paris, france,
2 novembre, 12:58. @lei feng xi

très vite, l’enfant cesse de parler; doux sourire s’étendant sur son visage lorsque le garçon décide de se loger un peu plus entre ses bras. simple réponse à ses paroles, lei décide finalement de dormir. presque amusée, elle le laisse faire, lui donne toute la place possible. elle est petite cece, pourtant, elle a l’impression qu’elle pourrait le bercer comme un enfant. cece, elle apprécie l’étreinte. ce n’était pas la première fois qu’elle le prenait dans ses bras, mais de cette façon, c’était la première fois et cece, elle se sentait enfin complète. à se laisser bercer par son parfum, sa chaleur, comme si une part d’elle lui manquait depuis tout ce temps. heureuse de l’avoir trouvé, cece s’endort finalement entre quelques caresses dans ses cheveux et sa respiration, calme. (…)

le palpitant bat la mesure d’une mélodie, lente est la respiration, doux sont les traits de son visage. les bras resserrant l’étreinte autour du corps contre elle, l’inconscient refuse de lâcher l’enfant. trop bien installée. pourtant, il en est autrement. ses bras relâchent la tension lorsque le corps se détache et cece, elle fronce du nez sans pour autant se réveiller. le sommeil peu à peu chasser de son corps par les mouvements soudain — cece, elle a les joues qui rosissent sans le savoir lorsque quelque chose touche ses lèvres ; murmure à l’oreille qui étire les lèvres alors qu’elle se réveille. baiser dans le cou arrache quelques frissons et cece, elle entoure les épaules de petit-ami, laissant de la place en tournant la tête. « hm dis le encore » elle quémande cece, des mots doux et des bisous. tandis que l’une de ses mains se glisse dans les cheveux de lei. elle a l’impression de rêver cece, que tout ça, n’est qu’un rêve. que lorsqu’elle ouvrira les yeux, la vérité sera tout autre. seule, dans son lit. alors, elle refuse d’ouvrir les yeux, refuse de chasser le rêve. son parfum emplit ses narines et malheureusement, ses paupières s’ouvrent - elle ne rêve pas. il est bien présent. sourire trop grand sur le visage, elle attrape délicatement son visage alors qu’elle le regarde, l’observe, grave cet instant dans ses pensées avant de capturer ses lèvres — loin des baisers déjà échangés, il est plus passionnel. cece, elle a envie de lui montrer les sentiments qu’elle éprouve envers lui ; fort, amoureux sans trouver le moyen de lui souffler les trois mots si important. « je pensais que tu n’étais qu’un rêve » qu’elle souffle, se mordillant les lèvres.

   

Home with you  
   w/ @Cece Wang
   ~~~~

Mon sourire s’étire lorsque je vois le doux visage de la belle Cece se mouvoir sous mes baisers. J’aurais pu la laisser dormir encore, prendre le temps d’analyser pour la millième fois chaque détails de son visage encore et encore, les graver dans ma mémoire pour toujours mais l’appel du désir devenait de plus en plus fort. Il était dur de résister à la jeune femme, j’avais été bien trop longtemps loin d’elle. Le corps d’une femme rien de plus ensorcelant et Cece n’échappait pas à la règle. « Tu es merveilleuse Cece. » soufflais-je un nouvelle fois contre son oreille. Je redécouvrais le plaisir de dire des mots doux, le fait de se sentir réellement aimé. Tout est si parfait, ce moment, le lieu, mon amour. Alors qu’elle finit par ouvrir ses paupières, mon regard croise le sien, et sans parler juste par ce lien entre nos iris, je lui fais comprendre que je n’ai envie que d’une chose, elle, ici et maintenant. Nos baisers deviennent plus intenses, plus passionnés et le temps semble s’arrêter juste pour cet instant. Je ris légèrement contre ses lèvres en l’entendant me dire que je n’étais qu’une rêve. « Le rêve c’est d’être ici avec toi et rien d’autres. » Une de mes mains glisse le long de sa taille pour venir passer sous le bout de tissus qui me sépare de sa peau. Un remarque un frisson parcourir son corps et la première chose à l’esprit c’est de m’excuser. « Désolé, si j’ai les mains froides. » soufflais-je, pas vraiment le moment de parler de ça mais comme à chaque fois les choses inutiles c’était mon domaine, enfin ce n’était pas forcément contrôlé, juste ma façon bizarre d’être. Alors que ma main continu son chemin vers la poitrine de la jeune femme, le son de mon portable se fait entendre, instinctivement mon œil se porte sur l’écran mais bien rapidement je le laisse simplement sonner, ne voulant pas couper ce moment si précieux, si parfait. Plongeant mon regard dans celui de Cece, je l’interroge en silence, cherchant simplement l’approbation de la jeune femme, ne voulant pas forcer les choses si elle n’en avait pas envie, alors que son corps trahissait déjà sa réponse.  
   

   code by lumos s.

   

paris, france,
2 novembre, 12:58. @lei feng xi

le coeur s’emballe en sa poitrine tandis que le baiser s’intensifie - à sentir les frissons parcourir son épiderme par vagues ; douce enfant qui a encore du mal à croire que tout ça n’est pas le simple fruit de son imagination. elle a l’impression de rêver. cadre idyllique qui ne cesse de faire vibrer son âme. et les mots doux de lei ne font que renforcer le petit bonheur grondant en elle. et elle pourrait rester des heures comme ça, lui dans ses bras, à embrasser ses lèvres comme si elle était la seule capable de goûter au fruit défendu, caresser ses cheveux et l’entendre lui susurrer des jolies choses. elle a l’impression d’être dans un conte de fée. et pourtant. tapis dans l’ombre, guette les doutes et les peurs, prêts à faire carnage. « j’aime te l’entendre dire »  qu’elle murmure alors qu’elle ferme de nouveau les yeux, à sentir sa main glisser sous le haut. les doigts qui frôlent l’épiderme pour la première fois, arrache des frissons de plaisir. elle se mord la lèvre inférieure, la poitrine qui se gonfle d’air. à secouer négativement la tête lorsqu’il émet le fait d’avoir les mains froides. c’est peut-être elle, qui a la peau trop chaude. ça s’emballe en son esprit ; les idées fusent sans queue ni tête. elle remonte lentement, cette main. vers la vallée de son coeur. et doucement, cece elle ouvre les yeux, capte son regard alors qu’elle le voit tourner la tête, l’ouïe qui capte une vibration, surement celui d’un portable. mais, il n’a pas l’air intéressé. elle déglutit difficilement, lorsque le garçon demande approbation —

le corps désire mais l’esprit n’est pas encore prêt ; trop marqué par les récents évènements, elle n’est pas prête cece, à reconquérir une peau, à ce que la sienne soit marquée, à ce que son corps soit possédé. les secondes s’écoulent et sa respiration devient de plus en plus pénible alors que le portable vibre à nouveau. la voix craque lorsqu’elle prononce « tu devrais répondre » à fermer les yeux quelques secondes avant d’inspirer doucement. « je crois- j’suis pas encore prête lei, j’suis désolée » et ce n’est pas contre lui, ce n’est pas contre le monde, c’est juste elle.

   

Home with you  
   w/ @Cece Wang
   ~~~~

L’envie parcours mon corps, le désir de la jeune femme s’intensifie mais en même je sens la distance se créer entre nous. Je n’ai pas envie de la brusquer et de précipiter les choses. Mes mains glissent sur sa peau jusqu’à se que mon regard croisent le sien. J’attends un signe qui ne tarde pas à se montrer. Ses yeux se ferment quelques secondes et je vois la flamme disparaître. Je comprend, sans chercher plus, je glisse sur le coté, mon regard se perd sur le plafond blanc de la chambre de l’hôtel. « Tu n’as pas à être désolé, je comprend. » En moi, toutes les pensées venaient se mélanger et je bouillonnais légèrement de ne pas être en mesure de la rassurer. Tout avait changé depuis qu’elle était tombé enceinte, et j’étais démunie de ne pouvoir l’aider. De tout mon coeur, je ne souhaitais qu’une chose son bonheur mais j’avais de plus en plus l’impression de n’être pas la bonne personne, de perdre la main au fil du temps. Entendant une nouvelle fois mon portable sonner, je me lève du lit, enfilant rapidement un sweat qui traînait au sol, attrapant mon portable au passage pour aller répondre dans le salon. Alors que la voix de mon fils se fait attendre, je répond un peu furtivement mon esprit étant resté à coté de Cece. Alors que je raconte un peu ma journée, je surveille du coin de l’œil la porte de la chambre comme pour surveiller à distance l’être aimé. Alors que la conversation se terminer, je pose mon téléphone sur la table base face à moi, avant de me prendre la tête dans les mains. Il fallait que je face quelque chose, je ne pouvais pas rester comme ça. Bouge Lei. Je me lève rapidement pour aller la retrouver dans la chambre lui proposant en rentrant « Si on allait déjeuner proche de la tour eiffel ? » proposais-je, la nuit n’allait pas tarder et voir l’édifice illuminé avec la jeune femme était une bonne façon de terminer la journée et de se changer les idées. Nous étions à Paris après tout, il fallait bien profiter un peu et puis malgré ça, j’avais envie de profiter de ces moments avec elle. Un sourire sur mon visage, j’essayais de la rassurer et de la motiver.
   

   code by lumos s.

   

paris, france,
2 novembre, 19:34. @lei feng xi

lèvre inférieure coincée entre ses dents, elle se retient cece. les paupières qui se ferment lorsqu’ils se détachent ; lorsqu’il se décale de son corps. à entendre la déception et cece, elle est sûre de ne pas l’imaginer et elle se sent mal. lèvres tremblantes, elle détourne la tête, incapable de regarder quoique ce soit, préfère se noyer dans l’obscurité de ses pensées. elle se sent erreur cece, de ne pas être capable de passer outre. elle pensait pourtant, elle pensait que l’histoire était derrière elle, qu’elle avait réussit à sortir la tête de l’eau. mais, elle s’est mentit. elle a menti. de loin, elle entend des bruits, lei au téléphone et elle ne met pas longtemps à comprendre qu’il est entrain de parler son fils —

et
le coeur se fissurer ; grincement perceptible dans ses pensées. à la visualiser. (et ça fait mal)
mais cece, elle ne pouvait pas garder cet enfant, elle ne pouvait pas. allongée sur le dos, elle se tourne sur le côté, les jambes qui remontent lentement vers ce ventre alors que ses paupières s’ouvrent sur la fenêtre, sur le ciel. (il est au ciel maintenant) ; enterré dans ses pensées. elle déglutit, inspire et se répète les mots qu’elle se répète sans cesse. it’s okay.
silence dans les oreilles, elle se coupe du monde ; grave erreur puisqu’elle se laisse happée par ses propres démons, gardés précieusement dans le jardin secret de son âme.

elle n’est pas si belle,
elle n’est pas si claire,
elle est …

stop. stop. stop.
les mains qui agrippent les draps alors qu’elle se mord la langue pour revenir à la réalité, elle se remet sur le dos, le regard qui se pose sur le plafond, dans sa vision, elle le voit revenir à elle. et cece, elle se force à sourire, ne veut pas l’inquiéter, ne veut pas être un poids lourd sur ses épaules. lei trop précieux pour qu’elle lui inflige tout ça ; et il n’est même pas question de confiance, il en va de sa volonté de le protéger de ce qu’elle peut-être
(part sombre qu’elle se garde de protéger)

elle se redresse sur avant-bras. « je suis tout à fait d’accord avec cette idée » combler le vide par de la nourriture ; cece, elle est reconnaissante envers son petit-ami, de ne pas rebondir sur le sujet, de vouloir changer la conversation. de ne pas rester dans le silence. la jeune femme se lève du lit, étire ses bras alors qu’elle se prépare pour sortir. « tu as une idée de ce que tu veux manger ? » elle n’était pas compliqué en matière de nourriture, bonne gourmande. veste attrapée, elle s’approche de lui. dépose un baiser sur ses lèvres. « merci » qu’elle murmure alors qu’elle s’éloigne en direction de la porte. prête à profiter de cette soirée au maximum, repoussant les démons dans sa tête.