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I LOVE HARVARD
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    falling leaves are beautiful ((taessy))
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    Lien du postVen 18 Oct - 15:54
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    falling leaves are beautiful *:・゚✧ @Tae-Ha Jung

    La rentrée avait été mouvementée. Entre le déménagement, ma rentrée à Harvard, mon nouveau club et les entraînements intensifs qui secoue les esprits. La fatigue se montre petit à petit mais j'avais hâte de pouvoir en faire une force. J'ai l'habitude de travailler d'arrache-pied et ce n'est pas comme si c'était la première fois que je rentre dans le sport professionnel. Ce n'est pas le basket le problème… le problème n'est autre que les études. Ma famille et mon ancien médecin savait que je n'en avais plus rien à faire d'avoir un diplôme puisque j'exerce le métier que j'ai toujours voulu faire. Mais quand on passe un accord avec un docteur, on est obligé de suivre ce deal, j'ai seulement besoin de rester tranquille pendant deux bonnes années, voir une si tout se passe bien. La drogue, ce mauvais souvenir… Parfois, je me dis que je vais fauter et retourner dedans mais je suis bien entouré. Mon agent, mon entraîneur, mes coéquipiers, les dirigeants du club… Si je n'ai ne cesse qu'un souci, ils seront là pour venir m'aider et c'est une chose redevable, je ne sais comment les remercier. Actuellement, je suis bien pris de piètre désirs. Vains, et doux, d'un reflet de rire dans un miroir à l'image de mes envies les plus profondes. Le bonheur dans l'esquisse que je n'arrive pas à partager parce qu'au final, je ne sais pas si c'est du bonheur. Saleté de pathologie. Comment ça m'est venu déjà ? Traumatisme ? Qui sait ? Mes parents n'ont jamais voulu parler de cela avec moi, soi-disant que ce n'est rien de grave. Je peux les comprendre, ils voulaient que je grandisse comme tous les petits garçons qui avaient mon âge, mais je suis tout sauf normal. Je sais que je ne peux pas être comme les autres, on doit seulement m'accepter comme je suis où alors m'aider. La drogue est certes un mauvais souvenir, mais c'est celui qui m'a aidé à aller vers les autres lorsque j'étais en Chine. Ce pays qui ne me manque pas du tout, ces gens qui ne manquent pas non plus, ils ne m'ont pas raté lorsque je suis sorti de cure. Ils me jalousent pour je ne sais quelles raisons. L'argent, les voitures, la maison ? Ce n'est qu'éphémère. Une mauvaise blessure au basket, un accident de voiture et ma carrière est finie. Je ne comprends pas la réaction qu'ils pouvaient avoir à mon égard. Ça me blase de savoir qu'il y a des personnes comme cela alors qu'au final, ce n'est que des choses matérielles. Mais bon, je ne peux pas comprendre les émotions ou les sentiments qu'ils dégagent alors que je ne comprends pas les miens. Ce sont les mains dans les poches que je me dirige vers le lieu d'habitation de celle qui est venue m'aider pour les papiers administratifs de l'université. Je ne lui ai pas prévenu de ma visite et je ne sais pas comment j'ai pris cette décision. Une fois sur les lieux, je sonne chez elle en espérant avoir une réponse sinon je ferais demi-tour.
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    Lien du postSam 19 Oct - 2:52
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    falling leaves are beautiful *:・゚✧ @Kessy Tran

    Vous imaginez bien qu’en intégrant Harvard, je n’allais pas non plus me priver d’aller en soirée pour m’amuser un peu ou plutôt pour me mettre la tête à l’envers. Oh non ! Les soirées étudiantes, ça commençait à bien me connaitre ! J’avais passé la soirée à boire, un peu trop d’ailleurs au point où je ne pouvais plus rentrer chez moi en voiture et que j’avais préféré appeler un taxi au cas où. parce que même si j’aime le danger, j’suis pas le genre de fille à mettre la vie des autres en péril parce que j’avais un peu trop picolé. J’ai pas envie de finir mes jours en prison parce que j’avais tué quelqu’un à cause de ma mauvaise conduite. En bref, une fois rentrée à l’appartement, j’avais fait attention à ne pas réveillé Hanbin mais visiblement, il n’était pas là puisque son lit était totalement vide de monde. Un soupir et voilà que je venais à me jeter sur mon matelas, grognant à cause des acouphènes qui venaient à faire vibrer mes tympans sans cesse et par miracle, j’avais à peine eut le temps de me déshabiller et enfiler ma nuisette que voilà que j’avais finit par me rendormir sur mon lit comme une loque. Je pense mettre endormie aux alentours de six heures du matin et voilà que je finis par ouvrir les yeux à cause de coups contre la porte. Je gueulais pour que Han aille ouvrir mais comme je n’entendais aucune réponse, je raclais ma gorge avant de regarder l’heure sur mon réveil. Bon sang mais qui c’est qui venait faire chier à quatre heures de l’après midi ? J’attrapais alors ma robe de chambre avant de l’enfiler et me diriger vers la porte d’entrée. Je suis petite, et fatiguée alors à peine la porte ouverte, je faisais face à un torse plutôt musclé emmitouflé dans des habits chauds avant que je ne fronce les sourcils. l’interrogation me venait à prime abord avant que je ne réalise que oui, Taeha, il faut que tu relèves la tête un peu. Bon, j’étais pas spécialement jolie avec ces cernes atroces sous les paupières mais tant pis, ça arrivait à tout le monde d’avoir la gueule de bois quoi… et puis automatiquement, un sourire venait à fendre mes commissures en constatant que Tessy se tenait juste en face de moi. « Hey ! » lui soufflais-je dans une voix éraillée avant que je ne tousse doucement que je ne m’excuse rapidement. « qu’est-ce que tu fais là ? » lui demandais-je avant de simplement me décaler légèrement sur le côté et lui faire signe d’entrer. « entre. entre. tu vas pas rester sur le pallier de la porte quand même. » oh et puis tant pis, Hanbin ne m’en voudra pas d’avoir invité un joueur de la NBA dans son appartement !
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    Lien du postSam 26 Oct - 13:41
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    falling leaves are beautiful *:・゚✧ @Tae-Ha Jung

    Il y a bien une chose sur laquelle je m'inquiète depuis mon arrivée aux Etats-Unis : la drogue. Je n'ai pas replongé depuis que j'ai quitté la cure mais c'est quelque chose qui m'angoisse. En réalité peu de personnes savent réellement pourquoi j'en ai consommé et pour tout vous dire j'en avais besoin pour me sentir comme quelqu'un de normal, comme quelqu'un qui pouvait se permettre d'aborder les autres, de rigoler avec eux, de comprendre les sentiments et les émotions des autres. La drogue parvenait à débloquer cette chose en moi, cette chose qui m'empêche de m'ouvrir aux autres. L'alexithymie est une chose qui a profondément marqué mes proches, être complice avec eux était impossible. Certains disent que cette pathologie a un avantage que d'autres n'ont pas. Celle de pouvoir manipuler n'importe qui. Si ça se trouve, je le fais sans même le remarquer car je ne sais pas comment on fait une chose pareille. De ce qu'on m'avait dit, manipuler une personne est complètement immorale, ça pouvait blesser un homme ou une femme, mes parents m'ont toujours dit de faire attention quand j'allais prendre des choix car d'après eux, je pouvais heurter une personne qui m'apprécie. J'écoute toujours mes parents avec intérêt mais malheureusement, je ne sais jamais si je fais du bien ou du mal. Actuellement, il n'y a que mon agent qui m'aide afin que tout se passe bien entre moi et les habitants que je peux croiser dans la rue, l'université… Il m'a même fait une carte exprès qui prévient les autres que je suis atteint d'alexithymie mais le seul problème, c'est que je ne pense pas à la montrer. Derrière la porte qui s'ouvre doucement se trouve celle à qui je rends visite. Je regarde celle-ci de haut-en-bas avant de lui lâcher un « hey. » visiblement elle avait l'air d'être totalement ailleurs. C'est ma venue qui la met dans cet état ? « je passe faire un coucou. » J'abuse. Je pense que j'aurais dû prévenir mais c'est comme pour la carte, je ne pense pas à prévenir la personne que je débarque à l'improviste. Il y a un dicton qui dit que les choses improvisées sont toujours meilleures que celles organisées, c'est grâce à la spontanéité qu'il y a de l'action quelque part. j'entre à l'intérieur puisqu'elle insiste pour que je ne reste pas sur le palier. « je ne dérange pas ? je peux repasser sinon. » je ne veux pas être de trop et je ne veux pas qu'elle se sente obligée de m'accueillir alors que rien n'était prévu. Pas de rendez-vous ou autre. « tu vas bien ? » je viens lui faire un bisou sur la joue avant de me retirer pour regarder la pièce dans laquelle je suis rentré. « c'est donc ça ta demeure. pas mal, pas mal. » belle décoration, peut-être que je vais l'engager pour décorer ma chambre, on ne sait jamais, je peux avoir des goûts de chiottes.
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