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I LOVE HARVARD
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    (Vassili) - The more you hate me, the more you help me.
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    Lien du postVen 24 Avr - 21:06
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    The more you hate me, the more you help me★ ─
    w/ @Vassili Lyov


    Je suis le paradoxe ultime, l’homme aux multiples facettes. Adepte des contrastes. Phalanges tantôt graciles et habiles, sur les touches secrètes d’ivoire mordoré, tantôt brutales et épaisses, à l’abri des gants et des bandages, tantôt expertes et précises, lorsqu’elles découpent les entrailles, analysent les mystères de la Reine Mortifère. Les jours baignés d’ambiance glaciales et métalliques, la solitude des sous-sols et des scalpels, des comptes-rendus étayés d’analyses jargonneuses, de photos toutes aussi misérables les unes que les autres. On n’entrevoit jamais tant la misère humaine que sous la lumière malsaine et froide de la Mort. Les nuits bercées de courbes juvéniles, parfois innocentes, parfois plus avides, les gorges trépassent du plaisir sous mes phalanges expertes, cueillant les timbres fleuris des femmes, et plus virils des hommes, toujours plus de luxure sous les relents d’alcool et les nuages de poudre blanche. Mais à l’apogée entre les deux extrêmes, c’est ma liberté qui s’offre, la force qui se dévoile. Sous le courroux paternel, la brutalité des poings était valorisée. Je suis plutôt bien entrainé pour recevoir les coups, mais encore mieux avisé pour les donner désormais. La violence c’est une addiction de plus et des plus malsaines. Frénétique, la sueur venant recouvrir mes tempes, chaque parcelle de mon épiderme bientôt, jusqu’à cueillir une fatigue apaisante. Je m’accorde une pause avant de reprendre. Sortant mon corps au dehors, réduisant les efforts pour ma santé en cendres lorsqu’un brin de poison vient hanter mes cavités pulmonaires. Fumée aux lèvres et petit Diable. Qui s’invite là dans mes danses. Tu transpires le vice, l’affront, la volonté malsaine. L’arrogance aussi. « Qu’est-ce que tu regardes ? » Gamin, que je pourrai ajouter de tout le mépris dont je suis capable. Mais il n’en est rien. On a ce commun des orbes qui parlent dans les silences. Sourire en coin, sarcasme qui s’offre aux corps, le moment promet une distraction toute honorable.


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    Lien du postLun 4 Mai - 22:12
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    the more you hate me, the more you help me
    Alsili


    Chacun de ses traits est anguleux. Sec, coupant, gracile. Il est statue ciselée par Rodin, admiré de (trop) nombreuses fois par des mains brûlantes venues s'accrocher contre son torse, dont on pourrait presque compter les côtes. Il est maigre, pâle et maladif. Ça les attire. Grand, froid. Un cliché venu de l'est. Il a la rage facile mais doucereuse, le désir brûlant muselé sous une nonchalance dominante et cultivée de jeune premier indéchiffrable qui fait sa fierté. L'envie de plus, toujours. Le besoin de faire ses preuves, d'assouvir une soif intarissable de possession, de surpasser - le tout dans délire mégalomane incontrôlé - alors qu'un coup de vent pourrait venir le coucher. Souverain maudit d'un jeu d’échec ou la reine manque. Oh Vass.

    Cogner, il a jamais fait, gardant en tête quelques réminiscences du paternel sur le noble art de la boxe lorsqu'il était plus jeune peut être, et la panique de se faire frapper. De ressentir la douleur. La souffrance, il se réserve le privilège de l’infliger sans retour, égoïste. Le visage assombris par les ombres de sa capuche, les mains négligemment abandonnées dans les poches - pour éviter les remarques saillantes sur la peau d'albâtre presque livide et l'absence de cicatrices pour venir en colorer les paumes -  il s'avance vers la salle en demie teinte, s'habille d'une assurance feinte. « Ton ravissant minois. » la raillerie dans sa voix est pur hydromel. Ironie contrôlée, l'injonction passe du grave au plus aigu alors qu'il le fixe, les yeux voilés, sans une once d'amusement dans le regard biaisé. Jeu dangereux Vassili. Ce type pourrait l'envoyer sur un brancard par unique plaisir d'un simple coup de poing au plexus.

    Il ne prend même pas la peine de dissimuler l'accent qui siffle dans ses mots. Les défauts d'une langue de l'Oural. Il a la nuque tendue, ici proie plus que prédateur. Il déteste. Piégé sans pouvoir faire demi-tour, il en va d'un honneur qu'il n'a pas et n'aura probablement jamais. Immobile, il sort une clope de sa poche et la porte à ses lèvres sans l'allumer. Fixe le fauve en face de lui sans oser ouvrir la bouche. Il joue avec le feu à défaut d'en avoir.


    oh my god, désolée du retard TT j'abuse - et j'suis pas satisfaite entièrement de ce que j'ai écris... - j'espèque ça t'inspirera tho  :heaart:
    (c) SIAL ; icon kawaiinekoj

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    Lien du postSam 9 Mai - 12:44
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    w/ @Vassili Lyov


    Le Gracile face au Colosse. Ainsi pourrait-on résumer l’affrontement qui réside entre les deux silhouettes. Tu es d’une apparence chétive mais qui ne semble pas ployer aussi facilement qu’il n’y parait. De ton regard voilé et diaphane, je sais aisément reconnaître la flamme de cette provocation qui semble sommeiller mais toujours sur ses gardes. De ceux qui n’ont plus rien à perdre et encore moins à redouter. Mes lèvres aspirent une nouvelle gorgée de poison pour mieux l’expirer à l’air terne et fade qui nous oppresse. Rien n’est clément dans cette journée qui devrait pourtant s’orner de promesses comme ses sœurs du printemps. « Quel est ton origine ? » L’accent dans ta voix a quelque chose de familier, comme de ses contrées voisines que tu reconnaîtras sans doute dans mon propre verbiage. Je m’approche incandescent de ma froideur caractéristique, attisant entre mes phalanges l’ombre d’une flamme. Recueillie entre mes paumes, je viens embraser le brin de poison que tu as porté entre tes lèvres. Pure provocation de ta part dans laquelle je m’engouffre. Je me recule ensuite, te toisant quelques secondes. « Tu n’as pas l’air de faire souvent de la boxe. » Angle de ma mâchoire qui s’accentue, des traits sont trop lisses, ton nez bien trop droit pour avoir été malmené d’une quelconque manière. Sans doute que tu penses qu’un piédestal se dresse entre toi et le reste du monde. Mais d’un règne on ne se prononce pas Roi sans combattre. Sache-le. Quand bien même l’argent vient te souffler des promesses dans le rosé de ton palais dès la naissance. On doit tous se hisser d’une façon ou d’une autre et qu’importe sa condition de départ. Mais puisque tu es ici. « Tu veux t’entraîner ? » Une nouvelle étincelle vient parcourir l’acier de mes prunelles. Je t’imagine aisément semer le venin de ta langue, abattre le mal par tes doigts exsangues, jeune démon aux allures trop angéliques. J’aurais pu aisément camper ce rôle si mon Paternel n’avait pas eu des exigences plus belliqueuses et viriles sur ma personne. J’aspire une nouvelle goulée avant de me débarrasser du mégot, laissant craquer mes doigts d’un souple mouvement. J’entre de nouveau à l’intérieur de la salle. Me retournant furtivement. « Viens donc. Ici les paroles n’ont que peu d’importance. » Et les couronnes restent au dehors, ici on expose ce qu’on a plus profondément au corps, le diable dans les entrailles, le feu qui s’exorcise dans la force des phalanges.


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