Les cours, quel qu’ils soient, passionnaient Sophie désormais. Si elle adorait toujours la danse, cet amour s’était tari pour ne laisser que des traces vagues de son passage dévastateur dans sa vie. Ainsi le droit était devenu un refuge, un objectif agréablement délicieux à contempler et atteindre, c’est pourquoi la jeune femme y dédiait la quasi-totalité de ses journées. A ses yeux elle se devait de réussir d’autant que le physique ne pesait pas dans la balance lors d’un plaidoyer, seul l’éloquence comptait. Byebye les regards concernant ses courbes.
Harvard était un immense terrain de jeux pour la cadette des Higgins et les rencontres qu’elle y faisait la stimulait encore et toujours à progresser. Notamment celui qu’elle considérait comme un exemple entre tous : le professeur Andrew Spector. Au-delà de dégager un charme certain, ce qui rendait la moitié de la salle toute chose visiblement, Sophie trouvait l’homme particulièrement direct, dynamique et déterminé. Des qualités qu’elle appréciait d’autant qu’il faisait partie des récents diplômés. Pourtant il commençait lentement mais sûrement à construire sa réputation ainsi que son cabinet ; il faisait partie des profils à surveiller, car il allait certainement devenir un des avocats les plus en vogue au cours des prochaines années.
Bien installé à sa place, la rouquine attendit donc que le cours commence avec une certaine impatience. Tous ses espoirs reposaient sur l’organisation des prochaines heures ; allait-il leur parler de différentes lois insolites ? leur demander d’analyser différentes défenses ? ou même leur proposer de voir comment ils plaideraient concernant une affaire particulièrement difficile ? Toutes ces possibilités étaient parfaitement tentantes, mais d’un certain côté, la rouquine espérait davantage qu’il aborde le thème de la vie active, les tips pour exceller ainsi que la manière la plus efficace de fonder son cabinet.
Les bras croisés, un crayon à la main, elle patienta et accompagna ses camarades lorsqu’ils saluèrent tous en chœur le professeur.
« Bonjour Monsieur. »
S’en suivit les minute lançant le cours et l’anglaise se fit d’autant plus attentive, les yeux pétillants d’une vivacité quasi contagieuse.
Une fois le cours terminé, Sophie regroupa calmement cahier et stylos avant de se diriger vers l’estrade. L’air enthousiaste, elle échangea un regard professionnel avec son professeur.
« Vos cours sont toujours encourageants et passionnants ! » Fit-elle avec admiration.

Les cours avaient enfin repris, mon dieu, ce trou entre la fin du Spring Break, et le retour à la vie normale était vraiment chiant. Bon entre aymalyne qui avait repris son travail, moi qui avait aussi repris le mien que ça soit à l'étude ou même à l'université, maintenant Shayleen était souvent chez la baby sister ou simplement chez la mère de Ayma. Mon père ne devrait pas tarder à venir passer quelques jours en ville, maintenant que les frontières de l'Europe sont à nouveau ouverte. Ca va faire plaisir. Il me manque mon père. Puis j'ai besoin d'avoir à nouveau ma famille prêt de moi un peu. Lui montrer que j'avais repris ma vie en main et que tout va parfaitement bien avec ma petite amie. Enfin bon aujourd'hui j'avais plusieurs heures de cours à donner, que ça soit au première année ou même au dernière année. Là je me dirige vers l'amphi pour le cours des 5ème année. Je m'installe, je laisse le temps à tout le monde de s'installer aussi. Je les regarde, en montrant le programme du jour. J'avais mis mes lunettes de vue car j'avais les yeux très fatigué en ce moment et sec j'ignore pourquoi. Bref, l'heure se déroule rapidement, je leur demande de faire un powerpoint comme ils traitaient une affaire pour ensuite enregistrer leur voix dessus, et je m'envoyer. Pour que je puisse leur dire ce qu'il faut améliorer et ça en groupe. Je remballe mes affaires, en leur disant au revoir. Bon remet ma veste de costume en remettant ma cravate alors qu'une petite voix s'élève. C'était Mademoiselle Higgins. Elle était très assidu au cours, je n'ai pas à le nier. Elle était même à fond. Surtout quand j'ai pu parler des divers exemples que j'ai eu à avoir lors de cette année. "Oh mademoiselle Higgins. Vous allez bien?" Je souris alors que je fini de ranger mon ordi dans ma sacoche. Elle me dit que mes cours étaient encourageants et passionnants. Je l'a regarde avec un air assez interrogateur. "Oh et beh merci bien à vous." Je suis content de le savoir car bon quand je vois certains j'ai l'impression de les faire dormir des fois. Je ne suis pas prof à plein temps, je viens simplement ici et là. Je suis une sorte d'intervenant assez réguliers. "J'ai cru voir que vous étiez toujours dans les premiers rangs pendant les cours. Ca fait vraiment plaisir. Malgré vos questions si vous en avez d'autres n'hésitez pas." Je suis assez disponible, je veux crée de bon petits avocats ou autre. LE droit est important, et même dans la vie de tous les jours. J'ai toujours aimé ça comme j'ai grandit dans une famille d'avocat c'était inné. Et bon j'ai voulu continuer la lignée de la famille Spector.

Le sourire toujours sur les lèvres, la rouquine acquiesça face aux propos de son aîné, restant à bonne distance afin de nullement le gêner en s’imposant davantage. Elle l’observa ainsi ranger ses affaires puis lui inclina légèrement la tête face à son salut.
Il semblait heureux de voir les élèves réceptifs à ses cours, aussi la belle sentit qu’elle avait bien fait de venir l’interpeller ; lécher les bottes de son professeur n’était guère une activité qu’elle affectionnait particulièrement, mais elle estimait que lorsque l’enseignement était de véritable qualité il fallait en avertir le professeur. Aussi considérait-elle qu’échanger avec ses pairs était chose normale, même si certains de ces camarades, par pudeur éhonté, préféraient ne pas s’y risquer.
Voyant que l’avocat continue de s’adresser à elle, l’étudiante se rapproche d’un pas ou deux, pas plus, tout juste de quoi pouvoir apprécier la conversation à sa juste valeur. Dans un élan très spontané, elle acquiesça à sa remarque sur sa présence affichée lors de ses interventions ; c’était suffisamment visible, il était donc futile de nier.
« J’aime m’investir comme il se doit et j’apprécie davantage les cours quand je m’imprègne totalement. Il n’y a donc pas 36 solutions pour rester concentrée ! » Fit la jeune femme en ne cachant pas son enthousiasme « Toutefois, je dois avouer que votre parcours m’épate ! J’aimerais savoir comment vous avez fondé votre société en vérité ? C’est de la curiosité pure et peut-être est-ce profondément indiscret. Si c’est le cas sachez que je suis désolée, mais c’est simplement que je souhaiterai probablement ouvrir mon propre cabinet une fois Harvard fini et je me suis dit que vous étiez probablement l’un des plus aptes à répondre à mes interrogations. »
Sophie était une femme droite dans ses bottes, directe et qui n’hésitait pas à parler franchement, surtout dans ce genre de situation. Tout en pressant son calepin contre sa poitrine elle attendit donc la réaction de son aîné en affichant un calme olympien.
« J’ai de l’ambition Monsieur. Je veux réussir. Je dois réussir. C’est… très important pour moi. » expliqua-t-elle d’une voix teintée de sa nouvelle détermination.
Si on lui avait ôté son premier rêve, le second serait le bon. Elle se l’était juré. Sinon…

C'était rare les élèves comme elle, enfin je veux dire, la plus part de mes étudiants que cela soit des étudiants de première année ou même de dernière année, l'année là plus crucial, ne reste pas comme cela à la fin des cours. Tout le monde est jeune, tout le monde veut profiter de la liberté pour ne rien penser d'autres. Mais l'avenir se joue, bon j'ai toujours été très bosseur, je ne vais pas le cacher. J'aime travailler mes notes ont été mise de fait d'ailleurs. Il n'y avait pas grand monde dans ma promotion, j'ignore pourquoi les étudiants en droit il y a 3 ans bientôt 4 ans, n'étaient pas nombreux en dernière année mais cela m'a permis de fini majeur de ma promo. ET OUI. Enfin bon, je me concentre sur la jeune rousse devant moi, la regardant, elle se rapproche un peu plus. Je reste sur mes positions car voila, je connais aussi les étudiantes qui aiment être proche de leur prof pour avoir de bonne notes, ou simple pour coucher avec le prof. J'ai couché avec pas mal de mes étudiantes avant, dans la période compliqués de ma vie. Je ne suis plus comme ça, mais bon après tout ma relation avec Aymalyne n'est pas forcément officiel aux yeux de tous. Tout le monde n'a pas nos Instagram, on est pas dans le même bâtiments à l'université. Mais bon, c'était juste de simple penser. Elle voulait parler de travail. Je l'écoute un peu plus me posant contre mon bureau croisant les bras. Elle veut ouvrir un cabinet dès sa sortie de Harvard. Déterminée... Je souris. C'est bien il en faut. "J'ai commencé à bosser sur mon cabinet perso dès ma 6ème année déjà quand j'étais à Yale. J'ai bossé énormément, durant mes stages, pour montrer à mes tuteurs ce que je voulais. Car généralement lors des stages, les avocats nous demandent de rester car on bosse bien, car les clients nous apprécient ainsi que l'équipe." JE souris en secouant la tête. "J'ai fais mon stage de dernière année, donc ici à Boston dans un gros cabinet, j'ai continué de crée ma société. J'avais quelques petits dossiers à traiter pour des amis ici et là, sans être avocat, j'ai donc crée mon étude sans vraiment de siège social. C'était ma maison au début. Lors de mon stage, j'ai continuer à prendre des clients à mon tuteur. En leur disant que même si je partais, je garde leur dossier, on leur expliquant mon ambition. J'ai eu mon diplôme largement haut la main. Et j'ai crée ma société, acheter un étage entier d'un bâtiment dans le quartier des affaires, je suis qu'au début." Je souris, j'ai des affaires qui arrivent de plus en plus, ma notoriété grandit bien sur. Je l'a regarde. "Ah mais l'ambition il faut en avoir bien sur, et vous en avez, ça se voit. Mais... Des fois ça ne suffit pas. Personnellement j'ai l'argent, donc acheter, crée, etc c'était simple. Ca s'appelle peut-être des "privilèges" mais voila. Faut juste aussi passer au dessus des moments compliqués." Je me montre droit sur moi, je me montre sur de moi, mais est-ce vraiment le cas. Je ne vais pas montre à mes étudiants les soucis que j'ai pu avoir que ça soit, perso ou non. "Il y a toujours des hauts et des bas dans la création d'une société, dans les premiers contrats... Le marché est grand. Il y a plein de cabinet d'avocat en ville vous savez..."