here we go again ★ ─
w/ @Lux de Rosiers

c’est le plus gros problème d’alix, pas vrai ? ne jamais savoir se positionner. fuir encore et encore plutôt que prendre une décision. elle te répètes le même schéma depuis quatre ans, pourquoi ça changerait maintenant ? les indécisions de sa vie, son incapacité à répondre réellement à quelque chose. et elle sait qu’elle est au dos du mur, qu’elle pourra pas continuer ce jeu éternellement. elle sait que malgré tout ce que tu peux dire, t’en auras assez de la voir jouer aux idiotes, prétendre qu’elle se fout de tout. mais qu’est-ce qu’elle est supposée faire ? parce que la question tourne en boucle sans qu’une réponse ne surgisse au milieu de ce merdier. elle sait juste pas. de.. de tout ça. fais pas l’innocent lux. t’étais aux premières loges hier. t’as tout vécu de la même manière qu’elle. avec probablement moins de remord à présent puisque toi, t’étais pas engagé pour quiconque. elle a même du mal à te regarder tu vois. ses mains qui retombent sur ses cuisses, le regard qui fuit un peu. elle t’as pas perdu mais c’est tout comme. ou alors juste une question de temps. parce que y a eu des mots, des actions. des trucs qui bousillent le cerveau et qui resteront pas en place. je sais pas. c’était le problème dans le fond. si elle avait la réponse à la question, probablement que tout serait plus facile. mais elle se retrouve juste absorbée dans un tourbillon, incapable de savoir comment en sortir. tempête déclenchée par ses propres actions. je.. elle soupire, masse les tempes douloureuse du trop plein d’information. elle devrait regretter, pas vrai ? pour garder ne serait-ce qu’un minimum de respect envers celui qu’elle venait de trahir. mais regretter signifiait te blesser toi et une nouvelle fois, elle était face à un dilemme, cherchant la réponse convenable plutôt qu’exprimer un réel ressenti. j’étais sincère hier dans chaque mot, chaque affirmation qu’elle avait posé. mais tu sais qu’on peut pas. où était-elle la seule à se mettre des barrières ?

here we go again ★ ─
w/ @Alix Stanford

Tu sais pas…Il est là le souci Alix, tu sais pas. Moi je sais. Tu regrettes. Du moins, à moitié. Je déteste ça, être pris en étaux. C’est la première fois que ça m’arrive, mais t’as toujours été spéciale, plus importante que les autres. Tu fuis mon regard, t’es incapable de m’affronter. Et pourtant, je lâche pas, j’essaye de capturer tes iris des miennes, sans y arriver. Tu pensais chaque mot, mais la suite, elle arrive comme un coup de massue. On peu pas. Non, je vais reformuler. « Non, tu ne peux pas. » Et j’appuie sur le tu. Me fou pas dans le même sac Alix, j’en ai marre de jouer, j’en ai marre de crever. Je pense que j’aurais peut être mieux fait de pas t’appeler, de pas baisser les barrières. Mais c’était forcément censé arriver, parce que à force, on était en train de se détruire. Tu vois la ligne d’arriver mon cœur ? Elle se rapproche à grand pas et t’es en train de nous pousser dedans tête baissée. Je me lève en silence, je te regarde plus alors que j’attrape des vêtements propres dans ma garde-robe. « Donc en gros, j’suis censé comprendre que y’a rien qui s’est passé ? » Tu l’entends, ma colère gronder dans chaque mot, dans chaque vibration ? Tu l’entends, ma voix qui déraille, qui devient trop rogue pour que ça soit normal ? Je finis par me tourner vers toi, te fixer avec une froideur glaciale. Y’a plus de chaleur, y’a plus de douceur. Tout ça c’est derrière nous. « Tu vas retourner le voir, comme si de rien était, alors que t’aime un autre ? Logique comme comportement, totalement ! » ça sort tout seul tu sais…Je pense qu’au fond, je suis blessé, vraiment, mais je tente de pas le montrer. Cette nuit, elle était à nous et toi, tu viens faire tout voler en éclat. Pour quoi ? Un mec qui, j’en suis sûr, ne compte pas plus que ça à tes yeux. Parce que sinon, tu aurais pas franchi la ligne mon cœur. « Tu sais quoi, fais comme tu veux, je vais pas me prendre la tête avec ça. Va voir ton Aidan, je continuerais à voir les personnes que je fréquente. » Cruellement, j’essaye de te faire mal comme je peux, parce que je suis pas épargné. J’écoutes même pas ta réponse que j’entre dans la salle de bain et claque la porte avec une rage évidente. Adieu notre coin de paradis.

here we go again ★ ─
w/ @Lux de Rosiers

elle déteste ça. tous les problèmes que ça engendre. la situation dans laquelle elle se trouve. elle voudrait hurler à l’agonie parce qu’elle a mal. parce qu’elle souffre de tout ça et qu’elle n’a aucune idée de comment en sortir. à moins que ça ne soit le courage qui lui manque. continue de jouer le double jeu comme si elle pourrait sortir indemne. la vérité est qu’elle ne peut pas. que peu importe ce qu’elle feras, tu continuer à couler dans ses veines. démon qu’elle se traîne, besoin vital de t’avoir toi. et ça claque dans l’air, la vérité qu’il lui jette au visage. elle ne peut pas. y a qu’elle dans cette spirale infernale, personne d’autre. et elle baisse un peu plus la tête, honteuse de ses mots, de ses actions, de tout ce qui la compose. elle a l’impression que tu lui arraches le coeur mais pourrait-elle seulement te le reprocher ? probablement pas. hypocrisie de nier quoi que ce soit quand elle savait parfaitement que tu avais raison. elle ouvre la bouche, la referme presque aussitôt, sans son. t’es en colère, c’est palpable. le feu qui commence à brûler, la passion qui disparaît pour la haine qui ravage. t’as aucune idée de ce que je veux faire ! parce que tu préfères porter des accusations plutôt que la laisser respirer. c’est tout toi ça. lui hurler dessus, lui faire des reproches constantes mais jamais lui laisser le bénéfice du doute. tu préfères lui cracher au visage qu’elle agira comme si de rien était, quitte à mentir au monde plutôt qu’envisager qu’elle puisse vouloir le temps d’être sincère. et tu piques, tu fais mal, t’enfonces toujours plus loin la peine parce que t’es doué dans ce domaine là. la heurter éternellement sans lui laisser le droit à la parole. la porte qui claque et alix qui sursaute, regarde la nouvelle barrière que tu viens de poser, impuissante. c’est rare de pas l’entendre hurler en retour, d’pas la voir taper du poing. mais tu lui as tout arraché en quelques secondes et la vérité, c’est que t’es juste probablement pas prêt à l’attendre. se redresse finalement, hésite devant la porte, l’soupir qui fait capituler. ça sert à rien lux, t’avais pas envie de l’écouter. tourne les talons, sors de la chambre, presse le pas jusqu’à l’extérieur de la résidence. t’as menti tu vois, elle t’as perdu juste comme ça.