Jour 4 , lundi 17 mars 2020 – Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres puisque j’allais rencontrer une femme que j’avais découverte sur tinder et cela me perturbais un peu car je n’avais jamais fais ça auparavant. Oui j’avais rencontré un homme mais jamais de femme et au vu de la conversation avec la demoiselle je savais qu’elle était aussi attirée par les filles...choses que je ne connaissais pas. Je me sentais comme hétérosexuelle mais peut-être que j’étais plus que ça, peut-être que c’était à cause de ça que je me sentais différente des autres ? Je ne savais pas mais voilà toutes les pensées qui me parcouraient depuis quelques jours.
J’avais essayé de ne penser à rien afin de me rendre au lieu de rendez-vous que je lui avais donné afin qu’on profite de nos activités : promenade en catamaran afin de nous rendre dans un lieu paradisiaque...une cenote. J’avais opté pour une petite robe d’été blanche, légèrement décolleté et transparente puisqu’elle me servait à aller à la plage et en dessous je portais un maillot de bain deux pièces. Rien de transcendant mais j’aimais être habillée ainsi car je me sentais confiante.
Je venais de m’arrêter afin d’attendre Charlotte à quelques mètres du catamaran et je laissais mes pensées s’envoler une nouvelle fois.

@Charlotte De Luxembourg
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Le Spring Break se déroule à merveille bien que la soirée d'arrivée, Ross et moi, ça a éclaté de nouveau. Après tout, s'il n'est pas capable d'entendre que j'ai dû dire à mon père pour son acte de violence pour être libre d'un possible mariage arrangé avec lui de nouveau, ce n'est plus mon problème. Mais William a su me faire tout oublié assez rapidement en allant découvrir les tortues de mer. C'était tellement parfait que j'ai mis un moment avant de redescendre de mon nuage. Je ne sais pas si je suis totalement descendue d'ailleurs, mais il le faut. Cettee petite escale commence à me faire réaliser que je suis bien avec lui, sauf que je n'ai pas le droit. Oui, je suis libérée de tout engagement du côté de mon père. Mais le moindre sentiment envers lui, et je sais qu'il fuira, et je ne veux pas. C'est une possibilité que je vivrai très mal, et j'ai déjà assez souffert pour le peu que je laisse mon cœur ouvert. D'où le fait, que je suis toujours sur Tinder, et que j'ai fini par parler avec toi. Depuis le Summer Camp, je n'ai plus couché avec une femme. Je me considère comme étant bisexuelle, bien que je ne le crie pas sur tous les toits, mais avec une tendance pour le sexe masculin tout de même. Je sais que je ne ferai pas ma vie avec une femme, mais je suis encore libre de tout engagement pour profiter encore de la chair féminine. Bon encore, faut-il que tu sois ouverte à ce genre d'expérience, on verra ça au cours de la journée. Je ne te forcerai en rien du tout. J'espère juste en allant à ce rendez-vous ne pas avoir la sensation de tromper William, ce n'est pas le cas car on n'est pas ensemble, mais il y a cette proximité très intime qu'on ne peut pas se cacher. J'enfile un bikini, et une robe de plage qui se lie juste sur l'avant fleurie. J'arrive sur notre lieu de rendez-vous. Tu étais déjà très jolie sur les photos, mais plus je me rapproche, plus je réalise à quel point tu es encore plus belle en vraie. Tu ressembles à une petite poupée frêle, débordant de gentillesse. « Tu as vu les choses en grand. » Le catamaran est très beau et très grand. « Et toi tu es radieuse. » que je dis en m'avançant pour te faire la bise.

Je suis arrivée au point de rendez-vous avec tout le programme en tête pour cette journée. Je sais qu’on va passer un agréable moment et il me tarde d’apprendre à plus la connaître car elle semble vraiment intéressante et gentille. Il semble qu’on a beaucoup de points en commun donc on aurait de quoi bien s’entendre et cette escapade me prouvera bien des choses. Je la vois arriver au loin et je lève le regard pour ne pas la perdre de vue. Sa photo n’a pas été édité, elle est magnifique...je suis ravie de voir qu’elle ne m’a pas menti car je déteste le mensonge. On part donc sur une bonne base et je lui souris tout en hochant la tête. « Je n’ai pas pu privatiser le catamaran ne sois pas trop déçue. » Je la regardais avant de rire car je n’avais jamais fais ce genre de choses étant donné les moyens financiers que j’avais...c’est à dire très léger. Je devais faire 2 boulots pour arriver à boucler mes fins de mois donc inutile d’ajouter que je ne ferai jamais quelque chose d’aussi grand. « Merci beaucoup, il faut dire que tu es réellement magnifique...» J’étais peut-être un peu trop sincère avec elle mais je n’avais pas réfléchis à mes paroles avant qu’elles ne sortent de ma bouche donc maintenant je devais les assumer. Je posais ma main sur son épaule tout en lui déposant deux bises sur ses joues et je me reculais. « Et si on allait commencer notre journée ? » Oui je crois qu’ils n’attendent plus que nous et je sais déjà qu’avec l’arrivée d’une Princesse tout allait être différent sur ce catamaran...

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J'avais déjà fait quelques rencontres via Tinder, il faut dire que pour rencontrer des gens pour passer du bons temps, il n'y a rien de tel. Enfin quand on tombe pas sur des gros lourds où on regarde le plafond attendant que ça se passe. Mais rencontrer une femme c'est une première par le site. La première fois que j'ai couché avec une femme, c'était l'année dernière au Spring Break. Je n'ai pas assumé de suite cette histoire d'un soir. Je l'ai lâchement ignoré pendant de long mois, et le hasard me l'a remise sur la route lors du Summer Camp, où l'hôtel nous a placé dans la même chambre par erreur et on a fini par récidivé. Puis de là, j'ai rencontré d'autres femmes, toujours dans la plus grandes discrétions tout de même. Je ne veux pas finir en première page de la presse à scandale comme quoi la Princesse couche avec une femme. Déjà que c'est assez compliqué avec mon père en ce moment, il me retire mon titre de Princesse sur le champs avec une annonce pareil. Pour l'instant, ça relève d'un petit secret tout de même. « C'est très bien comme ça, on ne sera pas les un sur les autres, ça nous laissera le temps de profiter ensemble. » Je dois reconnaître que si je m'en étais occupée, je l'aurai privatisé. Mais je peux comprendre qu'elle n'ait pas plus le faire. « On s'accorde bien ensemble alors. » Je te souris avec un petit clin d'oeil. Bien sûr qu'on est deux jolies femmes, il faut être fous pour ne pas s'en rendre compte. « Je te suis.. » Je passe derrière toi pour monter sur le catamaran, d'une parce que c'est toi qui a réservé pour nous, mais aussi pour prendre le temps d'admirer tes courbes que je trouve divine. En prime le vent marin fait voler ta robe d'été, de découvrant un peu pour le plus grand bonheur de mes yeux. On s'installe ensemble à l'arrière du bateau afin de voir la plage s'éloigner de nous, et de profiter du soleil brûlant du Mexique. « Alors tu as profité du Spring Break pour l'instant ? « 

Je ne connaissais pas encore Charlotte et à vrai dire je n’avais pas cherché des informations sur elle sur internet car ce n’est pas son rang qui m’intéressait mais la personne qu’elle était réellement. Je voulais apprendre à la connaître afin de savoir si nous étions réellement fait pour s’entendre mais jusqu’à présent c’était le cas et j’en étais heureuse. « Et de pouvoir faire connaissance petit à petit mais j’espère que tu n’auras pas trop d’autographes à signer. » Je riais en la regardant car je ne savais pas si elle était beaucoup arrêter pour des photos ou autres petites choses mais ça me faisait un peu peur de savoir qu’on pouvait être bousculer à cause de sa notoriété...je n’ai jamais connu ça ou presque. Je suis sorti avec un Armani donc j’ai déjà été sur la une d’un magazine en Italie et vu quelques personnes nous guetter de loin mais je n’ai jamais aimé ça. « Tu trouves qu’on s’accorde bien ? J’aurai plutôt dit que tu étais d’un niveau supérieure quand même. » Soyons honnête elle était canon et totalement différente de moi physiquement...c’était réelle mais ça ne me dérangeait pas puisque j’avais toujours eu ce ressenti même avant mon entrée à Harvard, je suis une jeune femme banale.
Je monte sur le catamaran et Charlotte arrête immédiatement de parler, ce qui me fait bizarre car j’ai l’impression d’être regardé de derrière mais étrangement ça me fait sourire...et ça me fait rougir. Elle a le don de m’intimider mais j’aime bien même si c’est nouveau. On s’installe à l’arrière et je m’allonge sur le dos pour commencer à bronzer ou du moins à faire semblant car je sais déjà que je vais prendre des coups de soleil.. ma peau est faite pour l’hiver et pas pour l’été. « J’ai pu aller visiter une cité maya et profiter de la plage au sable blanc… C’était magnifique et j’en ai pris plein les yeux, et toi ? »

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Je ne peux m'empêcher de rire à plein poumons quand tu me demandes si je n'aurai pas d'autographes à signer. Non pas que je me moque puis que tu ris aussi, mais je dois dire que c'est bien la première fois qu'on me pose se genre de question. « La plupart des Américains ne savent même pas situer l'Europe sur une carte, alors remarquer qu'une Princesse se trouve à bord, ça m'étonnerait fort. » Bon d'accord, peut-être qu'il y aura quelques paparazzis, ce n'est même pas sûr, sachant que Cancùn n'est pas loin de nous avec une tonne de célébrités là-bas. « On se sera pas dérangée ne t'inquiète pas. » Que je fini par te rassurer. Non vraiment, je pense que nous pouvons aller nous poser l'esprit serein. Que cela soit moi ou Nicolas, nous ne sommes pas des adeptes de la presse à scandale, et donc peut important aux yeux des médias. D'autant plus que c'est un peu le chaos dans le monde en ce moment. « Tu es très belle Céleste. » Il ne faut réellement pas qu'elle en doute. C'est même assez incroyable qu'une jolie fille comme elle ne connaisse pas son potentiel, peut-être que j'aurai l'occasion de lui apprendre ça au fur et à mesure de notre excursion ou du moins de lui en faire prendre conscience e, la draguant un peu. Oui parce que de base, on se connaît de Tinder, ce n'est pas non plus pour enfiler des perles. Je passe derrière elle pour monter sur le catamaran, je dois reconnaître que je ne parle plus car mon regard se perd sur ses courbes pensant. J'aurai presque envie de laisser mon imagination faire sur tout ce que je pourrais faire avec ce magnifique corps. J'inspire un bon coup, me contrôlant. Je sais que c'est une première pour elle, alors je ne veux pas la braquer. Chassant ses idées, on se pose sur l'arrière du catamaran, parlant du Spring Break. « je n'ai pas encore pu aller aux cités Maya, mais c'est prévu avant la fin du séjour. Ça me vend déjà du rêve ce que tu me dis. » J'adore voyager, découvrir, visiter, surtout quand il s'agit de la nature. « J'ai été voir les tortues de mer, c'est absolument magnifique, c'est à faire aussi, les cenotes, et quelques balades aux alentours. » Le Mexique, du moins le Yucàtan a tellement de ressources, que chaque sortie est marquée dans la mémoire. Je sens le soleil qui tape bien comme il faut, même pour ma peau qui a l'habitude du soleil. « tu devrais mettre de la crème, ta peau blanche ne va pas apprécier. » dis-je en souriant. « Puis si tu as besoin d'aide pour la mettre, je n'y vois pas d'inconvénient. » Autant joindre l'utile à l'agréable non ?

J’étais assez étonnée d’entendre ce qu’elle me disait mais au fond elle avait certainement raison, après tout elle s’y connaissait bien mieux que moi. « Je saurai situer l’Europe sur la carte du monde personnellement. » J’ai perdu une occasion de me taire , oui je suis une élève modèle qui adore travailler, qui fait ses devoirs jusque tard dans la nuit pour donner le meilleur de moi. J’adore l’école...et elle venait de le comprendre. « Promis je ne te demanderai pas d’autographe. » Je riais légèrement avant de commencer à avancer vers le catamaran. Je ne faisais pas partie des groupies qui faisaient tout pour arriver à leur fins mais des personnes simples qui ne faisait aucune différence entre deux rangs sociaux. « Je ne m’inquiète pas pour moi...» Je souriais alors qu’au fond elle m’avait déjà cerné puisque je détestais être en avant, j’étais quelqu’un de banal et de simple, et je voulais rester comme ça jusqu’à ma mort. Je détestais la célébrité car elle apportait rien de positif, du moins à mes yeux. Je tourne légèrement mon regard vers Charlotte lorsqu’elle me fait un compliment et je manque de m’étouffer à l’entente de ses quelques mots car on me l’avait jamais dit et encore moins aussi franchement. Je restais bouche bée quelques instants avant de reprendre la parole un peu mal à l’aise. « Euh..je suppose que..je..euh..dois te remercier alors...merci. » Je détestais être aussi vulnérable face aux autres surtout quand ça concernait un inconnu mais j’avais l’impression de connaître cette demoiselle depuis longtemps et pourtant ce n’était pas le cas. Tout était étrange avec elle. Je m’installe à ses côtés tout en regardant l’eau qui entourait notre catamaran et je souriais, heureuse d’être ici et de vivre toutes ses expériences. Je n’avais encore jamais fais de catamaran donc je ne savais pas encore si j’allais avoir le mal de mer. J’allais rapidement le savoir. « Je te conseil celle où je suis allée car elle est entourée de jungle mais quand tu la visite tu va avoir un endroit où tu verras la beauté de cette eau turquoise… c’était magnifique. » J’avais même vu des falaises et puis des animaux typique du Mexique, ça avait été une journée paradisiaque même si j’avais eu quelques peurs en croisant des insectes à 8 pattes. « Des tortues de mer ? Non ?!! » Je la regardais avec des étoiles dans les yeux et j’avais l’impression d’agir comme une gamine mais tant pis. « Je vais noter cette idée dans un coin de ma tête. Tu as pu les approcher ? Nager avec elles ? » Autant qu’elle me donne l’eau à la bouche pour que je fasse cette activité au plus vite. « Tu as raison, je vais vite prendre des couleurs...pas les meilleures ! » Je riais alors que je rougissais très rapidement, un peu trop à mon goût et je n’avais pas envie de ressembler à une écrevisse face à elle. « Je veux bien que tu m’aides pour le dos s’il te plait. » Je retirais ma robe de plage avant de sortir ma crème solaire et je commençais à m’en passer sur les jambes, les bras, le ventre et la poitrine avant de lui donner le tube.

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« Parce que nous sommes dans une école prestigieuse, mais pour beaucoup ce n'est pas forcément le cas. » Et c'est prouvé scientifiquement que beaucoup d'américains, en dehors de leur territoire, ne connaissent pas grand chose. Je passe le fait que tu sois une jeune femme studieuse, je le suis aussi et je ne peux que respecter les personnes qui se donnent à fond pour arriver à leur but. D'autant plus que nous sommes dans la même branche d'étude, et la médecine demande beaucoup d'efforts personnels. Les autographes et le fait qu'on puisse être dérangé me font rire. Je n'estime pas être une princesse célèbre comme la Princesse de Galles où dès qu'elle met le pied dehors, elle a une foule de paparazzis pour tout et rien. Elle s'est adaptée mais sa vie est contrôlée à chaque instant. Moi, je suis juste la Princesse du Luxembourg, j'ai l'argent, le titre, et un peu moins d'inconvénient qu'elle, et ça me va très bien comme ça. Sinon, je ne pourrais pas être ici avec toi. Je ne vais pas chercher à te mettre plus mal à l'aise que ça, en te faisant un clin d’œil. Bien sûr que c'est un compliment, qu'il n'y a juste qu'à dire merci. On s'installe, on profite des rayons du soleil et la conversation suit son cours. C'est agréable que j'en oublie presque qu'on ne se connaît de Tinder, que c'est la première fois que l'on se voit. Sûrement l'effet Spring Break aussi. Je t'écoute parler du temple Maya que tu as vu, et ça me fait rêver. Il faut vraiment que j'arrive à faire ça avant de partir d'ici. « J'en prend notre, Je veux faire ça avant de quitter le Mexique, ça à l'air fabuleux ! » Je m'y vois déjà. Je hoche la tête quand on parle des tortues de mers, une de mes plus belles expérience, que mes yeux brillent instantanément. « Elles nagent à côté de toi, elles te frôlent dans son élément avec les centaines de poissons multicolores, les coraux. J'ai pu même en toucher une. C'était.. waouw ! » Je n'ai pas d'autres mots que ceux là en fait. Toi comme moi avons fait nos excursions au Mexique qui nous ont marqué. Ce pays est une source de trésor que je sous-estimais. Je sens le soleil qui tape, moi-même je me demande si je ne vais pas me protéger un peu, bien que je n'ai pas pris un seul coup de soleil pour l'instant. Ma peau s'est hâlée légèrement depuis notre arrivée au Yucatán. Je te regarde mettre ta crème alors que je te propose mon aide. Bon d'accord une aide pas si innocente que ça, mais ce n'est que de la crème solaire. Et un premier contact avec ta peau, commençant par le haut de tes épaules comme un massage me montrant délicate. « Ta peau est déjà brûlante. » ris-je alors que je m'applique avec douceur. Tes épaules, tes omoplates, descendant le long de ta colonne vertébrale, je ne laisse passer aucun millimètres de ta peau sans protection.

J’ai travaillé dur pour venir à Harvard autant à l’école qu’en dehors afin de me payer quelques loyers mais surtout pour me payer mes semestres...aujourd’hui encore je n’ai pas levé le pied, c’est tout le contraire puisque je dois accumuler 2 emplois en plus de mes heures de cours et de mes révisions. Je vis à 2000 à l’heure et pouvoir souffler le temps d’un sb me fait du bien car il faut que je me ressource avant de reprendre mon rythme de malade. Être ici est un rêve, un don du ciel et je n’ai pas le droit de gâcher cette chance car quelqu’un d’autre aimerait être à ma place. « Oui il y a beaucoup de fils à papa et forcément ils ont pas besoin de ça pour réussir. » Moi j’ai toujours rêvé de devenir une grande médecin, de combattre des maladies, de guérir des personnes mais surtout d’apporter de la joie dans mes soins. Je veux devenir quelqu’un et pour ça j’ai besoin d’Harvard et de tous ses enseignements. Je sortirai d’ici, plus vieille mais surtout grandit et avec plus de savoir qu’à mon arrivée. J’ai tout misé en venant ici et si je suis renvoyée je perdrai tout… je n’ai pas envie de penser à ça car cette créature blonde me donne d’autres envies...comme celle de la connaître. « Je t’enverrai les informations ce soir. » Car on allait pas rester ici jusqu’au lever de la nuit bien que je n’étais pas contre un petit coucher de soleil..c’était la petite romantique en moi qui parlait. « Mon dieu mais ça a l’air génial ! Il faut que je fasse ça aussi car j’adore les tortues et je sais que je vais prendre du plaisir là-bas. » J’avais déjà eu la chance de rencontrer les baleines avec ma demi sœur l’année dernière et j’avais hâte de faire la rencontre d’autres animaux et les tortues en faisaient partie. Quand j’étais au spring break je faisais en sorte de réaliser tous mes rêves car j’avais mis beaucoup d’argent pour venir ici, certainement un peu trop donc il était temps que je lève un peu le pied. Je me mets de la crème solaire sur mon corps avant de lui donner mon tube pour qu’elle puisse m’en mettre à son tour. Je baisse légèrement la tête pour qu’elle ait plus de liberté pour me passer la crème solaire et je profite de son massage… « Oui j’ai déjà très chaud...» A prendre dans le sens que tu le voulais Charlotte mais le contact de tes mains sur mes épaules et mon dos me procure des frissons..léger pour commencer puis plus conséquents et je souris niaisement car je ne comprends pas pourquoi ça me fait ça.

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Oui nous sommes nombreux à venir de grandes familles de riches. Je ne e cache pas moi-même, ça, c'est une chose que j'assume très bien. En même temps, Harvard appartient à l'Ivy League, un petit nombre d'universités toutes plus prestigieuses les unes que les autres, et forcément ça a un prix. Il y a des bourses certes, mais ce n'est pas à la portée de toutes les familles. Et j'ai la chance de ne pas avoir de soucis, d'avoir pu y entrer, mais grâce à mon dossier scolaire surtout. Je n'ai jamais soudoyer qui que ce soit pour y entrer. Dans ma vie, je peux être une charmeuse pour obtenir ce que je veux, mais je n'ai pas soudoyé personne. On pourrait y croire quant à mon statut, mais non. Je suis droite, je peux me regarder dans un miroir sans souci. Enfin bon, je relève pas sur cette phrase car je fais partie de ce monde tout de même. Tout un monde qui se trouve ici au Spring Break qui révèle des trésors. L'université a eu une très bonne idée de ce voyage. « ça signifie que j'aurai de tes nouvelles alors après ce rendez-vous » Oui, parce qu'on va pas se mentir et dire que c'est une sortie entre copines, c'est un rendez-vous de base. Cela me sourire, je sais que tu n'es pas du genre à te faire draguer par des femmes. C'est moi qui mène la danse en fait. Une danse agréable car nous ne sommes pas non plus dans la séduction à cent pour cent, on parle de nos vacances, de nos études, un peu de tout et de rien. Ça change aussi de mes rendez-vous où on se voit, on connaît à peine les prénoms et on se saute dessus. Croit moi, tu risque de marquer mon esprit, peu importe ce qu'il se passe, une amitié ou un coup d'une après-midi sur un catamaran. « Tu me diras ce que tu en penses, tu as mon numéro de toute façon. » Et j'ai bien hâte d'avoir de tees nouvelles et qu'on partage ensemble ce que tu as vécu avec les tortues. Des images de cette journée sont gravé à jamais dans ma tête. Vient la seconde étape, celle d'un rapprochement physique où je pose mes mains sur tes épaules. Je les masses délicatement, et c'est bien accueillie avec ta tête qui se baisse, donc je continue. « Je commence à avoir très chaud aussi... » Aussi bien par le soleil que mes mains se baladent dans ton dos. Ne croit pas que je n'ai pas vu les frissons que je te donne, dommage que tu ne puisse voir ma lèvre que je me mord par cette vision. « Tu as déjà fait d'autres rencontre par tinder ? » Je continue à te faire la conversation, semblant de rien, alors que je passe mes doigts sous l'attache du haut de ton maillot de bain en ayant pris soin de remettre de la crème dans mes mains. Oui, j'ai clairement envie de faire durer le plaisir. Puis tu sembles si douce et fragile, je veux être sûr de ton consentement et sûr de toi pour que j'ose plus.