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Lien du postJeu 17 Oct 2019 - 19:03
O My Brother, Be Strong *:・゚✧ @hanbin kwon
3th november 2019
aujourd’hui, j’avais décidé de passer une bonne soirée plutôt chill dans mon canapé, regardant un show sur Netflix et simplement me détendre un peu. J’adorais mes cours mais plus ma grossesse avançait, plus j’étais fatiguée et plus j’avais envie de passer ma vie au fond de ma couette et ne rien faire d’autre. Cependant, si je pensais que ma soirée allait être calme, ce n’était pas totalement vrai. Quelques nausées me réveillait constamment alors que je tentais de dormir un petit peu. J’avais je crois passé une quinzaine de minutes la tête dans la cuvette à maudire cet aspect de la grossesse avant d’entendre mon téléphone sonner. Qui pouvait bien m’appeler à cette heure-ci ? Il était clairement deux heures, voire presque trois heures du matin et lorsque je vis le sms de Hanbin, je venais à froncer les sourcils. Puis il se remit à sonner, plusieurs fois d’affilés et parmi les textos complètement incompréhensibles, il y en avait un qui était étrangement tout à fait normal et qui me demander de venir chercher Han parce qu’il se sentait pas bien. Une adresse était jointe et je venais à rouler des yeux. Bon sang qu’est-ce qu’il à encore ce gosse ? Après m’être rapidement débarbouillée, j’avais simplement attrapé une veste pour me tenir au chaud et mes clés de voiture avant de descendre récupérer mon véhicule. Arrivée sur place, je constatais rapidement que que mon frère était complètement bourré, qu’il semblait énervé et avait envie de casser pas mal de choses mais dans un élan, j’avais réussi à le calmer. C’était risqué quand même puisque j’étais enceinte et qu’il aurait pût me donner un coup qui aurait tout fait merder par accident… Dans le véhicule, je l’avais fermement attaché et je lui avais donné un sac à vomi au cas où il voudrait régurgité tout l’alcool qu’il s’était enfilé. Parce que clairement, il puait les boissons à plusieurs mètres.
Le trajet jusqu’à chez moi c’était fait rapidement et Han avait été calme. Et une fois à l’appartement, la première chose que j’avais fait c’était de l’emmener jusqu’à la salle de bain du rez-de-chaussée puis je l’avais fait s’accroupir devant le toilette. J’attrapais alors ses cheveux pour les tirer vers l’arrière et les attachèrent en une sorte de queue de cheval à la va vite avant de venir m’asseoir à côté de lui. « ça va être dégueulasse mais bouges pas. » lui soufflais-je alors qu’il tentait de se débattre en disant qu’il allait bien. Je le forçais à ouvrir la bouche avant de venir y enfoncer deux doigts pour titiller sa luette. Ni une ni deux, le contenu de son estomac était ressortit et pour tenter de le réconforter je venais à frictionner ma main contre son dos. « pourquoi t’es allé te saouler comme un trou ? C’est à cause de l’accident, parce que t’as mal et que tu le supportes pas ? » demandais-je avant d’attraper un peu de papier toilette et venir lui essuyer les lèvres. Le pauvre quand même… il me faisait de la peine avec sa petite bouille. Puis alors qu’il s’était à nouveau calmé, puisqu’il tentait toujours de se débattre pour une raison inexpliquée, j’avais remarqué qu’il s’était régurgité dessus. J’avais attrapé son haut avant de le lui retiré et soupirer. Au moins, ça me ferrait un exercice pour quand le bébé sera là ! Je finis par me redresser, tirer la chasse et attraper Han sous les bras. Il était super lourd, c’était pas pratique pour une crevette comme moi de porter son frère musclé mais, il était tellement dans un état second que j’allais pas laisser comme ça. Même si ça pourrait paraitre creepy pour certains personnes, je l’avais mené sous la douche et je l’avais déshabillé, ne lui laissant que son boxer et l’avait installé le dos contre le mur. J’avais prit les habits, les avaient mit de côté pour les foutre à la machine par la suite avant de retirer ma veste et mes chaussures puis avait remonté mon pantalon pour éviter de me mouiller. Une fois dans le bac avec lui, j’avais pris le pommeau puis j’avais ouvert l’eau sur le tiède le nettoyant un peu et essayant de le faire désaouler encore plus rapidement. « Faut vraiment que t’arrêtes de te mettre dans des états pas possible Han… » lui soufflais-je alors que je venais à lui détacher les cheveux et lui passer l’eau sur la tête.
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Lien du postLun 21 Oct 2019 - 2:05
misérable. t’étais misérable. pathétique gamin qui n’arrivait à rien, qui ne faisait que des conneries. pathétique gamin qui n’en pouvait plus, de ces pensées, de ces voix qui hurlaient sans cesse dans son crâne. tout semblait te tomber sur les épaules, depuis quelques semaines. depuis new york, plus rien allait et tu rechutais toujours plus bas qu’avant. puis, l’accident était arrivé. et nellie était retourné et ça avait mit ta vie encore plus en pagaille. ta meilleure amie, celle à qui tu tenais le plus au monde avant qu’elle ne disparaisse sans une trace, deux ans plus tôt, elle était de retour. les yeux pétillants de malice et le sourire aux lèvres, elle était débarqué de nouveau dans ta vie comme si elle n’était jamais partie et tu en croyais pas tes yeux. elle était réellement de retour, ta nellie. et tu avais finalement cru que tout allait bien se terminer, tu avais finalement retrouvé un semblant d’espoir que tout n’était pas si mal, après ton accident. puis, tu en étais arrivé à aujourd’hui. tu en étais arrivé à foutre ta vie en l’air, encore une fois. et putain, t’en avais marre de la douleur, des voix, des émotions. la date d’anniversaire de la mort de ta mère qui venait de passer, s’en était tout simplement trop. alors, quand ta nellie t’avait envoyé un message pour la rejoindre, tu n’avais pas hésité. c’était rien de mal, non ? c’était ce que tu croyais. mais, tu ne savais jamais quand t’arrêter, han. et avec nellie, c’était pire. à vous deux, vous étiez toujours aussi chaotique qu’avant, à pousser les limites et à abuser de tout ce que vous faisiez. cette fois-ci, vous aviez clairement dépassé la ligne. et tu avais pris peur, quand tu avais réalisé qu’elle ne répondait plus à rien. lorsqu’elle était tombé inconsciente, tu as paniqué. tu ne savais quoi faire, tu as eu peur des répercussions, tu as paniqué et tu es partie, après avoir appeler les secours. tu l’avais laissé seule, tu t’étais enfuis comme un lâche. puis, tu avais attendu. de loin, tu surveillais. tu espérais. tu croyais qu’elle allait être okay. que les secours allaient la sauver. parce que c’était ce qu’ils faisaient, non ? mais tu avais tort. elle était partie. réellement partie, cette fois-ci. et ça t’avait frappé soudainement. c’était de ta faute. tu l’avais laissé seule, tu l’avais abandonné, au lieu de rester à ses côtés pour attendre les secours. tu avais laissé ta nellie seule alors qu’elle avait besoin de toi le plus. et tu avais perdu la notion du temps. tu étais resté assis sur le sol, dans le couloir de l’hôpital, pendant des heures. tu l’avais vu pour la dernière fois, alors qu’on emmenait son corps à la morgue et tu avais figé. tu venais de la perdre, ta nellie. et tu ne pouvais gérer tout ce qui se passait. tu étais incapable de ressentir un autre émotion, han. tu ne voulais plus rien ressentir. tu sentais ton coeur se briser alors que tu la voyais s’éloigner, ta nellie.
les yeux rougis, la tête qui tournait, remplie d'idées noires, tu t’étais traîné en dehors de l’hôpital, incapable de penser normalement. tu te sentais tellement mal, tu te sentais tellement coupable. alors, tu avais fais la seule chose que tu savais si bien faire pour oublier. tu t’étais retrouvé chez un pote et tu t’étais noyé dans l’alcool. tu buvais, encore et encore, pour engourdir ton mal, pour oublier tes conneries. parce que tu n’en pouvais plus, parce que le monde entier semblait te peser sur les épaules et que tu en avais marre. et plus le temps passait, plus tu étais énervé. tu t’étais ramassé à agir comme un gamin perdu qui faisait une crise de colère et on avait attrapé ton téléphone pour appeler quelqu’un pour venir te chercher, alors que tu le reprenais sans cesse pour essayer d’écrire que tu n’avais pas besoin de personne. mais, ça ressemblait plutôt à des phrases incompréhensibles écrit par un enfant de cinq ans et tu avais continué de boire, alors que tout tournait autour de toi, que tu arrivais à peine à marcher sans t’agripper sur quelque chose. la vision embrouillée, tu étais sur le point de tout balancer autour de toi. tu voulais tout casser autour de toi, c’était arrivé comme ça, ton sang s’était mise à bouillir et tu avais l’impression de vouloir tout jeter, de crier ta rage contre le monde. les poings serrés, tu t’étais fait arrêter dans ta lancée. à ce point, tu n’avais même plus la capacité de distinguer quoi que ce soit, mais une douce voix avait réussi à te calmer avant que tu n’éclates en morceaux et tu t’étais laissé traîner en dehors de l’appartement, jusqu’à sa voiture. un peu dans les vapes, tu n’avais pas réalisé le temps que ça avait pris pour se rendre jusqu’à destination. tu étais resté calme jusqu’à ce qu’il soit temps de sortir de la voiture, où tu avais commencé à souffler des phrases incompréhensibles, te laissant tout de même entraîner jusqu’à la salle de bain. accroupi devant la cuvette, vacillant légèrement sur le côté, tu secouais la tête en essayant de te défaire de son emprise, chouinant comme un gamin perdu. ça va être dégueulasse mais bouges pas, qu’elle t’avait dit avant de te forcer à ouvrir la bouche pour te faire régurgiter tout l’alcool que tu avais consommé. la tête penchée, tu avais recraché le contenu de ton estomac avant d’essayer de reprendre ton souffle avec difficulté. pourquoi t’es allé te saouler comme un trou ? c’est à cause de l’accident, parce que t’as mal et que tu le supportes pas ? tu avais fermé les yeux, secouant la tête avant d’essayer à nouveau de s’échapper de son empire, avant qu’une pique de douleur remonte à la surface.
tu avais posé la main sur ton torse avec une grimace de douleur sur le visage avant de finalement cesser de te débattre, alors qu’elle s’efforçait à essuyer ta bouche. non, avais-tu finalement soufflé, d'une voix à peine perceptible. vague, tu n’avais pas la force de parler. tu étais tellement dans un état déplorable que tu n’avais pas remarqué avoir manqué la cuvette, alors que ton chandail était sali par le contenu de ton estomac. katsumi l’avait retiré et tu t’étais laissé faire, avant qu’elle ne t’entraîne sous la douche, alors que tu vacillais sur tes pieds. tu allais mal, tu avais l'air pathétique et tu en avais même pas conscience, avec l'état dans lequel tu étais, tu avais les idées embrouillés. perdu dans ton monde, tu avais presque pas conscience qu'on t'enlevait des morceaux de vêtements. puis, tu étais seul. la tête posé contre le mur, tu avais fermé les yeux, avant de pincer tes lèvres ensembles pour les empêcher de trembler. tu blâmais ça sur le froid, alors qu'au fond, tu savais que tu étais à deux doigts d'éclater en morceaux. faut vraiment que t’arrêtes de te mettre dans des états pas possible han… que tu avais entendu, lorsque katsumi était finalement revenu. tu avais à peine ouvert les yeux lorsqu’elle avait ouvert le jet, passant l’eau sur toi. t’étais misérable. tu pensais qu’en buvant jusqu’à ne plus avoir les idées claires, tu allais tout oublier. mais maintenant que tu étais là, c’était tout ce à quoi tu pouvais penser. tout tournait en boucle dans ta tête, lorsque ta nellie ne répondait plus, lorsque tu l’avais laissé, lorsqu’elle est partie. et tu avais secoué la tête, la gorge serrée, sans toutefois dire un mot. c’était tout ce que tu avais, pour gérer. te noyer dans ces substances qui engourdissent tes sens, qui te font oublier pour quelques heures. tu ne savais pas comment gérer autrement. le pommeau dans la main, elle avait retiré l’élastique qui tenait tes cheveux en place, avant de passer le jet d’eau sur ta tête et tu avais légèrement bougé, laissant ton bras tomber sur le côté de ton corps, dévoilant ainsi ton torse, mais surtout toutes les cicatrices que tu t’étais infligées. sur le coup, tu n’y avais pas pensé, jusqu’au moment où tu l’avais vu qui fixait ces cicatrices. tu avais tourné la tête sans un mot, le couvrant à nouveau. ça avait pris un petit moment avant qu’elle ne ferme le jet de la douche et qu’elle te couvre avec une serviette, t’aidant à te déplacer de la douche jusqu’à la chambre, alors que tu titubais en chemin. tremblant, tu étais appuyé contre le mur, alors que la brunette venait de te donner un boxer propre, te laissant seul à nouveau pour l’enfiler. après quelques essaies peu fructueuses, tu étais finalement arrivé à le mettre et tu t’étais laissé tombé sur le lit, assis, le dos contre le frame.
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