Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility─ I will always protect you.│w/ Francesca De M-Borbón /flashback/
I LOVE HARVARD
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    ─ I will always protect you.│w/ Francesca De M-Borbón /flashback/
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    Lien du postDim 19 Avr 2020 - 2:45
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    I will always protect you. /flashback/
    w/ @Francesca De M-Borbón
    ~~~~
    Mon humeur s'accorde généralement avec le temps qu'il fait et aujourd'hui, le ciel se trouve grisâtre, couvert de nuages qui le sont également, bien que plus sombre, ce qui n'augure rien de bon. Sortant de mon véhicule, ayant pris soin de conduire mon 4x4 Audi, dernière génération, je m'empare de ma sacoche Prada, plaçant sa bandoulière sur mon épaule, avant de m'emparer de mon parapluie, allant avec ma tenue de ce jour, puisqu'il se trouve noir. Verrouillant mon Audi, je l'ouvre pour me rendre en direction de la bibliothèque, puisqu'aujourd'hui, je vais m'atteler à faire des recherches. Aurais-je pu les faire depuis mon domicile ? Oui et non. Certains ouvrages se trouvent uniquement ici, au sein de l'université de Harvard et j'en ai éperdument besoin. Arborant un air sinistre, mes Prada de vue présente sur mon visage afin que je puisse voir et lire sans la moindre difficulté, je ferme mon parapluie avant de pénétrer l'immense lieu afin de pouvoir commencer mes recherches. « Professeur Ewart, la journée semble mal commencer. » Je ne sais si la personne présente à l'accueil essaye de me faire passer un message. Ne pipant mot, je lui présente ma carte, déposant mon parapluie à l'endroit approprié, toujours sans ouvrir la bouche. « On dirait que votre humeur est en accord avec le temps. » Me dit-elle, dans un fin sourire, se voulant sans nul doute amusante, ce qui n'est pas le cas et vraisemblablement, de part mon expression, la quinquagénaire s'en rend compte, puisque son sourire fane instantanément. « Vous n'imaginez pas à quel point vous voyez juste. » Je termine de prononcer, la laissant, lui tournant rapidement le dos, pour partir à grandes enjambées dans les allées, afin de trouver les ouvrages que je recherche. Les sourcils froncés, n'ayant retiré mon manteau d'un noir de jais, je les parcours sans trouver ce que je recherche. Serrant les poings au bout d'un temps certain, je jure intérieurement puisqu'à l'évidence, rien ne semble me sourire aujourd'hui. « Excusez-moi. » Je finis par souffler, me trouvant dans un endroit où le silence doit régner en maître. « Je cherche certains ouvrages de psychologie, que je ne parviens à dénicher dans les allées adéquates. Puis-je avoir de l'aide, je vous prie ? » Joignant mes mains, comme si je priais, la personne se trouvant derrière le bureau m'offre un mince sourire, ses joues se tintant de rose, pour rapidement devenir écarlate. « Monsieur heu… » Je me pince les lèvres et jure intérieurement : je fulmine. « Professeur Ewart. Je suis le professeur Ewart, spécialisé en psychologie. On me nomme ainsi, à Harvard, et même ailleurs. » Le ton que j'emploie est sévère, mon regard retranscrit ma colère ainsi que mon impatience. « Pardon, je… Heu… S'ils ne sont pas présents dans vos allées, enfin là où… » Je lève les yeux au ciel, consterné. « Venez-en directement à la conclusion. » Je dis, des éclairs étant perceptibles dans mon regard anciennement bleuté, puisqu'il se trouve sombre désormais. « Ils doivent se trouver aux archives professeur Ewart… Ou… À la réserve, c'est peut-être le même endroit, enfin… » N'accordant pas davantage de mon temps à cette personne qui me semble incapable de faire son travail, je me rends à toute hâte jusqu'à la pièce où se trouve les archives, préférant me débrouiller seul, plutôt que de m'énerver davantage contre une tierce personne. « Comment peut-on engager des personnes aussi incompétentes. » Je marmonne, une fois dans la petite salle des archives, profitant du fait que je sois seul pour fermer les yeux et passer mes mains dans ma chevelure, afin de recouvrer un semblant de calme. Restant un instant ainsi, sans prononcer la moindre parole, sans même bouger, comme si je m'étais statufié sur place, je finis après un certain laps de temps par ôter mon manteau, avant de me lancer dans mes recherches qui – au vu de tout ce qui se trouve dans cette pièce – vont être particulièrement laborieuses, me semble-t-il. Poussant un long soupir, je débute celles-ci, dans un silence des plus total. On ne peut que percevoir quelques sons, celui de mes pas, notamment, ainsi que les feuilles que je tourne et celui des ouvrages dont je m'empare, avant de les replacer. « Seigneur, pourquoi me suis-je déplacée par une telle journée ? » Je bougonne, me demandant très sérieusement si je ne devrais pas me raviser, prendre mon manteau pour m'en aller et effectuer mes recherches à mon domicile, usant de ma connexion internet, bien que si le temps se gâte, je me doute que je ne puisse faire grand-chose. Alors que faire ? Partir ou bien rester ? Pensif, étant perdu dans mes pensées, je ne perçois pas l'arrivée d'une personne dans cette petite salle qui n'abritait que moi, depuis un certain temps. Lorsque je perçois la porte se refermer, j'en fais de même avec le livre que je tenais en mains jusqu'alors afin de le replacer, avant de m'avancer dans le dit lieu, dans le but de savoir qui m'a rejoint. Me raclant la gorge afin de signaler ma présence, il me semble percevoir le tonnerre, ce qui me fait immédiatement redresser la tête. « Le Seigneur change ses meubles de place. » Je murmure, ma phrase n'étant sans nul doute perceptible pour la seconde personne étant présente, bien que je commence à douter, me demandant si tout ceci n'est pas le fruit de mon imagination. « Il y a quelqu'un ? » Je demande malgré tout, lorsque j'aperçois une silhouette. Il n'y a aucun doute, cette personne est une femme, possédant des courbes harmonieuses. Esquissant un sourire à cette simple pensée, je le ravale, puisqu'il peut s'agir d'une étudiante. « Je vous prie de vous manifester. » Je prononce avec dureté, m'étant retenu d'ajouter que je ne suis absolument pas d'humeur, mais en y réfléchissant bien, je ne suis jamais de bonne humeur.


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