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I LOVE HARVARD
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    Dead men tell no lies. NIENKE
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    Lien du postMar 18 Fév - 15:44
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    t'avance machinalement perdu dans ces pensées qui t'obsèdent. Jude et maintenant Nienke, tu ne savais pas comment faire face à cette nouvelle. Pour être franc, tu étais apeuré à l'idée de la voir couché dans ce lit d'hôpital mais il t'était impossible de ne pas venir la voir. Tu voulais mettre une image sur son état. Tu cherchais bêtement à te rassurer. Elle était importante, plus importante que la vie de ton propre père. Tu t'en rendais compte. Tu ne te serais pas autant inquiété pour ce connard, il t'avait peut-être donné vie avec ces spermatozoïdes mais il n'avait jamais compter autant que cette fille. T'avance encore, demandant ton chemin. Tu regardes le numéro des portes, gauche droite, sa te donne le tournis. Chambre 2115, tu t’immobilises et finis par attraper délicatement la poignet. Tu prends une grande inspiration et tu ouvres la porte. Ton visage ne s'est pas relevé, t'attend de fermé la porte pour détailler la scène. Une fois fait, tu lèves ce regard et là tu fronces des yeux. Putain... tu comprends pas. Big mama en personne étaler sur son lit d'hôpital. Nienke ne lui ressemblait pas. Tu ouvres de nouveau la porte pour regarder le numéro inscrit sur la porte. " Putain, c'est bien là ! " et là, tu attires le regard d'une jeune infirmière. Jolie mais en réalité t'avait la tête ailleurs. Elle te demande gentiment la personne que tu cherchais. " ma petite amie, Nienke Van Dijk " tu mentais mais elle n'avait pas besoin de le savoir. Elle sourit et passe devant moi. Elle était bien dans cette chambre au côté de big mama. Un rideau les séparait et là, le spectacle que tu redoutais. Allongé, ses yeux étaient clos. Tu t'approches vers elle et tes mains viennent prendre celle de ton amie. " Nienke c'est moi, gauthier " dis-je en essayant de la réveiller délicatement.      

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    Lien du postVen 21 Fév - 20:27
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    Gauthier. Le seul qui compte réellement sur ce continent. L'infirmière a du écrire à ma place, comme à chaque message important. Je n'y arrive plus. Mes doigts tremblent sur le clavier du téléphone. Les mots se forment dans ma tête, mais je ne sais plus comment les écrire. Ce trou de mémoire est un enfer, qui arrive vraiment au mauvais moment de ma vie. Ma thèse, ma raison de vivre sur Boston, la raison de mon retour sur Harvard. Les médecins sont optimistes, trouvent que je fais déjà des progrès. Mais rien n'est assez rapide pour moi. Le calme et la sérénité ne font plus parti de moi, j'ai envie de tout, tout de suite. Et je commence ma rééducation en essayant de communiquer avec ma voisine. Elle ne juge pas les sons disgracieux qui sortent de ma bouche, m'aide à utiliser la communication non verbale avec elle. Mais tout ça m'épuise. Je devrai attendre Gauthier alors que mes paupières sont de plus en plus lourdes. 15H, et je dors.
    Une douce chaleur sur mes mains. L’infirmière ? Des doigts caressent les miens. Darling ? Le mot voudrait sortir me rien ne s'entend. Son parfum, quelque chose de connu, un soutien, un réconfort. Gauthier est le seul à être venu me voir. Mes parents sont sûrement dans l'avion à l'heure qu'il est, le temps de prendre leur disposition dans leur métier respectif. Sans ouvrir les yeux, le sourire s'étend sur mes lèvres. S'il savait tout ce que je voudrais lui dire, là, maintenant. J'ai besoin de toi. Merci d'être là. Tu es parfait. J'ouvre la bouche, et une sorte de gémissement se fait entendre. La grimace apparaît de suite, mais le corps se colle au sien, comme pour lui cacher la peine sur mon visage. Je le serre, fortement, inspire son odeur au creux de son cou. Heureusement que tu n'étais pas dans le métro, heureusement qu'il ne te soit rien arrivé. Je l’entraîne avec moi dans le lit, le serrant contre mon corps. Je le relâche quelques secondes pour attraper une feuille sur ma table de nuit et lui montre une phrase du bout du doigt. Comment vas tu ?

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    Lien du postLun 24 Fév - 15:41
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    cette nana. En vrai, s'était la seule avec qui tu jouais pas. Tu t'étais attachée à elle, amitié grandissante, elle était un soutient dont tu ne pouvais plus te passer. Alors là voir dans ce lit, sa te faisait quelques choses. Gorge qui se noue, tu chasses ces mauvaises pensées de ton esprit. T'es avec elle, elle est réveillée. Certes pas en forme mais son état semble stable et encourageant. Tu lui souris bêtement tandis qu'elle essaye d'ouvrir la bouche. Gémissement douloureux, tu comprends qu'elle ne parlera pas encore. Putain... putain d'accident de merde. En vrai, tu sentais cette putain de colère monter en toi. Faux calme, tu pouvais t'agacer ou t'énervé facilement. La savoir démunie sa te foutait en l'air. Doucement, tu viens posé une de tes mains sur ses lèvres. Hors de question qu'elle insiste. Elle n'arrivera à rien et tu voulais pas qu'elle se fatigue. Son corps vient chercher le tient. Tu ne résistes pas. Elle t'a manqué et inquiété aussi. Était ce normalement de ressentir sa pour une amie ? pour toi, oui. Elle était ta meilleure amie. Tes bras encerclent son corps frêle, tu n'oses pas la serrer trop fort. T'a peur de lui faire mal. Elle t’entraîne avec elle dans ce petit lit d'hôpital. " et bah t'a de la force Nienke " tu souris mêler à un rire. Tu veux apaiser l'atmosphère et le rire à toujours été ta marque de fabrique. Corps légèrement au dessus du siens, tu l'attires à toi et elle enroule ses bras autour de ton torse. Tu sens machinalement ses cheveux, odeur que tu reconnais. Elle se détache. Tu la regardes curieux. Elle prends une feuille et écrit. Seul manière de communiqué. " comment je vais ? " tu rigoles et tes bras se croisent contre ton torse. " ça va mais c'est à toi que je devrais poser la question. Ca va ? t'a mal ? qu'est-ce qui s'est passé " et la tu comprends bien vite que tes questions vont trop vite. Tu te redresses et tu lui demandes une nouvelle fois : " t'a mal quelques part ? "      

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