Je hochais la tête à Elvia avant d’être à côté de celui qui semblait être le petit ami de Veïa, vu comment il réagissait. C’était compliqué comme situation, je l’admettais. J’avais moi-même des petits problèmes de circonstance. Mais  j’allais tout faire pour pouvoir aider mon amie. Je pouvais tout bonnement pas quitter le wagon pour aller m’en sortir égoïstement. Si d’autres avaient besoin d’aide, je pouvais également le faire, c’était pas un souci… dans la limite du faisable, bien évidemment. Je ne pourrai pas me regarder dans un miroir si je n’agissais pas. Alors quand il me demandait de tirer de toutes mes forces pour libérer la jeune femme de l’emprise du métro, je le faisais. Et c’était pas pour me vanter, mais j’avais plusieurs centaines d’heures de muscu dans les bras, donc ça aidait pas mal. Peut-être pas au top de ma capacité, mais j’aidais et c’était le plus important. Lui aussi y mettait toute sa force et je pouvais être témoin de l’affection qu’il lui porte en ce moment même. Finalement, je devais tenir le siège tout seul, pour qu’il puisse la récupérer sans qu’elle ne tombe et quand c’était chose faite, j’attendais d’être sûr qu’elle n’y soit plus pour relâcher. M’accroupissant à leurs côtés, je la voyais, inconsciente et j’étais mal, comme pour Kat. J’avais peur surtout, que les dégâts soient irréversibles. Mais il semblait bien s’y prendre puisqu’elle reprenait petit à petit connaissance. Alex sortait de ses lèvres… puis Kai. Un sourire étirait alors mon visage, content de voir qu’elle se souvenait encore de moi. Mais rapidement, elle se concentrait sur son petit ami - ce qui était normal. J’avais envie de voir Alix en cet instant précis, mais l’enfer n’était pas fini, il fallait être encore un peu patient. Témoin de ce moment, je finissais par m’installer sur le sol, sentant ma tête qui tourne. Il fallait juste que je respire un peu, suffisamment pour reprendre des forces. Les yeux fermés, je restais à l’écart, laissant ainsi Alex et Veïa entre eux, pour supporter ce qui se passait tout autour de nous.

Tu viens en aide comme tu peux, refoulant les odeurs du métro qui étaient devenues nauséabondes. Enfin rentrée dans la trame bien trop abimée, tu te retrouves à penser la main d’un garçon au nez cassé (@Lukas O. Spritz ) mais est bien trop inquiète sur la crise de son ami (@Neal T. Hood ) pour y porter plus d’attention qu’il n’en faudrait. Un garrot encerclait le haut de sa cuisse, lui aussi avait reçu un sacré projectile à la cuisse. Que pouvais-tu faire de plus à part tenter de rassurer, alors ? Oui, tu vas bien. Comment tu t’appelles ? que tu lui demandes en sortant quelques compresses que tu imbibes de produits désinfectants pour continuer de t’occuper de la main du premier garçon. Et tes yeux s’attardent enfin sur lui lorsque ton surnom glisse d’entre ses pulpeuses. Mady B, oui, c’est toi. Tu aurais aimé lâcher un « et toi, tu es ? » mais s’il te connaissait, tu devais certainement l’avoir déjà rencontré. Tu cherches, fouilles dans ta mémoire abimée, souvenirs perturbés par les images encore trop récentes des derniers évènements. Mais tu refermes vite ton esprit, hanté par cette dernière année, justement. Mady B, oui. que tu souffles doucement, sourire perturbé sur le coin des lèvres tandis que tu venais enrouler une bande autour de sa main, ayant remis les compresses souillées dans leur sachet.
Et la Madeleine perturbée n’entend pas les souffles du passé (@Jasper O. Ellington) , trop concentrée sur sa tâche. Elle se donne à 100% à cet homme, laissant son regard vagabonder de temps à autre sur ces filles, de l’autre côté. Voilà.. que tu ponctues en posant la main bandée du garçon délicatement contre son torse.

résumé : Madeleine s'occupe toujours de Neal et Lukas, sans réussir à reconnaitre ce dernier et sans entendre les échos de Jasper, autre fantôme de son passé.

T’étais enfin sortie de cette cage qui te compressait. Et j’osais espérer n’avoir rien fait de mal. Les secours ne devraient pas tarder à arriver et possiblement que tu irais mieux bientôt, quand ils t’auront pris en charge. Allongée dans mes bras, j’essayais de faire en sorte que tu te réveilles. Je ne voulais pas te perdre V’, vraiment pas. Des petites claques sur les joues, c’était pas grand chose mais peut-être que c’était suffisant pour éveiller tes sens et te faire trouver conscience. Et finalement, l’air semblait revenir dans tes poumons, ton regard se laissait découvrir et tu reconnaissais les gens autour de toi. Mon prénom, celui de ton ami. C’était suffisant pour moi que de penser que tu étais sortie d’affaire. « Je suis là… Toujours » Je t’ai déjà dit que je déplacerai des montagnes pour toi ? Quoi qu’il en soit, il était évident que j’allais pas te laisser seule. Aucune chance que je bouge pour aider qui que ce soit. C’est toi que je dois aider, toi et toi seule. Et ton ami aussi, il m’a pas mal aidé pour toi alors s’il lui arrive quoi que ce soit, je n’allais pas le laisser tomber. « Je te lâche pas, promis, m’abandonne pas, reste éveillée, d’accord ? » Je voulais pas te voir perdre conscience une nouvelle fois, ça anéantirait tout espoir que j’ai de te retrouver en un seul morceau. J’ai quand même eu de la chance de venir dans CE wagon, ne sachant même pas si t’y étais ou non. Caressant ton visage doucement, j’approchais mes lèvres des tiennes pour t’embrasser doucement. « Tiens, pour te donner du courage… T’en auras un autre si tu restes forte, d’accord ? » souriais-je, les larmes aux yeux. J’avais quand même mal de te voir comme ça, blessée et à deux doigts de t’endormir de nouveau. Mon regard se levait cependant sur ton ami, assis près de nous et qui semblait s’en aller. « Kai, Kai ! Reste avec nous ! » C’était dur d’être secouriste, pas sûr que ça en soit ma vocation.

Qui sait si les secours sont encore loin ? Pour le moment je suis libérée. Si j'en oublie les brûlures que je ressens le long de mon corps, comme le choc d'avoir subis cet accident, complètement douloureux et hallucinant. Ai-je encore le droit de penser que je suis dans un cauchemar ? Forcément, non, car tu ne serais pas là. Au grand jamais j'accepterai de te retrouver dans mes idées les plus sombres. Tu me supplie de rester éveiller, mais ce combat est dur et mes paupières semblent deux énormes poids lourds, comme si une pluie de cailloux m'avait martelé le crâne. Pour toi, je veux bien faire cet effort, même s'il me semble surhumain, comme tu avais réussi à me libérer alors que j'avais perdu tout espoir. J'ose dire que tu es un miracle. «Promis...» dis-je avec quelque difficulté un sourire niais sur les lèvres et des larmes salées sur les joues. Un baiser sur mes lèvres pour tenter de me faire renaitre de mes cendres tel un Phoenix je le cueille comblée et encore plus émue en voyant tes yeux se mouillés. «Toujours...quand tu es là.» Plus forte que le roc, plus forte que le diamant. «C'est facile d'être courageuse avec toi.» soufflant très faiblement. Comme c'était facile de s'abandonner à toi maintenant. Me donnant toutes les armes nécessaires pour me battre, tu veillais à être le bouclier dont j'avais besoin. Le nom de mon ami scandé, je me réveille encore un moment tournant la tête pour le regarder. Je tends ma main vers lui.«Kai...reste avec moi.» Comme il va ? A-t-il mal où c'est l'épuisement qui le rend comme ça ? Peut-être un peu des deux qui sait. «Je t'aime petit nuage.» Cherchant à lui donner le courage dont il avait besoin lui aussi. Alix t'attendait en dehors de ce train.



blessure : T'es coincé entre deux sièges qui compriment tes membres et rends de plus en plus difficile ta respiration + crâne fendu en avant près du front suite à l'impact + choc à la tête

ils s'acharnent. que ce soit de l'extérieur ou de l'intérieur, un objectif est commun, celui d'ouvrir les portes des wagons pour permettre l'accès aux blessés, et fuir loin des tunnels. les quelques personnes qui se sont dirigées vers les flammes sont parvenues à les contrôler, mais le danger reste là. les secours ne vont pas tarder à intervenir, et comme s'il s'agissait d'un signe du destin, miracle inespéré, ou le mécanisme qui s'est décoincé, les portes cèdent. certaines l'étaient déjà, mais pas assez pour l'évacuation des blessés, désormais, c'est bien pleinement que les portes peuvent être tirées, l'ouverture d'urgence fonctionne, bien que les portes s'ouvrent laborieusement et aient besoin d'aide pour être ouvertes. tenez bon, les secours pourront bientôt pour sortir de là.

les wagons sont désormais accessibles pour tous. n'oubliez pas les blessures de chaque passager, qui sont résumées dans le dernier post du maître du jeu. et merci pour les non médecins de ne pas jouer à l'apprenti secouriste, ça serait dommage de tuer un de vos petits camarades accidentellement prochaine intervention vendredi.

je regarde @Arwen Davenport qui est à quelques centimètres de moi à présent étant donner qu'elle a pris le foulard de cette fille (@Madeleine Blanchard) qui est venu nous aider pour tenter de nous rassurer à travers des éclats de verre d'une vitre. ça va aller chérie je suis sûre que les secours vont bientôt venir, mais reste allongée et parle moi surtout. je ne veux pas que tu me laisse, je ne veux pas restée seule et surtout te perdre même si je commence à en avoir marre d'être baignée dans du sang, d'avoir une douleur au poignet, dans le dos et au ventre c'est terrible. je soupire et je continue de parler à arwen pour l'empêcher de sombrer. continue de me parler de ton petit crush. tu l'as dis toi même les potins ça reste éveillés même s'il faudra que je tire au clair cette histoire de mikke car si c'est le mikke de alice ça ne va clairement pas le faire on ne se fout pas de la gueule de mes copines.

Je sais plus vraiment quoi faire. Je n'ai plus envie de bouger. Plus envie de toucher à quoi que ce soit. Je ne voulais pas faire de mal à mon amie. J'avais juste envie de sortir. De m'échapper d'ici et de pouvoir respirer de l'air frais. D'être libérée de ce monstre de métal. Je voulais juste revenir en arrière et ne jamais avoir pris ce métro.
J'ai mal au nez. Je sens le liquide pourpre qui coule encore et toujours. Même si j'essaye d'arrêter l'écoulement en appuyant un bout de tissu que j'ai trouvé par terre. On repassera pour les bactéries. Markus me sort de mes pensées. Si j'ai du réseau ? J'en sais rien. Je sais même pas si j'ai encore mon portable sur moi. Je me met à fouiller les poches de mon jeans. Et je le sens dans la poche arrière. Je fais une petit prière pour que l'écran ne soit pas casser… Et surprise. Enfin une bonne nouvelle. L'écran était intacte. Et maintenant question réseau… «J'en ai un peu mais c'est pas énorme…J'espère que ça te suffira. » Je lui tends le téléphone gardant le regard sur la porte ouverte. J'espérais vraiment voir quelqu'un du corps médical arriver d'une minute à l'autre.

blessure
Tu t’es mangé la barre pour se maintenir en pleine tête, ton nez est cassé.

@Katja LeNoble @Markus Oberyn