Pourquoi diantre me suis-je engagé dans cette affaire ? N'aurais-je pas pu la laisser à cette soirée plutôt que de me démener pour la ramener chez moi alors qu'elle tenait à peine debout ? En mémoire à sa soeur ? C'est une belle blague. A cause d'elle, ma nuit fut extrêmement longue et tout à fait courte en même temps. Longue à devoir la gérer et courte par le manque de sommeil. L'ayant laissé s'échouer sur mon lit une fois arrivé afin que mademoiselle ne me prenne pas la tête d'avantage. C'est ainsi que j'ai passé ma nuit dans mon canapé, aussi confortable soit-il il n'en reste pas moins un canapé et de ce fait, moins confortable qu'un lit. A cet instant, je maudis cette Alice. Sa soeur était bien mieux qu'elle ! Mais hélas, elle n'est plus de ce monde.

Réveillé trop tôt pour un samedi matin, je fais un rapide passage par la salle de bain afin de récupérer mon peignoir en soie rouge foncée et l'enfile avant de me prendre une remarque de la part de l'ivrogne. Elle casse réellement mes habitudes. Pourquoi j'ai fait ça ? Je le regrette déjà alors qu'elle dort encore comme un gros tas écroulé sur mon lit dans la même position que la veille. Des vêtements à elle éparpillé un peu partout, on peut la suivre à la trace de l'entré à la chambre... Et dire que mon appartement est anormalement en ordre pour un mec célibataire... Là, on dirait réellement que c'est le bordel.

D'accord, je suis trop méticuleux, mais je n'en peux rien si j'ai toujours été organisé et que je tiens à garder mes affaires ranger. Après tout, il faut arrêter de croire que tout les mecs sont des bordéliques crasseux. La preuve en est avec mon appartement ! En même temps, il est vrai que je vais à l'encontre de beaucoup de cliché, malheureusement. Peut-être que ma cousine à raison et qu'en réalité, je suis un gay qui s'ignore encore.

Laissant la belle au bois dormant au pays des songes, je quitte la chambre que j'ai du traverser pour aller dans la salle d'eau. Je m'en vais alors dans la cuisine, pour me préparer un nespresso. J'en ai grandement besoin, avec le manque de sommeil qui se fait déjà ressentir. Je suis presque à deux doigts d'aller réveiller la Spellman pour la virer de mon appartement et récupérer mon lit... Et ce même-ci je vais devoir changer les draps avant de pouvoir rejoindre Morphée. Alors, je me concentre sur ma machine à café, qui me prépare ma tasse, l'attendant avec impatience...

@Alice Spellman

 

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Une soirée qui aurait pu très mal finir pour toi. T'aurais pu te mettre dans une merde sans nom. Complètement ivre, t'as commencé à te laisser approcher par des mecs un peu trop louches, ne te rendant pas forcément compte de la situation étrange dans laquelle tu te trouvais. Ils te faisaient clairement des avances et l'un d'entre eux t'as même proposé de les suivre dans leur chambre d'hôtel. T'as faillit acceptée, jusqu'à ce que Wayland se ramène, comme un chevalier sur son loyal destrier, il t'a sortie de cette galère. Sur le coup, t'étais carrément vénère, tu l'as insulté de tous les noms d'oiseaux qui pouvait te passer par la tête. Pourquoi voulait-il t'aider tout d'un coup ? Après tout, c'était l'ami de Jen, pas le tien.

Le lendemain, tu te réveilles avec un mal de crâne horrible, ouvrant difficilement les yeux, tu te rends rapidement compte que tu n'es pas dans un lieu connu. Tu n'as plus beaucoup de souvenirs d'hier soir, c'est le trou noir. Bordel, qu'est-ce que t'as bien pu foutre ? Tu ne sais plus du tout, pas moyen de te remémorer quoi que ce soit. Tu constate juste que t'es en sous-vêtements dans un lit que tu ne connais pas et qu'une odeur de café vient te chatouiller les narines. Tu te décides à te lever, retrouvant difficilement tes vêtements éparpillaient un peu partout dans l'appartement. Tu retrouves ton t-shirt, et tu te mets à la recherche de ton pantalon. Tu finis par retrouver ce dernier dans la cuisine, dans cette pièce où tu finis par découvrir Wayland, en train de siroter sa tasse, tranquillement. Tu grimaces, te baissant pour ramasser ton bas et l'enfiler au plus vite. Qu'est-ce que tu fous chez lui ? Tu ne te souviens même pas. Alors tu le regarde, prenant un regard inquisiteur, t'approchant de lui, ton index pointait vers lui. ne me dit pas que toi et moi.... tu soupires, ne prenant même pas le temps de finir ta phrase, t'attrape sa tasse et tu bois une gorgée du liquide chaud se trouvant à l'intérieur de cette dernière. ça manque de sucre. dis-tu en secouant la tête tout en lui rendant sa tasse. ça t'arrive souvent de profiter de l'ivresse des femmes pour les ramener chez toi ? T'essaye de prendre un air sérieux, bien que ça ne réussi pas si bien que tu l'aurais espéré. mon pauvre.. squatter les bars tous les soirs dans l'espoir qu'une femme complètement bourrée accepte de te suivre chez toi juste dans l'espoir de tremper ton biscuit. Tu te mets à rire comme une pimbêche, ton mal de crâne prenant soudainement le dessus. oh bordel.. dis-moi que t'as de l'aspirine quelque part. Parce que là, t'as juste l'impression que ta tête va exploser.

 

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Posé dans ma cuisine, je sirote tranquillement mon café, espérant que celui-ci va m'aider à rester éveiller pour le reste de la journée, bien que j'en doute déjà fortement. Je n'aurais point assez d'un. Surtout quand, déjà, je vois arriver la cause de mon manque de sommeil. Je n'ai même pas le temps de lui lancer un déjà debout, qu'elle s'imagine avoir eu l'opportunité de partager ma couche. Que neni. Cette vile squatteuse insouciante ne se souvient donc de rien. A mon plus grand malheur, il semblerait. Je soupire alors, tandis qu'elle me prend ma tasse de café, au lieu de se faire une nouvelle. Bien que cela m'arrange qu'elle ne fouille guère dans mes placards. J'aurais peur du bordel sans nom qu'elle risquerait d'y laisser.

Ne pipant mot, je me lève de ma chaise et me procure une nouvelle tasse, attrapant une capsule de café pour me préparer un nouveau café, non souillé par ses lèvres et sa salive. Elle continue d'ailleurs dans ses tergiversions. S'estimant vraiment assez bien pour que j'ai pu vouloir d'elle même pour une seule nuit. Ce n'est point l'estime qui l'étouffe. Elle m'invente également une vie. Une vie de queutard, d'homme sans principe et répugnant.

Je la laisse faire, préférant regarder mon café coulé dans ma tasse plutôt que de la regarder s'enfoncer dans les inepties. C'est alors qu'elle me demande une aspirine. Je ne puis réprimé un sourire en coin. Avant de me retourner, tasse en main. "A dire autant d'inepties, cela ne m'étonne guère que tu te retrouves avec une migraine." Je dépose alors ma tasse un peu plus loin sur le plan de travail, pour être certain que la vilaine ne me l'emprunte pas également. Ouvrant un tiroir, j'en sors rapidement une boite de comprimé que je lui fais glisser sur le plan. "Un seul sera amplement suffisant."

Je récupère alors ma tasse et reprends ma place au préalable quitté. "Et que cela soit clair, tu ne m'intéresses aucunement, alors en aucun cas, mon biscuit n'a été trempé cette nuit. Les filles bourrées ou faciles comme toi ne sont à mes yeux que sources de désagrément." Je bois alors une gorgée de mon café pour poursuivre ensuite, n'étant pas même sûr qu'elle soit apte à comprendre tout ce que je peux dire. "Alors dans ta condition, tu devrais déjà te ravir d'avoir pu ainsi dormir dans mon lit plutôt que de te retrouver dans un hôtel minable après avoir eu le loisir de goûter plus d'un biscuit probablement regorgeant de saloperie en tout genre." Mon regard est posé sur elle, calme et en même temps, glacial. Un air légèrement réprobateur sur le visage.

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De toute les personnes présentes dans ce bar la nuit dernière, fallait que tu te retrouves avec l'une de personnes que tu pouvais le moins voir en peinture. sérieusement, la vie est vraiment en train de te faire un beau coup de pute. alors forcément, lorsque tu te retrouves face à lui, t'es blasée. clairement. oooh arrête, tout ce qui sort de ma bouche est totalement vrai. réponds-tu en faisant une petite moue. il commence déjà à te prendre la tête alors qu'il vient seulement d'ouvrir la bouche. la suite de la matinée s'annonce mouvementée et t'as pas vraiment la tête à ça. t'as juste envie de te foutre sous une couette et pas bouger de la journée. ouais, ça semble être un bon programme. lorsqu'il te donne une boite d'aspirine, tu le remercie d'un simple signe de la tête. bien vu. t'attrape la boite et tu glisses un médicament dans la bouche, buvant une gorgée de la tasse que t'avais volé au jeune homme quelque instant plus tôt.

PARDON ? tu te mets subitement à hurler. il ose insinuer que t'es une fille facile et ça, t'es pas prête à le laisser passer. je t'interdis d'insinuer ce genre de chose, tu me connais pas. t'as envie de lui balancer une gifle en pleine figure. tu ne laisseras jamais personne dire ce genre de chose. parce que ouais, peut-être que c'est le cas, que t'es réellement une fille facile mais il est qui pour le souligner de la sorte ? comme si c'était une certitude. tu poses ta tasse sur la table de façon un peu brutal et tu te lèves, regard noir le fixant. ce que j'peux faire de mon cul ne te regarde aucunement, on est bien d'accord ? et même s'il t'a peut-être empêché de faire une énorme connerie, t'es pas prête de laisser passer un tel manque de respect de sa part. t'avais pas peur que j'te saute dessus ? non parce que tu vois, un garage à bites comme moi, faut se méfier. tu lèves ton doigt d'honneur en sa direction, bien énervée pour le coups.

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Totalement vrai. Probablement dans un monde parallèle, mais pas dans celui-ci. Elle te provoque alors il est normal que je ne me laisses pas totalement faire. Enfin, je reste quand bien même assez sympathique avec elle, lui offrant l'aspirine dont elle a besoin avant de mettre les choses au clair avec elle. Sait-on jamais qu'elle aurait l'idée de balancer tout et n'importe quoi sur mon compte ensuite. Les rumeurs, ça se crée tellement facilement et c'est tellement tenace que je préfère éviter qu'une idiote dans son genre en crée une sur moi alors que je n'ai fait que lui éviter des ennuis. Mais peut-être que cela m'apprendra à être trop gentil avec des personnes qui ne le méritent pas... En même temps, je ne fais pas cela pour elle, mais pour sa défunte soeur.

Ma tasse dans ma main gauche, alors que je m'accoude au plan de travail, je pose mon point sur ma joue et je l'observe tandis qu'elle commence à faire un scandale parce que je l'ai un peu insulté. J'hausse un sourcil, son ton monte et je suis bien content de vivre dans un appartement avec une bonne isolation sonore. Cela aurait été très ennuyeux de devoir rendre des comptes à des voisins à cause de ses cris puérils. D'ailleurs, je finis par rire en entendant sa question. C'est assez drôle de la voir s'auto-insulté de manière bien plus virulentes que ce que j'ai bien pu dire. A croire qu'elle se considère elle-même de la sorte et que j'ai juste mit le doigt, involontairement, sur quelque chose qu'elle n'apprécie pas d'elle-même.

Toujours calme, je cesses de rire et même de sourire, prenant simplement un air un peu plus sérieux. "C'est assez amusant de constater que tu m'interdis de juger ta vie sexuelle juste après que tu te sois permis de faire cela de la mienne. Je n'en peux rien si mes mots, ont visiblement touché juste là où les tiens se sont perdu dans le vent." Je me redresse alors un peu, inclinant un peu la tête sur le côté. "Tu aurais peut-être préféré que je te saute dessus cette nuit ? Je suis donc navré de ne pas avoir profiter de toi alors que tu étais totalement ivre, soumise, inconsciente.  et cetera, et cetera..." Mot répété deux fois accentuer par un geste de la main pour tenter de lui faire comprendre le ridicule de la situation actuelle. "Si cela te répugne de pouvoir être vu comme un centre commerciale, il n'en tient qu'à toi de changer la donne." Un conseil que, déjà, je me doute, qu'elle prendra mal. Enfin, comme elle le veut, je ne me mêlerais pas de sa vie sexuelle, mais uniquement si elle cesse de calomnier des choses sur la mienne.

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et commet tu t'en doutais, la conversation fini vite par partir en vrille. tu détestes que l'on insinue quoi que ce soit en ce qui concerne ta personne alors venant de sa part, c'est encore pire. tu te mets à hurler comme une hystérique, prête à lui bondir dessus à n'importe quel moment. t'es vraiment qu'un gros con. tu soupires tout en secouant ta tête de gauche à droite.  t'as vraiment envie de le gifler mais t'essaye de te contenir. inspirant un grand coup, tu reprends, un peu plus calmement. pourquoi tu m'as ramené chez toi ? demande-tu, regard noir plongé dans le sien. il a le don pour te mettre hors de toi. j'sais vraiment pas c'que jen te trouvait... souffle-tu avant de glisser une main dans tes cheveux. un centre commercial, c'est bien la première fois qu'on me compare à une telle chose. tu ris légèrement, essayant tant bien que mal de te détendre. j'ai déjà tenté d'ouvrir mon coeur à quelqu'un, au final.. ça s'est très mal terminé comme tu peux le constater. et t'étais vraiment en train de tomber amoureuse. cela faisait vraiment longtemps que ça ne t'étais pas arrivée et finalement, t'as été déçue. j'ai vraiment fait la salope à ce point hier soir ? tu grimaces, craignant la réponse qu'il va apporter à cette question. tu te souviens de rien mais ton mal de crâne te dit que t'as vraiment dû abuser sur l'alcool et comme bien souvent, lorsque tu bois un peu trop, tu n'est plus du tout responsable de tes actes.
 

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Elle s'énerve toute seule, alors que je reste calme, profitant de siroté mon café tant qu'il est encore chaud. Je souris alors à sa pseudo insulte. Elle semble croire que de simples banalités comme cela pourrait m'atteindre. "Oui, on me le dit souvent." Réponse encore une fois calme et dénuée d'intérêt alors qu'elle, elle continue de monter dans les tours. Un gros con, une insulte de bas étages qui ne m'atteint plus tellement je l'ai entendu à mon encontre. Et me remettre en question ? Il en est tout bonnement hors de questions.

Et étrangement, elle semble réussir à faire l'impensable. C'est à dire, se calmer. Je la fixe, un peu surpris de la voir réussir à se canaliser alors que quelques instant plutôt, je sentais déjà venir la tasse de café dans ma figure. Je l'écoute alors, chose qu'elle, ne semble pas avoir réellement fait depuis le début, n'ayant visiblement retenu que certains termes de ma locution. Je soupire alors, un peu navré pour elle. "Tu as abordé des gars peut recommandable et j'ignores où tu aurais finis si je ne t'avais pas ramener ici." Je ne cherche aucunement à me jeter des fleurs, juste qu'elle comprenne qu'au final, être dans mon appartement n'est pas la pire chose qu'il aurait pu lui arriver ce matin.

Et voilà une nouvelle tentative d'attaque de sa part. Ou bien est-ce réellement une incompréhension de sa part, je n'en sais trop rien. Prenant donc une nouvelle gorgée de ma tasse de café, je lui laisse un peu de temps pour réfléchir à sa propre remarque. Chose qu'elle ne semble pas réellement faire, enchaînant sur mes propos d'un peu plus tôt. Je lui laisse alors entendre un soupire. Vraiment ennuyé de la voir si peu réfléchir, mais je peux néanmoins comprendre que cela peut être dur avec une gueule de bois.

Et une nouvelle fois, elle me surprend, elle semble commencer à se confier à moi, aussi étrange que cela puisse être. Mais cela ne dur que l'instant d'une phrase, un moyen de se justifier tout simplement au final, de son attitude et de ses actions alors que finalement elle me question sur son attitude d'hier.

Je pose alors ma tasse de café."Tu veux manger des toasts ?" La questionnais-je alors changeant temporairement de sujet tandis que je sors déjà le grille-pain du placard et que je glisse deux tranches de pains dedans. Je sors alors deux assiettes et deux couteaux que je pose sur la table avant de sortir le beurre, diverses petits pots de confitures et autres pâtes à tartinées. Tout cela en répondant à ce qu'elle a dit au préalable. "Ta soeur m'appréciait parce qu'elle savait qu'elle pouvait compter sur moi, comme par exemple le fait que je n'abuserais pas d'elle si elle venait à boire de trop." Au final, on en revient toujours à la même chose. "Concernant ton attitude hier soir, il est clair que tu n'as pas été de main morte pour faire comprendre que tu voulais partager la couche d'un homme et ce peut importe qui il était. Alors, il est clair que tu es très loin d'avoir l'air d'une femme respectable et ce peut importe les excuses que tu te trouves." Je pose alors mon regard bleu sur elle. "Tu as été amoureuse, ça t'as fait mal, mais au lieu d'affronter ça, tu laisses simplement ce que tu as vécu te faire encore et encore du mal. Un homme s'est joué de toi et du coup, tu cherches à contenter tout ces chiens. Je trouves ton raisonnement illogique. Tu devrais plutôt te relever et arrêter de t'affliger sur ton sort parce que tu as souffert une fois. Tu devrais plutôt te dire que maintenant tu sais comment réagir face à ça, à la rupture, et ne pas retomber amoureuse d'un homme semblable à un qui t'as déjà fait souffrir." Je prends alors une respiration en la regardant alors que les toasts sautent hors du grille, prêt pour être mangé avec leurs couleurs un peu dorée maintenant.

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t'es genre grave vénère là, il ose insinuer des choses sur ta personne que tu n'apprécies pas du tout. et le pire, c'est qu'il reste bien trop calme à ton goût. il t'énerve ce mec, tu sais même pas comment t'as fait pour accepter de le suivre jusqu'à chez lui même si t'étais carrément cuite hier soir. t'essaye de prendre sur toi, de canaliser ta colère pour ne pas lui envoyer directement une gifle en pleine figure. puis, tu finis par lui demander ce que t'as bien pu faire hier pour qu'il en vient à cette conclusion. tu grimaces en l'écoutant. oh bordel, ouais.. t'as du mal à l'admettre mais au final, t'as finalement peut-être eu de la chance de tomber sur Wayland. t'aurais fini dans un drôle de bail dans le cas contraire. j'ai fais ça, vraiment ? tu glisses tes mains sur ta figure, soupirant. à quoi tu joue en ce moment ? tu sais pas trop. t'es en train de redevenir la alice que t'étais avant. celle que t'étais avant de ressentir quelque chose de fort pour un tes colocataires. autrefois tu pensais que les parties de jambes en l'air ne pouvaient pas faire de mal mais final, tu t'es prise à ton propre jeu. t'es tombé amoureuse et lorsque ce n'est pas réciproque, ça fait atrocement mal. rien que d'y penser, même si cela remonte à trois mois maintenant, ça te fait un petit pincement au coeur. t'aurais pu être la femme la plus heureuse du monde si mikke ressentait la même chose que toi. t'aurais tout fait pour lui mais il a tout foutu en l'air.

tu finis par te confier à ce mec que tu n'apprécies pourtant pas. tu sais même pas pourquoi t'en viens à faire ça. peut-être pour te justifier sur ton comportement de la veille mais au final, ça ne justifie rien. rien du tout et ça, tu ne le sais que trop bien. ouais, manger ça pourrait me faire que du bien je pense. parce qu'actuellement, t'as une migraine de ouf. jen était tellement parfaite comparée à moi. tu grimaces. ouais, t'as toujours pensée qu'elle était beaucoup mieux que toi. une fille respectable, pas comme toi. c'est dur à dire mais ouais.. t'as raison. tu secoue la tête de gauche à droite. j'sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. mes histoires de cul ne te regarde même pas au final mais j'ai tellement souffert de cette pseudo histoire. je pensais pouvoir le changer, faire de lui un homme meilleur comme il a pu me rendre meilleure mais j'me suis lourdement trompée. tu regardes les toasts sur la table, en prenant un pour le tartiner de beurre et de confiture à la fraise. le combo gagnant après une bonne soirée arrosée. j'en souffre encore et tu sais c'est quoi le pire là dedans ? c'est que j'arrive pas à tourner la page. j'suis partie au mexique deux mois pour me changer d'air, pour essayer d'oublier toute cette merde mais en revenant à boston, je l'ai revu et ça m'a fait un choc. j'pensais avoir tiré un trait sur notre histoire mais ça ne semble pas être le cas finalement. tu t'étonnes à te confier autant, peut-être qu'au final, Wayland est une bonne épaule sur laquelle pleurer. t'en sais trop rien.
 

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