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Veritas
Lien du postDim 12 Avr - 16:33
★ ─ que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ? w/ @Mayron Sepouski |
T'aurais voulu ne pas revenir à Boston aussi rapidement, mais après ton coup de fil à la Doyenne pour l'informer que tu désirais quitter ton poste de coatch des cheerleders, cette dernière t'as ordonné de venir la rencontrer pour un petit face à face. Deux fois Gaïa, deux fois en un an que tu quittes ce poste. Deux fois qu'elle te donne ta chance. Et tu brises tout. Tu brises tout parce que tu es brisée, voilà tout. Et tu sais que t'auras du mal à reprendre une vie normale. Plus rien ne te donnes envie. Ton poste de coatch, tu ne l'occupes presque plus depuis l'accident de métro qui t'as coûté quelques trauma crâniens. Et puis, il y a eut le Spring Break... là où tout à dérapé. Là où ta vie s'est brisée. Depuis, plus rien. Tu te sens vide comme jamais tu ne l'as été. La seule personne que tu t'es autorisée à voir en venant à Boston, c'est Hope. Hope, elle était à cette soirée, elle a ces bleus, comme toi. Elle est mal, comme toi. Mais Hope, elle t'en dis trop... Des souvenirs.. d'horribles souvenirs qu'elle t'as partagé. Et toi, toi t'y crois pas une seule seconde. Agressées sexuellement... Violées ? T'as été violée et tu n'en a aucun souvenir ? Tu te sens juste, comme une moins que rien. Ignorant tout que ce ton corps à subit en l'espace d'une soirée. T'es fatiguée, t'es perdue, tu te sens seule, dans l'ignorance. Et puis, il y a ce break avec Mickey, celui que tu lui a imposé qui n'arrête pas de te hanter. T'as surement fait le mauvais choix en le mettant à l'écart. T'en sais rien. Tu le faisais plus souffrir qu'autre chose. Alors, oui, t'attends que tout se calme. T'attends juste, t'espères.... t'espères avoir toi aussi des souvenirs qui remontent à la surface, te rappelant avec grand soulagement que ça n'a pas été plus loin que la poigne ferme, virile et un peu brusque d'un mec bourré à la soirée. Mais... pas plus. Non pas plus. T'arrives à l'université en début d'après midi, le campus est calme, la plupart des élèves sont en cours. Tu montes les grandes marches menant au hall... et c'est là que tu le croises. Impossible de décrire ce que tu ressens à ce moment là. T'es certaine de ne pas le connaître, mais la façon dont vos regards s'aimantent, la façon dont tu te crispes sans le vouloir... comme un flash. Boule au ventre qui se créer instantanément, tu te stoppes, te recules alors que vous n'êtes qu'à à peine deux mètres l'un de l'autre. Il t'ouvre la porte, mais impossible pour toi de passer... T'es figée, regard braqué sur lui... mains qui commencent à devenir moites... palpitant qui s'accélère. T'es à deux doigts de t’effondrer. Bouffées de chaleur qui surviennent d'un seul coup. Pourquoi ? Qui est ce mec ? Tu le connais même pas et pourtant, plus tu le regardes, plus tu te sens mal, ambiance pesante qui s'installe dans cette bulle que ton angoisse a créée toute seule; tu baisses le regard en direction de tes jambes, jambes qui flagellent. Impossible de les stopper, tu te rattrapes à la porte, inspires, expires lentement en portant une de tes mains encore libre à ton ventre. T'as mal au tripes. Clairement, il se passe quelque chose de bizarre.
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Lien du postMer 15 Avr - 19:26
★ ─ que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ? w/ @Gaïa Murdock |
Tu sais, je me souviens encore de cette nuit. Je pense que, au fond, elle va me hanter toute ma vie. Je me dis que, peut-être, si j’avais pu intervenir avant, t’aurais pas eu à gérer ça. Ouai…je ne te connais pas plus que ça, mais au fond, je me suis senti responsable. J’ai mes défauts, mais violer quelqu’un…je trouve ça monstrueux. Alors, cette nuit-là, j’ai pété un plomb. J’ai frappé…encore et encore, jusqu’à envoyer un des mecs à l’hôpital, dans le coma. Il est toujours pas réveillé et, franchement, j’espère qu’il ouvrira plus jamais les yeux. Etrangement, personne m’a dénoncé, mais ils ont sûrement peur de se faire chopper. Alors, quand je t’observe comme ça, de loin, je me demande ce que tu deviens. Est-ce que tes nuits sont hantées ? Te souviens-tu de ce qui s’est passé ? T’étais pas vraiment consciente quand je t’ai ramassée, amenée en lieux sur jusqu’à ce que tu commences à aller mieux. J’ai fait en sorte d’être présent, de te parler de façon rassurante. J’ai pas l’habitude, d’être comme ça. Normalement, t’aurais pu voir le mec froid, sans grandes émotions. Mais cette nuit-là, t’avais besoin de douceur après le carnage. Ouai, et ça, je pouvais le comprendre. J’approche en silence. On se rapproche et là, tu te figes. J’ouvre pas la bouche, je me contente de t’ouvrir la porte. Je sais pas vraiment quoi dire, au fond. Tu sais, c’est pas le genre de souvenirs qu’on veut réanimer….mais y’a quelque chose qui cloche. Tu paniques. Vraiment. T’as les jambes qui flanchent, tu trembles, tu as du mal à respirer. Je t’observe. Ce genre de situation, c’est pas vraiment ma tasse de thé…mais je me sens responsable. « Et…ça va aller…respire… » J’ose pas te toucher, je me contente d’approcher d’un pas, d’essayer d’attirer ton attention. J’observe autour de moi. Heureusement, y’a pas grand monde, on pourrait imaginer que je suis en train de la terroriser. Pourquoi t’as si peur ? Pourquoi t’es dans cet état ? J’ose pas ouvrir la bouche pour te poser la question, parce que au fond, j’ai peur de savoir la réponse. Tu sais, je pensais pas que tu te souviendrais de moi…de ce qui s’était passé. T’étais pas vraiment consciente quand je suis arrivé, quand j’ai fait le ménage de ces connards. Ouai, ils en ont pris pour leur grade, ça, je peux te l’assurer. Mais est-ce que ça pourrait te consoler ? « Tu veux…de l’eau ? » Ok, je suis pathétique quand même. Mais rassurer les autres, c’est comme me demander de faire le poirier et de sauter cent fois…c’est pas possible… « Ou que j’appelle quelqu’un ? » Parce que apparemment, moi, je suis pas vraiment le meilleur pour t’aider quoi…D’ailleurs, la porte, elle est toujours ouverte et t’es appuyée dessus. Je regarde nerveusement autour de moi, prêt à appeler quelqu’un de plus compétent que ma petite personne…
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Lien du postSam 18 Avr - 0:55
★ ─ que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ? w/ @Mayron Sepouski |
Tu sais pas c'qui se passe d'un coup, mais c'est comme un coup de massue en pleine tête, comme un coup de couteau en pleines tripes. Jambes qui manquent de lâcher, mais tu t'accroches à la porte d'entrée du hall en essayant de reprendre tes esprits. Pré-malaise soudain ? Crise d'hypoglycémie ? Crise d'angoisse ? Impossible de dire ce qu'il t'arrives sur le moment. Depuis cette soirée au Mexique, t'as beaucoup de crises de paniques qui surviennent un peu n'importe quand, mais celle ci est différente. Ça s'est passé à l'instant où t'as croisé son regard. Regard sombre, mystérieux... tu ne sais pas pourquoi, mais t'as déjà croisé son regard, une fois.. ou deux ? Impossible de te souvenir où et quand... Et peut-être que tu te trompes ? Il essaye de te rassurer et rien que d'entendre sa voix, tu fronces les sourcils, te concentres dessus.. le regarde. Mais qu'est ce qui t'arrives Gaïa ? T'arrives pas à te contrôler plus que ça. Il semble pas te connaître, ce qui te rassures un peu. Peut-être qu'en fait, non, tu ne le connais pas. Peut-être que c'est une crise de panique et depuis quelques jours, t'arrives quelques peu à les contrôler. Il te propose de l'eau après t'avoir rassuré, sans pour autant essayer de garder debout. Tu le stoppes de la main, soupires, déglutis et secoues la tête en refusant ses deux propositions, tour à tour, sans pouvoir sortir le moindre mot. Puis, t'inspires un grand coup puis le regarde enfin un peu mieux, en te redressant petit à petit contre la porte - Je... pfiou, je sais pas c'qui s'est passé... Ça m'a pris d'un coup. - tu sondes son regard, essaye de ne pas le lâcher puis, passe une main dans tes cheveux - On s'connait ? - lui demandas-tu, plissant le regard, l'air interrogateur et... limite méfiante.
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Lien du postMar 21 Avr - 14:38
★ ─ que vais-je faire de ce que l'on a fait de moi ? w/ @Gaïa Murdock |
Tu sais quoi ? Là, de suite, j’ai envie d’être partout, sauf ici. J’aime pas cette situation, cette vision. Je suis pourtant pas du genre à fuir, tu peux en être certaine, mais disons que j’ai du mal avec les faiblesses des autres. J’ai assez avec les miennes. C’est probablement égoïste, mais j’ai déjà tellement de blessures ouvertes, que je crève à petit feu. Peut-être que j’aurais dû y songer, avant de t’aider. Mais te laisser dans les bras de ces cons, ça m’a même pas effleuré l’esprit. Quand tu m’arrêtes dans mes gestes, refusant mes propositions, je sais pas quoi faire. T’aider ? Mais comment ? Bonne question. Tes paroles, elles me parviennent et je me redresse un peu, rajustant mon sac à dos. « Hm…je vois ça. » Qu’est-ce que tu veux que je te dise d’autre ? Je suis déjà pas super bavard, sauf quand il s’agit de jouer, de draguer, de manipuler. Là, je suis doué, mais pas dans ce genre de situation. Je me vois mal faire de l’humour après ça, et encore moins te demander si t’as réussi à passer à autre chose. Je suis pas con, ce genre de chose, ça s’efface pas. Si ? Sauf que tes mots, ils me donnent envie de rire. Deux solutions s’offrent à moi et dans un sens, je pense que je prends la plus facile des deux. « Non…je t’ai croisé quelques fois sur le campus, mais on s’est jamais adressé la parole. » Dans un sens, c’est vrai. Toi, t’as pas parlé et moi, j’essayais de te rassurer d’une voix calme. Mais en soit, on a pas eu de discussion. Puis, clairement, on se connait pas toi et moi. Donc, je me rassure en me disant que c’est un demi-mensonge, comme un gosse qui essaye d’effacer des images sombres en éclipsant la vérité sous un mensonge plus réjouissant. Ainsi donc, tu me connais pas…tu ne te souviens pas…je pense que ça me rassure, un peu. Si tu m’as oublié, peut-être que t’as également oublié le reste. Peut-être…mais vu ta crise, je suis pas sur de ce que j’avance. « Je suis Mayron. » Au moins, tu connaitras mon prénom…moi je connais pas le tiens, faut dire qu’on a pas vraiment eu le temps de discuter hein. « J’étudie les langues et le sport… »