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I LOVE HARVARD
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    late nights confessions [Kat]
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    Lien du postLun 30 Déc 2019 - 0:45
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    -- late nights confessions...  --
    I'm jealous of the rain that falls upon your skin it's closer than my hands have been i'm jealous of the rain i'm jealous of the wind that ripples through your clothes it's closer than your shadow oh, i'm jealous of the wind  ✩ @Katja LeNoble
    Serait la nuitée qui tombe, ou bien est-ce toi Elijah ? Tu ne saurais le dire et le silence règne - autant que l'insomnie qui t’assaille.
    Y'a comme une peur glaciale qui te bouffe ton sommeil, qui te dévore de l’intérieur ; sans doute est-ce là ce que d’autres appellent le poids des responsabilités. Tu n’en as pas vraiment voulu de tout ça. Emporté par la vague des convictions, parfois tu te noie en silence. Seul. Comme maintenant. Cette douleur nul n’en entend parler, elle n’est qu’à toi et personne d’autre.

    Toi seul, connaît cette sensation quand les murs se rapprochent. Que l'étau se resserre. Cette lourdeur sur la poitrine - main immense qui t'empoigne et qui comprime ton corps avec la force d'un géant. Sans doute est-ce ce que l’on appelle l’angoisse. cette peur infernale qui te fait ouvrir les yeux en pleine nuit, qui t'étouffe. Tu ressens ton souffle qui s’échappe, tu te débats dans tes draps comme s'il s'agissait de liens inviolables. Tu t’éveilles en sursant avant de finalement t'en extirper pour tomber du lit avec fracas. les yeux serrés dans la faible luminosité, les doigts délicats qui balance avec hargne l'oreiller à son lit et la porte qui claque derrière toi. « Putain… »

    Tu te meus, hagard, dans les couloirs de votre appartement, marchant, trébuchant, sans te soucier de la nuit, de ses pieds nus sur le carrelage froid, de la temporalité. Et il ne te faut quelques battements de cœurs affolés de plus pour atteindre la devanture de l’immeuble, et la peur vissée au corps. Terreur nocturne qu’il appelle ça le docteur. allons plus loin souffle cette petite voix dans ta tête. plus loin.

    un souffle d'air frais sur ton front perlé de sueur. ton visage est d'albâtre, blanchit par la folie décapante qui agite ton esprit fragmenté. Encore quelques foulées désordonnées devant le pas de ton immeuble, dans l'écho frissonnant de sa voix résonnent le prénom tant abhorré Danni (aussi humiliant que culpabilisant) - acides syllabes tranchantes.

    Il s’agissait là du prénom de ton défunt fils et des rares que tu t’autorisais à déplorer. Tu en étais même venu à exécrer son prénom et plus encore, l'affront qu'était ces cauchemars. Pourtant dans ta bouche il sonnait douceur de miel ; sifflement vipérin sans une once de venin, juste l'expression d'une affection que tu ne savais plus vraiment comment utiliser. Et tandis que ton regard se floute ; les larmes se forment, perlant le long de ton visage, laissant sur tes joues éclore le rouge délicat d'une pudeur plaintive. Pourtant tes yeux n’ont de cesse que de parcourir cette photo, sans cesse.  tu détourne cependant les yeux dans une retenue (faussement) chorégraphié pour voir qui arrive.

    « Kat ? excuse-moi. » marquant une légère pause, essuyant ses yeux « tu ne devais pas voir ça. »


    late nights confessions... —  Page 1.
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    Lien du postMar 31 Déc 2019 - 13:56
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    late nights confessions.
    ★ ─ w/ @Elijah Hayes-Morales

    La brume prenait souvent le chemin de mes songes, occultant les cauchemars qui m'étranglaient la nuit. Elle n'était pas réconfortante, mais elle n'était pas menaçante, non plus. Ça aidait seulement à trouver un sommeil réparateur le temps de chasser l'esprit de Mrs Herckles, et de l'état de son cou. Qu'on m'ait laissée à côté de son cadavre aussi longtemps, la chair de sa gorge qui saignait encore et les derniers tressauts des nerfs de ce corps frêle qui périssait.
    Mais la brume, elle, elle me laissait seule au milieu de ce nulpart épais. Cachait les horreurs à ma vue pour que je puisse trouver le repos. Un simple repos de quelques heures.
    Je dormais peu, me réveillant souvent au moindre bruit. M'étouffant parfois, impossible pour moi de crier... ma voix restait coincée au milieu de la gorge et les larmes ne coulaient plus. J'avais épuisé mon eau.
    J'étais trop fatiguée pour réussir à exprimer mes émotions. C'était la fin d'une ère.
    Le visage émacié, le corps léger, le regard éteint et le sourire quasi inexistant... il n'était plus rare de me voir fixer un point invisible, perdue dans des pensées sombres que les filaments des enfers enroulaient autour de mes chevilles, me tirant un peu plus dans les méandres des ténèbres.
    Et ces doigts se dessinent doucement dans la brume, ouvrant les yeux sur l'ombre qui s'approche de moi, je ne peux pas courir. Je suis coincée au milieu de nul part, entourée d'une brume blanche qui se veut si opaque que je ne sens que mon cœur s'acharner à battre pour sentir le danger.
    Je relève doucement les yeux vers ces doigts fins et longs de la taille d'un géant qui tombe sur moi et... CLACK.

    Je me redresse dans mon lit en sursaut, me tenant le cou avec force alors que l'origine du bruit n'est pas connue. Mes ongles s'enfoncent dans la peau pour m'assurer que je suis encore en vie.
    Un rapide coup d’œil à la chambre, le temps de me rappeler où je suis, de reprendre une respiration régulière.
    La sueur perle sur mon front, mon torse, mes cuisses. Malgré toute la sécurité mise en place, malgré la confiance que j'ai en cette maison et en Elijah, j'avais l'impression de ne pas être seule.
    Eden dormait comme un loir, devais-je donc ne rien craindre ?
    Je regarde le réveil et il est tout de même assez tard dans la nuit. Qui est debout et claque les portes à cette heure ?
    Je glisse de mon lit en débardeur et shorty, attrapant la batte de baseball près de la porte, celle en fer que m'avait offerte Eli, il y a déjà longtemps.
    Une seconde pour prendre mon souffle et je tourne doucement la poignée pour ouvrir la porte légèrement, passant un regard rapide sur le silence et l'obscurité de l'appartement.
    Je me glisse dans l'ouverture et pose la batte sur mon épaule, la tenant à deux mains. Prête à assommer quiconque voudrait s'en prendre à ma famille.

    Mais le délit n'est pas celui que je crois.
    Doucement, je retire la batte de mon épaule, la laissant glisser jusqu'au sol, retenue par mes doigts légèrement.
    Eli' semble perdu dans les mêmes songes brumeux que moi, mais au lieu de la terreur, il semble surtout épris d'une douce tristesse qui détruit son air boudeur et froid, pour laisser place à un visage bien plus doux, plus ouvert à un amour que je ne lui ai jamais vu porter.
    Il se tourne et je hausse les sourcils de surprise. « je suis désolée. » que je dis après qu'il ait avoué que j'entrais dans une zone qui ne m'était pas dédiée. En de nombreuses années d'amitié et d'un amour non avoué, je découvrais une facette de lui qui me plaisait plus que les autres.
    Je pose la batte dans un coin et m'approche de lui pour poser ma main sur son épaule, les doigts tintant une mélodie rassurante. « qui est-ce ? »



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    Lien du postVen 3 Jan 2020 - 17:35
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    I'm jealous of the rain that falls upon your skin it's closer than my hands have been i'm jealous of the rain i'm jealous of the wind that ripples through your clothes it's closer than your shadow oh, i'm jealous of the wind  ✩ @Katja LeNoble
    En ton sein grandissent ces émotions diverses sur lesquelles tu ne saurais apposer ton contrôle. Tu es en proie au désarroi, désespoir. Et tu ne t’attends clairement pas à tomber sur Kat en ce moment-là. Non tu aurais aimé être seul pour déplorer ce monde où tu es ce père qui a survécu sans ta famille. Parce que le monde n’est désormais plus qu’un enfer dans lequel toi, Elijah, ne saurait se convaincre d’oser survivre. Et il est dans cette nuit obscure, dans ce décor si pur, si immaculé. Devant toi, ces gouttelettes de sang qui perlent. Es-tu blessé ? Et bien oui. Oui, tu es touché au cœur. Et il ne s’agit que de ton corps qui réagit, fatigué de pleurer les défunts. Alors oui, tes larmes sont comme rouges de sang.
    Tu fermes alors tes paupières l'espace d'un instant pour quérir de cette obscurité si profonde, pour oublier ces environs qui te trouble ; pour faire face à autre chose que cette clarté sanglante.

    Soudain plus rien.
    Un écran noir.


    Tandis que les souvenirs à la fois sombres et joyeux te reviennent, tes paupières s'entrouvrent à nouveau, redécouvrant le monde en proie au désespoir en face de toi encore une fois. Toutes ces choses qu’incarnaient les traditions, il les avait détestés, les avait maudites et pour cause elles te rappelaient sans cesse tout ce que tu étais désireux d’abolir. Quand bien même d’un avis extérieur les deux pouvaient se ressembler en réalité, sans cesse tu te tenterais de le nier : Tu n’étais pas un mauvais parent comme ta mère. Mais tout ça, ce n’était pas là ce à quoi tu aspirais… Loin de là.
    Tu tentes tant bien que mal de te reconnecter à la réalité, mais rien n’y fait tu n’y parviens pas. Ton visage toujours happé par ces traits qui ne sont pas sans te rappeler ton bonheur passé. Il n’y a là que la voix de Kat qui grandit impatiente pour te rappeler à l’ordre.

    -  « Mon fils »

    Tu tentes de rattraper ces palabres qui s’échappent de ta bouche mais tu ne pouvais plus faire machine arrière, pas après des mots si mystérieux et graves, qui laissaient tout entendre sans rien dire. Tu te retranchais en toi-même, les bras croisés, soudainement plus petit que tu ne l’étais vraiment. et sa main, maudite soit sa main sur ton épaule qui t’empêchait de te défiler cette fois-ci.

    Elle te posa une question, comme pour t’aiguiller, t’extirper ton secret qui serait finalement le sien. tu y répondais dans un murmure, fuyant son regard. « C’est mon fils, Danni. »

    Et ton regard ne change pas. tes yeux restent fixes, avec cette lueur éteinte dans le fond de ta pupille : il n’y a que tes dents qui se serrent. la faute à ces mots amers et froids, qui sonnent si virulents à tes oreilles, si provocateurs.


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    Lien du postSam 4 Jan 2020 - 20:46
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    late nights confessions.
    ★ ─ w/ @Elijah Hayes-Morales

    La nuit était fraiche et le chauffage coupé pour laisser planer le dix-huit degré habituel pour trouver une nuit réparatrice.
    je savais Jane bien endormie, Haïku ne réagissant pas... tout comme Eden, tous deux sentant la sérénité dans la maison. Malgré mon angoisse, malgré cette batte qui représentait la barrière entre réalité et songe.
    Et de la poser dramatiquement, nous ramène à une brusque histoire. La sienne. Celle qu'il n'a jamais avoué, celle dont on a jamais osé parler. Lui et moi. Il connaissait mes tourments, non les détails mais ce pourquoi j'avais du mal à m'offrir à des hommes jaloux et possessifs.
    Mais à contrario, je ne connaissais rien de son histoire... rien de ses défenses érigées depuis si longtemps et qui m'effrayaient parfois.
    je m'en voulais presque d'entrer dans cette intimité qui ne me regardait pas. Mais le destin m'avait poussé là... Le vent de la sollicitude mais surtout de l'amour.
    C'est doucement que ma main se pose sur son épaule, que mon regard se pose sur une photo de laquelle des larmes coulent timides.
    Les premiers mots me semblent un peu irréels, j'ai du mal à les replacer correctement. Un fils ?

    La douleur était largement perceptible. Il lui avait été enlevé... ou le ciel en avait décidé autrement ? Je n'osais pas poser plus de question, me contentant de serrer mes doigts sur son épaule en regardant la photo avec une affection particulière. Son enfant, donc.
    avec douceur je pose mes doigts sur le photo, marque une pause pour réclamer l'autorisation de l'avoir entre les mains. mieux percevoir les traits ressemblants à mon meilleur ami, en proie à la tristesse.
    Mes yeux parcourt la photo et il ne fait aucun doute qu'il a des airs à son père, avait ? c'est difficile, et je ne sais pas si j'ai vraiment envie de l'entendre affirmer mes craintes. C'est dur de spéculer... encore plus quand il s'agit d'un enfant. Mais je le connais par cœur, mon Elijah.  
    La douleur, la faiblesse, la culpabilité... tout paraissait sur ses traits qu'il s'efforçait de conserver neutre, presque, depuis que j'étais entrée dans ce cœur qui n'était, jusque là, qu'à lui. « il est très beau. » que je dis avec beaucoup de douceur, lui rendant la photo, la glissant entre ses doigts.
    Ma main glisse de son épaule à ses côtes et je pose ma tête sur son épaule, silencieuse.
    uniquement réconfortante. peu importe l'histoire, quelque soit la douleur qui tourmente son esprit et donc ses nuits, je suis prête à veiller.
    sur lui et ses secrets.
    Je ne suis pas obligée de les connaître, je tiens seulement à l'épauler... le soutenir pour qu'il ne flanche pas plus. que ce genou à terre soit capable de se relever quand il s'en sentira capable, mais il pourra toujours se reposer sur moi, pour aider, pour soutenir...
    mais surtout pour aimer.  


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    Lien du postMer 22 Jan 2020 - 15:31
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    T’entends cette voix doucereuse pas très loin. Kat est là avec toi mais tu es comme qui dirait aveugle. Bercé par ce monde teinté de noir, de ce monde empli de tristesse. Tu as l’esprit qui déraille, tu te perds dans tes propres propos ou du moins tu as cette impression. Et tu ne parviens même plus à enlever ce masque que tu arbores fièrement depuis des années pour montrer les bandages et les plaies qui se cachaient dessous quand déjà on a voulu le dompter et qui pour certaines sont maintenant g r a v é e s dans ta chair si livide - il n'y a rien de bon en toi, rien à garder dans le regard si terne que tu renvoies dans ce sourire mort et trop grandit pour ta forme frêle et chétive.

    Et tu regardes, sur le sol, la mélasse qui se forme que tous peuvent voir, au-delà des débris, au-delà des larmes au-delà des cris, au-delà de ce qu'on t’as pris, les ailes que tu chérissais plus que tout et qu'on t’as arrachées. Tu pourrais avoir des sanglots, tu pourrais avoir des supplications, tu pourrais avoir cette rage qui dévore mais il n'y a que plus que toi et ton triste reflet.

    Depuis combien de temps est-il là ? Tu ne sais pas toi-même.
    Depuis combien de jours souffres-tu ? Tu n’en sais pas plus.
    Depuis combien de semaines ? Tu ne le sais pas non plus, enfin ne le sait plus. Compter ne t'amuse guère autant qu’avant.

    Mais tes doigts dérivent sur la photo, et l'envie de l’a déchiré et de les rejoindre se fait de plus en plus en forte. Rien de difficile en soi, tu n’avais pourtant qu’à trancher à même tes entrailles, mais alors que les mots résonnent dans ton encéphale à nouveau ; tu sais qu’il est temps de grandir, que la rage qui mord ton cœur devrait te servir de force ; que tu n'as plus le temps d'être enfant ; que tu aimes et que tu es aimé mais tu n’as simplement plus la force de résister – Tu veux hurler, compresser tes poumons par le manque d'air quand tu crachera à un visage trop semblable au tien qu'une de ses connaissances ne peut être une personne humaine décente un peu comme lui...

    « Merci… » libères-tu.

    Tu ne comprends pas vraiment les mots mais l’intonation est chaude. Presque rassurante. La pensée d’ouvrir la bouche te traverse l’esprit mais le cerveau ne suit pas. C’est trop dur. Tu veux juste te reposer encore un peu. T’endormir quelques instants. Tu répondras plus tard. Ce n’est pas si grave. Et puis, il est confortable ce sol finalement. Un peu froid. Mais confortable.

    Tu sais pas vraiment combien de temps tu restes étendu là. Ça résonne comme une éternité. T’as le gout du sang dans la bouche et l’impression que le monde te compresse. Ouvrir les yeux te demandent toute la force du monde. Et c’est drôle. Parce que le temps d’un instant, t’aimerais juste pouvoir pleurer. Juste le temps d’une demi seconde, tu t’étonnes que tout soit toujours noir. Puis la mémoire te revient. Tu te souviens que c’est interdit. Que tu es une arme, et que les armes ne pleurent pas. Tu cherches à te redresser mais le faible mouvement t’arrache un gémissement de douleur. Tu reposes ta tête dans tes mains. T’as mal. Foutrement mal. A tellement d’endroit différent que tu sais même pas ce qui est le plus douloureux. Le gout infâme te donne envie d’dégueuler. Tu détestes ce putain d’gout. Ça ramène des souvenirs que tu voudrais oublier. Des souvenirs qui se mêlent à ceux qui te reviennent. Qui viennent te heurter violemment. Tu voudrais être fort. Mais malgré toi, y’a la peur s’insinue à l’intérieur. Tu voudrais fuir. Courir le plus loin possible. Construire un nouveau monde. Un monde où on arrêterait de t’abandonner pour rien.
    Une utopie où ta mère ne t’aurait pas abandonné, une utopie où tu aurais encore Laura, une utopie où tu aurais encore Danni.

    Une tête vient se poser sur ton épaule et ton coeur se réchauffe doucement. Tes pensées vont au loin se perdre. Mais une seconde suffit à savoir que ce n’est autre que Kat. « Mmh… Ils me manquent, Kat » Les mots sont trop difficiles à former. Tu tournes ta tête vers la personne, ton regard vide flottant sans vraiment se poser sur lui. C’est la seule chose que t’es capable de faire.



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    Lien du postDim 26 Jan 2020 - 16:54
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    late nights confessions.
    ★ ─ w/ @Elijah Hayes-Morales

    je ne sais toujours pas de quoi il s'agit. pourquoi est-ce que cette tristesse glisse avec tant de force dans cette pièce, et pourquoi elijah git sur le sol comme si c'était un refuge solide. de cet amour qu'il semble vouloir chasser pour laisser paraître un visage plus neutre, de celui qui veut dissimuler des blessures pour paraître fort.
    paraître, encore et encore. faire semblant, user de l'hypocrisie pour cacher une vérité trop difficile à porter.
    j'ignore l'étendu du secret, et de ce qui peut peser à ce point sur les épaules de mon meilleur ami. la seule chose que je peux comprendre c'est par des brides. des suppositions, même macabres.
    surtout macabres.
    entourés par la mort, je cherche à lui donner un semblant de réconfort qui ne ramènera jamais les âmes égarées. pourtant, je tire de toutes mes forces la sienne qui se laisse doucement emporté dans l'obscurité des ténèbres, les pieds enlisés dans les méandres des enfers. le cœur pulsant à pleine balle avant de trouver le repos éternel.
    je n'étais pas certaine d'avoir la force de le sortir de cette réalité qu'il affrontait seul, sans oser dire plus de mot pour m'aiguiller sur la meilleure façon de protéger son cœur de cette auto-destruction.
    et au final, puis-je seulement me sentir légitime à une telle tâche ? avais-je le pouvoir ou ne serait-ce que le droit de le tirer de cette infini tristesse qui parcourait jusque là mon échine sans que je n'en comprenne réellement le sens ?

    doucement, je le rejoins sur le sol pose ma tête sur son épaule. tente de l'apaiser par ma propre chaleur, faisant fondre la glace qui imprégnait son cœur, séchant les larmes qui perlaient à ses yeux.
    me convainquant que le monde pourrait être moins malheureux, même quand il essaie de se redresser, la tête tournant bien plus vite que la rotation de la terre. peut-être parce qu'il navigue dans un monde qui n'appartient pas à celui des vivants. et bien que je ne sache pas qu'ils soient plusieurs à lui manquer, je suppose qu'il parle au singulier. s'il manque c'est qu'il est disparu et mes suppositions prennent sens.
    ce que je déplore. je passe ma main sur son torse, ma jambe sur ses cuisses et je ferme les yeux. entourant tout son corps de la chaleur du mien, prête à me rendormir si le besoin était d'apaiser les maux sans ouvrir la bouche. peut-être pourrais-je chasser quelques démons avant qu'il ait l'envie soudaine de me quitter pour toujours.

    et bien que l'envie et la curiosité creusent un chemin dans mon esprit, je préfère ne rien dire. observer la lumière tamisée, écouter le silence. et respirer si lentement pour lui permettre de retrouver un calme qu'il semblait avoir perdu.
    lui qui ne perd jamais le contrôle, lui qui vit sans vraiment vivre. lui qui ne laisse rien transparaître mais que je devine plus que personne.
    je n'ai pas besoin de le voir sourire pour savoir s'il est sincère ou non, pas besoin de voir des larmes pour savoir s'il a mal... j'ai besoin de rien de plus que d'observer son regard. celui qui reflète son âme, la plupart du temps vide, sauf quand jane est là, sauf quand je suis là.
    je serre un peu mon étreinte, calant ma tête au creux de son épaule, me mordant doucement la lèvre.
    les douleurs ne s’effacent jamais. et j'ignore encore combien sa peine est grande... combien je peux être encore loin de sa réalité. une réalité que je ne suis sans doute pas vraiment prête à entendre. de ce poids que je devrais porter avec lui.
    mais pour toi, elijah, je serai capable de porter des montagnes.
    je ne disparaitrai jamais, même si je le voulais.


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