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w/ @Benedict Briggs

Tu sais pas toi, à quel point j’étais en feu, à quel point cette rencontre me consumait de l’intérieur. J’étais peut-être maso sur les bords, mais damn, j’étais juste en train de me dire que ça allait être une baise de folie et j’avais juste hâte. Encore plus avec les nombreux messages échangés et cette bosse dans mon pantalon. J’étais prêt à mettre un jogging mais c’était bien trop voyant. Alors j’avais défait plusieurs cartons pour trouver le jean le plus serré qui soit, qui serait apte à cacher cette protubérance que tu m’avais bien gentiment refilé par ta voix sensuelle mais ferme. Tu donnais les ordres et j’étais ta chose, ton objet. Je m’étais alors appliqué à tout suivre, jusqu’à même me frustrer et me retrouver dans cette situation. J’avais foutu mon vieux t-shirt, gardé mes chaussettes pourries, totalement dépareillées. L’une était de sport, montant à la moitié de mon mollet, l’autre, plus petite, était noire avec des ballons dessus. Autant dire, la classe parfaite. J’avais foutu des baskets, un coup de déodorant et après avoir récupéré mon porte-feuille, je m’étais barré de l’appart. Une heure tu m’avais donné, il me restait plus que quarante minutes pour trouver ton fichu hôtel, et surtout te retrouver pour me faire péter le cul, littéralement. Ou pas. Peut-être que j’allais être actif et… non, ça m’étonnerait. Pour le coup, je pensais avoir bien cerné le personnage que tu étais et c’était fort peu probable que tu me laisses prendre le dessus. Et merde, ça m’excitait encore plus. Trente minutes. Le GPS m’indiquait que j’y serais dans quinze minutes. Je respectais la vitesse de marche, ne voulant pas arriver en sueur. Quitte à être là un peu plus tard. J’avais encore le double du temps après tout. Puis finalement, je regardais l’heure une fois au pied de l’hôtel. Merde, cinq minutes! Je me rendais dans l’accueil, dénotant clairement avec le reste de la clientèle, avant de suivre tes instructions, réclamant une clé au nom de Clyde. Je montais à l’étage indiqué, ouvrant la porte de la chambre voulu, pour me retrouver finalement seul. Message envoyé, j’attendais la suite. Avec énormément d’impatience. Et de frustration. Merci Clyde.

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w/ @Mickey Ainsworth

Journée off. Heureusement. Ce petit Mickey est un fantasme à lui tout seul. Il exécute à merveille. Une jolie découverte sur tinder. Ne pas se prendre la tête, et le faire vibrer. J'ai tout de suite accroché à cette litanie qui tourne en boucle dans ma tête. Il me donne des envies de domination, celles que j'essaye régulièrement de cacher dans un coin sombre de mon encéphale. Whisky on the rocks sur l'îlot central, mon cul posé sur un tabouret de bar. Tu m'excites, juste par ta soumission. Et tu ne sais pas que tu réveilles quelque chose en moi que tu ne voudras peut-être pas découvrir. Je t'ai prévenu, que tu imagines une once de ce qu'il va t'arriver ce soir. Réservation faite, en un coup de téléphone rapide. Maintenant, j'écoute tes gémissements en boucle sur mon téléphone. Et mon grognement en lâchant la bosse sur mon jean. Obéir n'est pas quelque chose qui me plaît, pourtant mon imagination fait le reste. « Pour la bonne cause... » Ton visage sali. Quelle belle image. Le corps se lève enfin, dans une lenteur inexplicable. Le paquet de cigarettes m'appelle mais je déteste l'odeur de tabac froid dans ma voiture alors cette envie aussi, je l'enfouis en moi. Bientôt trop de frustration. Porte-feuille dans la poche intérieure de la veste, paquet de malboro dans l'extérieure gauche. Tenue basique pour le médecin en repos, t-shirt blanc, veste et jean. Classe et simple. Efficace. La porsche 911 noire ronronne dans les rues de Boston pour rejoindre l'hôtel, en avance. Coup d’œil à la montre lorsque je rentre enfin dans la chambre. Luxueuse. Dommage qu'il n'en voit pas grand chose au final. Je m'assois sur le lit, donne les instructions. Dépêche toi, tu vas être en retard. Les minutes sont longues, et l'attente insupportable. Je suis prêt à partir lorsque je reçois le coup de fil de l'accueil. En route. Parfait. Intelligent, et joueur. Pas en avance, c'est un bon point aussi. Trop d'impatience n'est pas intéressant non plus. J'entre dans la salle de bain, laisse la porte entre ouverte.
Enfin.
Je détaille la tenue rapidement, sans regarder les chaussettes. Il peut voire ma veste posée sur la chaise devant le balcon, discrète. J'attends qu'il avance un peu plus avant de lui faire remarquer ma présence. « Ne bouge plus, et ferme les yeux. » Au cas où, lorsque je sors de ma cachette, j'éteins la lumière. Il n'y a plus que le froissement de tissu lorsque je marche, et ta respiration. Une main se pose sur son épaule, la maintient, pendant que l'autre fouille dans ma poche arrière de jean. J'installe le bandeau sur ses yeux, frôle son visage du bout des doigts, serre fermement le nœud. La bouche proche de son oreille, l'haleine de whisky à la nicotine lointaine, les mains serrant ses deux épaules. « Tu es toujours prêt à tout Mickey ? » Une main le lâche, et se retrouve sur l'entre jambe, discrète, mais présente. Tu aimes ça, la soumission.

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w/ @Benedict Briggs

Dans le fond, c’était peut-être pas calculé, mais c’était bien mieux comme ça. Quelques minutes d’avance mais pas trop. Tant qu’il n’y avait pas de retard, je me sentais assuré. Assuré d’avoir ce que je voulais, de te proposer ce corps meurtri de bien des façons, avec lequel tu pourras t’amuser comme bon te semble. Une fois dans l’immeuble, je suivais tes différentes instructions, au point d’avoir la carte de ta chambre, au point de pouvoir m’y rendre sans grande difficulté. Je ne savais pas vraiment ce qui m’attendait mais pour le coup, savoir que tu pourrais jouir grâce à moi, c’était suffisant pour faire monter de nouveau la chaleur. Evidemment, je m’étais remémoré tout ce qui s’était passé une heure plus tôt pour garder l’étroitesse dans mon boxer. Que tu puisses voir l’effet que tu me fais, que tu puisses voir que je ne blaguais pas avec cette histoire. La porte s’ouvre facilement, mais la déception me gagne quand je vois que je suis seul. Seul, ou presque. Une veste était présente, des plis sur le lit prouvent que quelqu’un était là. Toi ? J’espère bien oui. Je m’avance, regardant mon téléphone, avant de me stopper en soupirant. C’était le moment que tu choisissais pour te manifester. Un sourire se dessine sur mes lèvres, obéissant alors à ces ordres que tu me donnais. Je ne bougeais pas, les yeux étaient fermés. L’obscurité venait prendre part dans la pièce aussi, quand tu éteignais la lumière. Le cœur battait plus vite, l’envie et l’anticipation. Ton corps se rapprochait, le bruit de tes vêtements frottant comme seuls indices. Puis ta main se pose sur mon épaule et je me redressais doucement, sentant un courant électrique me parcourir l’échine. Doucement, je glissais alors mon téléphone dans ma poche. C’était d’autres bruits de vêtements qui se faisaient entendre, avant que je sente un bandeau prendre place sur mon visage, une grimace le déformant quand tu serrais suffisamment fort le nœud, pour pas qu’il ne s’échappe. Après tout, tu n’aimes pas quand les choses t’échappent, je l’avais bien compris. Puis tes mains retrouvaient mes deux épaules, les serrant sans pour autant faire mal. « J’veux pas mourir con. Fais moi c’que tu veux Clyde » que je disais en me mordant la lèvre quand ta main glissait sur l’entrejambe. « Je rectifie. Fais de moi ce que tu veux » soufflais-je, sans vraiment savoir où diriger mon visage, sans oser bouger. Mais dans le fond, je gardais le sourire, bien trop heureux de me retrouver là, prêt à vivre une expérience unique, j’en étais certain.

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La question posée d'une voix grave, assez sensuelle, autoritaire. Être certain de ce que tu veux vraiment, pour ne pas devoir te laisser fuir au bout de quelques minutes. Je commencerai en douceur, pour te laisser le temps de t'habituer petit à petit. De la frustration d'abord, douce punition. Pour le reste, je verrai en fonction de ta façon de réagir, d'encaisser. Le but est que tu reviennes à moi, dans quelques jours, quelques semaines peut-être. Le temps de t'en remettre, et de te rendre compte que tu as aimé. J'aime ton ouverture d'esprit, cette façon que tu as de tout accepter sans rechigner. Tu aurais pu trouver toute notre conversation trop étrange, trop malsaine pour avoir envie d'essayer mais... apparemment non. La réponse est claire, sans équivoque. Je souris même à l'évocation de ce prénom inventé pour Tinder. Il sonne bien entre tes lèvres, j'ai hâte de voir si tu arriveras à le prononcer tout à l'heure. Est ce que Docteur Briggs serait mieux ? Ou Benedict ? Non. Ne mélangeons pas le travail et le plaisir. Le souffle court, lorsque ma main caresse ton jean. Faire tout ce que je veux de toi Mickey, really ? A la fin de sa phrase, j'appuie un peu plus sur l'entre-jambes, avide de la découverte de ce que tu touchais pour moi un peu plus tôt dans l'après midi. Ton corps va m'appartenir ce soir, et toute la nuit. Plutôt intéressante, la réaction humaine qui se passe sous mes doigts. Mais je te lâche rapidement, te contourne, et je vais m'asseoir d'un pas lent sur la chaise où se trouve déjà ma veste. Malléole externe droite posée sur le genoux gauche, je m'allume une Malboro bienfaitrice. Une frustration en moins, pendant que je détaille ce corps en face de moi. La fumée vole dans sa direction, amenant une ambiance feutrée avec les derniers rayons du soleil qui se glissent entre les volets. Jolie vue Mickey, des ombres qui naissent autour de toi. Mais le jeu ne fait que commencer. « Tu enlèves tes vêtements ou tu préfères que je le fasse ? » entre deux inspirations de goudrons. J'ai déjà envie de me lever pour arracher ton t-shirt, de te balancer sur le lit pour retirer ce jean beaucoup trop serré. Pourtant, rien dans ma voix ne montre mes émois. « Que je puisse enfin découvrir ce qui est « glam ». » Tes chaussettes oui. Pas sexy. Mais il n'y a pas grand chose qui sera réellement sexy ce soir, autres que tes gémissements que j'ai encore hâte d'entendre. Sans te quitter des yeux, jouer à faire tourner le briquet sur le petit bureau. « Ah et... choisis un mot. Celui que tu veux. Celui que tu prononceras si tu veux que je m'arrête. Ta limite personnelle.» Solennel. Le but est aussi son plaisir, pas que le mien.

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w/ @Benedict Briggs

J’attendais ce moment depuis le moment où on avait matché sur cette appli. Tu sais, je venais juste de la rallumer, me disant alors que je trouverai sûrement chaussure à mon pied pour satisfaire ces envies les plus perverses. Comment imaginer que c’était pile ce dont tu allais m’offrir ? Tu avais su allumer la flamme, réveiller le feu en moi, celui qui n’attendait que ça. Et maintenant, présent dans cette pièce, ce bandeau sur les yeux, je me livrais entièrement à toi, te faisant alors confiance. Tu semblais expérimenté dans ce domaine, pas du genre à prendre des gants, des pincettes. On avait déjà essayé avec mon ex mais ça n’avait pas été au bout de mes attentes. Toi, tu sauras te montrer intransigeant. Tu sauras imposer ta volonté, qui sera par extension la mienne. Je veux me briser entre tes doigts, entre tes ordres et autres coups. Je ne sais pas ce qui m’attend, mais de toute évidence, j’avais hâte. Alors je te donnais les clés, les rênes. Je te donnais tout ce dont tu avais besoin pour faire de moi ce que tu voulais. Et c’était en pressant un peu plus mon entrejambe que tu répondais, ce qui avait le don de me faire soupirer. Je suis serré là-dedans, comme tu as pu le remarquer, ne cherchant qu’à être libéré. Puis tu me lâchais, faisant naître de nouveau la frustration de t’avoir loin de moi. Les bruits s’éloignent, j’entends du bruit, un briquet, et je sens rapidement la fumée de cigarette. Tu fumes, sans gêne. Tu me regardes ? C’était assez excitant en vrai, je n’avais jamais vraiment vécu de situation similaire. Alors je profitais, comme je pouvais. Je me mettais à rire, quand le mot “glam” sortait de tes lèvres. Sérieusement… j’espère que tu t’attends pas à du grand art. « Le choix est vraiment mien ? Mh… J’pense être vraiment maso alors tu le feras » Un nouveau bruit se faisait entendre, pas forcément joli, mais je suppose qu’il ne tarderait pas à se stopper, quand on commencera les choses concrètes. Mais ta dernière demande était étrange. Seulement, je crois que c’est commun dans certaines pratiques. Donc… tu allais vraiment faire mal, hein ? Sourire qui s’agrandissait sur mes lèvres, alors que je haussais les épaules. « Mh… Wagon. Ouais, va pour “wagon” » Totalement out of context. Et j’espérais qu’avec ce mot, tu allais enfin agir, tu allais enfin te rapprocher de moi et me faire subir des choses qui prouvent que je suis bel et bien en vie, en un morceau. Et que le plaisir est à portée de main. « Alors Clyde, t’attends quoi maintenant ? » Ma main venait se poser sur mon entrejambe, là où tu étais peu de temps avant, caressant à travers le jean la protubérance que tu avais toi-même créé par de simples mots, de simples idées.

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w/ @Mickey Ainsworth

Te laisser choisir, voir si tu vas être capable de décider pour ton bien. Et ta réponse ne m'étonne pas vraiment. Tu ne choisis pas la meilleur solution, sois en certain. Le fait que ce soit moi qui te déshabille va me permettre de prendre entièrement mon temps, et te frustrer encore et encore. Je me lève discrètement, te fait face en observant tes lèvres bouger lorsque tu prononces le mot choisi. Wagon ? C'est... original. J'espère que tu vas avoir la capacité de t'en souvenir au moins. Je tire fortement sur la cigarette lorsque tu me cherches un peu plus. Si tu savais Mickey, ce que tu es en train de créer en moi. Le monstre se réveille, en douceur pour le moment. Le froissement de tissu me fait baisser les yeux. Le soupire sort d'entre mes lèvres. Vraiment ? Mickey... Je fais un pas de plus, pose ma main sur son épaule. La clope encore dans la bouche, la pince pour qu'elle ne tombe pas, je m'approche de son oreille. « Si tu es prêt alors... Souviens toi, wagon. » Il doit sentir la chaleur contre sa peau, la morsure de la cigarette prête à l'attaque. Du bout des doigts, je glisse sous le t shirt en touchant à peine la peau. Rapidement, je lui retire ce premier rempart. Et sans lui laisser le temps de réaliser, j'attrape son bras et le lance sur le lit. Pas besoin du pantalon, que j'arrache d'un coup de mains expertes, découvrant les chaussettes en ayant enlevé les chaussures. Le rire peut surprendre, dans ce moment étrange, mais la vue des chaussettes ne peut empêcher cette action. Écoute bien, tu ne l'entendras sûrement pas de si tôt. « Glam... je vois. » Je reprends mon sérieux, m'assois au bord du lit, te laissant un caleçon et chaussettes, déjà offert sur les draps.

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