+ zhang ; supplément rancœur saveur édulcorée. le ravage inaudible qui soulève les cœurs, zhang l'emprunte charbonneuse qui tâche les esprits. empyrée dystopique, sombrant doucement à la déchéance. péniblement amer, ce nom empoisonné, peaufiné d'une sournoiserie acide. ça danse, sur la langue comme un enchantement indélébile. malédiction ancrée à la peau, d'être un zhang, et les rumeurs qui vont avec pour tâcher la réputation maculée. zhang comme le nom qui se cache derrière l'illégalité. propriétaires de plusieurs boîtes de nuit dans tout boston, avec ancré à la peau des affaires peu nettes de trafics et de prostitution. zhang comme les néfastes, les redoutés. la famille qui aspire la descendance dans les abysses de l'affliction, et on l'noie déjà dans l’éreintement de cette tribu aux racines malsaines, le gamin. + gamin aux espoirs usés. un zhang aux ambitions aussi abondantes que ses rêves d'enfant. la relève à reprendre, le poids de la rancœur qui se repose sur ses épaules et son envie néfaste d'écraser tous les alliés pour s'accaparer de la couronne. il a grandi avec cette rage à la poitrine, cette envie de détruire le monde entre ses doigts et de l'écraser contre sa semelle. il est jamais serein, uriel, et sous le doux sourire de ses lippes, fulmine la rancœur et la haine d'un enfant désemparé . + les poumons souillés par la rage et le trop plein de la nicotine ; accro à ce cylindre blanc toxique qu'on le voit constamment rouler entre ses lèvres pâles. la voix rocailleuse et la poitrine saccagée, "reposée", il n'y a que ça pour canaliser ses pensées compulsives + le fruit sucré de l'expérience. il enivre ses rêves, cet encens floral à l'arrière-goût acide. ces lèvres carmines qui se dessinent sur ses clavicules comme une marque d'emprunt. le bout de l'index qui danse sur les dos opalins et les chutes de reins ; des mélodies hachées comme luxueux fond sonore. les larmes désespérées qui dévalent les joues empourprées au lever de l'astre solaire et les nuits emmiellées qui se confondent dans un millier de souvenirs dénigrés. ces dames, à enjôler son cœur en espérant se l'accaparer. et dans la honte refoulée d'un gamin éperdu, la voix rauque de ces messieurs à exalter ses rêves les plus refoulés. bisexuel au cœur déjà épris par un amour impossible. + âme d'artiste déchue, c'est sous les pénombres et les voiles clos que les doigts du gamin dansent contre le papier blanc et les murs. des couleurs ternes jusqu'aux plus vives, c'est dans ces formes aléatoires que son esprit se ravive et que la passion vient illuminer ses traits habituellement ternes. les rêves multicolore lui tâchent passionnément les doigts.

le roi des fables et des contes, uriel ; derrière les mensonges qui se meurent à la commissure de ses lèvres. les mots brouillons qui s’entremêlent comme une fausse évidence. le rauque envoûtant de sa voix qui berce comme une mélopée dans des mirages illusoires. les syllabes qui s'entrechoquent entre ses dents comme une lente valse. on se suspend à ses lèvres qui se mouvent, au venin jubilatoire qui brûle sur sa langue artificielle, et à l'esquisse des cauchemars et des phrases trompeuses aux allures candides. uriel, c'est le chaos de la nicotine à moitié consumée, et le breuvage rouge sang exquis qui berce les rêves désillusionnés ; sous le bleu étoilé et les chants immémoriaux. les épaules affaiblies par le trop plein de l'éreintement, la saveur de la jeunesse devenue soudain trop fade, presque insignifiante. on le reconnaît comme le pensif aux rêves juvéniles ; écrasés par les aléas, égarés dans les tourments.

((manipulateur - rusé - froid - rêveur - lunatique - sensible - charmeur - nonchalant ))