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Lien du postMer 18 Mar - 13:06
Le Yucatan. Terre de délices où certains s’abreuvent de cette eau cristalline tandis que d’autres vibrent au rythme de ce soleil ardent qui appelle les sens à bien des folies. Les pas hasardeux se confrontent aux beautés de la nature, où les Mayas ont un jour érigé leurs tours, gorgées d’histoires et d’exotisme. L’un des paradis dont Leah peut s’offrir le luxe. Guère ici pour parader et minauder grâce à un programme scolaire, c’est le travail qui l’appelle. Les beaux jours du Spring Break invitent au voyage et aux campagnes publicitaires multiples. Demoiselle Garcia n’échappe pas à la règle et se rend, avec cette flopée d’étudiants dans ce lieu disparate.Le trajet n’a pas été une torture puisque ce sont les yeux clos qu’elle le passa. Un casque vissé sur ses oreilles encerclé par ses mèches belliqueuses. L’avion se pose et la séance commence, le répit n’étant pas de mise. D’ordinaire, son pétillant vibrerait alors que seule sa moue grimaçante s’offre à ses interlocuteurs. Le palpitant pris entre deux flots, les iris parfois cerclés par la pluie de ses larmes, les dernières semaines n’ont point été agréables. Elle n’arrive à chasser ces pensées néfastes de son crâne, comme si elles devaient y résider à jamais. Chaque clignement de cil la rapproche de cet être qui se trouve désormais loin…Alejandro. La rage au cœur, c’est au bord des lèvres qu’elle sévit lorsqu’elle pousse un cri, au milieu de cette plage où ils tournent jusqu’à ce que le soleil tangue.
La dernière prise dans la boîte, les festivités peuvent débuter. Equipe de tournage qui se greffe à la cohue ambiante. Etudiants, moins étudiants et adultes se mêlent au son de baffles qui hurlent des mélodies empreintes d’une technologie nouvelle. Les guitares s’additionnent au bruit régnant et les yeux se perdent dans la contemplation des corps qui se dénudent peu à peu, laissant transparaitre ces maillots qui permettent de plonger dans cette eau encore clémente. Le soleil règne de ses derniers rayons et Leah détache cette tresse ornée de pétales dont elle fut affublée plus tôt dans la journée. De ses doigts tremblants, nerfs reliés à ses synapses qui trahissent son anxiété, elle lui avait envoyé un message. Simple sms qui dit :
‘Fête sur la plage après mon shooting. Serai là. Et toi ? Urbex nocturne chez les Mayas et plus si affinités. Leah.’
Cadeau de la production, elle arbore le bikini porté lors des photographies. La robe qu’elle portait jadis traine avec son sac, près de la serviette qu’elle étale aux côtés de l’équipe qui déjà rejoint la fête régnante. Le calme l’appelle mais elle ne désire passer pour l’anxieuse aux yeux du bellâtre et, prétexte éhonté, Leah affronte la foule pour trôner en son centre et remuer son corps au son qui les balance.
@Alejandro Ortega
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Lien du postMer 18 Mar - 22:26
Alejandro n'en était pas à son premier séjour au Yucatan, mais cette année était quand même un peu spéciale. Enfin, déjà, c'était le Spring Break, ensuite, il y avait cette pandémie qui guette au loin et enfin, deux femmes habitent sa tête comme son cœur. La raison voudrait qu'il évite celle qui est fiancée et se concentre sur l'autre, mais voilà, en amour, il n'a jamais vraiment été un homme de raison. Son emploi du temps des vacances étaient un peu à l'image de sa tête, il essayait de trouver un équilibre inexistant. Aussi bien se jeter dans le néant et voir ce qui arrivera ensuite. Encore un peu sur un lendemain de veille après une fiesta qui s'était terminée sous les premiers rayons de soleil, Alejandro prenait un café sur son balcon lorsqu'un texto attire son attention. Leah... ils ne s'étaient guère revus depuis le jour de l'An, mais ils étaient restés en contact. La carrière de son amie semblait prendre un nouvel envol et c'était certainement encourageant. C'est d'ailleurs cela qui expliquait la présence de son amie au Yucatan et non des vacances. Le texto qu'il lit le fit sourire. Du vraie Leah.
Serai à la fête sur la plage, si tu me donnes le mot de passe, que je puisse m'y infiltrer.
Pour ce qui était du reste, définitivement en mode "farniente", Alejandro se dit, on verra. À l'heure indiquée, enfin, à l'heure espagnole, autrement dit, avec du retard, le beau brun rejoint le lieu de la fête, hey oui, une autre! La production de Leah devait s'être réservée un coin de plage, l'eau était plus calme ici, plus agréable pour se baigner, bien moins fun pour le surf.
Alejandro s'invite à la fête sans trop de problème et texte Leah... qui, typique d'elle, ne répond pas. Elle devait déjà fêter, danser, boire ou quoi. Le jeune homme la repère sans trop mal, lunettes de soleil désormais sur sa tête plutôt que sur les yeux. On voit mieux! Sourire en coin, il se plait à la regarder danser. L'Espagnol finit quand même par se mettre hors du champ de vision de Leah, puis se rapproche d'elle et arrive doucement derrière elle. Elle devait sentir une présence, alors il vient susurrer à son oreille, dans leur langue natale bien sûr:
-Trouvé.
Fallait voir son sourire, son petit regard pétillant, comme si c'était la réalisation d'une mission. C'était un peu le cas! Du reste, shorts de bain, chemise en lin ouverte sur le dos, il se dit qu'il ferait un bon James Bond.
@Leah Garcia
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Lien du postJeu 19 Mar - 22:41
Mot de passe, astucieux mots que l’homme choisit dans sa réponse, mots qui séduisent encore et encore la jeune femme jusqu’à ce que les vapeurs de substances peu licites et l’âpreté de l’alcool qui distille ses sens l’embarque vers d’autres horizons. Amère déception que celle de ce souvenir qui la ronge de l’intérieur et ce n’est pas les quelques gouttes de whisky qui ruissèlent dans son corps qui l’aident à délier ses pensées pour justement, ne plus penser. Elle balance ses bras dans le vide, à la recherche d’une proie imaginaire et lorsque ses mains trouvent preneur et s’ancrent contre la peau d’un inconnu, elle rit mais virevolte rapidement pour danser en dualité avec le feu qui consume ses yeux, pique sa peau et réchauffe l’ambiance.
Ses yeux clos ne voient rien mais elle entend. Les bruissements des pas nus dans le sable, le vent qui balaye ses cheveux et fait crépiter les flammes, l’écho des vagues qui se jettent sur les récifs et l’allègre chant qui s’élève à ses oreilles, celui d’Alejandro. Mélodie qui la ramène sur terre où, les pupilles grandes ouvertes, elle le toise, jetant de son pied du sable sur les mollets de l’homme dont elle se délie. Cette promiscuité qu’il a mis entre eux deux la touche plus qu’elle ne le laisse croire et le rire est cette diversion qui l’empêche d’observer le pourpre envahir ses joues.
« Touché coulé Ale’ » minaude-t-elle. Lasse de ce comportement, ses doigts embrassent la main de l’adonis qu’elle tire vers elle pour qu’ils se confondent dans ses pas de danse. Ses mains ramènent ses cheveux encore secs vers l’arrière de son crâne, domptant sa chevelure alors qu’elle n’arbore que son maillot de bain. « La situation me rappelle vaguement ta piscine, ce fameux jour. » Leah ne prononce guère plus de mots, regards entendus, elle laisse glisser ses doigts contre le torse de l’homme avant de s’échapper de la scène, pour qu’ils se retrouvent en dehors des danseurs et autres feux follets, préférant le calme à la tempête. Tu m’as manqué sont les mots qu’elle veut prononcer mais ils sont vite remplacés par d’autres, plus sommaires, moins intimes. Tromperie à moitié déguisée puisqu’elle finira par se dévoiler. « Tu profites du Spring Break ? Je veux tout savoir. Comment vas-tu ? Qu’est-ce qui t’arrive de bien dans ta vie ? Je ne veux pas le négatif, je t’ai trop fait de mal dernièrement, j’ai envie d’être l’amie dont tu as le plus besoin. » La femme dont tu as le plus besoin serait plus précis.
@Alejandro Ortega
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Lien du postVen 20 Mar - 12:01
Surprendre Leah n'est pas une mince affaire, mais pour qui la connait, cela n'a rien d'impossible non plus. Suffit d'échapper à son regard de renard et puis, quand elle danse, la belle est dans son petit univers. L'occasion était donc trop belle pour Alejandro, toujours opportuniste. Elle rit et rétorque un touché coulé qui l'amuse et il lui envoie pour toute réponse son beau plus beau sourire tout fier. Premier geste étonnant, Leah prend sa main dans la sienne et l'attire ainsi encore davantage vers elle pour poursuivre la danse. Aussitôt, ces mouvements se juxtaposent à ceux de son amie. Bon danseur, Alejandro n'a pas de mal à s'ajuster, d'autant que Leah et lui dansent ensemble depuis des temps immémoriaux. C'est probablement elle d'ailleurs qui lui a donné le goût de poursuivre une de ses folies passagères: prendre des cours de danse au collège. Leur premier baiser avait d'ailleurs été au terme d'une danse dans un club anonyme en Espagne. Si chaque fois qu'il danse avec Leah, il a ce souvenir en tête, son amie elle pensait à la rencontre à la villa Ortega, à la piscine. Moment plutôt tendu, de son point de vue. Depuis, au moins, ils observaient une trêve à laquelle il s'astreignait.
-Ah oui? Et pourquoi?
Alejandro se prit à espérer que ce n'était pas parce qu'elle allait lui jouer un mauvais tour, genre lui balancer du sable ou quoi. Autant il adore la mer, autant le sable, ça va quand même, on s'y fait, mais en avoir partout dans les cheveux, les yeux, la bouche, c'est désagréable. Puis, la belle laisse glisser, d'un geste presque nonchalant, ses doigts sur le torse chaud du jeune homme, qui se laisse faire. Il devrait lui interdire ce genre de geste qui sert de tentation à un comme à l'autre. C'est jouer avec les limites de la trêve. Pourtant, il n'en dit rien. Il est faible.
Alejandro commençait tout juste à s'amuser à danser, à profiter des attentions de son amie, qu'elle l'attire un peu plus à l'écart de la musique et du brouhaha général afin qu'ils puissent discuter un brin. La première question qu'il se posait intérieurement était de savoir s'il devait en dire plus à propos d'Amélia ou rester en réserve. La jalousie des Espagnoles est de renommé mondiale après tout. Le jeune homme fit plutôt un tacle à son amie.
-Ma foi, tant de questions de la part d'une jolie demoiselle qui évite de donner des réponses...
Disons que la succession de question doublé de l'opportunisme soudain qu'elle avait à s'intéresser à lui l'agaçait un brin. Elle se doute bien qu'au soleil, dans une ambiance de fête, il doit être bien entouré. À qui parle-t-il donc, qui lui pose ses questions? Son amie, son ancienne amante?
-Si, si, je m'amuse. C'est quoi, ma quatrième journée au Mexique? J'ai eu le temps de faire du surf, de la plage, une journée en catamaran même. J'ai fait le pilote. Je n'avais jamais vogué en catamaran, c'est pas si mal. Plus stable qu'un voilier, c'est certain.
Que le sien en tout cas. Plus stable, plus lent aussi. Il n'évoque pas ses fiestas du soir, il ne mentionne pas davantage Amélia non plus finalement. Autant cette relation platonique n'a rien de mal, autant il sait que Leah ne serait probablement pas dupe.
-Et toi? Comment s'est passé le shooting?
@Leah Garcia
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Lien du postJeu 26 Mar - 19:47
« Parce que. Parce que c’est une très belle piscine que tu as, comme cet océan qui nous fait face » lâche-t-elle allègrement, sans avoir prémédité ses propres mots. Elle l’avait trouvé ce jour-là, terrain inconnus sur lequel elle ne mène guère la danse. Aujourd’hui, les rôles semblaient inversés. Elle, l’inquisitrice de sa présence, réclamant leurs échanges. Ce rendez-vous qu’elle espère depuis plusieurs semaines et qui la trouble pour l’heure. Les frissons qu’il fait naître lorsque sa peau entre en contact avec la sienne rappellent la chaleur du soleil qui tape sur la tête et enivre l’âme. Elle se délecte de ce parfum qui lui parvient aux narines et ferme un instant les yeux, calquant juste ses pas de danse pour qu’ils embrassent ceux d’Alejandro.
Eux, deux êtres que rien ne lie si ce n’est cette amitié indéfectible qui les caractérise. Malgré les courants de la vie, ce pilier demeure et ne sombre. Entaché par aucune obscurité et si les disputes déferlent, ils savent les surmonter. L’amour n’a pas sa place dans ce duo car elle brise et ne répare rarement. Pourtant, elle insuffle espoir et vie à beaucoup de malheureux. Leah serait-elle digne d’une malheureuse à l’heure où le soleil choit ? Rescapée par les flammes offertes par le brun ? Les indices pour répondre à sa question ne sont pas en lui, ni en ce qui les entoure mais bel et bien en elle. Tant de réponses qu’elle pense chercher alors qu’elle les obtient déjà, en ouvrant simplement les yeux. Il est d’une beauté à couper le souffle. L’a-t-il toujours autant été ? Est-elle capable de se contenter de « ça » ? Leur jeu innocent qui brûlera ses ailes. L’enfer qu’elle s’interdit ne serait-il pas son paradis ?
« Un point pour toi Ortega, t’en as encore beaucoup des blagues de mauvais genre ? Ahaha. » Paroles qui fusent, regard courroucé qu’elle lui adresse. A l’écart de ce bruit qui tempère ses émotions, elle se montre telle qu’elle, sans artifice. S’avançant dans le sable, baignant ses pieds dans l’eau claire, les mains jointes dans le dos, elle ajoute : « Je t’imagine bien en pilote. Les uniformes t’ont toujours donné un côté rangé. J’ai le mal de mer, ce n’est pas une activité pour moi ». Mais peut-être pour une autre ? Ses yeux capturent l’image de l’être qui la surplombe alors qu’elle répond, le sourire aux lèvres. « Bien même si la chaleur, le sable tout ça…ce ne sont pas les meilleures conditions. Heureusement, c’est terminé, nous ne reprenons que dans deux jours. Et parmi toutes ces activités que tu n’as pas encore faites, il y en a une que tu aimerais faire en ma compagnie ? » Piège à moitié dissimulé qu’elle lui tend. Il y a tant de choses auxquelles elle aspire en sa présence. « J’irai bien faire un peu de tourisme, tu connais mon amour pour les destinations vertigineuses. Il n’y a pas que les plages qui sont à voir parait-il au Yucatan. » Et Leah tend sa main dans le vide, invitation à la rejoindre, sur le bord de cette plage. A se réconcilier. A parcourir cette terre vierge de leurs exploits. Ou à autre chose ?
@Alejandro Ortega
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Lien du postVen 27 Mar - 15:58
Alejandro gardait son regard fixé sur Leah, mi-amusé, mi-intrigué. C'est toujours gentil de parler en bien de la villa Ortega, de la belle piscine et de la vue de l'océan, tout cela est bien poétique, mais le jeune homme n'était pas vraiment dupe. -C'est vraiment ce que tu as retenu; la piscine?
Il devra probablement se contenter de cette réponse et dans un sens, cela lui va. Il n'y avait pas besoin qu'ils aient toujours des grandes discussions à s'en déballer le cœur, ils peuvent très bien rigoler et s'amuser le plus simplement du monde aussi. Seulement, Leah n'est pas la seule grande romantique sur cette plage, si on entend par là romantique au sens classique du terme et non au sens gaga.
Leah lui accordait ensuite un point, auquel elle répliquait aussitôt en qualifiant sa blague de mauvaise. Le beau brun roule des yeux, mais ne réplique pas. C'est que s'ils commencent tous les deux à s'échanger des baffes verbales, cela peut durer longtemps, pour ne pas dire une éternité. Leur relation a toujours été... brûlante disons. Ils se font difficilement la moindre concession. En tout cas, il était bien content d'avoir le point. Pour ce qui était de pilote, il était moins sûr de savoir de quoi Leah parlait. Enfin, lui sait de quoi il parle, mais elle, c'était moins certain.
-Depuis quand tu as le mal de mer? Enfin... Pilote, c'est le nom de la position qu'occupe celui qui se tient derrière le gouvernail tu sais? Rien à voir avec un pilote d'avion.
Leah a le mal de mer? Cela lui fit un choc. Lui qui ne peut pas se passer d'être près de la mer, sur la mer... ce serait un drame quoi. Naturellement, quand son amie l'invite à nommer une activité qu'ils fassent ensemble, Alejandro aspire à des envies secrètes, mais se les garde pour lui. La trêve peut continuer en toute sérénité.
-Oh tu sais, je me disais...
On ne saura jamais, puisque Leah l'interrompt, prouvant qu'elle avait une idée et que celle d'Alejandro était plus ou moins pertinente. En tout cas, elle se voyait bien faire une des expéditions offertes et aller voir une ruine maya. Pour un passionné d'histoire comme Alejandro, mais encore plus, grand amoureux de découvertes, c'est certain qu'Il n'allait pas dire non à pareille proposition.
-Si, je me disais la même chose. On pourrait faire une des expéditions pour Tulum? C'est encore au bord de la mer, mais les ruines maya m'ont toujours intéressé. J'ai déjà vu celles de Coba et Chichen Itza, mais j'aimerais bien voir Tulum aussi.
Pas de tour guidé, Alejandro a horreur de cela et de toute façon, le trois-quart du temps, ils disent n'importe quoi, du blabla pour les touristes. Non, Alejandro préfère encore aller en ligne et se promener de lui-même et comprendre quoi, sinon imaginer ce qui était, ce qui est et ce qui sera.
Peu enclin à refuser une main tendue par Leah Garcia, sourire aux lèvres, Alejandro attrape la main de la belle brune, prêt à la suivre dans l'eau, où ailleurs, où qu'elle aille.
@Leah Garcia
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Lien du postJeu 2 Avr - 12:44
La belle se garde de répondre. Regard énigmatique qu’elle lui jette lorsqu’il évoque ce fameux moment qu’ils ont échangé. Moment qu’elle a fragilisé de ses divagations. Elle ne retient que ses baisers qui hante encore ses lèvres, demandeuses de plus et cette proximité. Ces mots qui ont volé et ceux qu’elle a gardé, enfermé au plus près de son cœur, capturant au passage les attentes formulés de son partenaire. La pseudo innocente n’a pas réellement le mal de mer, elle est juste incomplète lorsqu’il est loin et ne peut envisager qu’il voyage avec d’autres, hommes ou femmes. La jalousie commencerait-elle à la consumer ? Imaginer Alejandro au bras d’une autre est une chose qui ne l’a jamais effleurée. Guère naïve, elle s’imagine bien qu’il possède à son actif de nombreuses aventures, des histoires plus importantes que d’autres mais envisager qu’aujourd’hui une autre puisse chercher sa compagnie l’ennuie. Elle ne l’avouera point puisqu’il ne lui touche mot de cette particularité et elle ose espérer qu’il aurait la décence de la mettre au courant, qu’elle puisse cracher son venin comme il se doit, en femme jalouse. Le mot est lâché et baigne son esprit. « Il me faut quelque chose à me raccrocher sur un bateau et si ce n’est pas toi, oui, j’ai le mal de mer. T’as des abdos en béton, tu tiens facilement debout quand il y a trop de vagues » ajoute-t-elle en réponse à sa question alors qu’elle se met à rire. Il nomme ses envies et accepte cette main qu’elle lui tend. Pas de baignade prévue même si leurs pieds foulent déjà les quelques centimètres d’eau qui bordent le sable. Elle tire Alejandro contre elle et l’encercle de ses bras, joignant ses mains au-dessus de sa nuque, à la racine de ses cheveux. Elle souffle sur son épaule pour l’embêter et poursuit : « Je pourrais être ta partenaire d’aventure. On planterait une tente au milieu de la jungle et tu me sauverais contre les araignées à trois têtes que l’on rencontrerait. Tu sais que je n’ai pas peur des insectes ? Mais je te laisserais jouer les gentlemans. » Phrases lancées éparses alors qu’elle observe cette épaule contre laquelle elle est désormais lovée. Il y a quelque chose de bien plus grand et impression qu’une araignée à trois têtes. Fait de deux jambes et deux bras, une crinière ébène et des yeux langoureux dans lesquels elle souhaiterait se perdre. Additionné à cela que cet être à la stature imposant lui fait peur, elle ne se risquera pas à partir pour l’heure. Ni peut-être jamais. Pour coordonner ses pensées à leur conversation, elle prononce quatre petits mots qui sont d’ordinaire extrêmement difficiles à échapper d’entre ses lèvres. « Tu m’as manqué. » C’est énoncé et acté, Alejandro ne pourrait feindre ne pas l’avoir entendu.
@Alejandro Ortega
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Lien du postVen 3 Avr - 20:50
Alejandro n’a jamais été célibataire bien longtemps… jusqu’à aujourd’hui. De tout temps, il est plutôt un habitué de la vie de couple, passant d’une flamme à une autre. Il n’a jamais trop compris le but, ni apprécié les coups d’un soir. Quel intérêt après tout de se contenter d’une nuit avec une personne qui vous plait? Qui pourrait être la bonne. Dans ce sens, il est peut-être un romantique dans le sens classique du terme. Sauf qu’aujourd’hui, peut-être parce qu’il est perpétuellement en mouvement, peut-être parce qu’il est un peu fatigué de passer avec amertume d’une flamme à une autre, Alejandro montrait plus de patience et moins d’empressement. Qu’attend-t-il? Qu’une certaine demoiselle se décide peut-être? De conquérir et de tomber pour la bonne? L’amour n’est pas une conquête. À la limite, c’est une bataille perpétuelle, sans dénouement, qui ne fait que des perdants.Le beau brun rigole aux propos de son amie, qu’il sentait un brin sur la défensive ou sur la réserve disons. Plus tôt, elle était restée silencieuse et s’inventait maintenant un mal de mer auquel il est le seul être, rien de moins, à pouvoir l’immuniser et peut-être parce qu’elle avait ses abdos sous les yeux, ne manquait pas de les évoquer.
-J’aimerais que tu m’expliques s’il te plait le lien entre mes abdos, ton mal de mer et l’équilibre.
Ces abdos feraient-ils des miracles? Voilà qui serait marrant quand même. Les deux rigolaient bien sûr et marchaient en suivant la plage, la mer, les pieds dans l’eau, accolé l’un à l’autre. La belle brune caressait même sa nuque, en tout cas, c’est ainsi qu’il prend les petits gestes qu’elle lui fait. Leah finit même par l’attirer contre elle pour lui faire un câlin et bien sûr, Alejandro le lui rend.
-Tu sais… je me fais toujours un devoir de jouer les preux chevaliers, euh… les gentleman.
Plutôt des synonymes dans ce cas-ci. Alejandro allait se détacher doucement, lorsque son amie, la belle Leah, ajoute tout contre lui, de sa douce voix, qu’il lui a manqué. Chaque fois qu’ils se retrouvent ou presque, il a droit à cette remarque et à la longue, venant de Leah, c’est comme s’il avait développé une espèce de tolérance à cela. Parce qu’il sait qu’il a beau lui manqué, elle repartira aussitôt comme s’il n’en était rien. Si cela se trouve, elle aime bien qu’il lui manque. C’est cette pensée qui explique peut-être sa réponse, sourire en coin :
-Je sais.
Ils se remettent à marcher, mine de rien, en tout cas, pour Alejandro. Il se permet quand même une petite minute de silence, à observer la mer, le soleil, l’effet des rayons sur la beauté de son amie, qui ne la rendent que plus belle du reste, les passants.
-Va pour Tulum alors.
@Leah Garcia
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Lien du postSam 4 Avr - 19:52
Le soleil inonde de ses rayons la plage où de multiples étoiles se baignent. Eau cristallisée par l’astre luisant que beaucoup bafouent de leurs corps tellement la tentation est intense de plonger au sein de cette mer clémente. La température doit être rafraichissante car les quelques mares d’eau qui s’échouent sur ses pieds appellent déjà Leah. Néanmoins, pour l’heure, elle se déleste de cette envie et se préoccupe plus de celui qui occupe son espace vital, Alejandro. Multiples périples qu’ils ont vécu ensemble, multiples histoires avortées ou terminées faites d’amitié et de frisson. Ce frisson que pourtant un frère et une sœur ne peuvent partager. Il est l’un des premiers à l’avoir considérée, il est probablement le dernier qu’elle veuille à son bras. Etranges papillons qui torpillent son estomac lorsqu’elle s’élance autour de son cou et murmure, en réponse à ce triptyque dont il désire l’explication. « Si les vagues se dressent dans l’eau et que le bateau vacille, tu gaines ta ceinture abdominale et ça me permettra de rester debout en me raccrochant à toi. On évite le mal de mer qui s’en serait suivi si tu ne me sauvais pas. » Sourire aux lèvres dont elle se targue alors que leur étreinte s’arrête, préférant la marche à la farniente. Coup dur qu’il lui assène et dont elle accuse le terrible glas d’une petite moue boudeuse, sans pour autant tempêter car Leah n’est pas en position de force, aucun son ne fait écho aux propos du bellâtre laissant en suspens ces deux mots qu’il prononce. « Ca sonne très marque de bière Tulum mais je suppose que tu sais où on met les pieds, ce sera forcément mieux ! » Et, chemin faisant, l’espagnole bifurque de leur sentier initial en entrant à moitié dans cette claire qui semble l’appeler. Ses genoux sont bordés par la cristalline tout comme ses cuisses. De ses mains, elle jette quelques volutes vers le beau brun, sourire planté sur ses lèvres, air malicieux qui ne veut la lâcher. Elle inspire profondément et plonge telle une naïade aux détour de leur chemin, lui sur le sable, elle sous mer. Leah se redresse, des perles naissent des pointes de ses cheveux pour se fondre sur son corps, perles qui se dissolvent au fur et à mesure que l’astre brûlant la touche. Elle exécute quelques mouvements de brasse avant de s’avancer vers cette frontière visible qui les détache tous deux. Battements de pieds qui la ramènent vers le vol tandis qu’elle continue à barboter dans l’eau, allongée de tout son être, ses mains rattachées à une pierre pour que les vagues ne l’emportent plus loin. « Tu devrais venir, elle est trop bonne » souffle-t-elle entre deux respirations. Ses yeux détaillent l’homme qui se trouve dans son champ de vision et ce qu’elle voit est particulièrement appréciable. Mais au-delà du physique, il y cet Alejandro pour lequel elle se damnerait qui demeure. Comment a-t-elle pu être aveugle tout ce temps ? Sa bouche s’entre-ouvre pour lâcher : « Toi qui est un grand explorateur, il faudra que tu me dresses la liste de ce que je dois prévoir pour cette fameuse expédition si je veux jouer la parfaite partenaire d’Indiana Jones ».
@Alejandro Ortega
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Lien du postDim 5 Avr - 15:41
Leah, le plus sérieusement du monde, explique tranquillement à Alejandro qu'il lui suffisait de serrer sa gaine abdominale ce qui lui permet à elle et à lui de se tenir en équilibre sur le voilier, et donc, par résultat logique, de soigner le mal de Leah. Ce qu'il ne faut pas inventer!-Les bêtises que tu peux dire parfois. Si je ne te connaissais pas, je serais convaincu que tu es sérieuse. Des bêtises, ouais, mais de belles bêtises, je te l'accorde.
Elle avait, comme lui, un sens de la poésie, même dans les bêtises du quotidien. Cependant, il n'a pas tout à fait la même vision de la vie, les mêmes lunettes pour ainsi dire. Ce n'est pas plus mal, Alejandro est quelqu'un qui apprécie davantage les contradictions, les forces opposées, que le consensus de façade. La vérité est probablement une chose qu'ils ont à cœur tous les deux.
Nouvelle bêtise lorsqu'elle compare la cité de légende, un des sites archéologiques les plus importants en Amérique à... une marque de bière, ni plus ni moins. À nouveau, le beau brun bouge sa tête de gauche à droite.
-J'ai un petit livre qui en parle, de ce site et de d'autres. C'est très intéressant! C'était un endroit de villégiature pour la noblesse maya en gros.
Comme quoi d'hier à aujourd'hui, les temps ne sont pas si différents. Leah finit par être la première à céder à l'appel de la mer, bien vite rejoint par Alejandro, qui se débarrasse de sa chemise, de ses lunettes et plonge dans la mer, à travers une vague, rejoignant vite son amie.
-Vite comme ça, ce serait difficile à dire. Tu sais quoi? Quand j'aurai préparé mes trucs pour demain, je prendrai des notes, puis je te rejoins à ta chambre et on prépare ton kit à 2? S'il te manque des trucs on les achètera demain matin.
Mine de rien, voici qu'il prenait son rôle de chef d'expédition au sérieux! Il était content que la belle brune ait pu lui accorder du temps. En même temps, c'était normal, mais voilà, Leah a si souvent entré dans sa vie pour mieux la quitter que désormais, le beau brun profite qu'elle soit là, dans le présent, sans trop se préoccuper de quoi demain sera fait, car avec Leah, on ne sait jamais.
@Leah Garcia
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