour une victime. Le pauvre vient de se séparer de sa copine, il est malheureux, son père l'a renié et t'as cette envie de le protéger. Comme tu l'as toujours fais. Parce que sans toi qui a convaincu de pas porter plainte ton père n'aurait jamais eu cette idée de faire un accord avec sa famille à lui.Il en aura au moins tiré des avantages faut se dire ça.
Tu ne sais pas trop pourquoi tu as appelé Wayland, enfin si bien sure qu'au fond tu sais... Hier soir t'as eu plus peur que les autres d'avant parce qu'il était encore plus énervé et qu'il y a pas de solution. Puis t'as réfléchis et tu t'es dis que c'était sans doute pas une bonne idée de mêler la justice à tous ça. Tu attends devant cette porte, tu te dis qu'il est probablement derrière. Ca te terrifie et si il le savait il serait sans doute fou. Tu finis par trouver du courage tu ne sais pas trop où, mais tu entres dans la pièce te résignant. Tu ne peux pas le mêler à ça. Tu connais Wayland, c'est un mec droit qui fait attention à tous, à sa réputation, à son nom et avec tous ça ... Tu le mêle dans cette histoire sordide alors qu'il n'a rien demandé. T'as les bras croisés, sur la défensive, tu t'excuse de l'avoir fait venir, tu veux plus le faire, tu veux plus de scandale, tu veux plus de tous ça, tu t'en sortiras autrement non ? Finalement t'es une hypocrite. Parce que les paroles, les "c'est pas ta faute" "tu n'as jamais mérité ça" "c'est lui le problème" et j'en passe, toutes ces paroles que tu racontes à ces femmes que tu aides ... t'es même pas foutue de les appliquer pour toi. Mais tu te convainc que toi c'est pas pareil. Comme si la violence conjugale pouvait être différente.
Wayland reste calme, il doit probablement t'en vouloir. T'aurais été à sa place tu lui en aurais surement voulu aussi. Il referme la porte et laisse sa main dessus te regardant avant de te poser une question et tu détournes le regard parce que c'est cru, c'est violent d'entendre ça. Je veux juste qu'il s'en aille. Qu'il se soigne. T'imagine un scandal ... je serais le pauvre agneau sans défense c'est ridicule. oui c'est ridicule de penser que tu puisses être une victime. T'avances un peu pour t'assoir sur une chaise et reprendre Je sais pas pourquoi je t'ai demandé de venir.. sans doute parce qu'il est l'un des rares amis complètement sain que tu peux avoir. Ca court pas les rues tous ça.
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